• Photos de Christiane, Solange et Régine – MINORQUE – du 13 au 20 mai 2019

    Photos de Christiane :

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15608746506200

    Photos de Solange :

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15615366256100

    Photos de Régine :

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15617262140400

    Animatrice : Marie Martine

  • CR de Mireille – Vall de Boï – les 19, 20 et 21 juin 2019 – menée par Bernard

    « Anachronique dans le monde contemporain, qui privilégie la vitesse, l’utilité, le rendement, l’efficacité, la marche est un acte de résistance privilégiant la lenteur, la disponibilité, la conversation, le silence, la curiosité, l’amitié, … » nous dit David Le Breton.

    J’ajoute aussi la beauté de la nature, les œuvres artistiques éblouissantes et émouvantes, le délassement, la détente, l’apéro, la bouffe… J’arrête, ça devient trivial !

    Rien de tout cela n’a manqué pendant ces 2 ou 3 jours (au choix) qu’avaient concoctés Christiane et Bernard. On pouvait même se  servir à la carte.

    Encadrée par de luxuriantes forêts et de petits villages plus charmants les uns que les autres avec leurs maisons (très harmonieusement entretenues ou restaurées) de vieilles pierres aux toits d’ardoise, la Vall de Boï située dans les Pyrénées catalanes est une région superbe. Parsemée de hautes montagnes qui frisent les 3000 m, elle propose un ensemble d’édifices religieux, véritables trésors de l’architecture romane des 11è et 12è siècles que les seigneurs Erill ont fait ériger suivant un modèle en provenance du nord de l’Italie, le roman lombard, mettant en évidence leur pouvoir et acquérant ainsi un grand prestige social.

    Même si les églises de la vallée sont aujourd’hui protégées et inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000, il faut savoir qu’elles ont pourtant longtemps été abandonnées au cœur d’une région isolée et difficile d’accès. Oubliés pendant des siècles, ces édifices, pourtant remarquables d’un point de vu architectural et pictural, n’ont été redécouverts qu’en 1907 lorsque l’architecte catalan Josep Puig i Cadafalch lança une expédition pour répertorier et photographier ces monuments pour l’Institut des études catalanes.

    Suite à cette expédition, l’architecte va publier un livre répertoriantles peintures murales catalanes, d‘extraordinaires joyaux que l’on redécouvrait à peine. Mais quelques années plus tard, des financiers et des antiquaires américains achetèrent en bloc plusieurs peintures murales pour les emporter aux Etats-Unis. A cette époque aucune loi en Espagne n’interdisait la vente et l’expatriation d’œuvres d’art. Finalement, face au scandale les œuvres furent rachetées et transférées au MNAC Museu Nacional d’Art de Catalunya. Les peintures murales que l’on peut voir actuellement sont des copies.  

    La visiste commentée de Sant Clement de Taüll avec projection vidéo mapping (fresque lumineuse projetée dans le chœur, et plus particulièrement son Christ en Magesté, image emblématique de l’art roman catalan) était remarquable. Nous avons visité seuls les autres, Santa Maria de Taüll, Sant Joan de BoÏ, Santa Eulalie d’Erill la Vall (à deux pas de notre hotel) San Feliu de Barrerua , et seulement l’extérieur de la Nativitat de Durro et de l’ermitage Sant Quirc de Durro qui étaient fermées. Il nous faudra revenir pour admirer Santa Maria de Cardet et l’Assumpció de Colló.

    Boí est aussi la porte d’entrée au parc national d’Aigüestortes, un espace fascinant parcouru de lacs et rivières, ravins et cascades. Nous avons randonné dans la belle vallée de San Nicolau jusqu’au Lac Long (2000 m.) pour les plus courageux.

    Dernière proposition pour les rescapés du 3è jour, les bains de Caldès de BoÏ, dans lesquels personne n’a voulu se tremper. C’est pourtant la plus grande station balnéaire d’Espagne, non seulement par le nombre de ses sources, 37, mais aussi par ses capacités. Tant pis pour nous, nous ne guérirons pas notre arthrose,  notre sciatique, notre bronchite, notre sinusite, notre gastrite, notre lithiase rénale, notre insuffisance veineuse, notre dermatose, notre eczéma, notre dystonie neurovégétative, etc. Il est vrai que certains avaient pris une bonne averse l’après-midi du 2è jour, mais je ne crois pas qu’elle avait toutes ces vertus… Nous avons préféré nous attabler devant une sublime tortilla dans un petit restau déniché par Christine !

    Merci à Bernard et Christiane d’avoir fait découvrir cette merveilleuse vallée à 33 floripèdes. Et d’avoir fait un « sans faute » dans l’organisation pourtant compliquée avec un nombre pareil !

    Merci également à Georges pour son implication dans l’encadrement du groupe !

    Mireille

  • Photos Val de Boï – le 19 juin 2019 – de Michel BS, Christiane & Solange

    Photos de Michel BS

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15613047177700

    Animation: Famille Laborie, Georges

    Photos par Christiane

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15613712024700

    Photos par Solange

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15613797098300

  • Photos Lugan(81) le 18.06.19 de Réginald

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15611903791100

    Animateur : René

  • Deux jours dans la Vallée de Boï – Espagne – Parc National de Catalogne

    « Là où les Pyrénées touchent le ciel »

    Mercredi 19 et Jeudi 20 Juin 2019

     1er jour 19 juin : La vallée du San Nicolau

         –  Palanca de la Molina (1380m) – Plateau d’Aigüestortes (1820m)   L 6,3 km, D 440 m

         –  Plateau d’Aigüestortes – Lac Long (2000m) L 4,2 km, D 180 m 

    2ème jour 20 juin : Circuit des Eglises Romanes avec visites (dont 1 visite commentée et projection vidéo mapping) Art Roman déclaré Patrimoine Mondial par l’UNESCO – L 14 km, D 450 m

    Hébergement   Hôtel « La Plaça » à Erill la Vall

  • Photos La Chioula, Pic de Serembarre, le 13.06.19 de Christiane , Michel

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15605278242200/15605278363100

    Animateur: Jean

  • Photos Bouisse 11 le 6.06.19 de Christiane

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15603296493900

    Animateur :Bernard

  • Photos Rieux 31 le 4.06.19 de Réginald

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15601770207300

    Animateur: Jean

  • Photos les 3 Seigneurs le 6.06.19 de Michel.B

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15601533547100/15601533684200

    Animatrice: Ghislaine

  • CR de Murielle – Pic des Trois Seigneurs – 6 juin 2019

    Le Pic des trois Seigneurs en boucle depuis l’étang d’Arbu, par le port de l’Hers ( 2199m)

    6 juin 2019 – Beau temps

    « il fait face à la chaîne ariégoise ; on en embrasse tous les sommets du Crabère au Carlit «

    ( Pierre Soubiron )

    La légende dit que les anciens seigneurs de Tarascon et de Vicdessos se réunissaient sur la grande dalle du Pic, et qu’il était la propriété des seigneurs de Rabat, Massat et de Suc , d’où son nom.

    Nous sommes 6 au départ de cette randonnée menée par Ghislaine : Joël, Michel B. S., Michel P., Aubert et moi.

    Le Pic des Trois seigneurs, sommet mythique de l’Ariège, dont j’avais entendu parler sans jamais y être venue. Je scrutais le temps depuis 15 jours à l’avance pour évaluer les chances de sortie. La veille , chacun se demandait s’il y aurait de la neige ou non en altitude, interrogeant divers services de la météo.

    Et nous voici arrivés au parking du Port de l’Hers, 1560 m , point de départ de la randonnée. Entre des montagnes très hospitalières, arrondies, dans une atmosphère très paisible, végétation bien verte. Nous sommes bien loin des villes, dans une partie encore sauvage de l’Ariège.

    Sac à dos, nous descendons sur la route en direction de Vicdessos, pour récupérer le départ du chemin qui nous mènera au Pic en passant par l’étang d’Arbu. Nous trouvons le panneau Pic des Trois seigneurs et nous démarrons la randonnée très joyeux et insousciante pour ma part. Le chemin est bien tracé, le paysage très agréable et pour l’instant il n’y a pas de pente.

    Un peu plus loin, une très belle cascade bondit, pause photo. L’étang d’Arbu sera plus haut. Nous enjambons plusieurs ruisseaux, parfois assez larges. Toujours joyeux et dans la bonne humeur, puisque nous arrivons à les traverser malgré la fonte des neiges, et le débit assez soutenu.

    Mais les difficultés vont arriver car la pente se durcit, la roche change, et nous avançons au rythme irrégulier de la recherche des endroits où passer, avec des parties où il faut se hisser avec les mains. Les chaussures les moins rigides de deux d’entre nous tiennent mal le choc et glissent.

    Nous arrivons à l’Etang d’Arbu (1726 m ) , dans un cirque de granit. Vers le sud, nous commençons à apercevoir le Montcalm, Bassiès, et le mont Valier. Vers le nord, c’est-à-dire notre chemin, des blocs de granit inhospitaliers.

    Les névés commencent à apparaitre, et nous marchons sur la neige avec nos chaussures. Les miennes ne prennent pas l’eau finalement. La roche devient glissante, et nous devons maintenir notre équilibre lors de notre avancée sur des gros blocs de granit où il faut se frayer un passage tout en grimpant, car il reste encore 473 mètres de dénivelé pour atteindre le Pic . Et quand il n’y a pas de passage, les plus sportifs nous tirent avec leurs bâtons pour réussir à se hisser sur la roche. Et c’est difficile. Je commence à avoir peur du retour, en me disant que ça relève de l’impossible si c’est comme à l’aller. Je n’ai jamais fait d’escalade de ma vie. Comment pourra t – on revenir à la voiture ? Et finalement , je ne pense plus, j’avance. Michel m’a beaucoup aidée en portant mon sac qui me déséquilibrait lors de ces phases d’escalade. Merci encore Michel. Juste avant la montée au Pic, nous croisons d’autres randonneurs,

    venus probablement de l’autre sens plus facile. Et ils nous rassurent en nous disant que le sommet est proche.

    L’arrivée sur le Pic est très aérienne, la crête étant étroite. Mais ça y est, nous y sommes , en compagnie d’un vent fort qui s’est invité . Pause photo pour immortaliser notre sommet. Mais là, je n’ai pas la force d’en faire, et je suis un peu gênée par la falaise très proche de toute part.

    Le panorama est magnifique car nous sommes en retrait par rapport à la Haute Ariège et nous avons l’impression de voir toutes les Pyrénées . De droite à gauche : les massifs Andorrans, le Montcalm, le Valier, puis les massifs des Pyrénées Orientales.

    Mais nous ne traînons pas et revenons sur nos pas pour déjeuner rapidement sur le versant nord abrité du vent, et je me sens mieux protégée du vide. Le temps menace, et nous repartons, bien couverts. Notre corps s’est habitué à la difficulté, et nous réussissons plus rapidement le chemin en sens inverse pour récupérer la boucle .

    Après un long passage sur un névé ( mais nous commençons à avoir la technique qui consiste à enfoncer le talon ) le retour en boucle de notre circuit sera sur un terrain beaucoup plus facile et se fera par un large chemin de crête, par le Pic de Barrès ( 2013 m) , puis le Pic de Fontanette ( 1965 m) et la descente à la fin presque en ligne droite , jusqu’au Port de L’Hers . Les difficultés techniques sont derrière nous, et nous profitons pleinement du paysage magnifique qui nous accompagne sur toute cette partie.

    Et comme nous n’avons pas envie de quitter ce lieu si paisible, nous prenons un pot à l’étang de l’Hers, au soleil . Merci Ghislaine pour cette belle randonnée !

    Au total, nous avons marché 5 h 23 , longueur 10,7 km pour un dénivelé de 980 m.

    Soit juste 5 minutes de plus qu’en octobre 2014, et compte tenu qu’en 2014 il n’y avait ni névé, ni terrain glissant, nous avons conclu que notre performance était bonne.

    Ce commentaire n’engage que mon ressenti, novice en randonnée en montagne. Certains d’entre nous, pour ne pas les citer, ont survolé le circuit.

    Murielle