• Photos de jp & Michel P. – DUN – 27 fév. 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15828882895900

    CR de jp

    Animatrice : Genevieve

  • Photos de Christiane Pouy de Touges(31) le 25 février 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15828800700200

    Animatrice : Marie Martine

  • Photos de Réginald Villefranche lauragais le 18 fev 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15823747588100

    Animateur : Michel Bl.

  • PHOTOS CAP CARMIL 09 LE 20.02.20 de Michel P., Paul

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15822787679300

    Animatrice :Ghislaine

  • CR de Mireille – Montgaillard – 13 fév. 2020 – menée par Joël

    Dix floripèdes aujourd’hui pour la grande boucle des Lacs et des Potiers depuis Montgaillard, sans difficulté (21 km, 458 m. de dénivelé) à part la traversée de deux gués. Le cadre est relativement sauvage et vallonné. Passage au milieu des lacs collinaires réalisés pour l’irrigation (la Chêneraie et Teuilière). Forêts de châtaigniers et de chênes dont quelques beaux spécimens et un splendide chêne liège. Circuit bien balisé dans l’ensemble. Un peu trop de routes goudronnées, mais préférables aux chemins gadouilleux et glissants. Temps correct.

    Et les potiers dans tout ça ? Ils n’existent plus depuis la fin du XIXè siècle. Le village, principal centre de potiers de Lomagne, comptait une quarantaine de personnes qui vivaient de cet artisanat. Le bois de Oules était le lieu où l’on prélevait la terre nécessaire à la fabrication « des Oules » (récipients culinaires).

    Michel J. nous explique la culture des noisetiers dont nous longeons plusieurs vergers. C’est le 2ème département producteur de noisettes. Chez le Noisetier, les fleurs sont unisexuées (mâles ou femelles) et  portées par le même arbre. Les chatons mâles sont portés sur le bois de l’année précédente. Les fleurs femelles sont regroupées en haut d’un bourgeon en une houppe rouge (voir photo). Nous n’ignorons plus rien de la manière dont elles sont récoltées, nettoyées puis séchées et portées à la coopérative Unicoque de Cancon (47).

    Nous côtoyons aussi des plantations d’aillet  « Qui a de l’ail dans son jardin, n’a pas besoin de médecin » disait ma grand-mère. Vous m’avez comprise, si vous souhaitez faire de vieux os mangez des aulx…

    Avant le pique-nique, nous faisons un détour à partir du lieu dit Durios pour aller admirer la jolie petite église de Badignac. Et je ne peux m’empêcher de faire un « copier-coller » de la notice POP. Ce n’est pas le genre musical, mais la Plateforme Ouverte du Patrimoine signalée par un floripède chercheur (devinez lequel !). De nombreuses bases de données alimentent cette POP : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00039209. La notice est claire, précise, complète, rigoureuse, détaillée, technique, exhaustive, bref scientifique. Il  manque juste un petit commentaire artistique, esthétique ou culturel… Mais le moindre tableau ou objet faisant partie du patrimoine, situé dans la plus petite église reculée est répertorié avec son âge, sa dimension, son état, les matériaux, son emplacement etc… et sa photo la plupart du temps.

    Dénomination de l’édifice : Église paroissiale

    Vocable – pour les édifices cultuels : Saint-Rémi

    Titre courant Église paroissiale Saint-Rémi

    Localisation : Occitanie ; Tarn-et-Garonne (82) ; Balignac 

    Aire d’étude pour le domaine Inventaire : LavitCanton : Lavit

    Références cadastrales : 1933 B 333

    Milieu d’implantation pour le domaine Inventaire : Isolé

    Partie constituante non étudiée : Cimetière

    Siècle de la campagne principale de construction : 17e siècle (?), 18e siècle (?)

    Description

    Matériaux du gros-œuvre : Pisé, enduit

    Matériaux de la couverture : Tuile creuse

    Typologie de plan : Plan allongé

    Description de l’élévation intérieure : 1 vaisseau

    Typologie de couverture : Toit à longs pans, croupe

    Commentaires d’usage régional : Clocher mur ; chevet plat

    Je vous fais grâce du reste !

    Pas  de bar à Montgaillard, nous échouons donc à Lavit dans un PMU bruyant… juste à temps pour les résultats des tiercés, quarté et quinté du jour ! Merci à Solange qui arrose la naissance de son petit-fils Bastien. Et merci à Joël pour cette belle journée.

    Mireille
    Crédit Photos

  • Photos MONTGAILLARD – le 13 fév. 2020 – de Solange, JP, Jacques M

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15816747504200

    CR de Mireille

    Animateur: Joel

  • Photos de Réginald – Montmaur – 04 fev 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15814243075800

    Animateur : Nicole

  • Photos de Paul , JP, Philippe B – Vaour – le 6 fév. 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15811869097800

    CR de jp

    Animateur : Pierre

  • CR de jp – Vaour – 6 fév. 2020 – menée par Pierre

    Le ciel du jour

    Et si on commençait ce compte-rendu par la fin ?

    Vaour (en occitan Vaur) est une petite commune française d’environ 350 habitants située dans le nord-ouest du Tarn à 26km au nord de Gaillac.

    En mars 2019, l’association Familles Rurales a ouvert le Causse Café dans l’ancienne gendarmerie, lieu dédié aux initiatives locales, à la valorisation des produits locaux, un espace de rencontre ; pour avoir le droit de boire une bière il y est nécessaire de manger : donc le groupe n’a fait qu’une bouchée des crêpes d’Adèle et du gâteau de Françoise qui était son retour le jeudi. Merci Martine et Michel P. d’arroser vos anniversaires !

    Auparavant, les chaussures de ville s’étaient substituées aux godillots de marche, et nous étions monté au point haut du village visiter la commanderie templière de Vaour, fondée vers 1160, devenue la propriété de la commune en 1793 qui regrette aujourd’hui d’avoir laissé écrouler le donjon en 1910.

    Les Templiers

    L’ordre du Temple est né en Terre sainte, en 1119, après la première croisade, pour protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem.

    Le prestige des moines-chevaliers au manteau blanc frappé d’une croix rouge est immense pendant les deux siècles que durent les croisades… malgré la trahison du grand maître Gérard de Ridefort à la bataille de Hattin, en 1187.

    Mais les musulmans finissent par chasser les Francs de Terre sainte et s’emparent de Saint-Jean-d’Acre le 28 mai 1291 malgré la résistance héroïque des Templiers.

    Au début du XIIIe siècle, l’ordre du Temple, chassé de Palestine, n’en dispose pas moins encore d’une force militaire impressionnante de quinze mille hommes, bien plus que n’aurait pu en lever n’importe quel roi de la chrétienté. Mais, de soldats, les Templiers se sont reconvertis en usuriers et ont complètement perdu de vue la reconquête des Lieux saints.

    C’est que de considérables donations ont rendu l’ordre immensément riche et l’ont transformé en l’une des principales institutions financières occidentales… et la seule qui soit sûre. Il gère ainsi, en véritable banquier, les biens de l’Église et ceux des rois d’Occident (Philippe le Bel, Jean sans Terre, Henri III, Jaime Ier d’Aragon…

    Les commanderies templières couvrent l’ensemble de l’Europe médiévale d’une véritable toile d’araignée. Elles abritent les moines-soldats, avec aussi une vocation caritative.

    L’opinion européenne commence à s’interroger sur la légitimité du Temple. Le roi Philippe le Bel lui-même a souvenance que les Templiers ont refusé de contribuer à la rançon de saint Louis lorsqu’il a été fait prisonnier au cours de la septième croisade. Il entend aussi quelques méchantes rumeurs sur les moeurs prétendument dépravées et diaboliques des moines-chevaliers…

    Le roi presse le pape d’agir contre l’Ordre et, finalement, décide d’arrêter les Templiers sous l’inculpation d’hérésie, sans prendre la peine d’en référer au pape.

    C’est ainsi que tous les Templiers de France sont arrêtés au petit matin par les sénéchaux et les baillis du royaume au terme d’une opération de police conduite dans le secret absolu par Guillaume de Nogaret. Ils sont interrogés sous la torture par les commissaires royaux avant d’être remis aux inquisiteurs dominicains.

    Parmi les 140 Templiers de Paris, 54 sont brûlés après avoir avoué pratiquer la sodomie ou commis des crimes extravagants comme de cracher sur la croix ou de pratiquer des « baisers impudiques ». L’opinion publique et le roi lui-même y voient la confirmation de leurs terribles soupçons sur l’impiété des Templiers et leur connivence avec les forces du Mal.

    Pour ne pas donner l’impression d’être désavoué, le pape choisit la fuite en avant et, le 22 novembre 1307, ordonne à son tour l’arrestation des Templiers dans tous les États de la chrétienté et l’ouverture d’une enquête sur leurs crimes supposés. 

    Le roi obtient de Clément V la suppression de l’ordre, au concile de Vienne, en 1312. Elle est officialisée le 3 avril 1312 par la bulle « Vox in excelso », bien qu’il soit tout à fait exceptionnel qu’un ordre religieux soit purement et simplement dissous.

    Avec l’affaire du Temple, la monarchie capétienne montre qu’elle entend suivre son intérêt politique et ne plus se comporter en vassale de l’Église.

    ————-

    Avant le pot et la commanderie, nous avons marché :

    Situé dans le Tarn, aux confins de l’Albigeois, du Quercy et du Rouergue, le Pays de Vaour séduit par la diversité de ses paysages.  Façonnés par la nature et par l’homme au fil du temps, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours… De beaux sentiers (le circuit de la Gresinholà), de belles maisons en pierre, un dolmen vestige vieux de plus de 5000 ans, remarquable monument mégalithique (lieu de sépulture à la fin du Néolithique) qui mérite bien une photo de groupe !

    Les 22 devant le « dolmen »

    22 Floripèdes – 17,5 km – dénivelé : 510m. – 5H30

    Merci Pierre pour cette belle journée

    Crédit Photos

    Bibliothèque

  • CR de jp – Trassanel – 29 janv. 2020 – menée par Bernard

    Si je paraphrasai Pierre Dac et Francis Blanche, je dirai que cette randonnée était placée sous le double signe zodiacal non du Lion et du fox à poil dur mais du maquis Armagnac et du Tourbillon de la vie cher à François et à Jeanne.

    Cette randonnée nous l’avions déjà faite le 7 mars 2013, mais en sens inverse, en terminant par la grotte des maquisards et le dernier rampaillou que cette fois-ci nous avons descendu « les muscles froids », la rosée rendant les plaques calcaire glissantes.

    A cette époque, il y a sept ans, à l’entrée de Trassanel, cette maison de bric et de broc (en anglais : haphazardly) était décoré par un propriétaire bizarre :

    A la sortie du village une stèle nous invite au recueillement : 

    « 1943-1944. Maquis de la Montagne Noire. Grotte de Trassanel haut-lieu de la résistance du Cabardès-Minervois.  « Enfants de tous les pays ce sentier fut le calvaire de 47 jeunes maquisards qui ont sacrifié leur vie pour que demain tu sois un homme libre. »Quand un jour, tôt ou tard, il faut qu’on disparaisse quand on a plus ou moins vécu, souffert, aimé, il ne reste de soi que les enfants qu’on laisse et le champ de l’effort qu’on aura semé.  De Gaulle ». 

    Le maquis de Trassanel, rebaptisé maquis Armagnac en l’honneur de son chef Antoine Armagnac, ancien ouvrier à Salsigne. Au début du mois d’août 1944, le groupe est attaqué par l’aviation allemande. Il reçoit l’ordre de se replier sur la grotte de Trassanel, poursuivi par des patrouilles ennemies, mais s’arrête le dimanche 6 août dans le ruisseau de La Grave. Une arrière-garde est laissée là-bas pour faire disparaître les traces de leur passage, pendant que le gros des troupes repart. Mais lorsque les Allemands débarquent par surprise au Picarot, ils prennent l’arrière-garde sans même avoir besoin de combattre. Les prisonniers sont torturés, et sept exécutés d’une balle dans la nuque. C’est à cet endroit que se trouve la Pierre plantée, élevée peu après par les Résistants et qui porte le nom des disparus. Pendant ce temps, le reste des maquisards a atteint la grotte de Trassanel, à l’aube du 8 août. Alertés par une patrouille de la présence allemande, ils décident de s’évader en passant par un ravin, pour traverser la montagne. Alors qu’ils viennent de s’y engager, l’ennemi les rattrape, et les mitraille, faisant une quinzaine de morts, dont Antoine Armagnac. Une trentaine d’autres sont faits prisonniers, et conduits jusqu’au village de Trassanel, dont le maire Edmond Agnel vient d’être pendu, ayant refusé de collaborer avec les occupants. Là, un peu à l’écart, on donne l’ordre de les fusiller : quelques-uns parviendront à s’échapper, mais dix-neuf tomberont là.

    Au total, le maquis de Trassanel a perdu 41 hommes ce jour-là. Pour M. Fricou, président du Comité d’entente, qui représente 41 associations d’anciens combattants et de patriotes : « Ce sont de hauts lieux de la Résistance dans notre département, et sans doute là où il y eut le plus de morts en si peu de temps. »

    Donc descente par un raidillon sévère vers le ruisseau de Rémol puis remontée à la grotte des maquisards (formée par érosion karstique) que tout le monde traverse en évitant la chute dans un goulet ; nous repartons vers la cabane où est mort de ses blessures Armagnac puis montons d’abord en pente douce puis brutale vers le Roc de l’Aigle d’où nous apercevons dans la brume le village de Cabrespine. Quelques uns, téméraires ou inconscients, parcourent la crête, histoire d’allonger la ballade ! 

    400m plus bas le village

    Retour sur le sentier car le Roc est un cul de sac. Et de commencer à fredonner  :

    «  On s’est connu, on s’est reconnu / On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue / On s’est retrouvé, on s’est réchauffé / Puis on s’est séparé / Chacun pour soi est repartiDans l’tourbillon de la vie »   / «  On s’est connu, on s’est reconnu / On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue / On s’est retrouvé, on s’est réchauffé / Puis on s’est séparé / Chacun pour soi est reparti / Dans l’tourbillon de la vie »  

    Après s’être retrouvé, on monte plein nord puis au col, on bifurque à l’ouest ; halte pique-nique presqu’au soleil !

    Longue traversée jusqu’au Four de Marty, on finira par trouver le menhir couché (peyra plantada).

    Peyra plantada (dormiendo)

    Traversée de Fournes-Cabardès puis garrigues et embrouilles (on fredonne !!!) avant de retrouver nos 4 voitures.

    Belle randonnée à refaire (sans moi !)

    On pensait se désaltérer chez Kéké à Villeneuve mais pour la réussite de ce plan, il aurait fallu allonger notre parcours d’au moins deux heures ; donc arrêt à l’entrée de l’autoroute dans une galerie commerciale où nous fêtons les anniversaires de Jacques D. et d’Aubert. Merci à eux

    jp

    Crédit Photos

    Infos : 17 Floripèdes / Distance : 17,5 km / Dénivelé : 700m. / Temps marche : 4h30