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Animatrice : Ghislaine
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animatrice : Ghislaine
Ce mardi matin 26 novembre Bernard conduit notre équipe de 25 floripédistes au sud du canton de l’Isle-Jourdain, sur la commune d’Endoufielle, ancien village fortifié. Le nom d’Endoufielle apparaît au XIIe siècle avec Guillaume d’Endoufielle (dit aussi d’Andozille de Montaut) qui fut évêque de Lectoure, puis promu archevêque d’Auch en 1122.
Son église – dédiée à Saint Germier évêque de Toulouse qui évangélisa la région – fut construite sur l’emplacement du château primitif du village. Elle date du XVIe ou XVIIe siècle et a été largement restaurée à partir de 1848. Elle possède un clocher-mur à cinq baies muni de trois cloches.
Bernard a réservé la visite guidée du féérique monument historique de la renaissance : le château de Caumont. Elle est prévue vers midi après une marche d’environ 7 kilomètres (nous avons prévu des chaussures de rechange !)
D’un pas allègre malgré tout, nous profitons de la nature parée de ses plus belles couleurs d’automne. Ici, les érables s’enorgueillissent de leur parure dorée. Ces artistes de bébés araignées illuminent un pré de leurs jolies guirlandes de fils argentés « fils de la Vierge » qui rappellent la légende de la quenouille de Marie laissant échapper des fils d’argent.
Nous rejoignons par de larges sentiers herbeux sur la riche gauche de la Save, le charmant village de Cazaux-Savès connu comme passage pour accéder au château. Son église Sainte-Marie-Madeleine, qui date pour une bonne partie du XVIIIe siècle a belle allure avec son porche à sept arcades surmonté d’un clocher-mur. À l’intérieur, une chapelle abrite les dalles funéraires de plusieurs personnages ayant vécu au château de Caumont aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Nous voici devant la porte du château : nous déposons nos sacs et sommes chaleureusement accueillis par la charmante Mathilde qui va nous guider. Ce château renaissance appartient à la même famille depuis des siècles. Actuellement, Mathilde et Ghislain de Castelbajac foisonnent de projets pour le faire vivre à travers de nombreuses manifestations évènementielles et culturelles. Édifié sur les vestiges d’un château fort ayant appartenu à Gaston Phébus, le château de Caumont vît naître Jean Louis de la Valette, Duc d’Epernon célèbre cadet de Gascogne. C’est Nicolas Bachelier, architecte bien connu à Toulouse, qui serait l’auteur des plans originaux de Caumont. L’édifice est assis sur deux niveaux de souterrains voûtés. Il se compose d’un corps de bâtiment entre deux ailes flanquées de quatre fortes tours angulaires losangées. Deux tours escaliers octogonales gardent le couchant. Quatre tours poivrières à trompes inversées sont situées dans les angles est et nord. Sa structure de briques et pierres à bandes alternées permet à la lumière de réchauffer les lieux. Trois ailes en U entourent une cour d’honneur récemment restaurée. Au rez-de-chaussée, les fenêtres à doubles meneaux croisés ouvrent sur la cour.
À l’entrée du parc, quelques bénévoles débutent les travaux de jardinage pour magnifier les allées de pivoines plantées par Sophie de La Rochefoucault et les massifs d’iris mis à l’honneur chaque année.
La porte d’entrée et le pont levis n’existent plus aujourd’hui, seules subsistent les deux tourelles qui flanquaient autrefois cette porte. Mathilde nous invite à entrer ; nombreuses sont nos découvertes : dans l’aile centrale, deux salons de style Troubadour. Les plafonds sont mi-pompéien mi-directoire. Au premier étage les fenêtres ne présentent que de simples meneaux croisés. La très belle porte d’entrée ouvre sur un escalier à la mode florentine avec travées voûtées alternées ornées des trois ordres grecs classiques : ionique, dorique et corinthien. Dans l’aile nord du premier étage, voici la chambre du roi : Henri III de Navarre, futur Henri IV, y séjourna. Nous sortons au premier étage sur une coursive typique des plans de Nicolas Bachelier que l’on retrouve notamment à l’Hôtel d’Assezat à Toulouse. L’élévation donne une jolie vue sur le parc et les majestueux cèdres du Liban. Après avoir descendu un escalier à vis du XVIe siècle, nous rejoignons la cour d’honneur. Malheureusement, nous n’accèderons pas à la chapelle romantique illuminée par un très beau vitrail du Maître Maréchal qui a signé des vitraux de la basilique de Fourvière à Lyon.
La visite se termine, nous n’avons pas vu le temps passer ! C’est l’heure du pique-nique sur les prairies du château, dans le parc largement arboré. Un festin tiré des sacs comment peuvent-ils contenir tant de victuailles et de bonnes bouteilles… consommées avec modération.
Nous reprenons le chemin du retour qui serpente à travers les 50 hectares de bois qui entourent château. L’itinéraire légèrement raccourci est bouclé. Nous retrouvons nos véhicules et la tradition de notre groupe ne manque pas de se répéter ; un goûter italien nous est offert par Régine B. et Jocelyne : du panettone.
Merci Bernard de nous avoir fait découvrir un château de la Loire perdu en Gascogne !
À la prochaine.
Nicole C.
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Animateur : Bernard
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Animatrice : Colette et Marie Martine
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ANIMATEUR : JOEL
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Animatrice : Geneviève
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ANIMATEUR :BERNARD
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Animatrice : Nicole
Je me faisais une joie de découvrir Vaour, paraît-il, un des villages les plus vivants de France (Le site du village affiche ce slogan !), sa commanderie des Templiers, le château de Vère, la grotte meulière, le Col de Liberté et le célère dolmen de Peyro Levado ; les gens d’ici l’appelaient «jayantière» et affirmaient que des géants l’avaient construit pour y sacrifier des jeunes filles ; c’est alors que Saint Antonin subtilise la dernière suppliciée à la barbe des géants ; ces géants sanguinaires, fous de rage, d’un coup de poing brisèrent la table sacrificielle. Il a été classé monument historique en 1886 et serait le dolmen le plus visité du Tarn.
Savez-vous où perche Vaour ? C’est une commune du Tarn située à 18 km à l’ouest de Cordes-sur-Ciel et au sud d’une boucle de l’Aveyron.
Bon, les averses, la pluie, les rafales de vents en ont décidé différemment. Pour m’abriter, j’ai décidé d’aller au cinéma, j’avais noté la sortie du film de Nicolas Bedos qui à Cannes 2019, hors compétition, avait fait un triomphe : une ovation de 8 minutes et 22 secondes . Pas une seconde de plus, pas une de moins. Rapport au temps, ce n’est rien. Rapport à Cannes, c’est une éternité. 2300 personnes qui applaudissent à tout rompre pendant 8 minutes 22 secondes, c’est interminable. Et émouvant. A l’aune du deuxième film de Nicolas Bedos, La Belle époque.
Moi aussi je suis sorti bouleversé, heureux, du bonheur dans le coeur et sourire aux lèvres.Un film troublant où tout est faux et tout est vrai, une ode au cinéma, à la mise en scène, au miroir des décors et ce qui se cache derrière, aux jeux des acteurs, Fanny Ardant, Daniel Auteuil, Dorla Tillier et Guillaume Canet, au présent et au passé. ET à l’Amour !
Ah ! Fanny Ardant montée sur mon étagère avec Vincent Delerm ! ET Tart’à gueule à la récré avec Alain Souchon (J’ai dix ans).
Voilà le synoptis, » Victor, un sexagénaire désabusé et bougon, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, quarante ans plus tôt, en 1974, il rencontra le grand amour…«
A vous de découvrir la suite…
jp
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