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Animateur: michel B.
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animateur: michel B.
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Animateur: Georges
La visite guidée des phosphatières du Cloup d’Aural, situées à Bach à une trentaine de km de Cahors, que Georges avait prévu depuis longtemps, a constitué le moment fort de la journée. Pendant une heure, une jeune guide très compétente nous a raconté cette histoire minière passionnante de la fin du XIXe siècle avec l’exploitation du minerai de phosphate utilisé à l’époque comme engrais pour l’agriculture. En descendant au cœur de cette phosphatière, 20 mètres sous terre, les 17 floripèdes ont pu remonter le temps et comprendre l’évolution de la faune, flore et des climats sur plus de 30 millions d’années. Dans ces canyons étroits creusés dans la roche calcaire, l’abondante végétation de fougères diverses, de 13 espèces d’orchidées, de multiples arbustes, de mousses épaisses, semble sortir de l’époque des dinosaures. Car le site dévoile également un trésor paléontologique, 600 espèces d’animaux fossilisés dont nous admirons quelques échantillons au fond du gouffre (ours, tortue, tigre à dent de sabre, cadurcothère, bête sauvage de Cahors, hybride entre le rhinocéros et le tapir qui pesait autour de 800 kilos. de plus de 30 millions d’années).
C’est un pharmacien de Caussade, Jean-André Poumarède qui est à l’origine de l’aventure. En 1865, il remarque que le blé était plus vert et plus haut dans certaines parties des champs. En creusant la terre, Il trouve des débris osseux et des nodules, fait des prélèvements et des analyses qui révèlent une teneur de 70 à 80 % de phosphates. Les Anglais sont plus intéressés par l’exploitation de ces mines que les Français. Mais ces derniers finissent par se sentir concernés, cherchent et découvrent des centaines de gisements dans tout le Quercy, à 50 km à la ronde. La production est telle qu’elle fait vivre des centaines d’ouvriers. La majeure partie est acheminée sur des gabarres qui descendent le lot ou par chemin de fer depuis Saint-Antonin-Noble-Val vers le port de Bordeaux, puis vers l’Angleterre par voie maritime. Malheureusement les gisements s’épuisent et la plupart des phosphatières ferment vers 1887. Abandonnées, elles deviennent des décharges publiques. Il faut attendre 1992 pour qu’une association « Les Phosphatières du Quercy » décide de les valoriser en aménageant celle du Cloup d’Aural, à Bach. Le site ouvre au public en 2000. Elles sont toujours exploitées par les paléontologues.(Voir photos des panneaux explicatifs, prises par Jacqueline).
Après cette plongée dans les cavités profondes, nous avons besoin de nous réchauffer et de chasser l’humidité qui nous colle à la peau ! Nous n’aurons pas le moindre rayon de soleil de la journée ! Nous récupérons sacs à dos et bâtons dans les coffres des voitures et partons en direction du lavoir-papillon d’Escabasse, XVIIIè siècle.
Mais voilà que Patrick, le petit dernier arrivé chez les floripèdes, prenant sans doute le lavoir pour un plongeoir, monte sur la pierre mouillée (ou encore savonneuse depuis le temps ?) glisse des deux pieds, fait une cabriole à l’envers un peu amortie par son sac à dos, et finit son « enchainement » … dans le bassin plein d’eau qui lui arrive seulement aux genoux heureusement ! Il dit qu’il ne s’est pas fait mal et continue bravement la marche … qui nous emmène vers les grands puits romains eux aussi remplis d’eau, attention !
Pique-nique autour du joli lavoir de Varaire, sans chute, sans pluie et sans soleil !
De puits en lavoirs-papillon, de lavoirs en gariottes (cabanes de berger en pierres sèches), de gariottes en pigeonniers, de pigeonniers en maisons rurales et anciennes plus ou moins restaurées, c’est un vrai plaisir de circuler sur les chemins bordés la plupart du temps de murets en pierre sèche, typiques du patrimoine du Quercy blanc lotois.
Pour terminer cette journée découverte, nous prenons un pot dans un sympathique café de Varaire.
Merci à Georges pour cette superbe rando culturelle inédite.
Mireille
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Animatrice : Nicole H.
Ce mardi 18 avril Nicole H mène notre équipe réduite à 8 floripédistes à Lisle-sur-Tarn, bastide du XIIIe siècle idéalement placée à mi-chemin entre Albi et Toulouse, sur le bord du Tarn et au cœur du vignoble de Gaillac. Nous sommes accueillis par les propriétaires du domaine de Borie-Vieille et par un magnifique coq au plumage métallique, à la crête rutilante et au bec aussi acéré que coupant, capable de tailler tout le vignoble ! Ce coq est une œuvre du sculpteur ferrailleur de talent Pierre Treilhes. Il redonne vie à de à de vieilles pièces rouillées récupérées dans les fermes. http://ptreilhessculpteur.free.fr/
Nous montons le chemin de terre qui nous conduit aux abords de la belle chapelle romane Notre-Dame de Montaigut bâti sur les ruines du redoutable château éponyme et dont le démantèlement fût exigé par le traité de Meaux en 1229, à la fin de la croisade des albigeois.
Bouffonnerie de nuages ! Pas une goute de pluie ! La brume essaye de voiler le paysage mais n’altère pas les belles perspectives vallonnées de la toscane Lisloise. Collines et vallons sont traversées par le chemin des chapelles. L’église de Saint-Salvy de Coutens dotée d’une belle porte est mentionnée dans les textes de 1200. Notre promenade évolue dans un environnement préservé où prairies, petits bois et vignes se partagent l’espace : la floraison bat son plein pour les belles orchis pyramidal (anacamptis pyramidalis) d’un lilas foncé ; l’or des genêts à balais ponctue notre chemin en sous-bois. En ce lieu, de belles touffes de lathrées clandestines (l’orobanchacée lathraea clandestina) cache bien son jeu. Elle est arrivée avec la montée de sève du début du printemps. Discrète, cette fleur remarquable de nos campagnes nous émerveille par son originalité et sa couleur lumineuse violet pourpre. Son réseau de racines suceuses est très développé ; il enserre étroitement les racines de l’arbre hôte qui ne souffre aucunement de sa présence. Son rhizome imposant peut atteindre plusieurs kilos. À la sortie du bois des Lugans, dans un pré clôturé, on surprend la tendresse des yeux d’un âne solitaire qui promène sa robe blanchâtre. Le majestueux chêne pédonculé de Saint Salvy au hameau de Louvignes marque le chemin du retour.
Après notre magnifique ballade au circuit varié, nous nous attardons au Domaine de Borie Vieille où trône fièrement, au milieu de la cour, la sculpture de Gérard Viguier « Instillation confidentielle », une ode symbolique au Prunelard cépage ancien de Gaillac.
Nous sommes accueillis à nouveau chaleureusement par le propriétaire. Le domaine est certifié « haute valeur environnementale » depuis juillet 2019, une reconnaissance officielle de la performance environnementale. La dégustation de la gamme complète débute. Faut-il préciser que nous ne cracherons pas au bassinet ! Les gorgeons des différents cépages définissent notre préférence. L’achat de quelques bouteilles clôture cette journée particulièrement réussie.
Le savoir faire de nos vignerons et l’excellence de leur production depuis longtemps reconnus, ont probablement inspiré ce vieil adage occitan qui signifie être ivre : « Esser entre Galhac e Rabastens » « Être entre Gaillac et Rabastens » c’est-à-dire à LISLE SUR TARN où « tout es jouyous y tout canto ! »
Merci Nicole : on ne se lasse pas de cette toscane Lisloise autour de l’Isle sur Tarn, bastide riche de patrimoine. On en redemande !
Nicole C.
Petit effectif en ce beau jeudi de printemps. 9 floripèdes démarrent de Serres, petit village situé dans le massif des Corbières, non loin de Rennes les Bains, au carrefour de plusieurs voies importantes de l’antiquité jusqu’au Moyen Age. Récemment restauré, il est dominé par une maison forte du XVIè qui appartenait aux évêques d’Alet-les-Bains, et aujourd’hui propriété privée. Un superbe pont du XVIIè en dos d’âne, entièrement restauré, enjambe la petite rivière, la Rialsesse qui charrie un sable particulier aux pigments de rouille donnant aux constructions des couleurs d’une beauté rehaussée au soleil couchant. L’association de la vigne omniprésente (appellation Blanquette, et produisant un excellent Chardonnay) et de la forêt du Rialsesse, dominée par le puech du Cardou (795 m. d’altitude) donne en automne un paysage coloré et somptueux.
Nous atteignons sans trop d’effort ce modeste puech du Cardou, petit frère du Bugarach (1230 m.), auquel on prête également un aspect ésotérique (légendes, mystères, énigmes …) Au sommet, superbes panoramas sur la vallée de la Salz, les ruines du Château de Blanchefort, les gorges de Bézis et la Vallée d’Arques. Au loin les sommets enneigés. Sur le sol, une croix occitane ou templière géante est dessinée avec des pierres.
Redescente par le même chemin pour retrouver celui qui mène à Montferrand. Nous empruntons des sentiers tantôt étroits, tantôt larges, qui longent de hauts murets soutenant d’anciennes terrasses, tantôt des pistes forestières, des sous-bois verdoyants, des bosquets de petits feuillus, des grandes forêts de pins. En bordure des chemins, une jolie flore de couleur jaune ou bleu/ violet : violettes, globulaires, genêts, orchis, valériane, pensées, euphorbes, etc…
Rennes les bains, station thermale vieillissante, blottie au cœur d’une verdoyante vallée dominée par les deux puechs. Elle est traversée par la Salz, très jolie rivière salée, tout au long de laquelle jaillissent des sources produisant une eau dont la température varie entre 34° à 44°. Leurs vertus, connues dès l’Antiquités, sont réputées en rhumatologie et traumatismes ostéo-articulaires.
Pique-nique les pieds nus dans la Salz pour certains, idéal pour soulager nos pieds échauffés ! Puis nous continuons la boucle en longeant la rivière jusqu’au retour à Serres, non sans difficultés … pour avoir cherché deux curiosités signalées sur la carte : le Fauteuil du Diable (qui nous a bien fait endiabler !) et la Roche Tremblante. Quelques allées et venues, montées et descentes pour rien ! Les indications sur la carte sont mauvaises, les indications sur le chemin sont absentes ! 7 floripèdes ayant déclaré forfait, seuls Martine et Michel BS réussissent à « passer un pacte avec le fameux diable » ! Nous espérons qu’aucun mauvais sort ne leur a été jeté.
Merci à Jacqueline pour son pot d’anniversaire offert à Couiza.
Arrêt à Villasavary pour acheter des asperges … qui avaient eu tellement de succès auprès des clients de la journée que nous nous sommes rabattus sur d’autres produits frais locaux.
Merci Bernard pour cette très agréable rando de 19 km , environ 760 m de dénivelé et 5 h 25 de marche effective.
Mireille
Départ de Moulin-Neuf, commune rurale de l’Ariège située à 6 km de Mirepoix, en direction de Cazal des Faures. Les sommets ariégeois enneigés offrent un panorama exceptionnel qui nous accompagne pendant toute la rando et dont on ne se lasse pas ! La vue, petit à petit, s’agrandit : on admire de loin les ruines du Château féodal de Lagarde et le village de Roumengoux disséminés au sein de l’océan de verts des collines et des pâturages. Tous ces bourgs font partie du pays d’Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d’une extrême diversité.
Nous traversons un autre village pittoresque, Tréziers, puis une voie verte et la Rivière de l’Hers qui scintille de ses eaux claires. Enfin, nous arrivons au château de Lagarde.
Pendant plus d’un demi-millénaire le château fort primitif fut l’objet de nombreuses transformations. Sévérité d’une forteresse médiévale, charme d’un château renaissance, magnificence d’un palais « Grand Siècle ». On peine à croire qu’il fut appelé « le Petit Versailles des Pyrénées » 236 personnes pouvaient y résider en même temps durant la deuxième moitié du XVIIe. Il est maintenant habité par de jolies biquettes … La résidence des Lévis-Mirepoix, au XIVè, reflète, dans ses imposantes ruines, l’évolution de l’architecture de haut rang à travers l’histoire. Lagarde et son château furent le coeur de l’histoire de la seigneurie de Mirepoix jusqu’à la Révolution, époque à laquelle il fut vendu « à la pierre ».
Ayant trouvé portes closes au château, nous pique-niquons aux pieds de son mur d’enceinte.
Quatre kilomètres plus tard, nous passons devant la fontaine de Bourrastel, puis cherchons en vain l’aire des Trois cyprès … pas si près que ça et surtout sans intérêt, c’est un cul de sac ! Enfin nous arrivons sur la crête de Roumengoux , son église, son allée de pâquerettes, sa table d’orientation, son point de vue toujours aussi magnifique sur le massif de Tabe au premier plan et Montségur à l’horizon.
Retour au Moulin neuf. La boucle est bouclée : 18,8 km, 462 m de dénivelé, beau temps. Les 25 floripèdes ont apprécié cette superbe rando. Merci Ghislaine !
Nous finissons la journée à Mirepoix. Le nom vient d’une ancienne racine mir, indicatrice d’une position en surplomb, avec peis « poisson », sans doute pour faire référence à la rivière qui traverse la ville.
La ville fut reconstruite selon les plans réguliers des bastides après une vaste inondation en 1289. La superbe place rectangulaire a conservé sa structure originelle et médiévale, on peut y observer des maisons à colombages sur galeries de bois, et une grande halle. Derrière la place, on aperçoit la cathédrale Saint Maurice et sa nef aux dimensions impressionnantes (22 m en largeur).
La Maison des Consuls ornée de pièces de bois sculptées, devenue un café nous accueille sur sa terrasse ensoleillée pour un pot désaltérant.
Mireille
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