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Animateur : Pierre
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animateur : Pierre
19/10/17 : Rando Flo Val d’Aran Es Bordes Plan B: 6h de marche 870m de dénivelé sur 16Km
Neuf Floripèdes + Christiane et Bernard qui nous rejoignent sur place, partants pour le col du Portillon mais on se tâte au vu des prévisions météo : un petit tour au Col, c’est bouché, on redescend à Es Bordes pour une rando sur le versant sud-ouest de la Montanya d’Ushiera avec quelques bonnes montées : les villages s’égrènent, de belle facture mais quelque peu « fantômes »… la crise est passée par là : Arro, les 2 Arres puis pause-déjeuner près d’une ancienne bergerie et face au pics D’Aubas et d’Arrès que nous aurions dû franchir et que nous apercevons entre deux nuages ; on a parlé d’aller voir une entrée de mine mais, au vu de la descente et de la distance, on est rentré par Vilamos, Begos, Benos avant le traditionnel pot à Bossost. Tous satisfaits d’une rando bien récupérée, conviviale et où nous avons pu rêver entre écharpes de nuages, amples pâturages, beaux chemins anciens douillettement tapissés d’automne.. merci à tous et bravo aux photographes.
Geneviève D.
Animateurs : Joel assisté efficacement de Christiane
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Animateur: Joel assisté efficacement par Christiane !!
Nous étions 26 floripédistes, ce mardi 17 octobre, à rejoindre le petit village de Saint-Michel-de-Lanès. Niché dans les coteaux du Lauragais, dans l’Aude, il doit son nom au mot occitan « landa » qui signifie « terrain plat ». Mentionné dès le XIII° siècle par les chroniqueurs, le village fut rasé pour s’être soulevé contre Simon de Monfort. Il tire sa richesse du pastel dès le XV° siècle avec l’édification de son premier moulin pastellier.
Nous partons de « la promenade » bordée de majestueux platanes qui dominent l’Hers mort. Les petites ruelles de pierre se faufilent entre les maisons du midi aux pierres de couleurs pâles. De belles bâtissent témoignent de la richesse passée. La belle église Saint-Michel, romane à l’origine, est dotée d’un clocher-mur défensif avec neuf loges campanaires. Attenant au bâtiment, un calvaire a été aménagé avec ses stations disposées en cercle autour d’un labyrinthe arbustif menant à la croix.
Escortés par un autan turbulent — le bien nommé « vent du diable » — nous reprenons notre balade en boucle autour de la vallée du ruisseau des Pradels. La montée par le chemin des Pichous, dès la sortie du village, chemine dans le site original de la Piège : les panoramas sont exceptionnels.
Au niveau du Castelet, une belle vue sur la retenue artificielle de la Ganguise bordée d’arbres fossilisés nous rappelle la mémorable escapade au seuil de Naurouze.
Près du lac, nous rejoignons un éden de vieilles pierres, le site fortifié de Belflou, appelé autrefois vallée des fleurs. Après une visite de la petite église Saint-Pierre nous apercevons la silhouette majestueuse d’un château magnifiquement restauré. Ses origines remontent au début du XIII° siècle. Au fil du temps, il a subi pour certains, bénéficié pour d’autres, de nombreuses modifications. Du site originel il a conservé la topographie générale, notamment l’enceinte fossoyée. Une tour rectangulaire et quelques pans de murs constituent la partie a plus ancienne du château actuel. L’édifice avec donjon, tour circulaire de l’escalier, tours d’angle, tour-pigeonnier, poivrière* ou échauguette* (deux termes d’architecture qui déclenchent une discussion aussi animée que courtoise), courtine, gargouilles et chapelle castrale dans la cour, sont un exemple bien conservé de l’architecture défensive du bas moyen âge en Lauragais. Le site est classé depuis 1989.
Michel Blanchard commente, en le pimentant de remarques pertinentes, un texte préparé par Nicole : comment un citoyen du monde, passionné de vielles pierres, le diplomate suisse Pierre Helg propriétaire actuel des lieux a su (et pu) restaurer avec art et manière un édifice médiéval.
Sur le chemin du retour, nous chercherons en vain les stèles discoïdales dont Serge connaissait l’existence. Peine perdue ! Même le paisible cimetière en avait perdu la trace…
L’anniversaire de Geneviève clôturera ce bel après-midi. Elle nous régale de brioche et chocolats tandis que Pierre fait pétiller vin et cidre dans nos verres. Une habitude désormais, qui clôture peu ou prou nos randonnées !
Merci Nicole d’avoir déniché ce parcours puis nous avoir guidés sur des chemins peu physiques mais agréablement culturels. À la prochaine…
Nicole C.
* Poivrière : guérite de maçonnerie à toit conique placée en encorbellement à l’angle d’un bastion, de châteaux forts, de tours, de maisons, d’hôtels particuliers ou de ponts. Elle désigne plus tard une échauguette ronde ou une tour polygonale en encorbellement et à toit conique, prenant parfois le nom de tourelle. Par extension, elle désigne toute construction surmontée d’un toit en forme de cône.
* Échauguette : de l’occitan « eschaugar » (veiller, surveiller), petite loge carrée ou cylindrique contenant une pièce, le plus souvent construite en encorbellement, munie de mâchicoulis et de meurtrières, destinée à abriter, dans un château fort ou une fortification, le veilleur surveillant le territoire environnant, et à jeter des projectiles sur des assaillants.
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Animateur : Nicole
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Animateur :Bernard
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Animateur : Jean Paul D.
Nous sommes vingt Floripèdes prêts à découvrir de nouveaux sentiers Ariégeois.
Après Vicdessos , Auzat et Marc, nous voici arrivés au parking de l’Artigue (du gascon « Artigal », terre défrichée).
Une petite fraîcheur automnale nous accompagne, prémices d’une belle journée.
Nous longeons le ruisseau de l’Artigue aux eaux cristallines.
Après avoir franchi un magnifique petit pont de pierre, la pente s’accentue.
A peine le temps d’admirer le bois de Fontanel et après une bonne heure d’effort, nous faisons une petite halte à l’orris du Pla de Nauzère (1690m).
Un regard vers la Pique Rouge de Bassiès (2676m) que le soleil illumine avant de prendre la direction de l’Etang Sourd (« sourd » on ne lui voit pas d’émissaire, il s’écoule en souterrain et a peu d’alimentation).
Après 787m de montée soutenue, nous y voici.
On échange nos petits « en cas »au pied de la vieille cabane.
Comme prévu,un petit groupe (3F et 3H) décide de s’arrêter là… ils nous retrouverons sur le GR lors de la descente.
L’autre groupe reprend le circuit : on devine de l’inquiétude chez certains, la montée à été éprouvante… que nous réserve la fin de la grimpette ???
Finalement, le bizarre refuge du Pinet nous apparait (2240m), au bord du petit lac où il se reflète : pique-nique dans cet endroit bucolique.
Pour la descente nous empruntons le chemin des muletiers : longue, périlleux par endroits, on s’interpelle, on se rassure.
Dans le lointain, nous apercevons le petit groupe qui vient nous rejoindre sur le sentier du retour.
Après trois petites heures, retour au parking : on devine de la satisfaction sur le visage de ces montagnards (que la montagne est belle dans ces moments !).
Fidèles à nos habitudes,le bistrot de Ninette et Mimi, au bout du monde, nous attend : c’est à Mounicou.
Le groupe se lâche en savourant les délicieuses pâtisseries de Françoise et Solange.
Bon anniversaire Solange !
B
Distance : 10,8km – D : 780m ou 1080m – T : 6h de marche
Vingt floripèdes se retrouvent à au parking d’Artigue au fond de la vallée de Vicdessos au dessus de Marc. 17 degrés au départ de Toulouse, 5 à l’arrivée, très beau temps et belles couleurs d’automne.
Un panneau indique : Refuge du Pinet 3 heures, nous voilà prévenus !
Nous commençons à longer la rivière aux reflets bleutés dans la forêt de feuillus dorés, puis le sentier se fait de plus en plus raide et caillouteux. Nous sortons de la forêt, contournons l’Orri du Pla de Nouzère et arrivons au bout de 2 heures à l’étang Sourd au pied d’une cabane bien restaurée.
Quelques floripèdes en restent là pour profiter plus longuement de ce lieu paisible. Les autres, happés par l’appel des cimes reprennent le sentier assez raide qui s’élève jusqu’à la crête qui domine l’étang de Pinet et le refuge du même nom. Au bout de 3 heures (comme dans les livres) , il est temps de s’arrêter et prendre un repos et un repas bien mérités. Trés beau panorama sur les sommets environnants ( Montcalm, Pique d’Estats et sommets espagnols).
Le retour se fait par un autre chemin tout aussi accidenté et caillouteux et nous rejoignons l’autre partie du groupe pour une descente commune dans la forêt où filtre le soleil rendant les couleurs encore plus éclatantes .
Nous rejoignons les voitures pour une étape au gîte de Mounicou où la propriétaire nous acceuille très gentiment et Solange et Françoise nous régalent avec madeleines et pain d’épices.
Une très belle journée et une trés belle rando. Merci Bernard
Adèle
1er jour : Rignac – Belcastel – Rignac menée par Bernard
L’Aveyron paré de couleurs automnales nous fait fête, soleil et bonne humeur sont au rendez-vous de ces deux jours que vont partager 29 Floripèdes. Banal dirons certains, chance pour les autres. Quand on sait que les dates ont été choisies six mois plutôt, que la veille et la fin de semaine ont été pluvieuses, on apprécie le flair des organisateurs. Qu’ils soient remerciés pour l’organisation, les lieux, les dates !
Toulouse-Rignac en voiture c’est 160km.
On a eu un peu de retard à l’allumage mais tout rentre très vite dans l’ordre et à 10h notre troupe traverse la zone humide de Maymac puis se dirige vers le Roc d’Anglars et son Fort. Au dessus de la grotte du Lourdou, ce fort probablement du 5ème, est composé d’un système de fortification d’environ vingt mètres de diamètre, perché à 50 mètres à pic sur la rivière. Constructions diverses, plates-formes et fossés faisaient de cet ensemble un poste de défense très efficace. Il protégeait la vallée de l’Aveyron et a servi plus tard de poste avancé à la forteresse de Belcastel (Belacastel ne veux pas dire Beau château mais château de guerre) où nous arrivons à l’heure du déjeuner. Les tables de pique nique face à l’Aveyron et à un des plus beaux villages de France nous attendent. Nous sommes émerveillés par les maisons en pierre de pays aux toitures de lauzes qui s’étagent aux pieds du château fort, lui-même magnifiquement restauré dans le respect de son architecture originelle par Fernand Pouillon, célèbre architecte. En guise de digestion, Bernard nous entraîne à la recherche des Chaises du seigneur que l’on finit par trouver, au milieu du rocher de Roquecante ; ces sièges taillés à même le schiste dateraient du XVIème siècle.
Notre ballade se poursuit, alternant bois et vallées. Nos poches se remplissent de châtaigne faute de cèpes ! On retrouve la zone humide traversée le matin et nos voitures pour rejoindre Naucelle, et La Maison des Cent Vallées.
Adèle, Marie-Martine et jp fêtent leur anniversaire (Rappel, « tous les hommes naissent égaux MAIS les meilleurs naissent en septembre »), gaieté et ambiance ! Repas que certains trouveront médiocres malgré le piment improbable de certaines conversations insolites et étranges.
Naucelle by night et nuit dans des chambres confortables.
19km – dénivelé : 480m. – durée 6h50
2ème jour : Naucelle–Sauveterre de Rouergue – Naucelle – menée par Marie-Martine
Une dizaine de mordus salue le lever du soleil avec Qi Cong et Taï Chi.
Nous visitons Naucelle, quelques vestiges des fortifications avec la porte des Anglais (XVème siècle) et l’église Saint-Martin construite en 1254 par les religieux de Bonnecombe. L’édifice renferme un mobilier intéressant : crucifixion et statues anciennes en bois polychrome, tabernacle d’un retable du 17ème, et un grand orgue fabriqué dans l’atelier de Jean DALDOSSO, à Gimont dans le Gers. (1999). L’aspect médiéval du village demeure à travers la place aux arcades et des maisons à colombages (XVème). Autour du bourg on peut encore admirer quelques vestiges des fortifications avec la Porte des Anglais (XVème siècle) et les deux tours flanquant l’église Saint-Martin.
Le pays des cent vallées porte bien son nom, descentes et remontées cassent les pattes des plus fragiles. Arrêt visite et déjeuner à Sauveterre de Rouergue. Michel nous apprend ce que sont les Sauveté (Sauveterre, Salvetat) Les sauvetés ont d’abord une fonction colonisatrice et de mise en valeur des terres. Lieu d’asile placé sous le contrôle d’une abbaye, d’un monastère ou d’un prieuré, elles deviennent au XIe siècle un lieu franc où l’immunité de l’individu est respectée. Considérées comme un prolongement permanent de la trêve de Dieu, elles offrent aux populations, à leurs biens et au travail de la terre la « securitas », en frappant d’anathème ceux qui la brisent. Le patrimoine est remarquable : plan en damier organisé et hiérarchisé regroupant des lots d’habitations autour d’une grande place, collégiale Saint Christophe.
Fin de la randonnée sans problème.
16km – dénivelé : 520m. – durée 7h30
Deux journées où nous avons partagés des moments légers au cœur de la France profonde, au cœur de la campagne, loin des villes et de leurs embarras.
Floripèdes, nous n’avons pas besoin des montagnes du Tibet chères à Matthieu Ricard pour trouver notre cohérence. Émotion après émotion, jour après jour, comment expliquer qu’en dépit du brouhaha du monde, du tohu-bohu des médias, des tumultes du terrorisme, des guerres, des actes de folies, du désenchantement de la politique, une trentaine de Floripèdes, pas jeunes jeunes, donne du sens à leur vie, prennent plaisir à marcher ensemble, à éprouver les mêmes efforts avec joie ?
Admirer un chêne, chouchouter une châtaigne, s’émerveiller d’un rayon de soleil dans un sous-bois, sentir les vibrations d’une bastide, caresser un mur de pierre, s’enthousiasmer pour une vieille enseigne, une antique machine, s’extasier sur une vieille porte…
Albert Einstein a dit « En tant qu’êtres humains, nous avons été dotés de ce qu’il faut d’intelligence pour nous rendre compte à quel point celle-ci est inappropriée face à l’existence. »
jp
Pour visualiser les photos cliquer sur le lien suivant vous y verrait les nombreuses photos de Christiane, Michel, André L. et Paul et George…
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Remarque de Régine B. : je m’excuse auprès des photographes mais l’ordre d’apparition des photos n’est pas encore bien maitrisé (investigation en cours)
Animateurs: Marie Martine , Geneviève, Christiane et Bernard
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