• CR de Jean-Michel – Sorèze (Tarn) – Le 25 mai 2023 – menée par Christine B.

    C’est sous un ciel Sorèzien bien encombré de nuages que 17 Floripèdes (9 supérieures et 8 moines) se préparent à emprunter le chemin de l’oppidum en quittant le parking de l’Abbaye-Ecole Royale de Sorèze. Le chemin est agréable et grimpe paisiblement dans la forêt. A l’orée du bois, quelques dalles exigeantes, le plus souvent disposées en marches, obligent les stars des Floripèdes à faire attention à l’endroit où elles posent leurs pieds, comme le font actuellement les vedettes de cinéma sur le tapis rouge de Cannes.

    Nous continuons le chemin vers l’oppidum de Berniquaut. C’est sans aucun doute un des plus beaux belvédères de la région (568 m d’altitude). Il domine la ville de Sorèze et le village de Durfort. Au sommet de ce relief imposant, composé de calcaires vieux de plus de 540 millions d’années, nous déambulons sur les traces des habitants qui s’y sont succédés, du Néolithique au XIIe siècle. La vue sur la plaine du Lauragais est splendide.

    En contrebas de l’oppidum, des panneaux nous renseignent sur les sites alentours et sur la carrière où sont exploités les granulats de la roche sédimentaire carbonatée (la dolomite). En continuant notre périple, le bruit de la carrière s’estompe peu à peu, alors qu’une légère brume nous tient compagnie. Plus loin, sur le plateau, dans un cadre verdoyant, Christine propose l’arrêt repas à la chapelle Saint-Jammes de Bezaucelle, tout proche de l’arbre vedette du coin.

    La Chapelle Saint-Jammes a été fondée entre le début du XIe siècle et le début du XIIe siècle à une époque où le culte de Saint Jacques est pratiqué. La chapelle a également été utilisée par les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle en suivant une voie de circulation empierrée passant à proximité. Quant au fameux hêtre, il est  vieux de plus de 450 ans et possède un tronc de près de 6 mètres de circonférence. Il résiste aux vents d’Autant et du Cers. Même s’il est solidement ancré dans le sol, la main de l’homme est venue lui apporter un peu de soutien grâce à des tuteurs, car sa frondaison atteint près de 90 m. Il est  à noter qu’il a remporté le concours national de l’arbre de l’année 2019, en représentant la région Occitanie.

    Après que deux aimables dames ont distribué un excellent chocolat afin d’accompagner le café offert par la guide, le redémarrage s’effectue sur un chemin blanc encastiné, bordé de sapins immenses et de genêts d’or. Soudain, au-dessus de la carrière et de son bruit caractéristique, un chaud soleil provoque un déshabillage intempestif. La température s’élevant, les mines sont réjouies et la guide devient joueuse. C’est ainsi que nous avons successivement droit à une petite sente rigolote entre les rochers (on doit parfois pouvoir y rencontrer Indiana Jones), un splendide panorama sur Sorèze et un vote démokarstique afin de savoir si on prolonge un peu notre rando en suivant… le sentier Karstique du Causse de Soréze.

    C’est à la quasi-unanimité que la proposition est retenue. Cela nous permet d’entrevoir la grotte du Calin (qui donne accès à un réseau souterrain de 9 km de galeries), la grotte des Gours (dont le nom vient des bassins d’eau dont les parois se forment par accumulation de calcite), la grotte sépulcrale (qui, comme son nom l’indique a été utilisée depuis l’âge du fer jusqu’au moyen âge comme lieu de sépulture).

    Nous abordons maintenant une séquence pleine nature sur un sentier qui s’enfonce dans la forêt amazonienne. Plus bas, au bord du mince ruisseau, les vrais explorateurs empruntent la bonne direction, alors que des « resquilleurs » entraînés par des guides pourtant chevronnés se contentent d’un petit itinéraire bis de pacotille. Les sept délinquant(e)s n’ont donc pas pu voir l’endroit magique où les eaux entrent dans la roche calcaire, façonnant lentement le réseau souterrain jusqu’aux résurgences.

    Ensuite, une longue et sympathique descente, qui ressemble quelques fois à un tunnel de verdure, nous ramène à Sorèze. Le final est un peu humide et quelques un(e)s d’entre nous tentent des figures acrobatiques…Les gosiers eux sont très secs, aussi une terrasse ensoleillée nous permet de nous désaltérer, grâce à un pot offert par Jacqueline et Christine, qui fêtent leurs anniversaires (merci à elles).

    La guide du jour, qui a réalisé un sans-faute, reçoit les applaudissements fournis de la troupe pleinement satisfaite de cette belle journée. Après que Bernard a entonné l’air de « la caissière du grand café » et que de gros nuages noirs se sont accumulés au-dessus de nos têtes (pourtant notre homme chante plutôt juste, non ?!), les discussions vont bon train, qu’il s’agisse des chiffres du jour (18 km pour 550 m de » dénivelé) ou bien du futur séjour sur l’Aubrac et son célèbre aligot. Les Floripèdes arriveront-ils à battre le record du monde détenu  par un Aveyronnais, à savoir faire filer l’aligot au-dessus de 6 mètres de haut ? l’Everest sur l’Aubrac en quelque sorte. Réponse la semaine prochaine.

    Jean-Michel

    Crédit Photos

    CR du 23 nov. 2017

  • Photos Sorèze de Jacqueline et Michel le 25.05.23

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16850791561800

    Animatrice : Christine B.

  • CR de Michel Bl. Montbrun-Lauragais (31) le 23.05.23

    Bienheureux ceux qui n’ont pas écouté les incertitudes de la météo car un soleil à peine voilé et parfois chaud nous a accompagnés durant tout notre périple.
    Les photos de Christiane en témoignent!
    Avant de descendre le long chemin caillouteux pour rejoindre le vallon du Prestin, nous avons admiré les 2 curiosités patrimoniales majeures de Montbrun:
    -L’église Saint-Michel reconstruite en 1877 dans le nouveau centre du village.
    Un clocher- tour polygonal (à l’image de celui de la basilique Saint-Sernin) a été préféré au clocher mur habituel du Lauragais.
    – Le moulin à vent construit en 1680 qui est le mieux restauré et conservé de toute la région.
    Ce moulin inscrit à l’inventaire des monuments historiques, culmine tout en haut de la colline à près de 300 m d’altitude.
    Au point le plus bas, nous laissons sur notre droite les vestiges d’une tuilerie.
    S’en suit un parcours de collines et de vallons avec de beaux points de vue.
    Nous empruntons ensuite le GR 653 d’Arles à Saint-Jacques pour regagner le village perché de Corronsac.
    On retrouve également pour l’église de la nativité de la vierge de Corronsac, un clocher rappelant celui de la basilique Saint-Sernin.
    Le sculpteur et médailleur, grand prix de Rome, Victor Segoffin (1867-1925) est lié à l’histoire de cette commune.
    Le retour s’effectue,comme à l’aller, paisiblement même si le chemin du retour vers le haut du village de Montbrun a paru pour certains, un peu long…
    Quelle satisfaction cependant de dominer et d’admirer à nouveau la vallée!
    Michel Bl.
  • Photos Montbrun Lauragais le 23.05.23 de Christiane et Michel Bl.

    Très belle randonnée conduite par Michel Bl.

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16849964601600

  • CR de Ghislaine , Cagire le 18.05.23

    CR CAGIRE 18.05.23

    Nous étions six en ce jeudi d’Ascension pour entreprendre celle du Cagire, entrainés par un Joël heureux de nous emmener sur un terrain qu’il connaît comme sa poche.

    Partis sous un ciel gris depuis le parking de la Couage à 960 m d’altitude, nous nous sommes rapidement élevés en forêt sur un chemin présentant une pente constante mais confortable aux pieds. Entre les arbres, un soleil pâlichon fait son apparition mais pas besoin de plus, à ce moment nous avons chaud ….

    Après environ 1 heure de marche sortie de la forêt et arrivée à la cabane de Juzet à 1357 m : le paysage s’ouvre sur la montagne, c’est magnifique, tous les dégradés de vert sont au rendez-vous et le temps est suffisamment dégagé pour nous permettre de voir la suite de notre périple sur un sentier étroit et de plus en plus glissant. Là le vent qui commence se faire sentir nous contraint à tour de rôle à enfiler coupe-vent, gants et bonnets ; arrivés au col le froid est vif, la ligne de crête qui nous sépare du sommet est franchie en 15 minutes et notre récompense est là, le Cagire, 1912 mètres, grand sommet malgré son altitude relativement modeste…enfin bon près de 1000 m de dénivelé dans les jambes quand même !

    Clic clac, le temps de faire quelques photos et retour fissa en dessous du col à l’abri du vent glacial pour une petite pause repas …là, des regrets : ah, une bonne petite soupe chaude dans un thermo ne serait-ce que pour réchauffer les doigts! Des rires aussi : Joël qui voit sa pomme s’évader du sac rebondir et dévaler la pente, elle fera peut-être le bonheur des deux isards qui nous regardent depuis la crête !

    Le temps de prendre une gorgée de café en profitant fugitivement de la vue sur les sommets enneigés et un nuage de grésil, neige nous fait lever le camp rapidement, non Michel le temps ne se prête pas à la sieste !

    Un groupe de jeunes, venus pour un trail et trop légèrement vêtus nous dépassent en courant, nous les retrouvons à la cabane, prêts à y passer la nuit.

    Pour nous c’est retour tranquillement à Aspet pour le traditionnel pot sur la place.

    Merci Joël pour cette belle journée, un bémol toutefois : la charcuterie était fermée !

    Ghislaine

  • Photos Vigoulet de Solange 2.05.23

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    Animatrice : Solange

  • Photos Cagire le 18.05.23 de Solange

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    animateur Joel

    6 Floris, 5H , 960 m dénivelé

    Aperçu de l’image

  • PV Pin-Balma – le 16 mai 2023 – menée par Marie-Jo

    Pin-Balma est située dans le nord-est de la Haute-Garonne, à 8 km de Toulouse. 954 habitants. Drainée par la Seillonne. 

    Nombre de Floripède : 19s

    Km : 6

    Belle randonnée, la campagne à la ville !

     

    Pub d’un Abri-bus

  • Photos Gouaux de Luchon le 4/05/23 de Michel , Solange

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    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16835404915900

    Animatrice Solange