• CR de Jacques M, Michel H & jp – Séjour à Bielsa province de Huesca, Haut Aragon, Espagne – 19, 20 & 21 septembre 2023

    Le CR du séjour par Jacques est complété par le récit de Michel H de la randonnée « Le balcon de Pineta » ; jp qui n’a participé qu’à la randonnée du cirque de Barrosa a ajouté son grain de sel.
    Bonne lecture (N.D.L.R.)

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    Participants

    Adèle et Georges,

    Aubert et Régine,

    Carole et Jean,

    Robert et Marie-Hélène,

    Marie-Martine, Françoise F, Françoise M, , Ghislaine, Solange, Marie-Jo, Murielle, Geneviève, Claudine, Christine B, Jacqueline,

    Bernard, Pierre, Christian, André, Jacques M, Joël, Benoit, Paul, Michel H, Michel J, Michel BS, Gilbert,  Jean Pierre.

    Bielsa, petit village d’environ 400 habitants en Aragon, province de Huesca, situé à 12 km de la frontière ; après Saint Lary-Soulan, on passe des Hautes-Pyrénées en Aragon par le tunnel trans-frontalier de Bielsa-Aragnouet ; ce tunnel long de 3,070 km connecte la RD 173 avec la route A-138 espagnole. 

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    Le fameux « je hais les voyages et les explorateurs » qui ouvre Tristes tropiques (C.Levi-Strauss 1955 ) ne s’applique pas à nous. Nous, les Floripèdes, nous aimons les voyages et nous voilà partis pour trois jours de découvertes pour, après celui de septembre 2022, un nouveau séjour dans le Parc National d’Ordesa, Bielsa et la Vallée de Pinata.

    1er jour – Mardi 19 Septembre  

    Le Comodoto depuis Petramula par le plateau de Due

    (1675m ou 1814m- D 750m ou 550m)

    Grâce à une excellente organisation (merci Bernard, merci Christiane), le covoiturage Toulouse-Bielsa s’effectue sans problème et après 2h1/2 de route environ nous nous regroupons à 9h sur le parking à l’entrée de Bielsa. (nous attendrons vaillamment, dans un petit air frisquet, Aubert qui n’avait pas prévu de mettre de l’essence dans sa voiture pour venir). Nous nous retrouvons à 31 pour commencer notre 1èrerando ; départ sortie d’Espierba. Avant de nous élancer nous écoutons avec beaucoup d’attention Bernard qui nous rappelle fermement quelques principes essentiels à respecter en rando. Démarrage tranquille puis la montée devient soutenue dans les bois car nous traçons « en direct » et recoupons à plusieurs reprises un large chemin empierré carrossable. Cette montée est assez rude aussi nous sommes surpris de devoir nous ranger pour laisser passer un vélo, certes à assistance électrique mais quand même. Nous débouchons dans une petite clairière et découvrons d’énormes champignons, nous sommes étonnés d’apercevoir un couple avec leurs paniers d’osier faire sa cueillette dans un Parc National. Nous grimpons encore un peu avant de trouver le bon emplacement pour sortir nos provisions et profiter du splendide panorama des massifs du Comodoto et du Mont Perdu; des courageux refusent cette halte et vont poursuivre l’ascension pour ajouter plus de 200m de dénivelé à leur palmarès. Le retour se fait sans difficultés par la même voie. Pour finir cette sortie, sur l’excellente proposition de Bernard, nous prenons un rafraîchissement à la terrasse du Parador de Bielsa d’où nous pouvons jouir d’une superbe vue sur le cirque de Pineta et ses cascades. Après la remise des clés à l’hôtel certain(e)s vont (re) découvrir Bielsa, petite commune de cinq cents habitants environ avec une jolie église du xvième siècle et une belle mairie Renaissance dont la façade à arcades donne sur une placette, c’est sur cette même placette que se situe le Spar où l’on rencontre les randonneurs en général et les Floripèdes en particulier venus préparer leur repas du lendemain. A l’hôtel une sangria nous permet d’échanger et de faire connaissance avec Benoit le sympathique fils de Joël qui nous vient du Québec. Le repas nous est servi «  à l’assiette » sur d’immenses tables de dix couverts. Au menu nous aurons toujours le choix entre trois plats, excellente cuisine et personnel souriant. Le vin est un réputé 3404 en référence à l’altitude du pic d’Aneto ; produit en Aragon, c’est une combinaison de cépages Merlot, Cabernet Sauvignon et Morrastel. Après le repas et les derniers échanges, nous nous retirons dans nos chambres respectives.

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    2ème jour – Mercredi 20 Septembre

              1er circuit : Cascade del Cinca-llanos la Larri (1750m) en boucle

    D.500m

    Après une nuit de récupération nous allons connaître les seules difficultés sérieuses de ce séjour : elles se situent au petit déjeuner, certes celui-ci est copieux et varié : fruits frais, fromages, jambon, omelette, pain, beurre, miel, confiture, viennoiseries, céréales, jus d’orange, thé et café, tout cela à volonté: halte ! problème: la machine à café est asthmatique, elle crache son jus avec parcimonie en émettant des bruits étranges et surtout avec une lenteur qui ne permet pas de résorber la longue file des postulants. Après réflexion Bernard est d’accord pour en informer la direction et proposer soit de doubler la machine soit de changer de modèle (affaire à suivre). Départ de l’hôtel à 8h1/2 ( horaire non respecté à cause d’un retardataire dont je tairais le nom par charité chrétienne), après avoir garé nos voitures sur un vaste parking herbeux nous commençons notre cheminement, malheureusement Jean-Pierre souffre trop de sa jambe pour poursuivre la marche et Régine dans un beau geste d’humanité lui donne les clés de sa voiture (cette même voiture que nous maudissions hier, comme quoi nous devons rester humble et nous garder de tout jugement hâtif). A notre retour il est convenu que nous retrouverons Jjp au Parador de Bielsa. Les départs de rando sont souvent délicats, ainsi après nous être engagé sur la rive gauche du Rio, nous rebroussons chemin et traversons une passerelle pour poursuivre sur l’autre rive. Nous marchons en montant tranquillement, sans difficultés particulières d’abord dans un bois puis sur de larges roches avant d’atteindre la magnifique cascade de Cinca, arrêt photo puis retour où nous retrouvons un bel abreuvoir avec sa merveilleuse eau fraîche venue des glaciers. Nous poursuivons notre chemin et connaissons un passage pentu délicat, heureusement assuré par des chaînes récentes. Nous débouchons enfin dans la vallée et pour notre repas nous nous éparpillons sur des rochers ou sur de l’herbe (attention nous sommes dans une zone de pâturage et les vaches savent signer leur passage) à proximité du Rio de la Larri. Après le repas nous remontons ce torrent sur sa rive plane et herbeuse et nous arrivons à la cascade éponyme. Nous restons un bon moment à bonne distance de cette cascade à attendre qu’un gilet jaune amoureux des selfies (aussi appelé egoportrait ou autophoto en français canadien) et peut être de la jeune personne qui l’accompagne nous laisse la place. Le retour se fait à bonne allure jusqu’à ce que nous rencontrions un long passage pentu qui mettra nos mollets à rude épreuve. Nous débouchons enfin sur notre parking herbeux où nous retrouvons Jean Pierre tout sourire. Bien qu’il connaisse le Parador de Bielsa par cœur, il n’hésitera pas à y retourner avec une partie d’entre nous, les autres préférant rentrer directement à l’hôtel. En résumé nous avons fait une belle rando circulaire avec un parcours peu difficile et peu exigeant, récompensé par la visite des cascades les plus spectaculaires de la vallée. Ces cascades s’unissent dans un bras, le Rio Cinca dont l’eau glacée provient de la fonte du glacier du Mont Perdu. A l’hôtel, afin de tenir compte des estomacs fatigués, la sangria peut être remplacée par une boisson sans alcool. Les courageux du 1er groupe (voir ci-dessus) racontent leurs exploits. Bernard prend ensuite la parole et nous assistons à une petite cérémonie très émouvante quand il évoque tout le travail de Christiane pour assurer le succès de ce séjour et qu’après avoir remercié les autres organisateurs en particulier et nous en général pour ne pas avoir fait de bêtises, Geneviève, notre présidente, lui remet deux bouteilles de 3404 (un rouge, un blanc) et un petit cadeau : une bien belle séquence que seules les Floripèdes sont capables de produire, et c’est tout ému et la joie au cœur que nous allons prendre notre dîner.

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    2ème circuit Le Balcon de Pineta (2520 m) en A/R, D. 1250m

    CR de Michel H – Balcon de la Pineta Bielsa menée par Joël assisté d’Aubert

    Après une bonne nuit à l’hôtel SNO à Bielsa 11 courageux Floripèdes et invités (8 señores et 3 señoras)  s’enfoncent en voiture dans la vallée de Pinta jusqu’au parking (payant) éponyme.

    Par un ciel couvert (on ne verra pas les sommets du fond de la vallée de la journée) la petite bande s’ébranle vers 8h40 au niveau d’un chantier sur le rio Cinca que l’on traverse : il n’y a qu’un mince filet d’eau sans doute loin des débits de début de saison lors de la fonte des neiges.

    • Distance : 13 km
    • Dénivelé : 1250 mètres.
    • Durée : XH00

    La première heure de marche à travers une forêt sombre de hêtres mêlée de pins dans le fond de la vallée est une agréable mise en jambes.

    Première halte près d’un abreuvoir (dernier point d’eau) à la sortie de la forêt au début des choses sérieuses : premières pentes dans les pâturages.

    Une petite incursion sur la gauche nous permet d’admirer de plus près la cascade du Marboré, dernière d’une série de cascades qui dévalent du haut du cirque.

    Retour dans le chemin direct et franchissement du premier ressaut par un sentier escarpé qui relève parfois des tranchées de la guerre 14-18 (excusez la comparaison qui doit vous sembler exotique !).

    Le petit groupe s’étire le long des lacets du sentier dans le cirque de la Pineta.

    De temps à autres quels cris de marmotte égayent la montée.

    Les derniers peinent dans la dernière pente mais arrivent courageusement en bordure du balcon (2350m et 4h de montée) où le guide décide de faire la pause pique-nique, car il est plus de 13h, Joël abandonne l’idée d’aller jusqu’au lac du Marboré (1/2h de plus) car le temps ne s’est pas amélioré depuis le départ, on a même eu quelques nuages qui nous ont dépassé dans la montée.

    Vue sur les glaciers tous proches, faute d’apercevoir les sommets au-dessus de nous, et en direction du fond de la vallée et des chaînons lointains.

    Puis départ pour la descente avant 14h  (sieste et bains de soleil sont reportés à une date ultérieure), celle-ci s’annonçant délicate, degré de pente et nombreux cailloux, + le temps ne s’étant pas amélioré.

    Durant la descente, plus facile à trouver que la montée, certaine nous fait des frayeurs en allant voir de près les rochers bordant le sentier. Heureusement plus de peur que de mal, et la descente reprend, quoique trop longue au gré de certains.

    Un peu plus bas au niveau des estives un isard se laisse surprendre en train de brouter tranquillement.

    Une petite halte bien méritée à l’abreuvoir vu à la montée permet à certains de finir leur pique-nique écourté et le parking est bientôt rejoint (vers 17h) par tous sauf un chauffeur qui a disparu dans la nature.

    Heureusement tout rentre dans l’ordre et l’hôtel est retrouvé avec joie après cette longue journée où nous avons été épargnés par la pluie.

    Merci aux guides Joël et Aubert qui nous ont emmené (et ramené) dans cette superbe randonnée et à ceux qui patiemment ont assuré les serre-files !

    Michel H.

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    CR de Jacques M.

    3ème jour – Jeudi 21 Septembre

    Refuge de Barrosa (9 km, D.400m)

    Le départ de l’hôtel pour notre dernière journée sera marqué par un léger incident ; Joël ayant découvert un leggings noir dans son coffre celui-ci ne sera reconnu par aucune de nos consœurs. Force est de constater que la vie privée de Joël comporte des zones d’ombres ; mais cela ne nous regarde pas. Après nous être garés un peu comme on pouvait, nous commençons notre circuit en remontant le Rio Barrosa, très vite nous tombons sur des panneaux explicatifs de la faune et de l’industrie minière qui a permis le développement de cette région. La vallée de Barrosa abrite des petits groupes de marmottes (son nom vient de marmonner en raison du mouvement de ses lèvres quand elle siffle), et nous entendrons leurs petits cris aigus qui alertent de notre passage avant d’en voir immobiles près d’un bosquet. On estime que l’activité minière dans la région s’est développée d’une façon plus ou moins continue depuis la préhistoire. De la vallée de Bielsa et des vallées voisines ont été extraits du plomb, de l’argent de la blende, du zinc, de la fluorite et du fer. De Bielsa partait un fer aciéré très utilisé dans la fabrication d’outils et reconnu de façon internationale pour sa très grande qualité. Les grilles de L’Escurial ont été faites avec ce fer. L’énergie nécessaire à cette exploitation était fournie par une usine hydroélectrique alimentée par des conduits (on les voit encore) qui captaient l’eau de la rivière Barrosa. On distingue toujours des éléments d’installation du Transpyrénéen, l’un des deux câbles aériens transporteurs du minerai. Ce câble fut construit en 1912 pour faciliter le transport vers la France des minerais. Le câble supportait des bennes qui remplaçaient avantageusement les caravanes de mulets, (le système de débrayage des bennes, révolutionnaire à l’époque, est très utilisé de nos jour pour les télésièges et télécabines). Notre marche s’effectue de façon régulière sur un terrain peu accidenté, quelques passages de ruisseaux, nous marchons toujours et finissons par atteindre le refuge de Barrosa ouvert, propre. Nous parcourons son cahier de passage où figurent les témoignages des randonneurs de tous pays (en général ils sont émerveillés par la beauté du site). Et Jean Pierre? me direz vous, eh bien il arrive tranquillement et c’est sous les applaudissements qu’il nous rejoint pour quelques minutes de repos car le temps se couvre et Bernard, toujours dans sa grande sagesse, décide de ne pas poursuivre plus avant et de faire demi tour. La descente s’effectue un peu en ordre dispersé mais nous nous regroupons pour notre repas, près d’une petite conduite d’eau maçonnée. Nous poursuivons notre retour et prenons le temps de compléter notre lecture des différents panneaux explicatifs. Arrivés aux voitures une discussion s’élève pour savoir si nous nous retrouvons pour un dernier pot. Après un long échange il est convenu que chacun fera ce qu’il voudra et nous serons une douzaine à nous retrouver à la terrasse d’un café à St Larry pour de derniers échanges sur notre séjour.

    En résumé, un beau séjour avec de belles randos et une ambiance toujours aussi conviviale et celà grâce au travail des organisateurs, c’est-à-dire Bernard, Christiane et Marie Martine (même si cette dernière s’en défend avec une modestie qui l’honore). Qu’ils en soient chaleureusement remerciés en particulier Christiane qui, suite à son accident de cet été, n’avait pas pu participer au séjour qu’elle avait si soigneusement préparé.

     Jacques M.

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     CR de jp

    Je n’étais pas présent l’année dernière mais, cette année, plein d’enthousiaste, je me suis inscrit pour retrouver mes copains  des randonnées du jeudi, ainsi qu’Hélène et Robert que j’ai appréciés lors de notre séjour en Aubrac.

    Tous, nous regrettons l’absence de Christiane (voir son message) mais sa détermination est telle qu’elle reprendra très vite les sorties avec les Floripèdes.

    Je tiens à la rassurer en précisant que Bernard, toujours souriant, a assuré avec brio la gestion des trois jours, de la répartition des chambres aux apéros, les passant par les  repas, les horaires, les préoccupations liées à la Covid, les RdV, les voitures réquisitionnées, le planning des randonnées, réussissant même à dissuader les copocléphiles d’oublier de rendre leurs clefs de chambre. Et bravo pour la négociation du prix de la demi-pension !

    Ces trois jours et deux nuits exceptionnels resteront gravés dans nos  souvenirs !

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    1er jour – 19 septembre 2023 

    Je pars seul pour une rando de 3h30 à 4h le long du canal de Cinca sur un sentier en belvédère au dessus du torrent. Les aménagements de ce tronçon offrent une balade spectaculaire au-dessus des gorges du rio Cinca. Ce canal artificiel construit entre 1921 et 1946 alimente les centrales hydroélectriques du système Cinca-Cinqueta. Il amène l’eau à Bielsa, à l’entrée de la vallée de Pineta. Ici une autre centrale produit de l’électricité. Puis l’eau est récupérée dans le barrage de Pineta et rejoint celle du rio Cinca. A partir d’ici une partie de l’eau passe sur plusieurs kilomètres par deux lignes de canaux et tunnels à travers la montagne pour arriver au-dessus des centrales de Lafortunada.

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    3ème jour – 21 septembre 2023

    CIRQUE DE BARROSA à 1745 mètres d’altitude dans la vallée du Cinca

    Le cirque glaciaire de Barrosa se situe sur le versant espagnol de la crête frontière des Pyrénées centrales, vallée de Bielsa. Y prend sa source le rio Barrosa, qui se jette dans le rio Cinca à Bielsa.

    Depuis l’hôtel nous montons garer les voitures sur un petit parking. Robert dispose sa voiture de façon à partir le premier pour sa route de retour.

    • Altitude : 1745 mètres.
    • Dénivelé : 340 mètres
    • Distance : 8 km
    • Durée : 3H00 aller retour
    • Sentier balisé « blanc-jaune » 

    Randonnée, très agréable, temps ensoleillé coupé de nuages non menaçants sur un sentier muletier ou sentier des ingénieurs qui nous conduit dans cet amphithéâtre du cirque de Barrosa, pas de difficultés , quelques traversées de torrents. Un dernier effort pour atteindre le terminus, un refuge bien équipé, pause fraîcheur, glucides et graines.  

    Retour décontracté avec un dernier arrêt vers midi à 500m des voitures pour piqueniquer le long d’une conduite forcée des mines de Liena de plombs argentifères et fer  exploitées jusqu’au début du XXème siècle.

    Retour à Toulouse sans problèmes bien assez tôt pour savourer la victoire de la France contre la Namibie avec le score record de 96 à 0, assombrie par le choc et la blessure d’Antoine Dupont.

    Un grand merci aux organisateurs, Christiane, Marie-Martine et Bernard

    A l’année prochaine…

    jp

  • CR de jp – Aubrac – Séjour du 31 mai au 2 juin 2023

     

    L’Aubrac, entre orgues volcaniques et pierres erratiques

    « L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage »

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    Comité d’organisation : Geneviève, Marie-Martine, Régine et Solange

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    D’où viennent ces pierres à l’apparence extraordinaire que 35 privilégiés ont découvert aux détours de ces trois jours de randonnée ? Les orgues basaltiques et autres blocs erratiques sont des vestiges de l’ancienne activité volcanique du plateau ainsi que des précédentes périodes glaciaires.

    C’est quoi l’Aubrac ? Un plateau basaltique qui s’étend sur 450 km2, pour une épaisseur maximale de 300 m, soit un volume actuel de 40 km3. Ce massif volcanique est âgé de 5 à 9 millions d’années mais 90 % du volume magmatique a été émis en un court épisode effusif (avec des coulées de lave) autour de 7,5 Ma. L’Aubrac s’inscrit en totalité dans le paroxysme éruptif du Miocène supérieur qui caractérise la moitié sud du Massif central (Causses, Coirons, Velay, Cantal).

    Le plateau de l’Aubrac, classé Parc Naturel Régional depuis février 2018, se situe à cheval sur les départements de la Lozère, de l’Aveyron et du Cantal. Le plateau est traversé par des chemins de Grande randonnées comme Saint-Guilhem le Désert, Saint-Jacques de Compostelle ou le Tour des Monts d’Aubrac, ainsi qu’une multitude de chemins de petites randonnées. Cette région naturelle est réputée par ses paysages singuliers, son patrimoine préservé ainsi que son terroir et ses traditions.

    Saint-Chély-d’Aubrac

    (Saint Eloi) est située au sud du plateau de l’Aubrac, dans le département de l’Aveyron. 520 hab. Sur le GR 65, trajet mythique pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Aubrac est un village de la commune de Saint-Chély-d’Aubrac dans le département de l’Aveyron ; le 28 mai a eu lieu la fête de la transhumance : les éleveurs, accompagnés de leurs troupeaux décorés de houx, cloches et fleurs, se retrouvent sur la Place du Village d’Aubrac avant de continuer leur marche vers leur montagne d’estive, avec la participation de groupes folkloriques, de traditionnels attelages de chevaux, la dégustation de produits régionaux. La domerie d’Aubrac a été fondé en 1108 par Adalard, officier du Comte de Flandres, et quelques compagnons. Celui-ci réalisait ainsi un vœu qu’il avait fait après avoir échappé à cet endroit à une attaque de voleurs. Cet hôpital devait devenir pour de longs siècles la providence des voyageurs, des pauvres, des pèlerins et rendre de signalés services dans toute la région.

    Nasbinals

    Petit village de moyenne montagne (1180 m) compte 509 habitants, située sur le plateau au pied du col d’Aubrac dans le nord-ouest de La Lozère. Au centre géographique de l’Aubrac, siège de notre résidence l’hôtel de la Randonnée. Une église de style roman, une librairie avec un libraire compétent, un camping, une maison de santé, plein de randonneurs.

    Marchastel est située sur la Via Podiensis dans le nord-ouest de la Lozère, 46 habitants

    Jour 1 – mercredi 31 mai – Saint-Chély-d’Aubrac – Aubrac – Nasbinals – L=21,5 km D=730 m 

    A 10h, tous les protagonistes se retrouvent sur le parking de Saint-Chély-d’Aubrac. Je suis arrivé dans la voiture de Georges et Adèle mais repars avec René jusqu’à Aubrac pour participer à la deuxième étape. J’aurais pu en attendant le groupe visiter le Royal Aubrac, bâtiment mythique de 70 m de long sur 20 m de haut, qui a vécu plusieurs vie : sanatorium en 1902 puis Hôtel de luxe ensuite colonie de vacances de la FOL avant de s’endormir en 2000. Aujourd’hui, les nouveaux propriétaires veulent faire revivre le lieu… En 2 . . . (qui saura donner la date ?) ce lieu a accueilli un groupe de Floripèdes qui n’étaient pas encore Les Floripèdes pour un séjour Raquette – ski de fond ; cette année-là il avait neigé à hauteur des fils barbelés et nos balades se faisaient dans un espace infini sans obstacles, c’était magique !

    Départ après le pique-nique, on passe devant la Maison de l’Aubrac pour rejoindre le GR®65 à travers les pâturages, on emprunte les drailles, nombreux portillons à ouvrir puis à refermer. Il faut monter une grande pente herbeuse puis longer un bois à main gauche. L’orage menaçant entraîne la sortie des capes et parapluies. Les Floripèdes tels une procession de moines encapuchonnés obliquent sous les gouttes au nord-ouest, toujours à travers les pâturages, puis franchissent le ruisseau de Chambouliès. Je remercie Jean-Marie qui accepte de me « tirer » jusqu’au terme de l’étape. On vire au nord-est puis à l’est. On monte légèrement sur une piste large et ombragée. Nasbinals est là, il reste à suivre la route, traverser le village, puis, au centre obliquer à gauche sur la rue de la Rosée du matin vers l’Hôtel La randonnée.

    L’hôtel a son annexe le Restaurant, collé à l’église de style roman auvergnat, dîner joyeux, au menu salade lardons, rosbif label rouge et l’aligot, spécialité culinaire rurale traditionnelle originaire de l’Aubrac, à base de purée de pommes de terre, de tome fraîche, de crème, de beurre et d’ail. Bonjour les calories ! Avant le dessert, un plateau de fromage digne d’un Trois étoiles !

    Jour 2 – jeudi 1er juin – Nasbinals – Nasbinals par le Vallon de la Cabre (D=380 m, d=16 km)

    Départ facile en descente jusqu’au camping puis montée au sommet de Notre-Dame de la Sentinelle pour découvrir un panorama à 360° sur les Monts du Cantal, la chaîne de la Margeride, le Mont Lozère et les Monts d’Aubrac ; croix monumentale, statue de la Vierge, table d’orientation. Au retour au niveau du camping, Claudine a pris RdV à la maison de santé pour MO qui malgré des extrasystoles a eu le courage de monter au sommet, je les accompagne, mon plan de la journée ne prévoyait pas la boucle à travers les bois de hêtres et conifères. En fin d’après-midi, MO repart à Toulouse pour passer des examens.

    Apéritif festif en plein vent, dîner, salade, saucisse cuite dans l’huile, haricots verts, pommes de terre salardaises, plateau de fromage, le flottante.

    Jour 3 – vendredi 2 juin – Nasbinals – cascade du Déroc – Marchastel – Nasbinals (D=300m, d=13 km)

    Le groupe part du cimetière en direction d’une cascade ; l’approche est défendu par des barbelés voraces (n’est ce pas André) et des barrières en bois. Certains se demandent où peut se cacher la cascade du Déroc. Là ! L’affluent du Bès et les eaux du lac de Salhiens se rejoignent, pour franchir un  verrou, rebord de basalte et pour se précipiter près de 30 mètres plus bas dans la petite vallée glaciaire du ruisseau de la Gambaïse. Vue imprenable sur la région de Marchastel avec, en arrière plan, les vastes étendues de l’Aubrac granitique lozérien.

    La cascade abrite un des trésors de l’Aubrac : une grotte, qui aurait été le refuge de brigands dans des temps anciens… La chaussée de géant est au dessus de nos têtes, spectaculaire plafond d’imposants orgues volcaniques en basalte.

     


    Pourquoi une géométrie naturelle hexagonale ? Oui, pourquoi ?

    L’hexagone correspond à l’expression géométrique traduisant au mieux la répartition des déformations et le relâchement des contraintes de retrait. C’est pourquoi les prismes volcaniques sont hexagonaux. Cette occupation optimale de l’espace n’a pas échappé aux abeilles qui élaborent des alvéoles hexagonales pour économiser la cire.

    Pour comprendre ces phénomènes, les 2 mots clés sont homogénéité et hétérogénéité :

    • Hétérogénéité du refroidissement pour les laves, effets sur les bords de la coulée ; l’hétérogénéité va entraîner la fissuration ;
    • Homogénéité du milieu (isotropie) ; le meilleur compromis géométrique est l’hexagone qui résout à la fois l’isotropie et le problème d’empilement.

    Ce n’est donc pas la forme de la molécule qui crée l’orgue mais le refroidissement hétérogène de la lave homogène.

    Nous repartons au nord entre des murets, long chemin vers le vieux pont sur le Bès ; merci à Hélène de soutenir mon effort. Christiane crie au secours avant d’attaquer, à gauche, vers le Puech del Pont. Les randonneurs croisés parlent de tourbières fleuries et d’un chemin escarpé que l’on doit partager avec un petit torrent ; nous montons à gauche du sommet, puis redescendons vers la route ; au milieu des fleurs, orchidées mauves, blancs narcisses, Reine des prés; pensées sauvages, jonquilles. Le narcisse des poètes est connu depuis l’Antiquité pour un usage médicinal et est utilisé en parfumerie. 

    Arrivée à Marchastel pour le pique-nique, vite fait bien fait, au nord les nuages sombres interdisant toute idée de sieste. Nous redescendons par la route vers le pont de Bès puis empruntons à droite un chemin sablonneux-caillouteux qui monte et traverse Montgros.  Nous continuons, montées-descentes, jusqu’aux voitures.

    Un dernier regroupement (trente et un Flo) autour de bières, panachés, boissons fraîches sous deux auvents bienvenus pour nous protéger d’un orage violent qui nous aurait certainement trouvé sur le chemin de retour si nous n’avions raccourci la randonnée.

    Retour en voiture très agréable en compagnie des deux sœurs,  Christine et Geneviève.

    Merci aux comité d’organisation et tous mes voeux de santé à MO.

    jp

    Crédit photos 31 mai1er juin2 juin

    Flori-Flash

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    Messages échangés les 2 et 3 juin  

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    Bonsoir j’espère que tout le monde est bien rentré ou arrivé à sa destination. Claudine vient de me donner de bonnes nouvelles de Marie Odile qui est revenue chez elle ce soir. Les examens n’ont rien signalé d’inquiétant ni de problème particulier..

    Merci à tous pour ce séjour floripèdique bien sympathique

    Geneviève

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    Bonsoir,

    Merci Geneviève pour cette bonne nouvelle pour Marie Odile et bravo aux organisatrices qui ont su dompter la météo, nous faire découvrir une superbe contrée et organiser « au millimètre » ces 3 journées bien chargées …. 👍.

    Merci encore pour le baptême et en particulier le portage sur les fonts baptismaux 😉😉

    A bientôt pour de nouvelles aventures….

    Danielle et Christian 

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    Dur, dur d’enchaîner l’Aubrac, le calme et la beauté des paysages avec les embouteillages toulousains et une soiree d’anniversaire chez les copains ! …

    Bravo à Marie Odile pour toutes ces bonnes nouvelles…et à très vite sur les chemins. 

    Marie Martine 

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    Quelle bonne nouvelle, nous allons retrouver Marie-Odile rapidement !  Merci encore pour cette superbe découverte de l’Aubrac, à très vite ! 

    Ghislaine

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    Bonsoir 

    Merci pour l’organisation de ce séjour en Aubrac et de votre convivialité 

    Bonne nouvelle de Marie Odile

    Merci au chauffeur 

    Bonne soirée

    Christine P

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    Bonsoir 

    Merci pour ces très bonnes nouvelles de Marie Odile. Nous voilà bien rassurés 

    Des bises depuis l’Aveyron. Depuis la maison de mon frère je vois l’Aubrac… Merci à vous tous pour ce petit séjour ensemble

    Régine

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    Très bonnes nouvelles de Marie Odile que nous retrouverons rapidement…

    Trois superbes journées passées ensemble, avec une organisation sans faute… merci.

    Amicalement. 

    Christiane et Bernard. 

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    Merci Geneviève pour ces bonnes nouvelles de Marie-Odile à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.

    Merci aux 4 organisatrices de ce super séjour!!

    A bientôt

    Colette & Jean-Marie

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    Une excellente nouvelle nous retrouverons donc bientôt Marie-Odile pour de nouvelles randonnées.

    Pour les organisatrices plusieurs fois bravo et un immense merci .

    A bientôt.

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    Un grand merci aux organisatrices pour le parfait déroulement de cet agréable séjour.

    Toutefois un incident, indépendant de leur volonté, a jeté une ombre sur ces magnifiques journées.

    Maintenant, grâce à ces nouvelles rassurantes, nous pouvons revivre pleinement cette sympathique escapade.

    Michel BS

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    Merci Geneviève pour ces informations positive sur Marie Odile.

    On souhaite la voir prochainement sur les chemins de randonnée.

    Merci aux organisatrices pour ce séjour.

    Cl. Ph DUBES 

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    Merci Geneviève pour ces nouvelles rassurantes et un grand merci à tous les organisateurs qui ont assuré le succès de ce beau séjour. 

    Jacques M

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    Marie-Odile, après toutes ces émotions, reposes-toi bien et reviens vite randonner avec nous ! 

    Mille mercis à Geneviève, Marie-Martine, Régine et Solange (par ordre alphabétique !) pour l’énergie qu’elles ont consacrée à la réussite de ce beau séjour en Aubrac.

    Jacqueline

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    A ces louanges unanimes pour la réussite de ce séjour  j’ajoute les miennes sans réserve  pour remercier  nos  quatre gentilles organisatrices 
    Et si Marie-Odile nous a inquiété nous voilà rassurées   par de bonnes  nouvelles .
    J’ai quand même été attaqué par un tique ( où et quand ?) qui a passé un mauvais moment  à Toulouse à son retour de l’Aubrac.
    Michel
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  • Photos de Jacques M., Marie Martine, Christiane, Solange, Michel BS, Régine B & Philippe – Salagou – 13&14 juin 2018

    Pour visualiser les photos cliquer sur un des liens ci-dessous :

    Jacques M et Marie-Martinehttps://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15290707923300

    Christiane et Solangehttps://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15292482108700

    Michel BS : https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15292492308700

    Philippe : https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15293089572200

    Régine Bhttps://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15294129396700

    CR de Jacques M.

  • CR de Jacques M. – Salagou – 13 & 14 juin 2018 – menée par Bernard

     CR de Jacques M. + Photos

    Ce mercredi 13 juin, nous sommes 27 Floripèdes répartis en 6 voitures à prendre le départ sous la pluie ; le ciel se dégagera à hauteur de Carcassonne et le soleil ne nous quittera plus. Arrivés à Mourèze où Joël nous rejoint pour la journée, nous entamons notre marche vers les dolomites (espèce minérale formée de carbonate de calcium et de magnésium-CaMg(co3)-en fait de magnifiques Cheminées de Fées qui évoqueront pour certains La Cappadoce. Après une belle marche nous arrivons sur la crête d’où nous découvrons une magnifique vue sur le Lac de Salagou et les Terres rouges. Picnic à l’abris du vent puis descente et arrivée au parking où nous partageons gâteaux et boissons fraîches dont un tonnelet de bière amené par Bernard et Michel. Nous reprenons les voitures pour découvrir Villeneuvette où un des « co-propriétaires » nous explique son histoire d’ancienne Manufacture Royale sous Louis XIV pour le  tissage de draps et vêtements de laine (moutons du Massif central) destinés à l’armée et à l’exportation, visite d’un petit musée et de l’Eglise avec un curieux tableau de St Michel combattant l’athéisme et l’ignorance. Arrivée au gîte où nous nous répartissons entre grand et petits chalets  puis piscine chauffée et piscine découverte pour les plus hardis. Sur la terrasse du grand chalet nous prenons un pôt bien garni puis une grande tablée nous réunit pour un joyeux diner au cours duquel nous célébrons l’anniversaire de Régine qui reçoit de Jean François une belle carte stéréoscopique que nous lui dédicaçons et Mme Ramirez (alias Claudine) nous met à mal pour découvrir son « Schmilblick », René trouvera qu’il s’agit d’un appareil pour enlever les tiques !

    Le lendemain nous nous garons au parking de St Guilhem le Désert et après une belle montée sous le soleil nous faisons une halte à L’Ermitage de N.D. du Lieu Plaisant (filet d’eau de source ) lieu de méditation et de pèlerinage, puis c’est le col du Ginestet où nous rejoignons le G.R. de St Jacques de Compostelle, nous empruntons le Chemin du Bout du Monde et un passage étonnant au flanc de la paroi qui a nécessité la création d’un impressionnant ouvrage d’art en pierre de taille. Et c’est la descente vers la Vallée et le retour à St Guilhem le Désert dont nous visitons l’église, le cloître et son petit musée.

    Pôt final sous les platanes.

    Nous avons vécu des moments magnifiques avec des panoramas inoubliables dont les quelques photos ci-jointes ne peuvent-être qu’un pâle reflet https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15290707923300

    Merci à tous pour la joie et la bonne humeur, merci aux chauffeurs et surtout un très grands merci à Christiane et Bernard les organisateurs.

    Jacques M.

    PHOTOS CI DESSOUS:

    Michel

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15292492308700

    Christiane et Solange

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15292482108700

    Jacques M.Martine

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15290707923300 

    Philippe

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15293089572200

    Crédit photos

  • Photos de Michel BS & Chritiane & Georges & Marie-Martine & André, vidéo de jp – Raid villages perchés de Haute-Provence – du 23 au 28 mai 2018

    Pour visualiser les photos cliquer sur les liens ci-dessous :

    Michel BS : https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15280984852500

    Christiane :  https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15282047126000

    Georges : https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15282047850400

    Marie-Martine : https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15282048692100

    André : https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15282052412400

    Vidéos de jp : 1ère partie et  2ème partie

    CR : https://lesfloripedes.web4me.fr/raid-du-mardi-22-au-lundi-28-mai-2018-baronnies-provencales/

  • Raid du mardi 22 au lundi 28 mai 2018 – Baronnies Provençales

  • CR de jp – Randonnée 2 jours 4 et 5 octobre 2017 « Naucelle »

    CR de jp – Randonnée 2 jours les 4 et 5 octobre 2017 – « Naucelle » 

     

    1er jour : Rignac – Belcastel – Rignac menée par Bernard

    L’Aveyron paré de couleurs automnales nous fait fête, soleil et bonne humeur sont au rendez-vous de ces deux jours que vont partager 29 Floripèdes. Banal dirons certains, chance pour les autres. Quand on sait que les dates ont été choisies six mois plutôt, que la veille et la fin de semaine ont été pluvieuses, on apprécie le flair des organisateurs. Qu’ils soient remerciés pour l’organisation, les lieux, les dates !

    Toulouse-Rignac en voiture c’est 160km.

    On a eu un peu de retard à l’allumage mais tout rentre très vite dans l’ordre et à 10h notre troupe traverse la zone humide de Maymac puis se dirige vers le Roc d’Anglars et son Fort. Au dessus de la grotte du Lourdou, ce fort probablement du 5ème, est composé d’un système de fortification d’environ vingt mètres de diamètre, perché à 50 mètres à pic sur la rivière. Constructions diverses, plates-formes et fossés faisaient de cet ensemble un poste de défense très efficace. Il protégeait la vallée de l’Aveyron et a servi plus tard de poste avancé à la forteresse de Belcastel (Belacastel ne veux pas dire Beau château mais château de guerre) où nous arrivons à l’heure du déjeuner. Les tables de pique nique face à l’Aveyron et à un des plus beaux villages de France nous attendent. Nous sommes émerveillés par les maisons en pierre de pays aux toitures de lauzes qui s’étagent aux pieds du château fort, lui-même magnifiquement restauré dans le respect de son architecture originelle par Fernand Pouillon, célèbre architecte. En guise de digestion, Bernard nous entraîne à la recherche des Chaises du seigneur que l’on finit par trouver, au milieu du rocher de Roquecante ; ces sièges taillés à même le schiste dateraient du XVIème siècle.

       

    Notre ballade se poursuit, alternant bois et vallées. Nos poches se remplissent de châtaigne faute de cèpes ! On retrouve la zone humide traversée le matin et nos voitures pour rejoindre Naucelle, et La Maison des Cent Vallées.

    Adèle, Marie-Martine et jp fêtent leur anniversaire (Rappel, «  tous les hommes naissent égaux MAIS les meilleurs naissent en septembre »), gaieté et ambiance ! Repas que certains trouveront médiocres malgré le piment improbable de certaines conversations insolites et étranges.

    Naucelle by night et nuit dans des chambres confortables.

    19km – dénivelé : 480m. – durée 6h50

    2ème jour : NaucelleSauveterre de Rouergue – Naucelle – menée par Marie-Martine

    Une dizaine de mordus salue le lever du soleil avec Qi Cong et Taï Chi.

    Nous visitons Naucelle, quelques vestiges des fortifications avec la porte des Anglais (XVème siècle) et l’église Saint-Martin construite en 1254 par les religieux de Bonnecombe. L’édifice renferme un mobilier intéressant : crucifixion et statues anciennes en bois polychrome, tabernacle d’un retable du 17ème, et un grand orgue fabriqué dans l’atelier de Jean DALDOSSO, à Gimont dans le Gers. (1999). L’aspect médiéval du village demeure à travers la place aux arcades et des maisons à colombages (XVème). Autour du bourg on peut encore admirer quelques vestiges des fortifications avec la Porte des Anglais (XVème siècle) et les deux tours flanquant l’église Saint-Martin.

    Le pays des cent vallées porte bien son nom, descentes et remontées cassent les pattes des plus fragiles. Arrêt visite et déjeuner à Sauveterre de Rouergue. Michel nous apprend ce que sont les Sauveté (Sauveterre, Salvetat) Les sauvetés ont d’abord une fonction colonisatrice et de mise en valeur des terres. Lieu d’asile placé sous le contrôle d’une abbaye, d’un monastère ou d’un prieuré, elles deviennent au XIe siècle un lieu franc où l’immunité de l’individu est respectée. Considérées comme un prolongement permanent de la trêve de Dieu, elles offrent aux populations, à leurs biens et au travail de la terre la « securitas », en frappant d’anathème ceux qui la brisent. Le patrimoine est remarquable : plan en damier organisé et hiérarchisé regroupant des lots d’habitations autour d’une grande place, collégiale Saint Christophe.

       

    Fin de la randonnée sans problème.

    16km – dénivelé : 520m. – durée 7h30

     

    Deux journées où nous avons partagés des moments légers au cœur de la France profonde, au cœur de la campagne, loin des villes et de leurs embarras.

    Floripèdes, nous n’avons pas besoin des montagnes du Tibet chères à Matthieu Ricard pour trouver notre cohérence. Émotion après émotion, jour après jour, comment expliquer qu’en dépit du brouhaha du monde, du tohu-bohu des médias, des tumultes du terrorisme, des guerres, des actes de folies, du désenchantement de la politique, une trentaine de Floripèdes, pas jeunes jeunes, donne du sens à leur vie, prennent plaisir à marcher ensemble, à éprouver les mêmes efforts avec joie ?

    Admirer un chêne, chouchouter une châtaigne, s’émerveiller d’un rayon de soleil dans un sous-bois, sentir les vibrations d’une bastide, caresser un mur de pierre, s’enthousiasmer pour une vieille enseigne, une antique machine, s’extasier sur une vieille porte…

    Albert Einstein a dit « En tant qu’êtres humains, nous avons été dotés de ce qu’il faut d’intelligence pour nous rendre compte à quel point celle-ci est inappropriée face à l’existence. »

     jp

     

     

     

  • CR de jp – 14 & 15 juin 2017 – Val d’Aran MONTGARRI – Bernard & Christiane

    CR de jp : deux jours dans le Val dAran (Espagne) – Mercredi 14 Juin et jeudi 15 Juin 2017

     

    1er Jour : 14 juin – Les Etangs de Baciver

    depuis Baqueira- Pla de Béret , parking de l’Orry (1850m)

    Niveau randonneur , dénivelé 650m

    2ème jour : 15 juin – La Coma Gireta

    depuis le refuge de Montgarri

    Dénivelé 850m

    Possibilité d’une randonnée de 12km, dénivelé 300m.

    Hébergement (que l’on rejoint en véhicule depuis Pla de Béret) : refuge ‘’Amics de Montgarri‘’ (1600m)

    oOo

    VIDEOS

    1ère partie : https://vimeo.com/222686205 code 1-VALDARAN
    2ème partie : https://vimeo.com/223415791 code 1-VALDARAN
    3ème partie : https://vimeo.com/224880523code 1-VALDARAN

    oOo

    Le Val d’Aran

    (propos de jp lors de l’anniversaire de Régine)

    J’ai souhaité vous faire un topo sur l’histoire du Val d’Aran, cette vallée de notre chère Garonne, située en Espagne bien qu’au nord de la ligne de crête que constituent les Pyrénées ; territoire d’une superficie de 620 Km2 et dont 30% est au-dessus des 2 000 m d’altitude. Le Val d’Aran fait partie de la Catalogne mais l’aranais (dialecte gascon de type commingeois) fait partie des langues d’oc.

     

    Cette histoire c’est aussi celle d’une jeune fille née le 19 mai 1888 dans un des trente deux villages du Val d’Aran, le plus ancien paraît-il, Vilamòs. (48 km du Montgarri) Avec ses amies, elle venait chaque année faire les moissons en France, dans le Lot & Garonne, à Layrac (au confluent du Gers et de la Garonne). En 1909, elle a 21 ans et elle accepte de devenir l’épouse d’un cultivateur âgé de 41 ans et propriétaire de quelques hectares. Elle aura deux enfants, un garçon tué dans un char d’assaut par les allemands en mai 1940 au Tréport et une fille institutrice. Elle est morte d’un arrêt cardiaque le 24 avril 1935, le lendemain du mariage de sa fille. Berthe Thérèse Monge-Pujols était ma grand-mère maternelle.

    L’histoire du Val d’Aran est intimement liée à la culture occitane du sud de la France, dont les liens ont été toujours plus forts qu’avec la Péninsule ibérique à cause du relief ; le haut col de la Bonaïgaqui a été une frontière naturelle durant des siècles, alors qu’au nord la Garonne a maintenu une porte toujours ouverte avec l’Occitanie. Les hautes montagnes bloquent les remontées du sud et l’on observe un climat atlantique qui conserve un épais manteau neigeux dans les cols de montagne pendant plusieurs mois de l’année. La vallée a été isolée de l’Espagne jusqu’à l’inauguration du tunnel de Vielha en 1948.

    Les premiers vestiges de la vie au Val d’Aran datent de l’Age du Bronze, on a trouvé des sites archéologiques (surtout des ruines de monuments funéraires) dans le Naut Aran, dans la zone du Plan de Beret principalement, d’autres sites le Parc National d’Aigüestortes et Sant Maurici. A Les, Arties et Tredós, aux alentours des eaux thermales de ces trois villages, ont été trouvés des vestiges de l’époque romaine, des IVe et Ve siècles avant JC.

    Le christianisme au Val d’Aran a été présent d’une façon intense comme le démontrent les restes de l’époque Paléochrétienne trouvés à Garòs, les églises romanes, bâties dans la Vallée après la chute de l’empire de Charlemagne.

    Il est bien difficile de suivre l’histoire de l’Aran à travers la période gallo-romaine et les siècles du haut Moyen âge. Après la constitution des fiefs, il devait faire partie du comté de Comminges.

    De même que la plupart des vallées perdues dans un repli des Pyrénées, celle-ci fut littéralement oubliée pendant de longues années et jouit d’une indépendance de fait à peu près absolue (Républiques pyrénéennes). En 1119 cependant, elle fut attribuée par le roi d’Aragon à Centulle de Bigorre, et à la fin du siècle, à l’occasion du mariage de Gaston de Béarn avec Béatrix de Bigorre, Alphonse d’Aragon, donnant à celle-ci les domaines qui lui revenaient, spécifia qu’il retenait la terre d’Aran.

    A partir des XIe et XIIe siècle les tentatives d’invasion de la part des pays étrangers furent nombreux, et les luttes et batailles entre francs et hispaniques furent intenses ; du côté des nobles, rois et seigneurs essayèrent de gouverner la Vallée spécialement à partir du XIVe siècle. Cependant, les aranais maintenaient leur système d’autogouvernance, avec une division territoriale par ‘terçons’, ses ‘conselhers’ représentants et le ‘Síndic’, dans un système de biens communaux et où la maison et la famille étaient la base de l’organisation sociale et économique.

    A la fin du XIVe siècle, les aranais décidèrent volontairement de rester du côté de la couronne catalano-aragonaise, malgré les nombreux liens culturels qui les unissaient à la France, car les rois d’Aragon reconnurent et respectèrent leur organisation administrative, grâce aux différents traités et documents, spécialement avec la ‘Querimonia’ de Jaime II. Le féodalisme, n’arriva pas à ses fins au Val d’Aran, ni également une autre langue qui ne fut la variante du gascon de la Langue d’Oc ou Occitane qui se parle actuellement, et qui évolua directement du latin.

    Napoléon envahira encore la Vallée cent ans plus tard, en 1810, et le roi français Louis XVII la rendra à la couronne espagnole en 1815, afin que la régente abolisse les privilèges que les aranais avaient su conserver avec beaucoup d’efforts depuis des siècles, et ainsi annexé le Val d’Aran à la nouvelle province de Lérida.

    Les années successives furent aussi turbulentes, avec deux républiques et deux dictatures (la nommée ‘Dictablanda’ de Primo de Ribera et, après la Seconde République, la dictature du Général Franco), que les privilèges conquis pendant des siècles se perdirent dans les vicissitudes de l’Histoire Bien que les aranais n’ont jamais oublier leur combat et leurs droits historiques.

    Les ‘prohoms’ de la Vallée n’ont pas hésité à revendiquer à nouveau leurs privilèges quand arriva la Démocratie, et en 1979 fut reconnu “el hecho diferencial” du Val d’Aran, bien que ce n’est qu’en 1990 qu’ont été récupérer le système administratif propre aranais, avec les six ‘conselher’ (un par chaque ‘terçon’) et le ‘Síndic’, cette fois élus démocratiquement par le vote et le suffrage universel. Le 17 juin 2009, coïncidant avec le 25ème anniversaire de la restitution du ‘Conselh Generau’ d’Aran’ et son organisation administrative.

    oOo

    Le Val d’Aran ou Vallée d’Aran est une vallée adossée, au Sud, à la crête des Pyrénées centrales, depuis les cimes orientales du massif des monts Maudits jusqu’aux sommets qui dominent le port de la Bonaïgue, et bornée, au Nord, par une ligne de montagnes bien moins élevées, dont les sommets principaux sont les pics Maubermé et de Crabère. C’est dire que la vallée d’Aran, qui est rattachée politiquement à l’Espagne et dépend de la province de Lérida (Catalogne) appartient à la France par sa situation géographique : toutes les eaux de son territoire sont tributaires de la Garonne ; la flore y est également caractéristique du versant Nord des Pyrénées.

    La Garonne prend sa source, au pied du col de Béret, traverse toute la vallée de l’Est à l’Ouest, puis du Sud au Nord, et pénètre en France par le défilé de Pont-du-Roi, à 590 m d’altitude, qui marque la frontière entre la France et l’Espagne.

    oOo

    La population est répartie entre trente-deux bourgs, villages ou hameaux, dont les principaux sont Viella, la capitale, Salardu et Bosost.

    Le pays est froid ; son agriculture traditionnellement ne produit guère que du blé noir, du seigle, des pommes de terre, des forêts. Jusqu’au percement du tunnel de Viella (5 km), ouvert au trafic en 1948, le Val d’Aran restait, pendant une grande partie de l’année, séparé de l’Espagne par les neiges, et les fonctionnaires, pour s’y rendre l’hiver, passaient par la France et par Toulouse.

    Les Aranais, comme les Andorrans, vivent aujourd’hui surtout du commerce transfrontalier et des sports d’hiver (stations de Salardu et de Baquiera-Beret, notamment). Dans le passé, le commerce des mulets et la contrebande, ainsi qu’une maison de jeux au Pont-du-Roi étaient leurs principales sources de revenus.

    Le Val d’Aran, si riche en sites pittoresques et grandioses, ne possède que de rares édifices dignes d’attirer l’attention. Cependant, on y a signalé, en outre des monuments mégalithiques et l’église de Betren, dont les trois absides à pans coupés sont d’un bel effet; celle de Bosost, dont le territoire possède aussi les restes du château de Castera; les ruines du château de Castel-Léon, qui fut encore restauré en 1589; l’église de Garros, avec sa tour carrée ; les restes des fortifications de Salardu ; l’église de Viella, avec ses boiseries, ses peinture et sa Vierge en ivoire; des maisons à tourelles et à colonnettes Renaissance- dans le même bourg, etc.

    La plupart des églises sont couronnées par une tour octogone à toit pointu ; certaines possèdent des roues à clochettes comme il en existe dans toute la région pyrénéenne.

    jp

    Réf. : http://www.visitvaldaran.com/fr/decouvrir-la-val-daran/histoire/

    http://capausud.wifeo.com/le-val-daran.php

    Nous l’avons échappé belle : http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ours-pyrenees-goait-tue-devore-cheval-3eme-fois-1276997.html

     

  • Raid La Roya – du 13 au 19 mai 2017

    Semaine itinérante La Roya

    Du samedi 13 au vendredi 19 mai 2017

    • Bonjour chers auditeurs de Radio Floripèdes, je suis en compagnie de Marie-Martine pour parler de votre rituelle semaine printanière, le fameux « raid » ; sachez que j’accompagnerai le groupe toute cette semaine pour raconter son périple ; chère Marie-Martine, comment cette année avez-vous choisi cet endroit loin de Toulouse qui vous contraint à utiliser l’avion ?
    • Bonjour à tous, ce choix s’est fait de façon naturelle, nous avions épuisé la Catalogne et nous recherchions un lieu aussi magique que la Sierra de Guara ou la Serra de Montsant, la Vallée de La Roya est naturellement apparue ; dans le département des Alpes-Maritimes, cette vallée constitue une zone frontalière complexe, à l’extrême Sud-Est de la France. Le cours de ce fleuve côtier, de 50 km environ, est orienté Nord/Sud. Il prend sa source à près de 2000 mètres d’altitude dans le massif du Mercantour, à proximité de la frontière avec le Piémont et la Ligurie italiennes, et se jette dans la Méditerranée à Ventimiglia en Ligurie occidentale. La Roya arrose une dizaine de villages (du Nord au Sud : Tende, St-Dalmas-de-Tende, La Brigue, Fontan, Saorge, Breil-sur-Roya, Olivetta-san-Michele, Airole, Trucco et la ville de Ventimiglia. Le rattachement de cette vallée à la France date de 1860 puis de 1947 : on espère y trouver un parfum d’Italie ! Certes nous prenons l’avion mais le vrai voyage, c’est le train des Merveilles, n’est ce pas Jean ?
    • Qui vous accompagne ?
    • Trois couples, Christiane et Bernard, Claudine et Jean-Paul, Jacqueline et Gilbert, quatre filles, Geneviève, Marie-Odile, Mireille et moi et un garçon, jp
    • Cette composition n’a-t-elle pas créé de problèmes pour l’hébergement ?
    • Aux Floripèdes, nos efforts portent sur les solutions, donc je vous réponds clairement, aucune difficulté.
    • Vous avez à déplorer quelques petits riens ?
    • Nous ne sommes pas très nombreux, Isabelle et André se sont désistés. Et nous regrettons très vivement les absences des deux Michel, d’Adèle et Georges, de Josiane, de Jean-François. Nous leur souhaitons de retrouver rapidement la forme et espérons leur retour dans notre groupe l’année prochaine ;
    • Justement qu’envisagez vous pour la prochaine saison?
    • C’est trop tôt pour en parler, cependant, compte tenu du vieillissement de la population nous explorons un périple de huit jours au Bois de Limayrac ; si les retraites sont revalorisées, nous pourrions proposer un séjour à La Réunion, royaume des randonneurs ! Vous savez, cette année électorale passe par le renouvellement du bureau, donc attendons.
    • Je vous remercie et avant de nous retrouver dans le chemin de fer Nice-Tende, je vous abandonne en écoutant Hugues, « J’entends siffler le train »

    o0o

    A 48h du départ, quelle effervescence !
    
    Qui souhaite agréable séjour et bonne humeur !
    
    Qui propose une place de parking dans son immeuble et en sous-sol !
    
    Qui fournit 2 à 3 places de parking dans son jardin, avec accès direct au métro puis au tram.
    
    Qui informe que son conjoint offre aux proches voisins un transport ubérisé à l’aéroport sans bus ni métro ni tram !
     Qui, défiant Tisséo, donne les horaires de bus, les temps de passage, les correspondances !
    
    Ça téléphone, ça textote, ça maile. Personne ne manque à l’appel, j’imagine chacun faisant et défaisant son sac pour éliminer l’inutile, ne rien oublier, que je te scrute la météo, que je te vérifie carte d’identité, carte visa, carte Tisséo, billets d’avion, de train ! Et les médicaments, ne pas oublier les médicaments, la trousse de sécurité !
    
    Et moi, je regarde, je considère, j’observe, je note et inscris sur mon carnet de reporter.

    L’envoyé spécial de Radio-Floripèdes

    o0o

    Jour 1 – samedi 13 mai Toulouse – Saint Dalmas de Tende 

     Soyez rassurés, le voyage s’est bien passé, aucun retard, aucun incident ni de voyageurs ni de bagages. Et que de moyens de transport, le métro, le bus, le tram, la voiture, l’avion, l’autocar, l’autorail Bombardier. Certains ont regretté de ne pouvoir tester la Mer d’un bleu tellement bleu que Bernard nous a affirmé qu’ils utilisaient des colorants. Un bon point au personnel de la cafète de la gare de Nice qui n’a pas hésité à nous offrir le café. Le train des Merveilles est… merveilleux, les paysages grandioses, le relief escarpé ! Félicitons l’épicier de St Dalmas de Tende, son sourire, ses prix, ses produits locaux. Le groupe apprécie Le Prieuré (04 93 04 75 70), la gentillesse des serveurs.

    A suivre

    Jour 2 – dimanche 14 mai Saint Dalmas de Tende.

    En ce jour de l’investiture de Macron, nous préférons une autre façon de nous mettre « en marche », à savoir crapahuter dans le haut pays, et non à l’arrière  pays de Nice, terme péjoratif qui fait penser à un pays arriéré ! Nous nous élevons vers le joli village de La Brigue, ancienne petite cité médiéval nichée au creux de la vallee de la Levenza rattachée à la France en septembre 47 . L’habitat d’aujourd’hui est bien ordonné, les belles demeures aux façades peintes en trompe-l’œil et aux clochetons typiques nous enchantent. Nous rejoignons ensuite Tende par le col de Boselia. Le gros bourg médiéval perché et entouré de cultures en terrasses s’étale sous les vestiges du château des comtes Lascaris. Ses toitures de lauzes vertes, ses façades ocre et jaune et ses innombrables balcons de fer forgé ont un parfum d’Italie, sans parler des églises baroques ! Le retour à St Dalmas, par le chemin des Bois nous permet de dominer la vallée et nous guettons le passage du train des merveilles qui se faufile de tunnels en viaducs et nous ravit comme des gamins… ou des vaches ! Nous regagnons notre Prieuré, hôtel géré par l’A.P.R.E.H. Association pour la réadaptation et l’épanouissement des handicapés. Bernard arrose son anniversaire avec du Prosecco (délicieuse boisson à bulles italienne) et le personnel si sympathique et attentionné nous offre les copieux amuse gueules. Marie-Martine qui n’est pas habituellement portée sur l’alcool, en redemande et se fait servir un limoncello. Magnifique journée à tous points de vue, sans oublier le mont Bégo (2870m.) seul sommet enneigé qui nous accompagne tutto il  giorno.

    Mireille 

    Hôtel Le Prieuré (04 93 04 75 70)

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    Jour 3 – lundi 15 mai : Saint Dalmas de Tende / Fontan

    Lundi 15/5. St Dalmas de Tende vers Fontan. Du prieuré nous partons a la fraîche , longeons l’immense gare construite par Mussolini,et nous nous élevons rapidement au dessus de la vallée. D abord caillouteux, le chemin devient plus doux pour les pieds et nous grimpons avec bravoure vers le mont Bonsapée 343 m. Au sommet la vue est magnifique : la Roya et ses falaises,et les monts du Mercantour au nord dominés par le mont Bégo tout enneigé. Après un dernier regard vers ce mont sacré, nous nous engageons vers le versant meditérannéen sur un sentier taillé dans les rochers. Les gentianes sont remplacées par le thym et les cystes et de bonnes essences nous accompagnent.Une couleuvre jaune et noire nous regarde passer. Toujours en balcon, nous descendons dans un paysage dolomitique, et finissons par atteindre le hameau de Granile. Complètement accroché à la pente, les maisons serrées les unes aux autres sont recouvertes de grandes lauzes vertes et rouges. Nous nous arrêtons sur la place St Anne pour le repas et nous allongeons sur les lauzes chaudes pour la sieste. Nous ne pourrons pas ouvrir l église car les 12 habitants du village sont tous fâchés entre eux ,et peu éloquents… (Il paraît que ils votent quand même tous pareil car ils ont peur des étrangers!). Nous quittons ce beau village et son clocher a bulbe pour descendre à Bergues sup. puis Bergue inf. Après avoir franchi un ravin sur un magnifique petit pont. Notons que c est là que nous apprenons le nom de notre nouveau Premier ministre! Nous continuons à dévaler la pente pour rejoindre la Roya . On essaie d apercevoir le petit train des merveilles comme un jouet qui disparaît dans un tunnel et réapparaît plus bas. Enfin nous voilà aux portes de Fontan et tout de suite à notre hôtel Terminus. Pourquoi ce nom? Car c’était l emplacement de la douane (et la frontière) Franco Italienne jusqu’à en 1947 !!! Le patron, Mr Taslao , est bien sympa, il nous parle du village, de ses fontaines aux milles vertus, de la jolie église baroque et de la désertification des maisons. Au repas, Claudine nous parle d’histoire, des ducs de Savoie et de la route du sel… Nous ferons tous de beaux rêves c’est sûr !

    Geneviève

    Hôtel Le Terminus (04 93 04 34 00) – Le Terminus, bien nommé !!!

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    Jour 4 – mardi 16 mai : Fontan / Breil-sur-Roya

     « Le matin quand on est abeille, il faut aller butiner ». Transposons cette devise : « le matin quand on est Floripèdes, il faut aller marcher !  »

    Il faut dire que nous avons bien marché. Une étape de 18 km avec 750m de dénivelé. Le parcours paraissait plus facile que celui d’hier mais ne le fut pas… Il avait beaucoup plus de hauts que de bas !

    Nous partons à 8h30, après un bon petit déjeuner où Bernard se régale d’un chocolat bien épais où la cuillère tient debout ! Quant à Jean Pierre, il négocie un croissant contre une nuit perturbée par un pied de lit branlant…

    Nous admirons au passage  le clocher rutilant de l’église en tuiles multicolores vernissées.

    Après une halte à l’épicerie et une petite erreur d’orientation au départ, nous voici sur le chemin. Nous marchons le long de la Roya, puis empruntons un chemin qui slalome vers le haut par des sentiers caillouteux. Les fleurs de genêts nous caressent au passage.

    Nous virons devant l’entrée d’un tunnel et découvrons un peu plus loin le beau panorama sur le village de Saorge.

    Saorge fait partie des 40 plus beaux villages perchés de France, avec ses maisons bâties entre le XVe et le XVIIe siècle, déployées en amphithéâtre sur des falaises de calcaire gris. Ce superbe bourg agrippé à des parois abruptes est un très bel exemple d’urbanisme médiéval.

    Nous découvrons d’abord une des trois chapelles des pénitents, qui necessiterait une bonne restauration…Ensuite, nous arpentons les ruelles très pentues du village qui nous mènent jusqu’à l’église Saint Sauveur, puis jusqu’au monastère de Saorge, ancien couvent des frères franciscains. Malheureusement, c’est aujourd’hui mardi, jour de fermeture.

    Nous découvrons ensuite une remarquable chapelle privée du XIe siècle, la Madone de Poggio.

    Nous redescendons vers la Roya. Après quelques interrogations sur le chemin à emprunter, nous nous scindons en deux. Un premier groupe traverse la rivière à gué   et emprunte l’itinéraire balisé très escarpé. Un deuxième groupe choisit l’option conseillée par Allibert de passer par le tunnel, solution beaucoup plus rapide. Nous nous retrouvons vers 11h30. Tout le monde repart . Ça monte fort, et nous avons quelques difficultés à trouver un endroit plat pour pique-niquer.

    Au dessert, il y a un hic, Gilbert se ramasse une tique. Heureusement Claudine est là pour pratiquer l’extraction avec succès.

    L’après-midi se passe sans encombre, un peu rude mais ensoleillée, jusqu’à la descente finale vers Breil sur Roya, petit bourg de plus de deux mille habitants. Nous empruntons la rue de Cruella pour arriver jusqu’à « la bonne auberge »heureux de nous désaltérer après l’effort fourni.

    Il faut dire que « le soir quand on est Floripèdes, il faut récupérer !  »

    Jacqueline 

     Hôtel La Bonne Auberge (04 93 04 91 50)

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    Jour 5 – mercredi 17 mai : Breil-sur-Roya / Sospel

    •  Un mot pour décrire votre randonnée du jour ?
      • Chaude, très chaude,
      • Très beau sentier en balcon
      • Très fleuri, très méditerranéen
    • La montée vers Piène-Haute ?
      • Agréable malgré les montées et descentes, la dernière montée débute par la traversée d’une forêt de pins et se termine par un fort raidillon, alors nous débouchons dans le village sous le porche d’une maison moyenâgeuse.
    • Que retenez-vous de Piène-Haute ?
      • Un village en nid d’aigle (600m d’altitude), très bien entretenu, des massifs de fleurs partout ; nous avons rencontré une vieille dame âgée de 90 ans, née italienne et devenue française en 1947 lors du rattachement de son village à la France, elle a ouvert la Chapelle des Pénitents Blancs (on pouvait adhérer à la confrérie moyennant une cotisation de 10 €) ; nous avons visité le village, vue splendide sur la Vallée de La Roya, sur la mer. J. a emprunté la clef de l’église en réfection à une dame qui arrosait ses fleurs.
    • Comment se fait-il que vous avez déjeuné si tôt ?
      • Attiré par le charme de la place de l’église, ses tables, ses chaises, le groupe a décidé de se poser là malgré l’heure (11h30)
    • Seuls ?
      • Non, nous avons chassé pour la 4ème fois mère et fille, nos petites norvégiennes puis est arrivé le groupe des deux couples norvégiens qui nous ont imité
    • Et l’après-midi ?
      • Nous changeons de vallée pour la Bavera. Vu au passage un vieux four à chaux, le pont siphon qui permettait de faire passer de l’eau d’une vallée à une autre. Bain de pied divin dans le torrent. Petite incursion en Italie

    • Et Sospel ?
      • Tout d’abord, suite au 17 km et 700 m. de dénivelé, nous nous effondrons dans le premier bar pour nous réhydrater puis nous visitons la ville et apprécions la place Saint Michel et sa calcade de galets noirs et blancs, la magnifique cathédrale typique de l’architecture scénique baroque ; quelques achats dans une boulangerie et dans une supérette pour le pique nique de demain et traversée du vieux pont, emblème de la ville, bâti pour contrôler la voie Nice-Piémont,  il a abrité des commerces jusqu’en 1960. Enfin deux kilomètres pour rejoindre la luxueuse Auberge Provençale (04 93 04 00 31).
      • Nous apprécions les chambres et la séance de douches. Cinq mordus se relaxent grâce au Qi Cong puis le traditionnel apéritif (pastis préventif, vin cuit, boisson gazeuse) nous réunit pour ce débriefing.
    • Que dire du repas ?
      • Salle et table sont magnifiques, l’osso buco où le jarret de veau a laissé la place à des cuisses de dinde est diversement apprécié mais le pire est à venir, le sucre bleu du dessert permet à Claudine de se métamorphoser en Cruella qui se demande si ce n’est pas de « la mort au rat »

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    Jour 6 – jeudi 18 mai : Sospel / Sainte-Agnès

    • Alors, cette avant dernière journée ?
      •  aucun difficulté mais long, long et beau dénivelé !!!
    • Que retenez-vous ?
      • un lieu de pique-nique agréable, à l’ombre sous les arbres, et surtout un bain de pied dans un torrent, en repartant, on avait la sensation d’un pied élargi, enraciné, vraiment chouette. Au loin, la baie de Menton nous a envoyé quelques signaux
    • Et Saint Agnès ?
      • Village heureux, en arrivant nous nous sommes précipités sur les jus de fruits maison, orange ou citron. Après la douche, ballade vers le château puis participation à l’apéro du village, vin blanc sec ou doux, pizzas. JP et Bernard ont pratiqué leur  forme de Taï Chi avec un autochtone sympa.
      • Enfin dernier dîner de la semaine arrosé plus que de raison au blanc et au rouge du Var, tout est bon
    • Et bien je vous remercie pour toutes ces précisions, bon retour à Toulouse.

     Hôtel Le Saint Yves (04 93 35 91 45)

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    Jour 7 – vendredi 19 mai : Sainte-Agnès / Menton

    La pluie a tenté de nous couper le moral mais à 9H au moment du départ de la dernière étape, tout s’arrête et les optimistes parient sur le soleil ! Nous perdons deux coéquipiers qui préfèrent éviter les 900 m. de dénivellé pour ménager leurs genoux.

    Un sentier très agréable d’abord en balcon, puis très vite Saint-Agnes disparait derrière un immense rocher et l’horizon dévoile la Riviera française ; une descente au milieu du village de Monti où les travaux et l’urbanisation nous font perdre un instant le GR. Nous remontons ensuite jusqu’au village de Castellar, visite des deux rues parallèles reliées par des passages voûtés, découverte de la chapelle des Pénitents, pique-nique à la terrasse d’un café (décidément tous les commerçants de cette région savent accueillir des touristes !) puis dernier coup de collier pour une arrivée triomphale dans Menton par la célèbre baie de Garavan. Un bémol, au passage du tunnel sous l’autoroute nous croisons soit des soldats italiens armés de Kalachnikov soit des migrants déguisés en soldat italiens armés de Kalachnikov, va savoir !

    Bains de mer pour le groupe puis, l’équipe reconstituée récupère ses bagages, se change, prend le train pour Nice-Saint-Augustin, part à pied vers le terminal 2, se ravise en empruntant un bus entre terminal 1 et terminal 2.

    Vol sans problème quoique tardif.

    — FIN —

    Bilan

    Voilà, c’est fini, nous sommes tous rentrés à Toulouse hier soir vers 23h., indemnes, de bonne humeur, ravis d’avoir parcouru 95,3 km et grimpé 3927 m malgré une descente vers la mer !

    Nous étions tristes de nous quitter dans les couloirs de Blagnac mais le jeudi de l’Ascension va nous permettre de dresser ensemble le bilan de cette semaine dans les Hauts Villages de la Vallée de La Roya !

     

    CI DESSOUS/ LIEN DE LA VIDEO DE JP :

    https://vimeo.com/218897744 (mot de passe : LaRoyaFlo2017)

    Lien de Claudine : http://fr.calameo.com/read/004147876fca0853c647c

  • EYNE – 15 et 16 juin 2016 – menée par Georges et Bernard

    Jour 1 : ce 15 juin, vingt deux Floripédes enthousiastes malgré une météo peu engageante quittent Firmis à 6h30. Arrivée à Llo 9h15 et après les petits cafés/cakes traditionnels et toujours appréciés, départ pour la vallée du Ségre en direction de la crête frontalière. En levant les yeux nous sommes saisis par la vision d’une escouade de militaires telle une chenille agrippée à la paroi rocheuse. Aucun floripéde pour les suivre…
    À la villa Simone (refuge quelque peu « abandonné » de la « cabane culassa »), l’ascension commence vers le col de Finestrelles par un sentier qui monte monte dans les sapins en bordure de la forêt communale de Llo. Pique-nique au « camp de base » à 2090m et le groupe  se scinde en deux, huit courageux pour rejoindre le col (à 2650m) et le reste de la troupe qui s’empresse de redescendre pour profiter des bains bouillonnants à Llo. Ils en ressortent détendus, propres voire décapés par l’eau soufrée… comme les bijoux en argent !!!

    Quand nos Floripédes sont au complet départ pour le gite « la clé des champs » situé à la station de ski d’Eyne… avant toute installation dans les chambrées pause bière tant « aimée » en fin de rando. Bernard a prévu la tireuse !!! Puis apéro « anniversaire » avec muscat et planteur accompagnés d’une tarte du soleil et petites pizzas maison et olives et autres petits gâteaux apéro… puis voici le repas à 8h pétantes !!! Paella et… carottes râpées… et avant l’éclair au chocolat une surprise : la « troupe des Floripédes » (bien connue sur la région toulousaine !!!) a donné une représentation unique et spéciale pour l’anniversaire de Régine en interprétant et dansant la fameuse buffatière (tradition païenne et ancestrale bien connues !!!)… une vidéo est en cours de diffusion !!! tout y était la chanson, les tenues et la bonne humeur et l’enthousiasme voire la participation du public floripède ou non !!! Quel beau spectacle MERCI !!! Après une petite promenade by night avec les villages éclairés entourant Eyne tout ce petit monde est allé prendre un repos bien mérité et plus ou moins  réparateur.

    Jour 2 : départ à 8h30 vers la vallée d’Eyne… la randonnée commence par un sentier dans la forêt du Bosc del Quer le long d’un petit canal où une eau très limpide descend à grande vitesse vers Eyne… puis s’ouvre à nous la vallée d’Eyne et nous continuons notre ascension le long du torrent par un chemin avec des verrous qui font (à l’aller et surtout au retour) gémir les genoux !!! mais que cette vallée est belle et ce n’est pas pour rien qu’elle est nommée « vallée des fleurs » et qualifiée de réserve naturelle… le long de notre route des massifs de rhododendrons sur le point de fleurir et des dizaines de variétés de fleurs pour les plus connues (et surtout reconnues) : narcisses, myosotis, bleuets, gentianes, pavot des Andes, adonis des Pyrénées, anémones soufrée… etc (voir photos)… Certains ont vu des marmottes mais la majorité du groupe les a surtout entendu siffler et nous narguer… on a pu voir aussi deux isards avant de s’arrêter pour la pause repas au bord du torrent à l’abri du vent… même stratégie que la veille un groupe de sept Floripédes décide de continuer jusqu’au col d’Eyne (ils seront récompensés à leur arrivée au col à 2683m par la présence sur le versant voisin d’un troupeau d’une quarantaine d’isards !!!)… le reste du groupe décide de descendre car quelques nuages (menaçants ?) arrivent d’Espagne… en effet en cours de descente après un soleil généreux quelques petits grêlons commencent à tomber ils grossiront en « grain de riz » (rappelant à certain le jour de leur mariage !!!) jusqu’à notre arrivée au petit canal mais la rando se termine sous le soleil… pour nos valeureux grimpeurs du col la descente a été plus délicate car les grêlons étant de plus en plus gros le sol est devenu glissant…

    A 16h30 la troupe au complet s’est retrouvée devant le gite sous le soleil pour finir la bière et les petits gâteaux… tous très heureux de ces 2 jours à Eyne.

    Là encore le groupe se scinde, 3 voitures repartent vers Toulouse et les 2 autres finissent ce séjour par un repas au restaurant sur le trajet du retour…

    Un grand grand merci aux accompagnateurs Bernard et Georges pour nous avoir proposé ces  2 jours où chaque floripède quel que soit son niveau a pu trouver « rando à son mollet » !!! Et merci aussi à Christiane et Bernard pour l’organisation de notre hébergement (venue à Eyne, visite du gîte et nombreux appels téléphoniques pour finaliser notre séjour). On sait que l’organisation de ces petits séjours demandent beaucoup de temps et d’énergie aux Floripèdes organisateurs mais chaque fois c’est très réussi encore BRAVO…

    Bel été pour tout le monde et rendez-vous en septembre pour la suite des aventures des Floripèdes.

    Régine aidée par Geneviève, Colette, Francine et Michel J.