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Animateur : Michel BL.
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animateur : Michel BL.
16 Floripèdes
9 km
100 m.
2h1/2
Pluie en avance de 2 h. – Arrêt sur une des Tours du Télégraphe de Chappe – XVIIIème siècle (sur la ligne Toulouse -Marseille).
Alexandre DUMAS : un étrange insecte au service de l’argent et de bon la vengeance
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animateur: Pierre
Selon la légende, le drac est la figure de premier plan de la mythologie du Languedoc. A la fois diable, dragon, lutin, loup-garou, vampire, ogre, séducteur, il cumule les traits démoniaques de divers êtres du folklore, ce qui montre la richesse de cette figure, constamment réinterprétée dans la tradition orale. Son pendant féminin, tout aussi ambigu, est la saurimonde (personnage troublant, à la fois fée, femme sauvage et démone).
Dans la montagne noire, et notamment à Escoussens, on raconte qu’un drac particulièrement machiavélique prenait la forme d’un pauvre agneau perdu, sur les rives du Mouscaillou. Le passant attendri le prenait sur ses épaules, pour son malheur. En effet, l’animal devenait de plus en plus lourd, et cherchait à faire tomber sa victime dans le ruisseau.
A l’arrivée à Escoussens un ciel rouge absolument splendide ravit les 20 Floripèdes présents (12 fées, 8 démons). Parmi eux quelques-uns expliquent cette curiosité en évoquant la diffusion de Rayleigh. En clair (!), à l’aube ou au crépuscule, lorsque le soleil est bas sur l’horizon, l’épaisseur de la couche atmosphérique traversée par le rayonnement est bien plus importante que pendant la journée. Aussi, on ne voit que les longueurs d’onde les plus grandes (rouge). C’est ainsi que le ciel apparaît rouge. Afin de se remettre de cette explication scientifique…, voici un peu de poésie : « là-bas le ciel rougeoie pour laisser fuser l’or du tout premier soleil qui va naître bientôt, et son glorieux réveil gagnera la vallée pour que tout y flamboie ».
Pierre, notre guide du jour, très concentré, n’a pas le temps de s’intéresser à ce qui se passe dans le ciel… Carte en main, il conduit vaillamment la troupe dans les rues de ce hameau pittoresque jusqu’à l’église Saint-Sernin (malheureusement fermée), de style gothique, à nef unique et à chevet plat. En 1699, un magnifique retable est installé à l’extrémité du chœur (classé depuis monument historique). Petite particularité, les sculptures des chapelles latérales sont établies sur le principe de l’antinomie : vieillesse/jeunesse, richesse/pauvreté, ordre civil/ordre religieux.
Nous gravissons ensuite les pentes au-dessus du village, dominé par le château (datant du XIIe siècle), avec une vue sur le paisible panorama qui surplombe toute la vallée. Le paysage automnal devient plus mélancolique lorsque le sentier s’enfonce dans le sous-bois. Plus loin, nous descendons dans une belle forêt de sapins. Tout en bas, un pâle soleil réussit tout de même à mettre en valeur les feuilles d’or des hêtres. Au bord du ruisseau, sur une verte pelouse, nous pouvons admirer une collection de cèpes… en pierres, accompagnée de petits arbustes de différentes espèces. Il s’agit d’un vaste jardin exotique entretenu à la perfection.
Afin de mettre un peu de piment, Pierre nous propose à présent une séquence «aventure ». Il nous faut en effet zigzaguer entre des arbres abattus, des houx redoutables et des amas de feuilles instables. Tout ceci, sur une forte pente et pas très loin du ruisseau du Mouscaillou. Aussi, certains s’imaginent qu’ils vont tomber sur le drac, qui va les précipiter dans l’eau. Heureusement, en retrouvant le chemin, quelques mètres en amont, tout le monde est rassuré. Le guide, joueur, esquisse un grand sourire !
Uniquement interrompu par le craquement sinistre des arbres qui tombent, le bruit des tronçonneuses se fait entendre dans le bois. Nous accédons par une minuscule sente à la jolie cascade du Mouscaillou. Après avoir apprécié le calme du lieu, nous reprenons notre chemin avec quelques difficultés …car le guide facétieux nous précipite dans un passage en descente, sur une roche glissante qui nécessite une grande prudence. Bref, après la séquence aventure, voici la séquence acrobatie. En contrebas de l’obstacle, deux hommes forts, très rassurants, dispensent des conseils et proposent leur aide. Les techniques adoptées par les unes et les autres sont différentes. Certaines optent pour une opération toboggan…, quelques dames préfèrent la projection dans des bras accueillants… !
Il est à peine midi lorsqu’un talus ensoleillé, en bordure d’un chemin forestier, nous accueille pour un repas bien mérité. Un léger vent agite les feuilles, mais le temps est agréable. Le café de Pierre est précédé de gâteaux offerts respectivement par Marie-Martine et Françoise F, puis suivi par la « poire » de Bernard.
Le redémarrage s’effectue sur un large chemin, très confortable. Comme nous sommes poussés par le vent, la descente s’effectue très tranquillement. Un vrai boulevard s’ouvre devant nous dans la forêt aux jolies couleurs d’automne avec une dominante jaune or, quelques fois remplacée par le vert sombre des sapins. Troisième et dernière séquence du jour proposée par notre animateur : le bavardage. Le succès est immédiat !
Jean-Michel
8km
140m
2h1/2
17 Floripèdes
Temps menaçants avec une grosse averse de 5 minutes
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Animatrice : Ghislaine
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