• Photos rando Dufort 81 de Michel.BS le 22.02.24

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    Animatrice: Ghislaine

    9 FLORIS

    20 KM 6H 650m

  • CR de Jean-Michel – Durfort (Tarn) – 21 fév. 2024 – menée par Ghislaine

    Dans cette vallée, les moulins bladiers (à blé) et foulons (textile) datent du XIIIème siècle. Mais, dès le XVème siècle, le Sor, rivière locale qui descend de la montagne noire, fut utilisée pour actionner les martinets. C’était la naissance de la chaudronnerie à Durfort. Certes, cette activité a évolué aux cours des siècles, mais elle est toujours restée d’une grande importance dans la vie locale au travers du savoir-faire des chaudronniers et autres martineurs qui ont fait la richesse de la bourgade.

    Un martinet est un gros marteau à bascule mû par l’énergie hydraulique d’un moulin à eau. Durfort a compté jusqu’à 18 martinets où l’on fondait le cuivre. Là, le maître martineur et le martinet entraient en scène. Le chaudron sortait sous forme d’ébauche, puis les finitions étaient réalisées, en atelier, par les dinandiers afin de pouvoir vendre notamment  des éléments de batterie de cuisine : des confituriers, des daubières, des poissonnières… que l’on peut encore admirer au musée du cuivre du village.

    Il est 8h30 lorsque les 9 Floripèdes présents (4 douces et tendres, 5 durs et forts…) quittent l’immense parking, à l’entrée du bourg, afin d’emprunter le chemin des martinets. Le sentier s’élève gentiment dans le bois dénudé, au milieu du gazouillis des oiseaux. Pendant que nous grimpons en silence, dans la vallée, les chiens et les coqs se disputent le réveil des Durfortois. Réveillée depuis longtemps, une jeune, jolie et tonique joggeuse nous double, en nous saluant avec un grand sourire. La journée commence bien ! Elle trouve même le temps de nous indiquer qu’elle a trouvé un bâton de rando égaré qu’elle a planté au milieu du chemin, cherchez l’erreur…!

    Plus haut, nous nous arrêtons près d’une dalle rocheuse naturelle et verticale appelée «la pierre des fusillés», en raison de la présence de 86 cupules ressemblant à des impacts de balles que l’on peut observer à la surface. Ce genre de monument n’est pas rare en France et est bien souvent associé aux dolmens et autres menhirs de la culture mégalithique. Nous musardons un peu…afin que le groupe se reforme.

    Un peu plus loin, un long chemin forestier bordé d’immenses sapins nous conduit jusqu’à l’édifice majestueux de 70 mètres de haut et de 300 mètres de long, le barrage des Cammazes (ou barrage de Gravette) inauguré en 1956. Ce barrage crée une retenue d’eau d’environ 20 millions de m3 et permet d’alimenter 220 communes du Tarn, de l’Aude et de la Haute-Garonne. De plus, c’est un réservoir de 4 millions de m3, pour le seul canal du midi.

    Après que l’un d’entre nous a joué le guide touristique (de très haut niveau) auprès de trois personnes en quête de découverte, en leur parlant de « la rigole » et de « la voûte de Vauban », nous empruntons un chemin sous la retenue, et pouvons admirer un versant rocailleux entier tapissé de centaines de perce-neiges et de jonquilles. La beauté est un jardin sauvage… La faim se faisant sentir, nous nous installons dans une clairière accueillante.

    Le redémarrage s’effectue sur de larges chemins. Puis, nous dévalons une sente au milieu d’une forêt qui semble avoir essuyé le passage d’un ouragan, tellement il y a de troncs, arbres et branches enchevêtrés, emmêlés. En retrouvant un chemin forestier, un vent fort nous pousse, sans ménagement, dans la vallée et ce, à toute vitesse.

    La randonnée « des deux versants de Durfort » est très exigeante pour les guides, car elle nécessite constamment d’avoir un œil sur la carte et un autre sur le GPS. Ghislaine, qui ne s’est pas trompée de direction une seule fois (chapeau la miss !!!) doit être chaleureusement félicitée. On espère simplement qu’elle ne va pas se retrouver avec un strabisme divergent…En effet, elle n’a pas eu la moindre seconde à elle pour admirer le paysage et tout juste le temps de regarder où elle mettait les pieds…  Heureusement de gentils collègues à elle sont venus spontanément lui apporter leur aide (Michel BS, Claudine, Joël…) tout au long des 20 km (pour 580m de dénivelé).

    Bref, une belle rando en pleine nature, conclue en beauté à Revel, au Westie bar, avec un pot offert par Joël (merci à lui). Henry Russel disait : « Si j’ai trop aimé la nature, j’ai au moins une excuse, c’est que jamais elle ne m’a fait verser une larme. Je ne puis en dire autant des hommes ».

    Jean-Michel

    Cr Sorèze le 25 mai 2023

  • PV Lherm – 20 fév. 2024 – menée par Michel Bl

    17 Floripèdes
    10 km
    100 m
    3H00
    Temps clément
    Départ du centre de Lherm, à côté de la halle et de l’église Saint-André de style gothique médiéval et inscrite aux Monuments historiques.
    Par 2 fois, nous avons traversé le canal de Saint-Martory.
    Nous passons devant un pigeonnier à la décoration insolite réalisée par Louis Bonzom surnommé le « facteur Cheval Lhermois »
    Nous entrons très rapidement dans le bois des Escoumes. Quelques courts passages boueux très loin d’être impraticables.
    Nous traversons ensuite le centre équestre du moulin de Parade, avec l’accord de la propriétaire. Un pur moment de bonheur!
    La boucle a été rallongée sur la fin afin d’éviter une route habituellement encombrée.
  • Photos Lherm (31) de Bernadette et Michel Bl. le 20.02.24

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    Animateur : Michel Blanchard

  • Photos de Michel BS à Ambialet (Tarn) le 16 fév. 2024

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    Animatrice : Christine

  • CR de Jean-Michel – Ambialet (Tarn) – le 15 fév. 2024 – menée par Christine B.

    Ambialet c’est pesé ! A peine avons-nous eu le temps de traverser le hameau de la Condomine que nous nous lançons à l’assaut d’une longue côte (3 km environ) dans une forêt, sur le GR 36 (qui va de la Manche aux Pyrénées). A l’orée du bois, un vent fort décoiffe les 15 Floripèdes présents (10 biches, 5 chevreuils). Marie-Odile qui, contrairement aux autres, ne prend pas le temps de se recoiffer se trouve être la seule à apercevoir un chevreuil qui lui fait un clin d’œil, puis détale sans demander son reste.

    Plus loin, nous nous rendons à un point culminant où les régionales de l’étape, la guide du jour Christine et sa sœur Geneviève (guide adjointe), nous font un exposé succinct mais très clair au sujet du magnifique tableau que nous avons devant les yeux. C’est vrai que cette boucle, ce méandre, cet isthme, ce cingle, cette presqu’île, recueille tous les suffrages. Ambialet se niche sur cette langue de terre et dévoile son panorama spectaculaire.

    Ce site a été occupé au 1er millénaire avant Jésus-Christ par les Celtes puis par les Romains. Au Moyen-âge, Ambialet devient le siège du Vicomté des Trencavel, rivaux des comtes de Toulouse. Les ruines du château Saint-Raphaël y subsistent. Celui-ci sera occupé par Simon de Montfort pendant la croisade contre les Albigeois.

    Plus loin, un très joli sentier nous emmène plein pot, à l’impasse du plô… avant de plonger vers le ruisseau du Blasou, bordé d’arbres aux branches moussues, dans un univers fantasmagorique. Un bout de route nous conduit à Bourié (hips), puis au Vinçou (re-hips), où nous nous arrêtons pour boire une bonne rasade…d’eau claire.

    Lorsque sonne midi, nous traversons Ambialet, puis nous déambulons dans de minuscules ruelles ensoleillées. Un sentier rocailleux, en mode chemin de croix, nous permet de rejoindre la chapelle Notre-Dame de l’Auder. Ce nom provient du filaire à larges feuilles (ou auder, sorte d’olivier) qui selon la légende aurait été rapporté de terre sainte par un pieux chevalier de retour des croisades au XIIème siècle. C’est l’endroit délicieux désigné par la guide pour notre déjeuner (bien mérité).

    Nous redémarrons en laissant sur notre gauche, un entraineur d’athlétisme d’Albi, particulièrement affable (qui connait toute la famille de Claudine…) et sur notre droite, le prieuré d’Ambialet. Celui-ci a été construit par les Vicomtes d’Albi, puis transmis aux Bénédictins de Marseille en 1057. Il n’a pas résisté aux guerres de religion et à la révolution. Mais, au XIXème siècle des Franciscains le restaurent. En 2007, l’université de Saint Francis, en Pennsylvanie, signe un bail qui allie réhabilitation et utilisation des bâtiments. Stupeur et inquiétude au village à l’été 2023, lorsque les étudiants Américains quittent précipitamment le prieuré…

    Nous effectuons toute la boucle, en surplomb du Tarn, sur le sentier dénommé « l’ambialade » et finissons, frais comme des gardons, installés à la terrasse du café de la presqu’île, après une rando de 15 km (pour  475 m de dénivelé).
    L’adorable Françoise F nous régale avec un sublime pain d’épice maison. La boisson est  offerte par Martine, Geneviève (la guide adjointe du jour) et JM (anniversaires), merci à eux. Christine recueille des applaudissements mérités pour son sans faute sur les chemins et une organisation millimétrée.  Un grand bravo à elle ! La bonne humeur règne chez les Floripèdes qui se déclarent tous « Ambialet » par la journée !

    Jean-Michel

  • Rebigue (Haute-Garonne) – 13 février 2024 – menée par Georges

    Rebigue est un village rural du Lauragais (482 habitants en 2021) située à 16km au sud de Toulouse (N.D.L.R.)

    11km

    150 m

    3h

    23 Floripèdes

    18°

  • Photos de Michle BS & Solange – Les Mazuts (Lot)

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    Animateur : Hubert assisté de la chèvre…la star de la rando !!!

  • Cr de Geneviève A – « Les Mazuts » (Lot) – 8 février. 2024 – menée par Hubert

    Le hameau des Mazuts est situé sur les hauteurs de la commune d’Arcambal, commune rurale de 1000 habitants, située dans la partie sud des causses du Quercy dans le département du Lot., à 120 km au nord de Toulouse. À voir dans le environs : St Cirq Lapopie et les grottes de Pech Merle. (N.D.L.R.)

    o0o

    17 km

    380 m

    Participants : 16

    Durée : 6h

    Météo : ensoleillée avec des températures printanières

     

    Comment ne pas écrire quelques lignes pour raconter cette belle rando animée et concoctée par Hubert, habitant occasionnel du hameau des Mazuts ; petit hameau perché sur le Causse ,sur une boucle du Lot, au voisinage de Cahors.

    Comment ne pas évoquer l’accueil d’Odile et Hubert dans leur maison lotoise, le café, le thé , la bière… et le cake au citron. Leur maison, avec ses pierres blanches, l’escalier menant au perron, l’auvent traditionnel et les immenses cheminées intérieures, le jardin et son gour profond récupérant les eaux de pluie… 

    Impossible de ne pas parler

    • de la randonnée sur les chemins pierreux, et sur des sentes au creux des bois de chênes et bordées de murs recouverts de mousse ; des Mazuts au Roumégouse puis le Pech Aguet 345m,
    • du pique-nique dans un joli pré, assis sur les murets d’une gariotte ( sorte de borie) fraîchement restaurée ;
    • de l’arrivée sur une falaise dominant le Lot et notre regard admiratif sur les méandres, la retenue d’eau, la vallée fertile, les villages au loin. 

    Comment oublier cette jeune chèvre clopinant sur 3 pattes nous suivant un long moment en agitant sa clochette. Épuisée et tremblante, finalement secourue par Nicolas des Mazuts ,alerté par Hubert. Merci donc à Odile et Hubert et vive les Floripèdes toujours aussi gentils et de bonne humeur. Geneviève A.

  • Photos Puycelci 81 de Michel BS le 1.02.24

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    Animateur: Aubert