• UTILISATION BATONS

    Le docteur Lise Grangeon – membre de la Commission médicale de la FFRandonnée répond aux questions que le randonneurs se pose pour ou contre l’usage des bâtons de randonnée.

    Quels bâtons choisir?
    Le marché présente de nombreux modèles. Comment choisir entre les 3 grands types : (fixes, télescopiques ou pliants)

    À quoi servent les bâtons ?
    Réduire l’effort, s’équilibrer, améliorer sa posture, faciliter le franchissement des obstacles.

    Faut-il utiliser un ou deux bâtons ?
    Un seul bâton provoque une marche asymétrique qui risque de déclencher des douleurs.

    Les règles de sécurité
    Tenir les bâtons de part et d’autre du corps.
    En montagne, enlever les dragonnes en descente forte ou dangereuse, adapter la taille du bâton pour conserver à peu près l’angle de 90° entre le bras et l’avant-bras :

    Les risques et précautions à prendre
    L’utilisation de bâtons sollicite les muscles du haut du corps, d’où des courbatures à prévenir par une bonne hydratation.
    On peut faire des chutes avec des conséquences sérieuses quand on se prend les pieds dans les bâtons.
    L’utilisation systématique et massive des bâtons entraîne une dépendance qui peut avoir des effets délétères sur l’équilibre.

    Autres risques : blesser un compagnon, dégrader les sols fragiles avec les pointes quand elles ne sont pas coiffées d’un embout en caoutchouc.

    En conclusion, les bâtons sont des outils précieux dans les randonnées longues et/ou difficiles.

    Les personnes âgées ou porteuses de pathologies, notamment d’arthrose ont intérêt à les utiliser.
    Évitons pourtant leur usage systématique dans une randonnée facile ou un milieu naturel particulièrement vulnérable.

    Un bon réglage et une utilisation prudente des bâtons assurent la sécurité du pratiquant et des autres.

    Lire l’article du docteur Lise Grangeon – membre de la Commission médicale de la FFRandonnée
    « Bâtons de randonnée: effet de mode ou produit technique? » publié par docdusport.com.

  • CONSEILS POUR RANDONNER EN MONTAGNE

    Des conseils pour randonner en montagne sans (ou moins) se fatiguer

    Les sept conseils d’un pyrénéen pour randonner en montagne en limitant la fatigue inutile…

    Les randonneurs peu entraînés hésitent à se lancer en montagne. Certes l’entraînement est un plus. Adopter ces bons conseils permet d’envisager d’essayer quelques dénivelées.
    Adopter les techniques de marche des montagnards.
    Marcher lentement, éviter les raccourcis et les pentes trop raides, bien observer le terrain pour poser le pied le plus à plat possible, utiliser des bâtons.
    Partir avec un sac léger sans négliger l’essentiel (vêtements chauds et légers), boire et manger régulièrement, se fixer des objectifs raisonnables.

    Suivez les sept conseils d’un pyrénéen :

    FFRandonnée 06 août 2020

  • Technique raquette à neige

    Raquettes à neige: Technique de déplacement avec bâtons

    Pas de marche

    Se promener avec des raquettes à neige en plaine est sans aucun doute l’exercice le plus facile à proposer à des débutants. Les pas sont quasi identiques à ceux de la marche,que cela soit en longueur ou en largeur. Les raquettes à neige ne doivent pas être complètement soulevées du sol ni se toucher.Adopter une marche naturelle avec un écart de la largeur des hanches;éviter des pas trop longs demandant des efforts plus importants. Les bâtons ont une fonction de soutien et de stabilisation.

    Descente

    La descente en raquettes à neige n’est peut-être pas aussi rapide qu’à ski,mais elle est en revanche plus aisée.Elle est habituellement accomplie dans la ligne de pente.Un bon randonneur peut sans autre dévaler 1000 à 1200 mètres de dénivellation par heure. Les bâtons sont légèrement plantés dans la neige,à coté du corps. Le centre de gravité est déplacé à l’arrière (haut du corps incliné quelque peu en arrière,esquisse de position assise,articulations du genou et des hanches légèrement pliées).Poser attentivement un pied devant l’autre;l’appui est essentiellementfait surle talon de la raquette.Si les conditions d’enneigementle permettent,possibilité de glisser surla jambe placée en avant.Sur une pente peu raide,en neige profonde et molle,possibilité de procéder par petits sauts (prendre garde à ne pas s’accrocher les raquettes en levant les griffes).

    Montée sur neige dure

    Les pentes moyennes (jusqu’à 25 degrés) sont en règle générale gravies dans la ligne de pente.Plus l’inclinaison augmente,plus la montée se fait en diagonale. La longueur etla largeur des pas en raquettes à neige correspondent à ceux faits lors d’ascension à pied. L’emploi haut du corps estlégèrement penché en avant,le centre de gravité du corps est déplacé au-dessus de la partie antérieure des pieds.Il faut veiller à ne pas souleverles pieds plus qu’il n’est utile. Les griffes et les crampons doivent être plantés fermement dans la neige. Pour faciliter la progression lorsque la pente est raide,les cales de montée sont à glisser sous les talons. Les jambes accomplissent l’essentiel du travail,tandis que les bras soutiennentles jambes. Variante: souleverlégèrementla raquette etla déplacer parallè- lement à l’autre jambe pourformer un angle de 30 à 60 degrés.Ce pas appelé «Duck-Step» (pas de canard) garantit une montée plus sûre lorsque la pente est modérée.Plus l’inclinaison est élevée,plus l’angle doit être grand.Ce type de pas convient particulièrement bien à des montées en neige fraîche et de printemps.

    Traversée

    Traverser une pente perpendiculairement,en légère montée ou descente,est une technique délicate qu’il faudrait de préférence éviter.Au lieu d’effectuer une montée régulière avec de longues traversées,il estrecommandé de suivre le fond de la vallée et d’attaquer ensuite des pourcentages plus importants.Toutes les situations ne permettent pas de renoncer à ce mode de déplacement.En neige profonde ou sur neige dure,il est nécessaire de plierla cheville de telle sorte que risque de glissades. Les bâtons sont utilisés pour maintenir l’équilibre

    Jogging

    Les raquettes n’empêchent pas de courir. La technique est proche de celle d’un jogging classique,tout au plus s’agit-il d’adapter la largeur des pas à celle des raquettes.

    Jeu de jambes

    Raquettes aux pieds, le groupe effectue ses premiers pas sur un parcours déterminé, puis il fait l’expérience de quelques mouvements extrêmes. 1 Ecarter – croiser: marcher avec un écartement de jambes du plus large au plus étroit possible (éventuellement croiser les pieds). Trouver l’écartement idéal. 2 Géant – nain: effectuer des pas de géant (les plus longs possibles, bras balancés vers le haut), puis des pas de nain (les plus petits possibles, genoux pliés). 3 Canard – chasse-neige: pointes de pieds à l’extérieur, puis à l’intérieur. Trouver l’alignement de pieds le plus parallèle possible. 4 Lever – traîner les pieds: se déplacer en levant les raquettes le plus haut possible ou en traînant les pieds. Trouver la variante la moins fatigante. 5 Long – court: effectuer les pas les plus longs possibles, puis les plus courts. Trouver la longueur de pas idéale. 6 Se déplacer latéralement. 7 Rapidement – lentement: marcher le plus vite possible (sprint), puis au ralenti. Les changements de rythme sont signalés par le moniteur.

    Planter du bâton

    8 Bras tendus – bras fléchis: engagement des bâtons avec les bras complètement tendus, puis avec les coudes collés au corps. Trouver la position idéale. 9 Bras écartés – bras croisés: engagement des bâtons bras écartés, puis qui se croisent devant le corps. Effectuer le mouvement de bâtons le plus parallèle possible, sans effort supplémentaire. 10 Bras devant – bras derrière: engagement des bâtons uniquement devant le corps, respectivement derrière le corps. Trouver le balancement des épaules idéal. 11 Rythme du planter des bâtons (4, 3, 2, en alternance): planter les deux bâtons en même temps tous les quatre, trois, deux pas, puis en alternance.

    Il est fermement recommandé d’utiliser des balises DVA pour chaque randonneur surtout en zonz d’avalanches