• CR de Claudine – Monestiés – 28 oct. 2021 – menée par Marie-Martine

    Monestiés ,  15 km , 400m de dénivelé,  5h de marche environ

    Ce fut par une belle journée automnale que 17 floripèdes sous la houlette de Marie-Martine arrivèrent à Monestiés pour découvrir ou redécouvrir cette charmante cité médiévale et ses alentours.

    La météo était parfaite : température, soleil, pureté de l’air nous permettant d’ embrasser du regard cette succession de crêtes et de vallons à perte de vue et juste un petit vent bienvenu, dans l’ après-midi, pour nous rafraîchir juste ce qu’il faut…

    Nous avons cheminé de part et d’ autre de la rivière du Cérou et avons admiré arbres et arbustes nous offrant  un magnifique festival de couleurs , vieilles bâtisses abandonnées témoignant d’une vie rurale passée , maisons et châteaux  réhabilités. Nous sommes sous le charme de ces pierres aux couleurs allant du marron orangé  à l’ ocre beige.

    En chemin Marie-Martine nous a permis d’ identifier du fragon ou petit- houx dont le rhizome a des propriétés médicinales.

    Après avoir  pique-niqué en bordure de clairière nous cheminons vers  Monestiés (anciennement  Monasterio), dont l’existence remonte aux environs de 936, mais l’occupation du site remonterait à l’ âge du fer comme en témoigne un oppidum à 600m .Nous empruntons un pont datant du XIIème siècle utilisé par les pèlerins de St Jacques de Compostelle pour se rendre à Monestiés.

    Nous apercevons les fortifications médiévales et arrivons à l’ église St Pierre, édifice roman transformé en ensemble gothique méridional ,autour de laquelle s’ est construit le village  aux maisons à colombages et encorbellement , avec place à couverts et une fontaine de Griffoul.

    Nos pas nous amènent ensuite à la chapelle St Jacques( ancien hôpital pour les pèlerins) et son ensemble de 20 statues gothiques en pierre calcaire polychrome du XVème siècle classées aux monuments historiques. Elles ont été commandées par l’ évêque d’ Albi  Louis 1er d’ Amboise pour décorer la chapelle du château de Combefa , résidence épiscopale d’été, située non loin de là et dont il ne reste maintenant que des ruines. Nous admirons l’ expression délicate de leurs visages , leur réalisme ainsi que la puissance de vie qui les anime. Ces statues représentent 3 scènes de la vie du Christ :la crucifixion , la Piéta et la mise au tombeau.

    Pour terminer la journée quelques uns d’ entre nous, en l’ absence de bar ouvert), se désaltèrent grâce à quelques canettes achetées à l’ épicerie autour de friandises sucrées dont un délicieux gâteau à l’ anis rapporté d’ Espagne par MM.

    Nous reviendrons à Monestiés , l’été , lorsque le village devient cité des arts avec l’ exposition d’ œuvres d’ artistes venus de tous les horizons ; sans oublier de flâner le long de ses ruelles et sur les berges du Cérou.

    Claudine

    Photos

  • Photos de Marie-Martine et Paul – Monestiés – 28 oct 2021

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16355883405500

    Animatrice : Marie Martine

  • PV Vacquiers – 26 oct. 2021 – menée par Georges

    11km

    3H1/4

    17 Flo

    Météo agréable

       

                                                                 pigeonnier                                              épi de faîtage


     » Les noms des lieux entre Aude et Garonne de Lucien Aries »  cité par Réginald

    CUNG: Au XVIIIe siècle (carte Cassini) situé sur un coteau, voir cun.

    CUN: vient probablement de la racine indo-européenne cun = hauteur.

  • Photos de Christiane – Barbaira – 21 oct 2021

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16350654337700

  • CR de Jean-Michel – Barbaira – le 21 oct. 2021 – menée par Bernard

     Le gymkhana de Barbaira pourrait rester célèbre chez les Floripèdes tant les chauffeurs ont été soumis à rude épreuve dans ce petit village, en ce début de journée. Imaginez un peu, des rues extrêmement étroites, des voies sans issues, des trains passant à une vitesse folle, une noria de voitures amenant des enfants à l’école, et le pompon : un concours de marches arrière. Il se murmure même qu’un Barbairanais a été sollicité afin d’ouvrir le portail de son jardin pour faciliter une manœuvre…
    Après toutes ces émotions, les 21 Floripèdes présents sont tout heureux d’emprunter un sentier odorant avec des cyprès et des pinsapos (ou sapins d’Espagne) dont quelques uns ont été abattus par une récente tempête. Le chemin bordé de monticules de rochers de formes diverses est agréable, surtout lorsque nos pieds évoluent sur un tapis confortable d’aiguilles de pin. L’arrivée sur une petite route permet un regroupement (mais n’arrête pas pour autant les bavardages, la tchatche serait elle une activité très appréciée chez les Floripèdes ?!).
    Au « Pas de Roland », Bernard, le guide du jour, cherche une brèche et s’assure que tous le monde suit, afin de ne pas avoir à jouer de son cor… Le sentier serpente maintenant au milieu des asters (merci Pl@ntnet, application gratuite développée par des chercheurs de l’Inra notamment et basée sur l’identification par l’image) et des chênes verts. Malgré un panneau annonçant un risque de chutes, nous allons voir un panorama sur la montagne noire… dans les nuages. La descente dans les arbousiers nous permet d’entendre le doux bruit de la civilisation, par autoroute interposée.
    Plus loin, ceux qui n’ont jamais parcouru ce secteur de la montagne d’Alaric sont très surpris de se retrouver face à de drôles de curiosités géologiques. L’explication donnée par les scientifiques est la suivante : l’eau s’est introduite dans les fissures des roches, a gelé et fragmenté leurs bases, créant ainsi ces splendides bénitiers. S’en suit une avalanche de photos. Christiane se contorsionne au risque d’attraper un tour de rein dans l’espoir de réaliser le plus beau cliché. Ensuite, nous évoluons dans un tunnel de verdure qui se termine par un petit passage en dévers nécessitant une grande attention. Tout ceci se déroule sous l’œil de bons Samaritains un peu coquins, placés en contrebas, qui n’attendent qu’une chose (malheureusement sans succès), qu’une belle Floripède leur tombe dans les bras…
    Geneviève désigne le château de Miramont comme lieu de nos agapes. Cette place Wisigothe à été érigée par le roi Alaric II. En 1209, Chabert, le seigneur de Barbaira combat au service du Comte de Toulouse, Raymond VI, contre Simon de Montfort et perd Miramont. A l’apéritif nous avons droit à trois rayons de soleil et au dessert trois gouttes de pluie qui provoquent un départ immédiat.
    Pourtant, le redémarrage s’effectue en douceur ce qui permet, chemin faisant, de nombreuses cueillettes de thym (une plante médicinale aux 27 bienfaits, rien que ça !). Plus haut, le paysage s’ouvre et nous pouvons apercevoir, au loin, le lac auprès duquel nous sommes garés. Après une pente caillouteuse, puis une sente magnifique dans une pinède, le guide propose de faire deux groupes. A cet instant, les « anciens » désignent l’endroit exact où une chute a nécessité la venue d’un hélicoptère et…14 points de suture.
    Les « raisonnables » se dirigent sur le bas d’un sentier, tandis que les « intrépides », après avoir fait une demi prière au prieuré, attaquent une très belle montée dans les buis et les cailloux. L’arrivée au sommet se fait dans un mouchoir de poche. Françoise, qui a longtemps mordillé les mollets de l’échappée du jour, aurait mérité la victoire. La très longue descente qui s’en suit sur l’autre versant de la colline se fait à un train d’enfer, sauf à l’approche du « Pas de la mort » car, tout d’un coup, bizarrement tout le monde fait du sur place…Finalement, nous galopons vers les voitures en remerciant Bernard pour son sans faute sur les 19 kilomètres parcourus (un peu plus de 700 mètres de dénivelé cumulé).
    C’est donc bien vivants que nous nous retrouvons sur la grande terrasse d’un café de Trèbes aux choix de consommations limités, avec une serveuse qui vante une partie de son anatomie alors que personne ne lui demande rien, sauf à boire… Heureusement, son langage graveleux est vite oublié grâce à Régine et son merveilleux moelleux !
    Jean-Michel 
  • CR de Nicole C. –– SEYRE – 18 oct. 2021 – menée par Michel Bl.

    . 

    • 24 floripédistes
    • 12 km / dénivelé 100 m
    • 3h3O

    Notre point de départ au cœur du petit village de Seyre en pays Lauragais capte notre attention : de la Belgique jusqu’au Lauragais, la petite communauté de 92 enfants juifs hébergés dans une ferme sera petit à petit intégrée à la vie rurale de la population de Seyre. En septembre 2000, une plaque a été apposée sur la façade de la ferme pour marquer le retour des « enfants de Seyre ».

    Si vous êtres intéressés par l’Histoire, je vous incite vivement à visiter le site :

    http://www.couleur-lauragais.fr/pages/journaux/2001/cl31/histoire.htm

       

    Situé entre Nailloux et Montgeard, le lac de la Thésauque de 33 hectares est un cadre privilégié pour les amoureux de la nature.

    Sur le chemin de Roquefoulet, nous partons à la découverte du plan d’eau et de son environnement par le sentier de l’Agasse. Ce réservoir d’eau artificiel est un site privilégié. Il accueille une grande diversité de faune et de flore. Une vue panoramique s’ouvre sur les Pyrénées et une partie du lac bordée par la terre ocre des labours fraichement travaillés. Une allée de platanes majestueux scande notre ballade. La base de loisirs nous donne l’occasion de faire une pause ; mais impossible de siroter une boisson ou un café au « BitterSweet » il est fermé ! De beaux petits moutons d’Ouessan et du Cameroun broute l’herbe de la colline verdoyante ; il ne manque que Marie-Antoinette pour compléter le tableau ! C’est sur les berges du lac que nous profitons de la quiétude du panorama. Des sous-bois nous offrent des ombrages déchirés par la lumière rougeoyante du soleil d’automne. Le crissement des glands fendus par nos pas et des feuilles séchées froissées nous accompagne en musique ! 

    Sur le chemin du retour, les rafales de l’Autan retiennent ou poussent nos pas. Une pause à l’ombre d’un imposant frêne au tronc noueux mais bien charpenté permet à Jean-Pierre de nous préciser qu’il a probablement vu la Révolution ! En arrière-plan, l’église de Seyre nous indique l’arrivée.

    Château de Seyre

    Merci à Michel pour le choix d’une de ces ballades qui nous comble.

    À la prochaine.

    Nicole C.

  • CR de Mireille – Plateau de Beille (09)– 14 oct. 2021 – menée par Joël

    Le plateau de Beille, on le connait, on y traîne nos raquettes presque chaque année, on en a décrit plusieurs fois les attraits, et on a souvent déploré le peu d’attirance des floripèdes du «  mardi » pour ce lieu grandiose et accessible à tous. Plus connue comme station de ski de fond, rebaptisée Espace Nordique, Beille conserve son charme naturel le reste de l’année. Les pistes enneigées de l’hiver laissent alors place à des circuits balisés propices aux promenades et aux VTT,  à deux pas du GR 10 qui traverse les Pyrénées d’est en ouest, ou l’inverse ! On y pratique aussi été comme hiver la « cani rando », très performante avec son moteur hybride dernière génération (Husky, Samoyède, Malamute, Alaskan), consommation et rejet de CO2  minimum, souplesse et glisse garanties.

    Aujourd’hui les conditions météo sont idéales, un ciel radieux, un vent inexistant et un parcours sans difficultés : 12.7 Km, dénivelé 290 m, 3H 35 de marche effective.  Joël nous fait sortir des larges sentiers battus pour serpenter au milieu des petits sapins, des rhododendrons, des myrtilles, des marécages, des callunes (fausse bruyère, ben oui Christiane et moi on a appris ce nom jeudi dernier sur le sentier d’interprétation pendant que vous descendiez le Tarbesou à fond la caisse !). Nous pique-niquons sur un mamelon faisant face aux sommets ariégeois et finissons la boucle après avoir jeté un coup d’œil de loin sur l’orri de Toudoux et l’étang de Laparan .

    Mais le clou du spectacle c’est quand même la grue de 60 m qui nous a accueillis ce matin ! Nous n’avons pas reconnu le parking ni les anciens bâtiments en arrivant. Ils ont été détruits et vont être remplacés par des nouveaux, plus environnementaux, revus au goût du jour, opérationnels fin 2022. Cette nouvelle démarche s’inscrit dans une réflexion de développement durable : projet Nowatt (what is it ? Une opération innovante de construction ou de rénovation qui limite son empreinte énergétique tout au long de son cycle de vie), toit végétalisé, chaudière à pellets, panneaux solaires, etc…

    https://www.ladepeche.fr/2021/04/23/beille-8-millions-deuros-pour-se-refaire-une-beaute-9504781.php

    https://actu.fr/societe/ariege-le-plateau-de-beille-va-changer-de-visage-avec-de-nouveaux-batiments_45061128.html

    Pot sur la place des Platanes aux Cabannes offert par Solange qui fête son anniversaire et Michel B. qui « arrose » sa nouvelle Mercedes ! Merci à eux et à Joël pour cette superbe journée.

    Mireille

  • Photos Plateau de Beille le 14 oct 21 de Michel BS et Christiane

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16343850058300

  • CR de jp – Rabastens – 12 oct. 2021 – menée par Nicole HG

    • 18 Floripèdes
    • 7km / 100 m
    • 2h1/4
    • temps estival

    La boucle de Saint-Martin est une petite et chouette balade de 7 kilomètres au cœur du vignoble Rabastinois, appellation Gaillac. Avant d’attaquer les coteaux, le groupe laisse sur sa droite l’église Saint-Martin dont la flèche gothique, telle une balise, domine le paysage et guide les randonneurs. Malgré l’absence de M. des Lourdines (A. de Chateaubriand 1911), nous grapillons du raisin dans les treilles. Un soleil généreux (au moins 18°) nous accompagne en ce dernier jour des vendanges 2021 très mécanisée, aucune troupe joyeuses mais une machine à vendanger et un tracteur avec benne. La « Cave de Rabastens » a été créée en 1955 et regroupe 300 viticulteurs qui cultivent 1300 hectares et élaborent 80000 hectolitres de vin. Depuis 2006 elle est entrée dans la société coopérative Vinovalie qui réunit les caves de Rabastens, Técou, Fronton et Cahors.
    Les différents vins de table, vins de pays des « Côtes du Tarn », vins d’appellation « Gaillac », rayonnent sur toute la France, l’Europe, jusqu’au Canada et au Japon.

    Le regret c’est de ne pas se promener dans Rabastens ville que j’ai découverte en juin 2019 lors de l’inauguration au musée de l’hôtel de la Fite d’une exposition dédiée à Frédéric Castet, un petit cousin coté branche espagnole de ma famille, enfant célèbre de Rabastens.

    Aujourd’hui plutôt à l’écart des grandes voies de circulation, Rabastens occupait depuis l’époque romaine une position stratégique : ici, la route de Toulouse à Lyon franchissait le Tarn. L’église Notre-Dame-de-Bourg, monument historique, classé au patrimoine mondial de L’UNESCO, joyau du style gothique méridional, reste typique de l’art toulousain en Albigeois aux XIIIe et XIVe siècles…

    À voir : le château de Saint-Géry, l’église des Pénitents blancs, l’hôtel de la Fite, la vieille vile.

    jp

    Rabastens le 27 octobre 2020

  • Photos PIC DE TARBESOU – 7 oct. 2021 de Michel BS ,Solange, Christiane, Murielle, etc.

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    ANIMATRICE :SOLANGE

    Merci à tous les photographes pour ces belles photos aux couleurs d’automne !