• CR de jp – Le sentier du Patrimoine (Aurignac) – 29 mars 2022 – menée par Jean-Paul

    Je n’avais pas le cœur à faire ce CR marqué de nombreuses péripéties, les augures mal déchiffrées au départ, le méli-mélo de véhicules, la chute de Caroline, l’intervention des pompiers…
    Heureusement ce matin les nouvelles sont rassurantes..

    Jean-Paul nous invite ce mardi (départ 9h00) à parcourir le sentier du patrimoine ; le point de départ est normalement Montoulieu Saint Bernard mais le groupe de 19,5 floripèdes est invité au foirail d’Aurignac dans le pays de Comminges, une région de collines boisées et de vallons fertiles, des vertes prairies, avec comme horizon la chaîne des Pyrénées. Nous ne verrons pas à Montoulieu les restes d’un impluvium (ou piscine) en marbre. C’est le dernier vestige d’une villa gallo-romaine qui se tenait à cet endroit. Sur la colline, à côté d’un ancien château féodal en ruines se tient l’église paroissiale, reconstruite au xixe siècle. Et un monument aux morts qui liste un de mes anciens, très anciens lointains cousins.).


    Source du sanctuaire

    À deux kilomètres environ du village, au milieu du massif forestier d’Aurignac, la chapelle Saint-Bernard est un lieu de pèlerinage édifié sur le lieu d’une apparition présumée de la Vierge au xviie siècle.

    La chapelle Saint-Bernard

    Une boucle de 14km, 380m., au départ d’Aurignac par Esbayles, Montoulieu-Saint-Bernard, la Chapelle Saint-Bernard, le Cap de Bosc, le Cap Martin (et la carrière de granulats), très agréable randonnées, soleil presque printanier, merci Jean-paul ;

    Regrettons que La lettre d’information mars 2022 du CDRP31 ne soit parue qu’aujourd’hui 30 mars, les conseils rappelés dans l’article Bien marcher aurait peut-être permis d’éviter la chute.

    jp

  • Photos Bruniquel 82 le 26.03.22

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    Animateur : Bernard

  • CR de Jean-Michel – Bruniquel -24 mars 2022 – menée par Bernard

    Émerveillés par le temps splendide qui règne sur ce beau village de Bruniquel, 20 Floripèdes (14 perdrix et 6 vieux fusils), sous les ordres de Bernard, entament la rando du jour intitulée « le circuit des sept perdrix » en traversant un petit jardin bucolique. De cet endroit, nous pouvons voir  le château légendaire de la reine Brunehaut qui domine d’un côté la falaise de l’Aveyron, de l’autre le village étagé à flanc de colline. Ce lieu avait été attribué à la reine en 587 jusqu’à son exécution en 613… ses cheveux attachés à la queue d’un cheval. Drôle de coutume… !

    Le castrum est conquis, en 1176, par les comtes de Toulouse. En 1211 le troubadour Guilhem de Tudèla, coauteur de la « Chanson de la croisade » se réfugie chez Baudouin de Toulouse (demi-frère du comte Raymond VI de Toulouse) qui livre Bruniquel aux Croisés et est pendu comme traître en 1214, à Montauban. Après la croisade, le village connut un grand essor au Moyen Âge car il se trouve sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La plupart des ruelles tortueuses ont conservé leurs pavements et c’est au sommet de la principale que l’on trouve les châteaux, quasiment suspendus au-dessus du vide.

    Les châteaux de Bruniquel ont été immortalisés au cinéma dans le film de Robert Enrico « Le Vieux Fusil » en 1975, avec à l’affiche, notamment, Philippe Noiret et la divine Romy à la beauté sans pareil…

    Nous abordons maintenant une longue descente sur un chemin qui nous conduit sur les berges sablonneuses de l’Aveyron. Après avoir admiré une belle falaise qui domine la rivière, un arrêt s’impose dans une prairie pour nous dévêtir un peu. Sans doute tourneboulé par le déshabillage des très nombreuses dames, le guide a du mal à trouver le balisage. Heureusement Christiane (une adjointe sur qui on peut compter), qui a l’œil sur tout et a surtout une bonne vue, repère la marque jaune salvatrice sur un arbre voisin.

    Plus loin, nous apercevons le clocher de Montricoux qui se détache dans un ciel d’un bleu d’une absolue pureté. Nous visitons l’église aux vitraux modernes remarquables, puis nous déambulons dans les rues avec ces maisons à pans de bois et encorbellement. L’ancien château de Montricoux garde quelques traces des Templiers qui le bâtirent. Il appartint un temps à Sully. Il abrite aujourd’hui le musée Marcel-Lenoir, peintre réputé des XIXe et XXe siècles, ancienne figure du Montparnasse où il fréquenta Modigliani et Fernand Léger. Marcel Lenoir vint se retirer sur la fin de sa vie à Montricoux où il mourut en 1931.

    Arrivés à un très joli lavoir, Paul appelle « sos Christiane dépannage ». Celle-ci, aussitôt, sort sa caisse à outils et sauve ce grand randonneur d’un éventuel accident… de lunettes. Le raidillon qui suit nous fait attraper une petite suée car insensiblement le mercure monte. Tout en haut, profitant de l’ambiance printanière, de paisibles chevaux gambadent dans un pré recouvert de pâquerettes.

    Redoutant de ne pas trouver un endroit aisé pour déjeuner dans les bois, Bernard demande à un indigène de pouvoir envahir avec la troupe son champ qui borde l’Aveyron. C’est donc dans un coin paisible que chacun déguste son casse-croûte ainsi que quelques douceurs gracieusement offertes par de gentes dames, pendant que la vie s’écoule au fil de l’eau.

    Une vie qui quelquefois ne tient qu’à un fil… Et ce n’est pas le plongeur des grands fonds des Floripèdes qui va dire le contraire. Des cris retentissent soudain, « au secours, sauvez-moi !». Immédiatement, le maître-nageur Jacques, plus quelques naïades, se précipitent afin de sortir notre homme d’une situation plus que délicate cherchant sans y arriver à regagner la berge. Finalement, tout est bien qui finit bien, le plongeur s’en sort avec une belle frayeur et des chaussettes et vêtements trempés et…boueux. Geneviève décrète aussitôt le gilet de sauvetage, le masque, les palmes et le tuba obligatoires à compter de la prochaine randonnée…!

    Après avoir attribué la médaille du courage à Jacques, le redémarrage s’effectue dans un univers fantasmagorique composé d’arbres moussus, le long d’un petit ruisseau aux eaux limpides, irréelles et chantantes. Chacun s’empresse de faire des photos car ensuite le cours d’eau disparaît, afin de mieux réapparaître quelques mètres plus en amont.

    Nous voilà maintenant au bord de la falaise qui domine les très belles gorges de l’Aveyron, avec au loin une vue merveilleuse sur le château de Bruniquel, de l’autre côté de la verte vallée. Nous bénéficions d’une longue et belle descente avant d’emprunter un raidillon qui nous conduit à Bruniquel, après un périple de 21 km, un dénivelé de 660 mètres et un sans-faute de Bernard (bravo à lui).

    A l’exception du plongeur…, sans doute parti faire sécher ses vêtements, nous gagnons toutes et tous la terrasse ensoleillée d’un café avec une vue splendide sur Bruniquel. Le pot (accompagné de madeleines) nous est gracieusement offert par l’adorable Claude (merci à elle), ce qui nous permet de conclure en beauté une journée absolument magnifique !

    Jean-Michel

  • CR de Michel B. – Noueilles – 22 mars 2020 – menée par Michel B.

    Distance 9 km –  Dénivelé :160 m – Durée 3h00
    19 courageux Floripèdes ont décidé de gagner la bataille contre le vent d’autan.
    Ils ont magnifiquement réussi car nous n’avons constaté aucune perte humaine, aucune chute et aucune égratignure !
    La folie ne s’est emparée d’aucun de nos amis.

    Le rythme a été soutenu puisque nous avons bouclé la boucle en 2h30 soit une moyenne de près de 4km/heure.

    Les mauvaises langues diront que le vent a permis cette performance… Oh les vilains !
    Descriptif des photos (par ordre d’apparition à l’ecran)
    – Noueilles ou Naoelhas : Une des premières communes du Lauragais à avoir eu en 2021 la traduction de son nom en Occitan.
    – Eglise Saint-Pierre avec son clocher-mur reconstruit en 1851.
    – 3 floripèdes dont un plus facétieux que les 2 autres.
    – Superbe chêne centenaire

    IMG_2833.JPGIMG_2834.jpgIMG_2865.JPG39466180-990f-4225-9ae9-97686649a8a5.jpg

  • CR de Mireille – ENGOMER – BALAGUE (09)-10 mars 2022 – menée par Geneviève

    21 floripèdes au départ d’Engomer attaquent la montée en direction d’Agert. Environ une heure plus tard, surprise, une partie de cache-cache s’engage. On s’éparpille, on se dissémine, mais on se cache si bien qu’on se perd complètement de vue … Au bout d’une demi-heure, on s’appelle au téléphone, on siffle, on crie, mais le réseau ne passe pas, les voix et les sifflets non plus. Philippe, n’écoutant que son courage, redescend même presque jusqu’aux voitures (Il pourra afficher le double de dénivelé à son compteur personnel !) Enfin on se retrouve. Il ne manque personne. On ne veut pas savoir qui a gagné et qui a perdu ! Mais voilà qu’un peu plus tard, il nous est proposé un autre jeu. Il s’agit de retrouver le chemin à travers les broussailles, les taillis, les ronces, les barbelés. On rampe, on s’aplatit, on s’égratigne, ça rappelle les camps scouts. Miracle, le chemin est découvert ! On siffle la fin de la partie !

    Après un pique-nique réparateur dans un pré dominant la vallée de Balagué, avec vue sur les monts ariégeois enneigés à l’horizon, nous reprenons le sentier. La vue plongeante sur le village de Balagué nous enchante. Dommage qu’un hélico qui nous a déjà assourdis pendant le pique-nique continue ses rotations bruyantes !

    Situé à l’extrémité de la vallée, à 650 m d’altitude, Balagué possède des maisons pittoresques, combinant le bois et la pierre dont les plans sont en L. Cette disposition protège la cour et les balcons des intempéries venant de l’ouest ou du nord. Les balcons servaient essentiellement au séchage des récoltes. Le four à pain de forme semi-sphérique, placé en extérieur des murs, avance en encorbellement. Son église romane ferme l’extrémité Ouest du village. Un cadran solaire pare son mur Sud et nous donne l’heure le temps d’un furtif rayon de soleil. Le « travail à ferrer » les bœufs ou chevaux a été bien conservé.

    Balagué a accueilli en1982, le tournage du film de Daniel Vigne : Le Retour de Martin Guerre (avec Nathalie Baye et Gérard Depardieu) qui se déroule au XVIème siècle.

    Au dessus du village, sur une butte, les ruines de la Tour elliptique Sainte-Catherine, visibles de très loin, nous attendent. Ce sont les seuls vestiges d’une fortification de grande ampleur datant du XIIème siècle. Sous la tour se trouve une grotte qui porte le même nom. Autrefois aménagée par le CNRS, elle est maintenant devenue dangereuse.

    Nous regagnons le parking sous le soleil enfin levé. Pas de bar ouvert. Assoiffés par ce parcours plein d’imprévus, nous achetons quelques boissons à l’épicerie bio d’Engomer.

    Merci à Geneviève pour cette très jolie rando animée dans tous les sens du terme !

    Mireille

  • Photos Engomer 09 le 10.03.22 de Michel B. , Christiane et Solange

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    Animatrice : Geneviève

    15Km

    4H30

    830 m

  • Photos Puycelci 81 le 4.02.22 de Michel B, Solange

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    Animatrice: Ghislaine

  • CR de Jean-Michel – Larroque – 3 mars 2022 – menée par Ghislaine

    Le point de départ de la rando promise à Puycelsi se situe… au centre du village de Larroque blotti sous sa falaise ocre percée de grottes naturelles. Le sentier de Mespel offre un raidillon bordé de fragiles violettes aux 19 Floripèdes à qui Ghislaine, la guide du jour, promet un somptueux point de vue sur la vallée. Mais, arrivés en haut, on voit bien que la promesse ne peut être tenue. En effet, le brouillard cache l’horizon et se joue de notre raison.

    Plus haut, les brumes se dissipent lorsque nous rejoignons le GR 46 (qui va de Tours à Toulouse), que nous ne suivons que très peu de temps afin de pouvoir admirer la petite chapelle de Notre-Dame des Bois et son minuscule cimetière. Le sentier qui suit grimpe dans la forêt de Grésigne au milieu des scilles à deux feuilles (petites fleurs de couleur bleue), du fragon qui n’arbore que quelques boules rouges, avec en fond sonore le délicat chant des oiseaux.

    Ghislaine, aussi joueuse que taquine, nous entraîne vers un nouveau point de vue qui se transforme finalement en un point le plus haut de la forêt (468 mètres) avec vue… sur les arbres. Les naïfs (dont fait partie votre serviteur) se retrouvent donc « comme des glands » au milieu d’une forêt, face à un chêne (certes atypique) proche d’une borne. Philippe et Michel trouvent  que la guide dépasse les bornes…

    Voulant à tout prix se rattraper, Ghislaine nous arrête 50 mètres plus loin afin de nous faire admirer, enfin… un vrai panorama : Puycelsi sur son piton enroulé dans une écharpe de brume. A partir de cet instant non seulement elle est immédiatement pardonnée mais aussi ovationnée.

    Nous descendons dans la vallée de l’Audoulou au milieu des cornouillers mâles, des délicates pervenches, des taillis de châtaigniers et des perchis de chênes. Midi arrivant, le repas est pris sur un amas de pierres moussues, en pleine forêt. Le redémarrage s’effectue sur une petite sente qui nous conduit à une jolie cascade dans un décor un peu fantasmagorique et une succession de jolis petits ponts de bois. La suite est un peu compliquée, c’est un festival de boue où chacun essaie de rester… debout. Quelques dames poussent des ouh ! houh ! sans doute pour conjurer le sort, au risque d’effrayer le loup de l’Audoulou.

    La suite est un enchantement. Le sentier zigzague dans la vallée sous la protection, tout là-haut, de l’église de Puycelsi qui nous promet un raidillon final de folie. Rien n’y fait, en moins de deux nous voilà sous les remparts. L’entrée triomphale de la troupe, qui a vaincu cette rude montée, passe par la Porte de l’Irissou de ce village très convoité qui, au cours des décennies, ne fut jamais pris de force. Il fut assiégé, en particulier, par Simon de Montfort durant la croisade des Albigeois (1211-1213), puis par les Pastoureaux (groupes de paysans voulant chasser les Infidèles) en 1320, enfin par les Anglais en 1386 (guerre de cent ans). Pour l’anecdote, lors du siège des Anglais, les Puycelsiens auraient fait crier chaque jour leur unique cochon à l’aide d’une lance, simulant ainsi une abondance de ripaille.

    Nous déambulons ensuite dans les passages étroits et presque secrets, les venelles, le chemin de ronde, les portes fortifiées… Indéniablement, Puycelsi a conservé le charme et le mystère des bastides médiévales. On a le sentiment de remonter le temps. Un preux chevalier déboulerait son épée à la main, on ne serait guère surpris. L’église Saint Corneille arrête nos pas.

    Le retour vers Larroque, après un circuit de 17 km, 625 mètres de dénivelé, avec un sans-faute de Ghislaine (un grand bravo à elle), se fait sous un magnifique ciel bleu et dans une grande douceur printanière.

    Nous revenons à Puycelsi, cette fois-ci en voiture, afin de nous rafraîchir à la terrasse d’un café, avec une vue… garantie, où les adorables Claudine et Mireille nous offrent la tournée (même si la date de leur anniversaire est passée) et où nous retrouvons Jean, que nous avions chargé de nous garder les meilleures places…mais qui finalement avait trouvé plus sympathique de déambuler dans les ruelles…

    Il est vrai que nous sommes dans l’un des plus beaux villages de France, dans un écrin de verdure de toute beauté, sur un site exceptionnel où les pierres ont une âme, au cœur d’une citadelle imprenable, bref un lieu idéal pour une randonnée.

    Et puis celle-ci… qu’est-ce qu’elle est belle !

    Jean-Michel

  • CR de Nicole C. – Briatexte – 1er mars 2022 – menée par Jean-Paul

     

    • 18 floripédistes
    • 10 km / dénivelé 200 m
    • 3 H

    Jean-Paul nous conduit aux portes du Tarn, au cœur de la commune de Briatexte, Britèsta en occitan. Dès notre arrivée sur la place de l’église, nous nous dirigeons vers la très belle place des couverts du XIII° siècle. C’est avec talent que Claudine nous en révèle l’histoire : La bastide de Briatexte a été fondée en 1287 par Simon de Briseteste, sénéchal de Carcassonne pour le compte du roi Philippe le Bel. Ici, à l’emplacement du village cathare des Touelles, le site sera rasé par les troupes de Simon de Montfort en 1212. Cette nouvelle bastide devait contrecarrer sa voisine de Saint-Gauzens. Briatexte est une implantation royale très réussie. Son plan, inclus dans un rectangle affiche une évidence géométrique. Les quatre côtés de la place génèrent les rues principales délimitant des îlots d’importances variables. Les plus grands sont systématiquement recoupés par des « carreyrous ». Fortifiée au XIV° siècle, Briatexte tombe dans la tourmente des guerres de religion. Les habitants convertis au protestantisme en firent un véritable bastion.

    L’église qui occupait la moitié sud de la place fût détruite vers 1574. Un temple est édifié. Après la révocation de l’édit de Nantes, la bastide revenue à la religion officielle voit ses fortifications rasées en 1629 puis son temple en 1685. 

    Aujourd’hui l’église se dresse à l’extérieur des anciennes fortifications. 

    De cette époque tourmentée, date cependant un édifice exceptionnel situé rue du Château, demeure de messire de Montalivet, consul protestant de la ville au début du XVII° siècle. Nous nous attardons devant la magnifique porte de l’édifice.

    Nous quittons la bastide chargée d’histoire. Depuis le pont, aux abords du Dadou s’offre à nous une vue pittoresque sur le moulin-pigeonnier du seigneur avant la révolution française. 

    Nous nous dirigeons vers Saint-Martin puis Saint-Gauzens pour prendre le sentier des crêtes. En cette saison, la tonnelle vibrante de lumière de la clématite des haies (clématis vitalba) a perdu ses feuilles. Les fleurs blanc-verdâtre aux pétales en forme de calice sont devenues des akènes (fruits). Leurs aigrettes duveteuses blanches légères et soyeuses sont prêtes à s’envoler dans le vent pour conquérir de nouveaux territoires. Cette reine des lianes vivace qui peut atteindre 15 mètres de haut, a plus d’un tour dans son sac : aussi toxique (feuilles) que médicinale (antalgique, veinotonique) elle constitue aussi un matériau très souple que l’on peut vanner aisément. De part et d’autre du chemin, quelques labours se dorent ventre au soleil en attendant les premières semences.

    La douce chaleur de mars chasse l’amertume des après-midis d’hiver et ravive notre ardeur pour arpenter l’agréable chemin herbeux du raccourci des vignes très bien balisé. Nous profitons de paysages panoramiques sur la vallée du Dadou. La boucle de 10 kms s’achève. Le retour au village se termine par la visite de la très jolie église Notre-Dame de Beaulieu aux multiples restaurations. Vous pouvez en retrouver l’historique 

    https://albi.catholique.fr/tarn-tourisme-catholique/eglises-du-tarn/briatexte-eglise-dame-de-beaulieu/

    Un grand merci à Jean-Paul et Claudine pour cette très agréable randonnée magnifiée par un soleil radieux !

    Nicole C.