• Photos Montsérié 65 du 28.03.19 de Paul, Christiane et Michel

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    Animateur: Michel B.

  • Photos de Réginald – Montjoire – 26 mars 2019

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    Animateur : Georges

    CR de Nicole C.

  • CR de Nicole C. – Montjoire – 26 mars 2019 – menée par Georges


    Ce mardi 22 mars nous sommes  nombreux à prendre la route sous la direction de Georges. Il nous conduit aux portes de la vallée du Girou, au joli village haut perché de Montjoire.

    Vers l’an 1200, Montjoire était constitué de quelques feux regroupés autour de l’église située sur le lieu dit Montjoire Vieux. Quelques hameaux se serraient aux alentours de cette place forte située sur le point culminant : la Place du Fort.

    Montjoire ayant accueilli sous la domination romaine un temple en l’honneur de Jupiter, ce toponyme tire son nom du latin « monte Jovis » qui signifie « mont de Jupiter ».

    Georges nous rassemble autour de la croix de La Bourrelle et capte notre attention en nous résumant son histoire. Au printemps 1211, le Comte de Foix Raymond-Roger, apprenant  que les croisés devaient passer par (Mongey) Montjoire, leur tendit une embuscade entre « En Brousse » et « la Bourelle » le long du chemin de la Magdeleine. La bataille s’acheva par une victoire écrasante des soldats du midi, laissant le lieu jonché de cadavres ennemis. Par crainte de la peste, les habitants de Montjoire Vieux ensevelirent à la hâte tous les morts dans le fond du ravin et les recouvrirent avec la terre du talus. Le lendemain, une croix fût érigée sur le point le plus haut. Cette croix, aujourd’hui en ferronnerie, porte témoignage de cet épisode sanglant. La vengeance des Croisés fut terrible, à la hauteur du massacre perpétré par les hommes de Raymond-Roger. En effet, les armées de Simon de Montfort qui revenaient du siège victorieux de Lavaur exterminèrent la plupart des habitants, brûlèrent et rasèrent le village, y compris le château et l’église. 

    Le nouveau village de quelques 300 habitants environ se développa autour de la Place du Fort, endroit qu’il occupe encore de nos jours.

    Montjoire eut à endurer l’Inquisition, la guerre de Cent ans qui fit rage en Aquitaine-Guyenne-Gascogne et les guerres de religions qui divisèrent profondément le sud de la France.

    Ces épisodes tragiques ont laissé de nombreuses traces dans sa toponymie :

    1. Le lieu dit « Les Convertigues » était le lieu où l’Inquisition réunissait les nouveaux convertis,
    2. Le lieu dit « Les Condoms » était en revanche le lieu où l’Inquisition réunissait les fidèles à la foi cathare,
    3. Enfin la côte de « La Cramantina » tient son nom du lieu où l’on brûlait les hérétiques…

    Un ciel bleu oublieux de ces tragédies nous accompagne sur les chemins des coteaux du Girou. Les arbres dépouillés n’ont pas encore ressenti le souffle du printemps. Leurs branches noires disputent le ciel aux blancs sommets des Pyrénées. 

    Nous clôturons cette boucle de 11 km en rejoignant la statue de Jeanne d’Arc qui veille sur notre parking.

    Nous profitons encore une fois de magnifiques vues panoramiques que nous décrivent deux tables d’orientation.

    Cemardi notre joyeuse équipe s’est mise « au vert », sous la protection de saint Saturnin plus sage que saint Caprais patron des goinfres… dans l’attente de prochaines festivités peut être la semaine prochaine ? 

    Adèle réconforte notre équipe avec quelques rochers… de chocolat praliné !

    Nous voilà heureux de retrouver Georges ; mille mercis pour cette belle idée de randonnée à la fois champêtre et culturelle. 

    À la prochaine !

    Nicole C.

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  • CR de Claudine – « Les crêtes de Coupadels » – 19 mars 2019 – menée par Jean-Paul

    Nous sommes quinze au départ de cette journée sur le chemin des « crêtes de Coupadels », coupadels étant un lieu-dit, ancien fief templier.
    Après avoir cheminé en surplomb du lac de la Ganguise qui a toujours ses belles couleurs, une légère pluie oblige certains à enfiler une cape de pluie qu’ils ne tarderont pas à enlever.
    A midi nous sommes accueillis par les cloches de la charmante petite église gothique du village de Belflou devant laquelle un abri nous permettra de déjeuner bien au sec.
    Habité dès l’ère préhistorique, Belflou fut certainement créé à l’époque gallo-romaine. Le premier témoignage textuel de ce village « Valflor » remonte à 1206 et signifie la vallée des fleurs.
    Le château qui y fut édifié à cette époque fut une forteresse secondaire féodale avec un donjon, des constructions en bois et un fossé en eau. Il constituait un fief attaché à la cause cathare et fut repris par Simon de Montfort.
    Fin 13ème siècle, la place forte fut transformée en château fortifié dont l’aspect ne changera plus jusqu’à nos jours.
    Cet édifice et ses fortifications sont un exemple bien conservé de l’architecture défensive du bas moyen-âge en Lauragais.
    Depuis 1996, il appartient à un diplomate suisse qui l’a restauré et qui le fait visiter lors des journées du patrimoine.
    Ce fut un plaisir de pouvoir en faire le tour et d’admirer sa belle restauration.
    Nos pas nous conduisent ensuite au charmant village Saint-Michel-de-Lanès puis nous longeons l’Hers-Mort, sur un large chemin herbeux où nos pas se posent avec délice.
    Avant de regagner Toulouse nous nous retrouvons dans un bar bien accueillant de la Salles-sur-l’Hers, qui a ouvert pour nous et où nous échangeons avec son patron qui nous dit combien son village a su rester bien vivant.
    Claudine

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  • CR de Mireille – de Gimont à L’Isle Jourdain – 21 mars 2019 – menée par Jean


    Rando inédite ce jeudi … Est-ce par souci ne pas aggraver notre empreinte carbone que Jean nous a déniché cette rando accessible via les transports en commun ? Ou bien sa passion immodérée et bien connue pour les trains ? Je dirai : les deux mon général !

    Toujours est-il que treize floripèdes boute-en-train  se retrouvent à la gare de Toulouse Matabiau et 4 autres à St Agne en direction de Gimont. Pendant presque tout le trajet (1 h 28) nous discutons du prix des billets. Christiane nous avait alléchés par des billets à 1 €. Nous savions qu’ils étaient proposés pour certains trains seulement, dont celui que nous avions choisi, mais nous ne savions pas qu’ils étaient limités. Il n’y en a donc pas eu pour tout le monde ! Les plus rapides ont gagné ! Nous avons eu la confirmation des variations inouïes des prix : 1, 5, 8, 9 ou 12 € pour l’aller. Une inégalité flagrante, pas encore revendiquée par les «  gilets jaunes » à ma connaissance. Pour le retour, depuis l’Isle Jourdain que nous avons rejoint à pieds, tous ont pu profiter de l’offre. Le trajet doit être moins fréquenté.

    Le paysage du Savès-toulousain repose sur un relief ample, mollement cabossé, monotone et dépouillé, la campagne paraît vide alors que localement elle devient très habitée. Presque partout cultivée, la parcelle apparaît comme l’élément de base de ces paysages : collines étirées, vallons interminables bordent de part et d’autre la large plaine de la Save pour la majeure partie. La végétation s’éparpille en haies et bosquets épars et s’impose dans les ripisylves (étymologiquement du latin ripa, « rive » et silva, « forêt », ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’un cours d’eau, d’une rivière ou d’un fleuve). 

    Non loin de Gimont nous apercevons le château de Larroque où Christiane et Bernard se sont mariés voilà 52 ans.  Souvenirs, souvenirs…

    Arrêt pique-nique au calvaire de Montferrand-Savès, en plein soleil comme dans l’ensemble de la journée. Contrairement à ce qui est écrit dans les évangiles, ce ne sont pas les saintes femmes qui s’assoient au pied de la croix mais une demi douzaine de sains (et non saints) hommes qui n’ont pas honte de boire un pastis aux pieds du Christ !

    Après avoir traversé la base de loisir de L’Isle Jourdain et son plan d’eau, nous arrivons dans la charmante bastide. Nous nous précipitons dans un café sur la place où se trouvent le  musée européen d’art campanaire situé dans les magnifiques halles du XIXè,  et la maison Augé de style « Art nouveau » dont le propriétaire est devenu par son mariage l’un des directeurs des éditions Larousse. Nous avons déjà 23 km dans les pattes  et nous devons encore regagner la gare. Nous remettons la visite à une autre fois.

    Le cafetier nous installe tables et chaises avec  empressement et 5 ou 6 floripèdes commandent des « distingués » verres de 50 cl de bière. Encore un avantage du transport en commun dans lequel le degré d’alcoolémie est illimité ! Je n’ai pourtant pris qu’un Perrier tranche mais impossible de me souvenir qui nous a offert le pot ! Merci à elles, il me semble qu’elles étaient deux, et grand merci à notre animateur pour cette rando innovante. Le principe est à renouveler !

    Mireille

  • Photos de Claudine et Paul – Saint Michel de Lanés – le 19 mars 2019

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    CR de Claudine

    Animateur : Jean Paul

  • photos de Christiane – de l’Isle Jourdain à Gimont – 21 mars 2019

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    Animateur Cheminot: Jean

    CR de Mireille

  • Photos de Michel BS & Christiane – GREFFEIL – 14 mars 2019

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    CR de jp

    Animateur : Bernard

  • CR de jp – Greffeil – 14 mars 2019 – menée par Bernard

    Je lisais dans le journal une chronique « Peut-on cesser de douter de soi ? »

    Souvent tu dis aux autres ce que tu imagines qu’ils veulent entendre de toi. Et, alors, tu entends Achille se dresser et répéter « Il m’est odieux comme les portes de l’enfer, celui qui cache une chose dans ses entrailles et en dit une autre ».

    Savez vous ce qu’est une giboulée ? Les giboulées, souvent dites « de mars », se produisent chaque année au passage de l’hiver au printemps. Ces brèves averses sont souvent accompagnées de vent, au cours desquelles grêlons, neige fondante, flocons, granules de glace se mêlent à la pluie. Lorsqu’elles surviennent, on observe généralement un brusque refroidissement. Au contraire, lors d’une éclaircie entre deux giboulées, le soleil donne l’impression d’un temps agréable et doux.

    Les giboulées se produisent lorsque l’atmosphère est instable et s’expliquent par l’écart de température entre les couches de l’atmosphère, la haute et la basse. À la fin de la saison hivernale, l’air froid persiste en altitude (moyenne troposphère, autour de 5 000 m d’altitude), tandis que les basses couches de l’atmosphère (1 500 premiers m) se réchauffent progressivement. Lorsque l’écart est suffisamment important, de puissants courants ascendants forment des nuages instables qui enverront ensuite des giboulées sur les randonneurs mais pas seulement !

    Malgré le choix de l’Aude par Bernard, les quatorze ( ?  oui si je me compte !) Floripèdes présents n’ont pas échappé à ces phénomènes météorologiques et ont su garder leur bonne humeur.

    Mercredi soir,  Jacques D. m’avait souhaité une bonne randonnée en me conseillant de ne pas oublier mon parapluie. Il n’avait pas prévu que j’ai failli la faire seul cette randonnée, et à Toulouse !  7h10 sur le parking de Firmis déserté par les randonneurs… Me suis-je trompé de jours ? d’heure ?  Un coup de fil me rassure, les trois voitures prévues ont eu soif d’essence et reviennent me chercher. Véridique !

    Pendant notre promenade, beaucoup ont tenté de me donner quelques explications… Les uns m’affirment « on a klaxonné pour les arrêter… en vain » ;  d’autres racontent qu’ils ont bloqué un rond-point style gilets jaunes ; d’autres disent « dans la voiture, ils étaient trop contents de t’avoir oublier ! » Enfin j’entends cette remarque immémoriale « la présence de la Présidente, du Vice-président, de l’animateur de la journée, de membres du bureau, d’accompagnateurs ne garantit ni un bon pointage ni un comptage jusqu’à quatorze ! »

     Savez vous ce qu’est un mur à abeilles ? Il y a une dizaine de jours, j’ai entendu cette information : La commune de Tessy-Bocage, près de Saint-Lô, possède un mur à abeilles, construit au XIXe siècle, pendant les guerres napoléoniennes.

    Je n’ai donc pas été surpris lorsqu’une étape du sentier Découverte La forêt des Plos nous fait découvrir un mur à abeilles qui comprend une quinzaine de niches pour abriter des «soucs», ruches creusées dans un tronc d’arbre.

    Nous trouvons également des mares non à canards mais à sangliers, salamandres et tritons. Et des constructions en pierre sèche ; le savoir-faire et la technique de la pierre sèche sont inscrits sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis le 28 novembre 2018.

    Cette petite boucle, nous l’avons faite après le pique-nique car à 12h30 une giboulée assez violente nous tombe dessus. Miracle, un abri nous propose son cadre et ses bancs, spécialement aménagé pour le pique-nique des randonneurs. Puis nous terminons la boucle de l’Escoubille en découvrant les dommages des inondations d’octobre dans la vallée du Lauquet : le moulin de Sautadou, la station d’épuration et le pont du Sautadou ont été touchés.

    Pour connaître l’histoire de la stèle à la mémoire de Eric Rinck, il nous faudra attendre la réponse de la mairie de Greffeil qui n’a pas encore répondu à ma question.

    Au village, regroupement général et en route pour la boucle du sorcier : de l’église, nous descendons vers le Lauquet et passons  le vieux pont. Nous prenons un chemin à gauche pour monter jusqu’aux ruines de Corbières-Basses et Corbières-Hautes appelées aussi maison du sorcier. Nous poursuivons le sentier en montant, en montant et en serpentant sous les chênes jusqu’à l’embranchement à mi-parcours du sentier descendant à gauche vers la rivière. On y va ? on n’y va pas ? Après quelques hésitations, la troupe s’engouffre dans la descente réalisée sans encombre.

    Nous nous retrouvons à St Hilaire pour fêter l’anniversaire d’André en appréciant les gâteaux succulents de Christiane, Isabelle et Geneviève D. Merci à tous.

    18km – 700m

    Bravo Bernard pour ce choix

    jp

  • Photos de Réginald – GRAZAC – 12 mars 2019

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    Animateur : Nicole