• Photos de Christiane – Boulogne sur Gesse – 25 oct 2022

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  • CR de Christiane – Boulogne Sur Gesse(31) – 25 oct 2022 – menée par Bernard

    Ce mardi 25 Octobre, 12 Floripèdes se retrouvent à 9 heures pour un départ vers Boulogne
    sur Gesse (31) où une randonnée est proposée par Bernard … rendez-vous au centre-ville.
    Boulogne sur Gesse est une ancienne bastide du 13 ème siècle qui fût un haut lieu de passage
    et de commerce. La ville à un beau patrimoine comme l’Eglise Notre Dame de l’Assomption
    du 14 ème siècle où l’on peut voir une chaire et un orgue classés aux MH et une halle typique
    qui abrite la mairie et accueille le marché.
    Une 1 ère boucle de 4,5 km « Côtes de Bieil et Montoussi » emprunte un sentier qui traverse
    une zone Natura 2000. C’est un ensemble de coteaux et vallons composés de prairies
    humides, landes sèches à genévriers, bosquets de chênes en surplomb de la Gimone. Ces
    lieux protègent de nombreuses espèces d’insectes remarquables, de papillons, d’oiseaux
    (milan noir)…et au printemps des orchidées.
    De retour à nos taxis, nous rejoignons la base de loisir où nous avons réservé deux tables
    pour le pique-nique au bord du lac. Nous avons en toile de fond un superbe Viaduc d’une
    longueur de 97m composé de 8 arches qui enjambe le ruisseau des Coucuts (des coucous).
    Cet ouvrage d’art était emprunté par la ligne de chemin de fer Boulogne sur Gesse-Toulouse
    de 1902 à 1949.
    Nous voilà repartis pour une 2 ème boucle 9 km, « Le chemin du petit train ».Ce sentier nous
    conduit jusqu’au moulin de Coupé, au bois de Nizors que nous traversons et le long de la
    Gesse pour enfin revenir sous le Viaduc où les piles sont aménagées en mur d’escalade :
    André s’y est essayé…?
    Très belle journée, temps agréable, presque chaud.
    14,5 km pour 300m de dénivelé accomplis. Merci à toutes et tous.
    Christiane

  • Photos d’Adèle et MarieMartine – Rabastens – 20 octobre 2022

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  • CR de Jean-Michel – Rabastens – 20 oct. 2022 – menée par Geneviève A & Marie-Martine

    Par essence, aux Floripèdes on ne manque ni de gaz, ni de carburant. Toutefois, se disant qu’au train où vont les choses toutes les randonneuses et tous les randonneurs vont se retrouver à côté de leurs pompes, Geneviève, l’une des locomotives de l’association, a décidé de changer le train-train habituel. Total, aujourd’hui, nous prenons le train en marche en direction de Rabastens, et ça ce n’est pas ordinaire, c’est même plutôt super !

    La contrôleuse et le contrôleur SNCF nous souhaitent une belle rando à la sortie de la rame automotrice du Train Express Régional à destination de Carmaux. Les 11 Floripèdes (8 michelines et 3 TGV) traversent la ville de Rabastens. Nous empruntons ensuite le chemin de la boucle de Saint-Martin au milieu des champs de luzerne et des vignes aux feuilles arborant des couleurs vertes et or, presque sur le point de passer au rouge.

    Au sommet d’un raidillon, nous faisons une halte à la coquette chapelle de Saint-Martin de Mours (ou d’amours, c’est selon) sous un ciel plus gris que bleu et une température idéale pour un mois d’octobre. De vallons en coteaux nous marchons sur des chemins faciles le long des vignes. Soudain, Jean nous montre un beau lièvre qui file à toute vitesse poursuivi par deux jeunes chiens. Heureusement pour nous aucun chasseur ne pointe le bout de son fusil.

    Alors que nous marchons à un train de sénateur.., tout à coup, la faim commence à se faire sentir. Répondant à un « toc toc » à sa fenêtre, un vieux monsieur un peu décrépit (grand collectionneur de voitures) nous propose gentiment le prêt de son jardin composé, outre de beaux arbres, de bancs, d’une table en pierre et de petits murets accueillants. Avant que nous ne repartions, il précise que si parmi nous une veuve est intéressée, elle peut rester avec lui et ne sera pas malheureuse… Le dévouement aux Floripèdes ayant tout de même ses limites, nous repartons, avec toutes nos dames !

    Plus loin, nous faisons le tour du joli lac des Auzerals où le reflet des peupliers se noie dans l’onde verte. Après avoir dépassé la chapelle de Guidal, les guides nous offrent un splendide chemin enherbé, qui se déroule comme un long ruban, d’abord entre des labours, puis au milieu des vignes et enfin des jardins.

    Geneviève et Marie-Martine nous proposent une portion du GR 46 afin de terminer cette rando sympa. Elles ont réalisé un sans-faute (bravo à toutes les deux). Les 18 km accomplis, nous buvons un coup offert par Françoise M (merci à elle) puis, après avoir jeté un œil à la mairie installée dans un ancien prieuré, nous prenons la direction de la gare.

    Dans la salle d’attente rénovée, Jean est dans son élément. Il est absolument incollable. Un vrai boute-en-train ce Jean. Nous avons droit à un historique très intéressant des voies ferrées de la région et des trains en général. De mauvaises élèves confondent le quai A et le quai B, il a donc fort à faire…pour les remettre sur les rails !

    Jean-Michel

    Rabastens, destination d’octobre :

    CR du 27 oct. 2020

    CR du  12 oct 2021

  • PV Deyme – 18 oct. 2022 – menée par Georges Gu.

    19 Floripèdes

    9 km

    150m

    Temps d’été (oui d’été)

     

     

     

  • Photos de Michel BS – La Cabane d’Aula – 13 oct. 2022

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    Animateur Philippe

  • CR de Jean-Michel – La Cabane d’Aula Couflens de Betmajou (Ariège) – menée par Philippe

    La centrale électrique proche du parking situé au fin fond de la vallée de Couflens de Betmajou, nous gratifie d’un bourdonnement qui accompagne le café distribué aux présents. Ceux-ci attendent, un peu inquiets, la dernière voiture (et son chauffeur distrait), sans pouvoir joindre ses occupants en l’absence de réseau. Finalement, les retardataires arrivent sans qu’aucune remarque ne leur soit faite car ils ont effectué des kilomètres supplémentaires en allant visiter …la vallée voisine. L’une d’entre nous, qui ne manque pas d’humour, propose, pour la prochaine fois, un regroupement pour effectuer les préliminaires devant une banque de Seix.
    Après ces péripéties, les 13 Floripèdes (8 banquières et 5 rentiers) empruntent un large chemin en sous-bois. Peu à peu, le chemin s’élève et se transforme en sentier qui surplombe la rivière que l’on entend mugir en contrebas dans les gorges. De petits arbres recouverts de mousse créent un univers fantasmagorique et l’on commence à se demander si l’on ne se rapproche pas du bout du monde.
    Soudain, au détour du sentier, c’est l’éclaircie tant attendue. Nous apercevons le mont Valier. La carte postale est superbe. Joyau des Pyrénées Ariègeoises, Seigneur du Couserans, le mont Valier, dont la réserve naturelle constitue un vaste territoire rattaché à la commune de Seix, culmine à 2838m. Visible de loin, il est aisément repérable dans la chaîne à cause de sa forme trapézoïdale, relativement massive. Lyrique mais aussi pleine de sagesse, Geneviève nous indique que si quelques-uns d’entre nous se posent la question de savoir pourquoi ils se lèvent de bonne heure le jeudi matin, la réponse se trouve là, devant nous !
    Philippe, notre guide du jour, se frise les moustaches, il se délecte de la situation. En effet, la troupe manifeste sa joie de grimper face à cette pointe acérée fichée dans un magnifique ciel bleu. De plus, point besoin pour lui d’étudier la carte, de consulter une boussole ou bien son GPS. En effet, nous sommes sur une portion du GR10 très bien balisée. Pour rappel, le GR10 suit la chaîne des Pyrénées et relie la mer méditerranée à l’océan atlantique, de Banyuls sur mer à Hendaye.
    A la cabane forestière de l’Artigue un premier cirque s’ouvre devant nous. Nous jetons un œil à droite vers la cascade d’Arcouzan (80m de haut). Elle prend sa source dans l’unique glacier de l’Ariège (glacier d’Arcouzan), situé dans la façade nord du mont Valier, et se jette dans le ruisseau d’Artigue. C’est ici que nous abandonnons un couple d’amoureux que nous chargeons de réaliser de belles photos de la chute d’eau, tout en leur permettant, si le cœur leur en dit, de prendre une douche aussi romantique que…rafraîchissante.
    Sous la masse minérale des sommets, la forêt illuminée par un beau soleil nous offre une palette de couleurs automnales du jaune or au rouge sang du plus bel effet. Le contraste est net entre d’un côté l’eau très légèrement bleutée du torrent et de l’autre la forêt qui s’embrase. Deux petits ponts propulsent notre groupe (amaigri de deux éléments) dans une hêtraie où nous attaquons un raidillon qui fait taire les plus bavards (y compris Marie-Odile, c’est dire !).
    Plus haut, après avoir traversé un massif de framboisiers un peu secs, un deuxième cirque absolument magnifique s’offre à nous. On embrasse un paysage qui procure un enthousiasme communicatif chez toutes les randonneuses et tous les randonneurs. Notre esprit vagabonde librement sur ces pentes majestueuses dont la contemplation élève l’âme. Nous voilà arrivés à la cabane d’Aula. Oh la la !, que c’est beau là-haut ! Aussitôt, nous nous installons au soleil sur un muret ou sur un banc extrait du refuge, pour un déjeuner bien mérité, après 3h15 de montée.
    Des nuages gris s’enroulant en écharpe sur les sommets alentours, le guide propose d’accélérer les préparatifs du retour. Ce ne sera finalement qu’une fausse alerte car le soleil inonde à nouveau le ciel quelques minutes plus tard. La descente s’effectue prudemment, d’autant plus que pendant le repas Solange nous a donné des nouvelles de Patricia qui a fait une chute assez grave lors d’une rando récente en montagne. Très concentrés, à l’image de Michel BS, nous dévalons la pente en évitant de glisser sur des pierres un peu traitres et apprécions, un peu plus loin, le petit tapis de feuilles de la hêtraie qui est un vrai délice pour nos orteils. La chaleur aidant, quelques arrêts nous permettent d’admirer les merveilleuses parures dorées des arbres magnifiées par un soleil toujours présent.
    Non encore rassasié par la beauté sauvage des lieux, le guide nous propose une petite variante jusqu’à la cascade d’Arcouzan, que nous acceptons avec gourmandise. Le reste de la descente nous permet d’entrevoir de belles falaises et c’est avec plaisir que nous retrouvons au parking nos deux tourtereaux visiblement contents de leur escapade. Après 18 km parcourus (dénivelé de 880 mètres) au cours de cette magnifique rando, une pause en terrasse s’impose. L’adorable Solange nous offre la boisson de notre choix à l’occasion de son anniversaire (merci  à elle). Le guide, véritable Seix-symbole des Floripèdes, est félicité. Au cours de cette belle journée où le soleil était au zénith, Phillipe a anticipé tous nos désirs, allant même jusqu’à nous proposer une auberge de Seix. Sea, Seix and sun ! Bref, c’était chaud, enfin…surtout pour nos mollets !

    Jean-Michel

  • PV Bonrepos sur Aussonnelle –  11 oct. 2022 – menée par Nicole HG

    Nombre participants  : 22

    11,9 Km

    Dénivelé  : 212 m

    Durée  : 3h

    Météo  : Ensoleillement partiel 

    Très agréable randonnée

  • Photos de Michel BS & Christiane – Roc de la Gourgue – 6 oct.2022

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    Animatrice Ghislaine

    17 floris

  • CR de Jean-Michel – Roc de la Gourgue, massif de Tabe (Ariège) –  6 oct. 2022 – menée par Ghislaine

    Souhaitant sans doute profiter de l’été indien de ce début octobre, 17 Floripèdes (10 sqauws et 7 Sioux) sortent de leur tipi afin de grimper au Roc de la Gourgue dans les belles Pyrénées Ariègeoises. Le temps de se garer et de mettre nos chaussures et voilà la grisaille qui laisse sa place à de beaux coins de ciel bleu. Il est à peine 9h lorsque la douce guide Ghislaine nous lance à l’assaut d’un raidillon, dans une hêtraie sombre et fraîche, en file indienne.
    Plus haut, les sapins prennent peu à peu le pas sur les hêtres, et les êtres que nous sommes retrouvent avec plaisir une belle lumière qui perce à travers le feuillage. Un regroupement salutaire nous permet de saluer une petite nouvelle (Christine pour ne pas la nommer, qui ressemble à s’y méprendre à sa chère et tendre sœurette…). Dans cette forêt de Montminier, qui arbore ses premières somptueuses couleurs d’automne, le chemin devient moins raide, aussi nous accélérons le pas et, comme par hasard, les discussions vont également bon train.
    Plus loin, nous traversons un paysage de « carte postale ». Les rayons de soleil filtrent dans les branches des sapins au milieu d’un parterre, de myrtilliers, de massifs de fougères, parfois de bruyères, avec en fond sonore le murmure du ruisseau tout proche. Au sortir d’un champ de genêts, parsemé de colchiques qui nous offrent leur floraison rose lilas, le panorama s’ouvre soudain avec en contrebas l’étang de Moulzoune qui émerge au-dessus de la mer de nuages.
    Un sentier à flanc de coteau, qui met très légèrement à contribution notre système vestibulaire, nous conduit vers un chemin en mode autoroute, au milieu d’une estive. La montagne à vaches est très facile à gravir et, après avoir salué de très paisibles gasconnes,  nous arrivons « en troupeau » au sommet du Roc de la Gourgue. Un parapentiste (chargé d’un sac de 20kgs) nous précède et attend patiemment que là-bas dans la vallée, les nuages se dissipent. Il est midi pile : chapeau la guide qui répond parfaitement aux vœux émis dans la montée par Geneviève de ne pas manger trop tard et si possible dans un lieu accueillant. Nous nous installons donc pour déguster notre repas face au soleil, avec en ligne de mire le Pic de Saint Barthélémy (2348 m) et son voisin, le Pic de Soularac (2368 m).
    Dans notre dos, nous pouvons apercevoir, jouant avec quelques petits nuages blancs, le pog de Montségur, lieu d’une histoire terrible et passionnante. Pour rappel, le 16 mars 1244, après un siège de plus de dix mois, au pied de la forteresse de Montségur, plus de 200 hérétiques qui ont refusé de renier la foi cathare montent volontairement sur le bûcher. Leur martyre marque la fin de la croisade contre les Albigeois.
    En guise de dessert, nous avons droit à l’arrivée de quatre  4X4 de clubs de parapente qui viennent polluer l’environnement. Aussitôt, Jacques précise qu’il va en référer à Sandrine Rousseau…Toutefois, les parapentistes libèrent rapidement leurs véhicules et, tout comme nous, attaquent leurs victuailles.
    Pour le redémarrage, assez rapidement, un merveilleux tapis de feuilles se présente à nous. Nous empruntons donc une superbe allée royale avec une brume évanescente qui entoure le tronc des arbres puis, une deuxième allée toujours aussi royale… que nous décidons, à l’unanimité, de remonter afin de pouvoir l’apprécier encore un peu plus. Pendant ce temps, sa majesté le brouillard nous plonge dans un avenir immédiat rempli d’incertitudes. Aussitôt, deux apaches aux yeux de lynx sont envoyés par Ghislaine en éclaireurs. Leur perspicacité n’étant plus à démontrer, ceux-ci remettent très facilement le reste de la troupe sur la bonne trace, pendant que la brume s’évapore sans pour autant nous rendre le soleil pronostiqué par toutes les météos.
    En deux temps trois mouvements nous arrivons au parking situé sous l’étang de Moulzoune. La suite est un jeu d’enfants pour rejoindre les voitures, après 15 km et 640 mètres de dénivelé, à 15h pile (décidément cette guide est trop forte). Une bien belle randonnée ma foi, relativement facile et très agréable, très bien préparée par Ghislaine qui reçoit les félicitations de toutes et tous.
    Pour la route, un dicton Indien (des Amériques) est proposé à notre réflexion : « Tout passe, les heures, les nuages dans le ciel, la vie des hommes, emportés de la naissance vers la mort. Ne t’attache pas à la chronologie affective des choses. C’est une très mauvaise manière de voir le monde. Fais de chaque seconde une expérience enrichissante, sans t’inquiéter du temps qui fuit et des matins qui ne reviennent plus. Le présent est la seule chose qui n’ait pas de fin ». Fin.
    Jean-Michel