CR de jp – La Fontaine des Trois Évêques – 16 nov. 2017
Sachez que, malgré la concurrence des raquettes, nous étions onze et deux voitures au départ du hameau de Sales (commune de Labarède), village authentique qui restaure la tour de l’église et vante son marché de plein vent,
Sachez que nous avons bien randonné sans nous perdre ni allonger dans cette pointe, la Haute Vallée du Thoré, à la frontière de l’Aude, du Tarn et de l’Hérault, 15 km., 400m. de dénivelé,
Sachez que la journée était idéale pour la marche sur le Plateau de Sales, ensoleillé à souhait,
Sachez qu’au Saladou nous avons apprécié la vue grandiose sur la chaîne des Pyrénées enneigée, depuis la méditerranée, les Alberts, le Canigou jusqu’au Pic du Midi,
Sachez que nous nous sommes interrogés sur ces sortes de « cheminées » en pierre que certains ont appelées sentinelles de la Paix,
Sachez que la Fontaine des Trois Évêques est admirable et est appelée ainsi car elle marque la frontière entre les trois diocèses de Castres, Narbonne et Saint Pons – Au 17ème siècle, les forêts du Languedoc se trouvaient si dégradées que le roi ordonna de borner les forêts royales pour réglementer l’exploitation. Les bornes armoriées entre la forêt royale de Lacabarède et les terres de l’évêque de Saint-Pons ; sur la face est sont gravées une mitre et une crosse et une fleur de Lys sur la face ouest.
Sachez que le groupe a regretté que la Montagne Noire ne soit pas plus souvent inscrit au menu des Floripèdes.
Nous aussi, on a randonné dans la neige
Sachez que nous avons fêté joyeusement l’anniversaire de Jean et Jean-Paul du coté de Mazamet, merci.
jp
PS – L’explorateur Jean-Louis Etienne vous connaissez ? Nous ne l’avons pas rencontré bien que notre promenade avait lieu dans le Tarn, il aurait fallu randonner à Vielmur-sur-Agout. Dans son livre intitulé « Dans mes pas » il explique comment la marche a fait de lui un homme libre !
A méditer : Bon pour la mémoire ! La marche dope nos souvenirs. Une étude américaine, repérée par Jean-Louis Etienne, montre en effet qu’elle a un impact positif sur notre mémoire. L’enquête a été menée auprès de cobayes divisés en deux groupes : l’un effectuant quarante minutes de marche, trois fois par semaine, l’autre se contentant d’exercices d’étirements. Au bout d’un an, les marcheurs ont vu le volume de leur hippocampe croître d’environ 2%. Située dans le lobe temporal, cette partie du cerveau, qui joue un rôle essentiel dans le processus de mémoire, est « le siège de l’apprentissage» et intervient dans « le repérage spatial et le sens de l’orientation ». « Grâce à la marche, la performance de la mémoire augmente », décrypte l’explorateur. Autre vertu : « Cette activité physique agit sur notre humeur, jusqu’à jouer un rôle d’antidépresseur. » La marche soutenue et assidue provoque une hausse du taux sanguin d’endorphine, une substance produite par le cerveau qui est un dérivé de la morphine ayant des propriétés analgésiques et euphorisantes. « Cela donne un état de mieux-être », souligne-t-il. L’effort entraîne également la sécrétion de sérotonine, « l’hormone de la sérénité ».
Commentaires récents