• CR de Nicole C. – Baziège -31- 23 novembre 2021 – menée par Michel B.

     

    • 21 floripédistes
    • 9 kms /dénivelé 140 m
    • 2h45

    Ce mardi Michel B. nous conduit à Baziège « La Badera gallo-romaine » aux portes de Toulouse. À l’époque romaine Baziège existe déjà connue sous le nom de « Badera » (l’origine de ce nom vient d’un gué qui servait à franchir la plaine marécageuse de l’Hers).

    Pour en savoir plus en un clic vous découvrirez :

    • La badera gallo-romaine,
    • Baziège marché millénaire,
    • Le catharisme, la bataille de Baziège (1219),
    • Le temps des malheurs,
    • Le pays de cocagne le pastel,
    • La forêt, les labours du roi, les guerres de religion,
    • La révolution, l’empire,
    • Et enfin l’essor du XXe siècle.

    https://www.ville-baziege.fr/sortir-bouger-decouvrir/sommaire-histoire/

    Depuis la place Paul Marty, nous débutons la boucle de Sainte-Colombe par la montée de la côte vieille vers la Lantanèse par les sentiers herbeux. Nous nous attardons près de la chapelle adossée au petit cimetière. Cette église rurale construite en matériaux traditionnels offre avec son clocher pignon (1638-1639) l’aspect typique des vieux sanctuaires du Lauragais. Cette église, antérieure au XIIe siècle, a été pillée et brûlée en 1570 par les Huguenots. L’ancienne paroisse de Sainte-Colombe et sa chapelle sont placées sous le patronage de Saint-Eutrope. L’édifice est reconstruit et modifié au cours des XVII et XVIII siècles (en 1766 changement de la porte du nord au sud, construction d’un porche et d’une tribune à l’ouest). L’édifice comprend une nef prolongée par un chœur que termine une abside à trois pans.

    Sur le chemin de retour, nous descendons à présent la côte vieille en longeant la clôture électrifiée d’un parc animalier privé. Le propriétaire du lieu, chercheur passionné, accueille de nombreux animaux à poils et à plumes : des wallabies cohabitent avec des émeus d’Australie qui tambourinent leurs cris. De magnifiques coqs font bon ménage avec ces dromaiidés dont les coups de tambour répondent aux cocoricos.

    De retour au village, notre équipe retrouve la protection de saint Caprais le patron des goinfres ! Une table confortable reçoit un grandiose « after rando » offert par Régine et Réginald. Rien ne manque du salé au sucré ! Un festival de petits fours et de gourmandises ! Le prosecco et le cidre pétillent généreusement dans les coupes pour fêter leurs anniversaires.

    Un grand merci à Michel, Régine et Réginald pour ce bel après-midi clôturé par ce moment aussi convivial que généreux.

    À la prochaine.

    Nicole C.

  • Photos de Colette – rando Gaillac Primeur – 21 nov 2021 –

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16377473146200

    Animatrice : Marie Martine

    PV – Ronde du Gaillac Primeur -81- 20/21 novembre 2021 –

    22 ème édition de la ronde du Gaillac Primeur

    4ème édition pour les floripèdes

    Voir CR de Régine B. – 18 & 19 nov. 2017 – Primeur du Gaillac

    17 floripèdes samedi 20 , 9 km menée par Marie Martine

    1500  inscrits dont 25 floripèdes dimanche 21, 17 km, 310 m de dénivelé

    0 goutte de pluie

    X verres de vin (dégustations, apéro et repas)

    20/20 pour la réception de Colette et Jean Marie au Ségoulié

    MERCI  pour ce beau et sympathique week-end !

  • Photos de Belvèze-du-Razès (Aude) de Marie Martine et Michel B. -18 nov 2021 –

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16374195507900

    Animatrice : Solange

  • Belvèze-du-Razès (Aude) – 18 novembre 2021 – menée par Solange

    Pour continuer dans le même esprit du débat un peu surréaliste au sujet de la rando de Trassanel et du Roc de l’Aigle du jeudi 11 novembre, je pensais demander à Jean-Michel de rédiger un CR de la rando d’aujourd’hui … alors qu’il était absent !!! Comme cette boucle a déjà été effectuée au moins 2 fois : le 23 avril 2013, conduite par Josiane (vérification faite par Georges Guitart), et le 31 mai 2016, conduite par René (voir le CR de Nicole H. ci-après) https://lesfloripedes.web4me.fr/belveze-du-razes-31-mai-2016-menee-par-rene/                                  J-Michel aurait pu s’en inspirer …

    Mais j’arrête là mon délire !

    Nous sommes 20 floripèdes au départ du village de Belvèze du Razès. Le nom vient de l’occitan bèl et vezer, signifiant bel aspect ou belle vue, indique un lieu élevé. Le temps couvert se dégage vite et le soleil nous accompagne par intermittence le reste de la journée. L’itinéraire nous propose une magnifique palette de paysages. La région n’est pas riche, elle porte bien son nom « Malepère », le terrain est pierreux mais la diversité de la végétation, tantôt massif forestier tantôt garrigue est complétée par de douces collines et d’innombrables vignobles (AOP Malepère). Après avoir traversé le village de Routier, nous arrivons à Alaigne, village médiéval et circulaire qu’on appelle joliment « la circulade ». La porte fortifiée dite Pepy, (voir photo) à l’entrée sud du village, est surmontée d’une tour elle-même flanquée de trois salles superposées.  Nous aurons un excellent dessert avec les dernières grappes glanées sur les rangées de vignes qui s’étendent à l’infini. Deux tables d’orientation nous attendent en haut du Pech des Trois Seigneurs à 443 m d’altitude. Panorama exceptionnel à 360° sur la Montagne noire,  le Bugarach, le St Barthélémy,  le Tarbésou, les Trois Seigneurs, le Canigou, etc …

    Ce sentier des vignobles longe plusieurs domaines viticoles, Domaine Chevalier, Domaine de Manèque, Domaine de Bordère, Domaine de Turonis, Domaine de Cazes où l’étude écologique et l’installation d’un vignoble expérimental constituent l’un des terroirs les plus remarquables de France par sa diversité. Nous ne vérifions pas ces dires et finissons sobrement notre boucle.

    19 km, 440 m de dénivelé, encore une belle rando qui se termine à Fanjeaux autour d’un pot offert par Françoise M. et Jean, agrémenté d’un pain d’épice incroyablement moelleux cuisiné par Françoise F. Merci à eux et à Solange, notre super guide de la journée.

    Mireille T.

  • PV – Quint Fonsegrives –  16 nov. 2021 – menée par Marie-Jo

    Nombre participants  : 16

    9 Km

    Durée  : 2h30

    Météo  : Automnale

    Agréable sentier des planètes

  • Photos de de Michel BS & Solange – Trassanel – Le 11 nov. 2021

    Cliquez sur le lien suivant:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16368855307600/16368855606800

    Animatrice: Ghislaine

  • CR de Jean-Michel – Trassanel le Roc de l’aigle – le 11 nov. 2021

    Les douze Floripèdes (6-6, parité respectée) qui envahissent le village perdu de Trassanel, sur le coup de 9h, tombent sur la seule âme qui vive dans ce lieu désertique. En effet, un chasseur, en tenue orange et à la mine peu sympathique, nous indique que comme il n’y a aucune trace de sangliers dans le coin, lui et ses congénères vont promener leurs fusils ailleurs. Merci les sangliers…, la voie est libre, et c’est tellement mieux ainsi.
     A peine avons-nous fait quelques mètres que nous tombons sur une stèle de marbre rouge qui force l’arrêt. Ce lieu chargé d’histoire nous oblige à avoir une pensée pour tous ces maquisards tombés au champ d’honneur. Avec le lien qui suit, il est possible de lire le récit (glaçant) de la confrontation entre la Wehrmacht et le maquis Armagnac (du nom de son chef Antoine Armagnac), et de prendre connaissance des atrocités commises sur ce bout de massif calcaire, en ce triste jour du 8 août 1944 : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article201872. En résumé, ce jour-là, ce village paye un très lourd tribut à l’histoire moderne. Les résistants du maquis Armagnac tombent sous les balles de l’ennemi après un combat sanglant autour de la petite grotte où les jeunes viennent de se réfugier. Quelques heures plus tard, les exécutions sommaires aux abords des maisons marqueront à jamais les Trassanellois. Le sentier que nous empruntons porte d’ailleurs le nom de sentier du 8 aôut 1944.
    Sous les ordres de la guide Ghislaine nous amorçons une grande descente à la roche extrêmement glissante. Michel ouvre la piste et impose, à juste titre, une grande prudence. Tellement bien que lorsqu’un coup de sifflet retentit, nous sommes persuadés, à l’avant, que quelqu’un est tombé à l’arrière. Que nenni, Martine s’est tout simplement imaginée que nous avons égaré l’un des nôtres, ce qui est faux (Aubert, pas par coquetterie, a tout simplement changé radicalement de tenue en se mettant en mode pluie). Le regroupement qui s’en suit permet d’ailleurs à beaucoup de se couvrir de pied en cap. Le fond de la vallée se couvre de brume.
    Plus loin, une grotte d’environ cinquante mètres de long voit le groupe se diviser en deux. Les 6 « spéléologues » attiré(e)s par les stalactites, à la lumière de la frontale, et les 6 « bavard(e)s » trop occupé(e)s à faire… la causette.  Une fois regroupés, alors que des effluves légers et agréables du thym effleurent nos narines, nous devons faire face à une sévère montée.
    Une deuxième grotte provoque une halte « carambar ». Le temps de lire quelques blagues éponymes, nous assistons, quelques mètres plus haut, à la cabriole du jour. L’une d’entre nous fait une élégante voltige qui l’oblige à faire connaissance avec…un arbre. Le concept est quasiment identique à « adopte un mec » mais…en plus violent ! Après ce petit incident, heureusement sans gravité, sous un ciel à nouveau plombé, un chemin caillouteux nous conduit au pied du Roc de l’aigle (à ne pas confondre avec le Roc de l’aigle -1219 mètres- proche de Sisteron, dans les Alpes de Haute-Provence).
    Dopée par les gouttes de pluie, Françoise est la première au sommet (685 mètres), et fait s’envoler l’aigle du roc. L’aplomb vertigineux sur le village aux tuiles rouges et aux champs d’oliviers soignés du village de Cabrespine, tout en bas, est impressionnant. Malgré le vent qui souffle, du fait des nuages présents, il nous faudra revenir une autre fois pour admirer dans le lointain, le pic de Nore, les sommets Pyrénéens et notamment le Canigou. Nous nous contentons d’observer les vallons constitués de maquis, de garrigues, qui sont  tachetés par endroit par les couleurs d’or et de feu des châtaigneraies.
    Le chemin forestier que nous suivons est bordé de très nombreuses amanites tue-mouches (hallucinogènes, mais rarement mortelles) dont la couleur rouge vif tranche avec le jaune et le noir de deux salamandres tachetées. La peau de celles-ci comporte une fine couche de mucus empoisonné par une neurotoxine. Malheureusement, elles sont dans un sale état suite au passage d’un camion ou autre véhicule.
    Solange, dont l’estomac crie famine depuis un moment, propose à Ghislaine un endroit pour la halte déjeuner au milieu des cistes cotonneux, genévriers et autres petits chênes. Lorsque vient le moment du dessert  « le diable bat sa femme » (selon Joël)…. il pleut et il fait soleil à la fois (dicton ayant pour origine une sombre histoire de jalousie entre Jupiter et Junon, dans la mythologie).
    Très rapidement, nous sommes de retour à Trassanel. Ghislaine, qui cache bien son jeu en nous montrant sa carte réduite en bouillie par la pluie, a prévu pour l’après-midi une escapade sur un environnement différent du matin. Fini le maquis, nous traversons maintenant des plantations de chênes truffiers. La truffe Audoise, noire ou blanche en fonction de la saison, se vend sur les marchés toute l’année avec les produits truffés Pays cathare : sel truffé, risotto de truffes, jus de truffe, glace à la truffe…Ensuite, nous plongeons dans un magnifique sentier (GR36) que Philippe et Claude reconnaissent pour l’avoir déjà pratiqué, au milieu d’une somptueuse forêt de chênes et de châtaigniers. Cerise sur le gâteau, le ciel bleu est présent. Pour fêter le retour du soleil, Jacques (certainement nostalgique de l’été) déambule en tee-shirt et les mains dans les poches, en fredonnant une chanson qu’il est le seul à connaître…
    Après avoir admiré un point de vue au-dessus du lieu-dit Marmorières (sur la commune de Limousis, dont la grotte du même nom, creusée par une rivière souterraine, est d’une longueur de 800 m), le petit nouveau se dévoue pour prendre en photo ses nouveaux copains et nouvelles copines (bien que certaines soient décoiffées…).
    Le retour aux voitures se fait dans la joie et la bonne humeur, avec ce soleil qui ne nous quitte plus. Les chiffres tombent : 18 kms, environ 800 mètres de dénivelé. Ghislaine notre guide du jour reçoit des félicitations méritées, notamment pour avoir eu l’idée géniale d’alterner des paysages sauvages différents, le matin et l’après-midi. La nature à la fois nourrit le corps et l’âme, qui sait le ressentir aura toujours la flamme.
    Jean-Michel
  • Photos de Michel BS, Paul & Christiane – Ambialet 81- 4 nov. 2021

    De belles photos du magnifique site d’Ambialet, village construit dans un méandre du Tarn , avec de belles couleurs d’automne, de beaux reflets de nuages sur le tarn

    cliquez sur le lien ci-dessous pour voir les photos

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16363025840400

    Animateur Joel

    14 participants

    610 m de dénivelé

    16km

     

  • CR de Nicole C.  – AMBRES – 3 nov. 2021 – menée par Nicole H. 

    • 24 floripédistes
    • 10 km / dénivelé 100 m
    • 3h30

    Ce mardi Nicole nous conduit à Ambres dans le Tarn, joli village perché qui bénéficie d’un beau panorama sur le confluent de l’Agout et du Dadou au nord de Lavaur. Son histoire s’égrène à travers les siècles : de haut lignage et flamboyante au moyen âge grâce à la vaillance des seigneurs d’Ambres ou tragique à l’époque de la révolution. 

    Pour en savoir plus sur l’histoire de la belle Baronnie visitez le site : http://ambres.fr/old/Histoire-.html

    Les ombres du passé s’effacent ! La place de la mairie ceinturée par sept magnifiques cèdres du Liban sera notre point de départ. Le belvédère dominé par une Vierge soutenue par le Tétramorphe offre une vue imprenable sur la vallée de l’Agout plantée de vergers.

    L’automne semble oublier qu’il devra bientôt céder la place à l’hiver. Les platanes se parent encore de leurs rousseurs et de leurs fruits desséchés. Ces glomérules sont constitués d’akènes blottis dans un duvet responsable d’allergie. Des sentiers herbeux nous conduisent dans des sous-bois dont les ronciers échevelés griffent notre passage. L’Agout qui coule en contrebas fait miroiter ses eaux chargées de terre amenée par les dernières pluies. Afin d’améliorer la biodiversité, des ilots de sénescence au méandre des Cloutous ont été créés et laissés en évolution libre, sans aucune intervention culturale. Une halte aux abords d’un petit étang et de l’Agout nous permet de communier avec cette nature que la main de l’homme n’a pas encore domestiquée. Les eaux oisives d’un vert de gris opalescent confèrent à ces lieux une ambiance hors du temps. Ce paysage bucolique contraste avec les immenses vergers palissés et recouverts de filets-bâches. Bien à l’abris, ils seront ainsi protégés de la grêle, de la pluie et des insectes. Nicole nous raconte l’histoire du petit pommier « Evereste » (Malus Perpetu Evereste) Ce petit pommier à floraison abondante arbore ses grappes de petites « pommes cerise » très décoratives tout l’hiver. Il est utilisé comme pollinisateur efficace. Implanté depuis 1978 il résiste à la tavelure et à l’oïdium. Son nom « Evereste » n’a pas de rapport avec le sommet homonyme. Il a été donné par l’obtenteur de cette variété en clin d’œil à EVE qui RESTE sur l’arbre tout l’hiver ! Le travail dans les immenses vergers chargés de pommes « Fuji » a commencé.  Le sol est jonché de beaux fruits rouges à la chair fine et juteuse. Respectueux, nous ne ramassons que les fruits tombés à terre. Cependant, un des cueilleurs nous en a gentiment même offert ! Un petit raidillon (pour les uns mais « montant, sablonneux, malaisé, de tous les côtés au soleil exposé, » pour les autres) permet d’atteindre à nouveau la place de la mairie.

    Bien installés sur une table de pique-nique, nous pouvons à nouveau faire bombance ! Les anniversaires des deux Nicole et de Sylvie inaugurent ce renouveau. Crêpes, gâteau à la brousse et cannelés se laissent marier aux pétillants que nous offrent les pommes de Bretagne et le raisin de Gaillac. 

    Un grand merci à Nicole pour ce parcours original magnifié par un agréable soleil automnal et clôturé par des retrouvailles savoureuses. A la prochaine, avec de nouveaux anniversaires !

    Nicole C.