Je retrouve, non pas dans les archives du blog, mais dans les miennes, mon CR de la même rando datant de 5 ans (Voir ci-dessous). Ma paresse étant fortement inscrite dans mes gènes, je me contenterai d’ajouter quelques petites choses :
Le temps était assez brumeux nous empêchant d’admirer à l’horizon les plus hauts monts pyrénéens enneigés.
A Audinac les Bains, nous sommes passés devant le centre Bayard créé en 1941 pour accueillir les enfants de troupe ayant terminé leurs études et en instance d’engagement. Ils entrèrent en résistance en 1942. Avec l’aide de passeurs du Couserans, plus de 60 prirent les chemins de la liberté pour participer à la lutte contre l’envahisseur, d’autres réintégrèrent leurs écoles et 22 furent déportés et fusillés. (Voir photos de Christiane et Claude).
Pique-nique au soleil avec vue le lac de Coumanis.
Merci René d’avoir rafraichi les mémoires de 13 floripèdes avec cette belle rando mi-sportive, mi-culturelle.
Mireille
Saint Lizier – 17 décembre 2015 – menée par René
Une fois de plus, tous les ingrédients sont réunis pour une rando réussie : grand soleil, chemins secs, température printanière (mais où est donc passé l’hiver ?), un bel équilibre entre patrimoine et nature et 16 marcheurs en bonne forme. Nous démarrons du parking au pied du Palais des Evêques de Saint Lizier en Ariège et plus précisément en Couserans.
1ère étape et point culminant de la journée : Tuc de Montcalibert (677 m.) dominé par une immense croix éponyme. Malgré la modeste hauteur de ce promontoire, un panorama remarquable nous y attend. Une table d’orientation nous aide à repérer les grands sommets pyrénéens du Pic du Midi de Bigorre au Pic Montcalm et mentionne « A vos pieds, la Bastide de Montjoie, à quelques pas, Saint-Lizier la romaine, plus loin les églises et les chapelles romanes, encore plus loin les cascades et les cascatelles, les lacs et les rivières, et tout en haut, par delà la porte de Kercabanac, la frontière sauvage et l’Espagne sœur »
La silhouette tutélaire du Mont Valier, symbole du Couserans, nous accompagne presque toute la journée, ainsi que quelques monts saupoudrés de la neige que nous n’aurons pas à Noël ! L’occasion de saluer la performance du premier évêque de Saint-Lizier qui n’hésita pas à gravir ses 2 838 m d’altitude. C’était vers l’an 450.
Les 300 m. que nous venons de grimper sont redescendus rapidement. Mais Jean, ressentant sans doute un petit creux à l’estomac, nous fait arrêter à midi pile, un peu trop près d’une ferme peut-être puisque que le propriétaire des lieux, inquiet mais bienveillant, vient bavarder 5 mn avec nous, ce qui n’empêche pas le pique-nique d’être joyeux et animé.
Nous poursuivons la boucle prévue par René, agrémentée de sympathiques rencontres : chevaux plus ou moins élégants, ânes brayant, vaches avec cornes (cela devient rare !), moutons, au prix de passages délicats sous les barbelés, les barrières et les fils blancs et bleus, heureusement non électrisés. Pour finir, actualité oblige, nous longeons des plantations de sapins de Noël bio, alignés et taillés, à perte de vue.
Arrêt culturel à Monjoie en Couserans, la plus petite bastide de France, fondée en 1256 par Alphonse de Poitiers et l’évêque du Couserans. L’église, construite au XIIè siècle, puis remaniée aux XIVè et XVIè, était située au centre du village. La façade fortifiée fait sa beauté et son originalité. Il s’agit d’un mur clocher soutenu de chaque côté par une tour octogonale.
Retour à Saint-Lizier. La cité est bâtie sur un ancien oppidum romain qui surveillait le cours rapide du Salat. Nous visitons la première cathédrale dédiée à Saint Lizier et dont la construction remonte au milieu du XIe siècle. Edifié au XIVe siècle, le clocher octogonal en brique de style toulousain, couronne l’ensemble. Le chevet constitue la partie la plus remarquable de l’édifice avec une multitude de réemplois gallo-romains. L’abside centrale et la travée de chœur sont entièrement ornées d’un ensemble de fresques romanes exceptionnelles du XIe siècle. Le cloître roman, date du XIIe siècle, est surmonté d’une galerie construite au XIVe siècle. La galerie nord est composée d’élégants chapiteaux à motifs végétaux : tresses, vanneries, entrelacs, palmettes, et de quelques scènes historiées qui illustrent leur appartenance à l’école toulousaine de la Daurade. Nous ne nous arrêtons pas au Palais des Evêques, dans lequel est située la seconde cathédrale de Saint-Lizier, Notre-Dame de la Sède. Pour plus d’infos :
http://www.tourisme-stgirons-stlizier.fr/fr/patrimoine-visites-ariege-pyrenees/visite-st-lizier
En dehors du village, nous finissons par trouver un bistrot pour partager le pot de l’amitié et un gâteau un peu « estouffadou » perpétré par mes soins, mais sur lequel JP, ayant dû achever sa digestion de midi, ne crache pas !
Pour les fans de stats, nous avons parcouru près de 20 kms en 5 h 45 pour une ascension cumulée de 562 m. Il va falloir en faire un peu plus pour éliminer les calories à venir …
En attendant, très bon Noël à tous les Floripèdes et leur famille.
Mireille
PHOTOS SAINT LIZIER 09 LE 4/03/21 DE CHRISTIANE ET CLAUDE
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16150485100600
ANIMATEUR :RENE
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