• CR de jp – Belcastel (Tarn) – 23 avril 2024 – menée par Marie-Martine

    Ce mardi nous n’étions pas dans l’Aveyron dans un des plus beaux villages de France qui renferme un patrimoine médiéval d’une richesse rare MAIS dans dans la campagne tarnaise à une dizaine de kilomètres de Lavaur, au milieu des côteaux et des collines des contreforts du Lauragais. à Belcastel, Tarn.

    Belcastel est

    L’étymologie est là pour nous rappeler que Belcastel vient de Bel (beau) et de castel (petite place fortifiée) en souvenir du temps où en 1221 (Philippe Auguste le vainqueur de Bouvines régnant) on signalait en ces lieux la présence d’un château-fort.

    Il ne reste aucun vestige du château primitif, détruit lors des guerres de religion entre protestants et catholiques, guerres qui furent aussi acharnées et calamiteuses que la répression du catharisme aux siècles précédents.

    Mais, Belcastel mérite encore son appellation grâce au château qui fut bâti à la fin du IIè Empire à peu de distance de l’ancien pour les Lacoste, barons de Belcastel depuis le XVIIIe siècle, et dont le descendant devait épouser au XXè siècle une descendante de Désirée Clary, épouse de Bernadotte, maréchal de France sous l’Empire et roi de Suède.

    De ses origines , Belcastel s’enorgueillit aujourd’hui d’un monument exceptionnel dans ce pays de briques et de tuiles : une église composée dans sa partie la plus ancienne d’une tour donjon en pierre de grès grises.

    Les murs ont une épaisseur qui avoisine des deux mètres. La tour est ornée de deux gargouilles et d’un chemin de ronde. Du haut de ses 22 mètres huit siècles d’histoire nous contemplent… Une tourelle d’angle contenant l’escalier à vis accompagne le clocher. La cloche principale qui porte les armes des seigneurs de Belcastel et deux médaillons représentant la Vierge et l’enfant et une cruxifixion date de 1518 (François 1er étant roi de France) ce qui en fait l’une des cloches les plus anciennes du département du Tarn.

    La partie la plus récente de l’église, de style gothique comprend une nef unique formée de trois travées en continuité et un choeur à cinq pans orné de trois tableaux dont une copie du tableau de Sebastiano Luciani del Piombo (1507 1508) déposé au Louvre et qui fut offert par Napoléon III. Le sol du coeur et décoré d’une mosaïque représentant une croix avec les initiales SE, vraisemblablement, Saint-Etienne, saint patron de l’église, entouré par une frise de raisins, de rameaux de vignes et d’épis de blé. La porte intérieure de la sacristie est ornée du blason seigneurial du 15ème siècle représentant un lion couronné et dressé. Cette porte est constituée de larges panneaux de bois assemblés à l’aide de clous forgés à tête en forme de « T » ou en « fleur », selon une technique très ancienne, déjà en usage à l’époque gallo-romaine, la pointe de ces clous est recourbée sur la face arrière de la porte.

    L’église Saint-Etienne de Belcastel dont l’aspect général rappelle un peu celui du choeur-porche de Villefranche-de-Rouergue reste donc le témoin magnifique et irremplaçable d’une activité spirituelle qui n’a jamais déserté les lieux comme en témoigne la grande croix en fer forgé, dressée sur la place du village. Elle fut érigée en 1816. Elle est riche en objets symbolisant les différents moments de la Passion du Christ. Elle témoigne d’un beau savoir faire et d’une certaine manière elle célèbre le retour à la royauté restaurée des Bourbon.

  • Photos de Michel B. Arnave (09) le 11 avril 2024 – Philippe

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17137646191000

    Animateur : Philippe

  • Photos de Michel B. L’Isle sur Tarn (81) le 18 avril 2024

     

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17136826206800

    Animatrice : Geneviève

  • Photos de Michel Bl. Muret le 16 avril 2024

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    animateur : Michel Bl.

  • CR de Jean-Michel – Lisle-sur Tarn (Tarn) – 18 avril 2024 – menée par Geneviève A.

    Lisle-sur-Tarn se caractérise par sa bastide-port construite, sur les bords du Tarn, par Raimond VII, Comte de Toulouse. Elle fut, au Moyen Âge, une cité prospère grâce à la production et à la vente du vin puis du pastel dont l’acheminement était essentiellement assuré par voie d’eau jusqu’à Bordeaux. La ville conserve de nombreuses traces de ce passé prestigieux dont le port, le tracé à damier de ses rues bordées de maisons à colombages et la place à arcades.

    Nous sommes finalement 8 Floripèdes (3 dames, 5 messieurs) à mettre nos chaussures de rando, sur le parking de l’église Notre-Dame de la Jonquière, afin d’effectuer le circuit intitulé : la Toscane Tarnaise. Il convient de préciser que cette appellation ne plaît pas du tout à la Toscane, la vraie. Comme l’a souligné La Repubblica (l’un des journaux les plus vendus en Italie): utiliser « le nom de la région de Dante, de la Renaissance et du Chianti » provoque une véritable colère en Italie.

    Ceci étant, Dante disait : « suivez votre chemin et laissez les gens parler ». C’est sans doute avec cette citation en tête que Geneviève, notre guide du jour, donne le signal du départ à 8h sonnantes, en espérant ne connaître ni le purgatoire et encore moins l’enfer sur les sentiers, mais seulement le paradis, sur un itinéraire sans divine comédie.

    Le centre du bourg est charmant, et la place centrale recueille tous les suffrages. De plus, les bars étant pour une fois nombreux … chacun imagine déjà un final de rando, assis en terrasse pour déguster la boisson de son choix. Nous prenons ensuite la direction d’un petit lac dont les berges sont ornées de très jolis iris jaunes. Alors que nous empruntons de beaux chemins enherbés qui serpentent au milieu des vignes, au-dessus de nos têtes le ciel se divise en deux : un front noir… derrière nous, et devant nous, une voûte d’un bleu engageant.

    Malgré une relative fraîcheur, on sent bien que le printemps montre le bout de son nez. En effet, nous pouvons, si nous le souhaitons, nous enivrer de l’odeur du lilas, des roses, ou bien encore de l’aubépine. « Aucun penseur n’oserait dire que le parfum de l’aubépine est inutile aux constellations » écrivait Victor Hugo. Plus loin, nous grimpons jusqu’à l’église de Montaigut, vestige du château du même nom, dont le démantèlement fut exigé par le traité de Meaux en 1229 (fin de la croisade des Albigeois). Ici et là, quelques lièvres détalent.

    Proche d’une très belle demeure, une ligne de crête attire l’œil car elle aligne une succession de jolis pins et de cyprès, et rappelle effectivement les paysages Toscans. Un sentier qui zigzague sous la frondaison des arbres nous permet d’être à l’abri de quelques fines gouttes de pluie. Nous stoppons notre route devant la petite église de Saint Étienne du Vionan. Après avoir dépassé un champ où s’égayent des taurillons qui semblent jouer avec une multitude d’aigrettes, nous grimpons dans un bois avec le soleil revenu.

    Après avoir dépassé le tumulus, lorsque 12 h sonnent à l’église de Saint Salvy de Coutens, la guide propose l’arrêt-repas dans un endroit, protégé du vent, avec une vue dégagée sur les vignobles et la vallée de Lisle sur Tarn. Un nuage noir menaçant apporte un peu de pluie, aussi le dessert est avalé rapidement. Puis, nous retrouvons avec grand plaisir le soleil et les paysages de Toscane, vallonnés, parcourus de vignes et ponctués de cyprès et de figuiers. Plus loin, nous nous interrogeons sur l’âge d’un chêne remarquable. Certains affirment qu’à tous les coups celui-ci était déjà présent lors de la révolution Française…rien que ça ! A vérifier tout de même.

    Le final, sur des chemins confortables, se déroule sans encombre et nous atteignons rapidement les faubourgs de Lisle sur Tarn. C’est avec un immense plaisir que nous nous installons sur la place moyenâgeuse, en terrasse, au soleil évidemment, pour nous rafraîchir après avoir parcouru 19 km pour 350 mètres de dénivelé. Adèle est ravie, elle explique à qui veut bien l’entendre que c’est exactement ce qu’il lui fallait comme rando «de reprise». Pour fêter l’évènement, elle nous offre un cake maison, absolument exquis. Geneviève est chaleureusement félicitée, non seulement pour le guidage de cette rando, qu’elle semble connaitre par cœur (aucune hésitation au moindre carrefour), mais surtout, pour son grand mérite d’avoir su analyser des dizaines de cartes météo de la région, afin de déterminer à quel endroit précis il fallait randonner aujourd’hui. Pari gagné ! Et puis, comme dirait Ghislaine (et ses amis Bretons) : « qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot ».

    Jean-Michel

  • CR de Michel Bl. – Muret – 16 avril 2024 – menée par Michel Bl.

    8 Floripèdes
    Distance :10 Km
    Dénivelé :100m
    Durée : 3 heures
    Le temps incertain en a découragé plus d’un !
    Et tant pis pour eux car pas une goutte de pluie, quelques rayons de soleil, un terrain sec et une température clémente. Qui dit mieux!
    Après la traversée de l’ancien quartier des marins de Muret, il a fallu gravir une centaine de marches à flanc de falaise pour atteindre le plateau de Brioudes.
    Parfait pour se mettre en jambes !
    Nous avons ensuite rejoint la base de loisirs de Brioudes, aménagée sur la propriété de la famille NIEL. Notre maréchal est né dans le château en 1802, château racheté par la ville de Muret en 1984.
    Le parcours de santé s’est offert à nous à l’intérieur de la forêt. Aucun de nous, ne s’essaya aux 18 ateliers d’exercice présents. Nous sommes courageux mais pas toujours téméraires…
    Pour terminer, nous avons retrouvé les bords de Garonne jusqu’au quai Saint-Marcet, 1,5 km de promenade bucolique par la Via Garona balisée comme GR 861.
    Michel Bl
  • CR de Jean-Michel – Arnave (Ariège) – 11 avril 2024 – menée par Philippe

    Célèbre pour son ancienne carrière de gypse, mais aussi pour sa pierre noire dont le pouvoir de combattre l’épilepsie est connu depuis le mégalithique, le pittoresque village d’Arnave, au bord du ruisseau du même nom, accueille 12 Floripèdes (5 dames, 7 messieurs) un peu frigorifiés. C’est donc dans une douce fraîcheur que Philippe, notre guide du jour, donne le signal du départ, en nous montrant tout là-haut, sur la montagne, une chapelle classée monument historique qui se détache dans le ciel bleu.

    Un sentier assez raide nous conduit à cette très belle chapelle romane Saint-Paul d’Arnave, qui est considérée comme une des plus anciennes du département. L’édifice remonte aux Xe et XIe siècles. La nef, éclairée par de minuscules ouvertures est voutée très légèrement en ogive. Le chœur est en plein cintre. Totalement vidé par peur des pillages, l’intérieur de l’église dégage une émotion d’une grande intensité. Jules d’Ancelin, baron de Labaume, y repose. La chapelle était en effet possession de la Baronnie de Labaume jusqu’au milieu du XXe siècle, date à laquelle elle fut cédée à la commune pour en effectuer la restauration.

    Nous nous attardons un peu sur ce site magique…ce qui permet à beaucoup de reprendre leur souffle. Nous visitons  cette église magnifiquement restaurée et jetons aussi un œil au petit cabanon avec sa pierre noire qui, selon la légende, aurait produit des miracles. En effet, selon le témoignage d’un ancien curé d’Arnave, les malades, après une journée de prières et d’offices posaient leur tête sur la pierre afin de bénéficier d’une irradiation bienfaisante, tout en  espérant une guérison prochaine. Quelques Floripèdes touchent cette fameuse pierre en se disant que si cela ne leur fait pas du bien, cela ne peut pas leur faire du mal…

    Une nouvelle pente nous oblige, de nouveau, à puiser dans nos réserves, dans une nature qui se réveille avec le gazouillis des oiseaux et avec le coucou au loin qui annonce le printemps. Arrivés au col d’Ussat (843m) un déshabillage intensif nous laisse le temps d’admirer un beau panorama et notamment les sommets enneigés. Alors que ces dames s’étonnent du peu de dénivelé affiché (par rapport au dénivelé annoncé), une longue portion de chemin dans le bois, un peu obscur, vient les rassurer…! La pente est très sévère et quelques moteurs sont en surrégime …!

    Arrivés au col de Faboscur (1166m), un jeune sportif nous dépasse… en courant, pendant que nous, nous tentons de récupérer après cette sympathique ascension…Plus loin, un sentier remarquable qui serpente à flanc de montagne, nous enchante avec son festival de fleurs : les belles globulaires (dites fleurs du soleil), les (rares) fritillaires qui ne se rencontrent pratiquement que dans les Pyrénées, les gentianes à tige courte et leur bleu violacé irréel, les magnifiques orchidées, les fragiles violettes…. De plus, la vue sur la chaîne encore bien enneigée est somptueuse :  massif du Montcalm, massif des Trois Seigneurs, Pique d’Endron…

    A midi, à la Jasse de Lujat (1280m), le guide ne transige pas, une verte prairie accueillante se transforme, sous ses ordres, instantanément en une bruyante salle de restaurant, avec une vue imprenable sur une arête enneigée (que certains skieurs rêvent d’emprunter). Le repas terminé, chacun choisi son activité : bavardage, sieste (avec ou sans ronflements), bronzage…, et même, mais en option, le ramassage de bouses… Bref, l’endroit est tellement sympa que tout est prétexte à continuer à se prélasser, et comme le guide est, sur ce sujet précis, très influençable, certains commencent à se demander si on va partir de là avant la nuit… !

    La raison finit par l’emporter et le redémarrage s’effectue sans un bruit dans une immense forêt de buis (qui ne semblent pas avoir subi d’attaques de pyrales et c’est tant mieux). A la chapelle de Lujat (malheureusement en ruines), le guide est sollicité par certaines dames qui s’inquiètent (encore) pour le dénivelé. Très diplomate, il rassure la troupe en indiquant que, certes, ça monte mais très peu, et que surtout les descentes vont être plus importantes que les montées (pas de doute ce type devrait  réussir s’il se lance en politique…). Plus haut, un sentier dans les pins est un vrai ravissement. Lorsque nous retrouvons le col de Faboscur, nous revoilà sur un morceau de sentier emprunté le matin. Puis, nous finissons par une fort longue descente, vers le village d’Arnave, qui n’économise pas nos genoux.

    Après 15 km, pour 930m de dénivelé !!!, c’est un pur bonheur de se déchausser, sous un soleil déjà chaud pour la saison, sur un banc au bord du ruisseau. Impossible de se quitter comme cela. Aussi, les téléphones s’activent afin de trouver un bistrot ouvert. Finalement, c’est à la Brasserie du Donjon à Tarascon que nous apprécions une dégustation (en terrasse),  de douceurs (Muriel, Michel H), et de gâteaux accompagnés d’un pot offert par Jacqueline, à l’occasion de son anniversaire (merci à elle). Le guide est félicité pour le sans faute effectué sur cet itinéraire de pleine nature, mais en grand seigneur qu’il est, il renvoie ces félicitations sur Solange qui avait sélectionné ce beau parcours et aurait normalement dû officier ce jour.

    Jean-Michel

  • Photos Arques 11 de Michel.B le 4/04/24

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    Animateur: Aubert

    12 floris

    16km 490m 4H30

  • PV du 28 mars 2024 – Hautpoul et lac de Montagnes – menée par Christine B.

    18 km

    environ 700 m de dénivelé

    14 participants

    CR du 20/12/2018 

    Crédit photos

  • Photos de Michel BS – Lac de Montagnes(Tarn) – 28 mars 2024

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    Animatrice Christine B.