Rando de Maurens à Vaux :
18 participants, 16 km, dénivelé: 220m
Animateur : Michel Bl.
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Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
Rando de Maurens à Vaux :
18 participants, 16 km, dénivelé: 220m
Animateur : Michel Bl.
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Ce sont onze Floripèdes déterminés qui se sont engagés ce jeudi 24 octobre pour en découdre avec le Pic de l’Arraing sous la houlette de Geneviève.
C’est de Balacet, charmant petit village de 25 âmes situé à 931 m d’altitude dans la vallée de Biros, que nous amorçons d’entrée la rando par une pente bien prononcée qui ne va pas s’adoucir jusqu’au sommet, mais à cœur vaillant rien d’impossible et tout nous engage à filer d’un bon train : il fait beau, le paysage est superbe, magnifié par une lumière automnale qui fait ressortir les reliefs.
Tout au long de notre ascension nous apprécions la beauté des monts ariégeois qui nous dominent du haut de leurs presque 3000 m et depuis les 1674 m du pic d’Arraing atteint à 11 h 30 nous pouvons contempler des sommets réputés tels le Crabère, le Maubermé et le Valier côté glacier ce dernier présentant les caractéristiques suivantes :
· C’est le plus oriental de la chaine des Pyrénées soit le dernier avant la Méditerranée
· le plus isolé de la chaine (le plus proche glacier est celui de l’Aneto à 40 km)
· le plus difficile et dangereux d’accès des Pyrénées
· l’unique glacier du département de l’Ariège
· le seul qui se trouve dans un massif sous les 3000 m
· c’est l’un des plus petits glaciers de la chaine des Pyrénées (1.8 ha) mais le seul qui ne semble pas régresser…
Après avoir admiré le paysage tant sur la plaine que sur la montagne, déjeuné et lézardé un bon moment au sommet Geneviève reprend la tête de la marche pour nous entraîner sur un beau et confortable sentier en corniche vers la carrière de marbre d’Uchentein / Balacet située à 1215 m d’altitude. Le site est magnifique et les vestiges restés sur place interrogent sur les conditions d’exploitation : chaque bloc de marbre (rose veiné de vert) devait peser entre 6 et 14 tonnes et il fallait les descendre à Balacet (265m de descente en dénivelé négatif) en utilisant des câbles d’aciers, des rondins de bois savonnés, et plus tard sur un chariot retenu par un câble à Uchentein. Ils étaient ensuite transportés dans l’Hérault pour y être débités et polis et compte tenu de leur très grande qualité, exportés dans le monde entier.
Cela valait bien le détour …Nous reprenons ensuite la descente qui s’effectue avec précaution, et reprenons les voitures jusqu’à Castillon pour un pot bien mérité après 730 m de dénivelé pour 8.5 kms, pot offert par Michel H. heureux d’arroser sa nouvelle voiture ! Merci Michel et merci Geneviève, cette journée fut un régal !
Ghislaine
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11 floris
750m 3H30
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11 floris
10km 800m
Niché au creux de la montagne, à 900 m d‘altitude, le village de Croquié jouit d’une très belle vue sur la chaîne des Pyrénées. Pendant la seconde guerre mondiale se forma, ici-même, un noyau de résistants qui sont à l’origine de la 3101ème Compagnie FTPF (Francs-Tireurs et Partisans Français) de l’Ariège dont Paul Balasc, de Croquié, fut l’un des membres.
Sur le parking des Brougues, bien au-dessus du hameau de Croquié, nous sommes 11 Floripèdes (4 chenapans, 7 gentes dames) pleins de fougue. Selon la mémoire populaire, il s’agit d’un lieu consacré à certains cultes entachés de satanisme. La légende raconte que les sorcières se réunissaient ici pour leur sabbat.
Nous ça va, nous sommes bien décidés à croquer à pleines dents dans cette rando proposée par Solange. Les offices de tourisme du coin indiquent même que lors de l’ascension du Fourcat, il est possible d’admirer le vol de certains rapaces, d’apercevoir une harde d’isards, un troupeau de mouflons, le grand tétras ou encore le lagopède perdrix.
Tout émoustillés par de telles perspectives, nous grimpons un sentier très agréable qui zigzague dans une forêt de bouleaux et de pins. Très vite, la guide du jour montre l’exemple et cueille un joli cèpe bien ferme. Plus haut, nous évoluons sur une large croupe herbeuse avec fougères et bruyères à profusion. Mais très vite, nous sommes à découvert… dans la brume, la bruine et le vent. Bref, il fait un temps de sorcières sur cette lande.
La météo n’est vraiment pas avec nous. Un brouillard à couper au couteau envahit la montagne. Aussi, lorsque nous arrivons au bout de cette première ascension hivernale…à 2001m d’altitude, nous sommes fiers d’avoir vaincus ce sommet emblématique de l’Ariège, mais comme on y voit «nada », nous tournons immédiatement les talons. Pourtant, nous savons que le Mont Fourcat offre « habituellement » un vaste panorama : au nord, une vue immense sur la plaine, au sud et à l’ouest une vue sur l’ensemble de chaîne, à l’est, le Saint-Barthélémy (2348m).
Au vu des conditions dantesques, la descente s’effectue en mode « groupir » et à une allure qui s’apparente davantage à du trail qu’à de la randonnée. Joël (blouson rouge) donne le rythme, et les autres… essaient de suivre tant bien que mal. Avant d’atteindre la forêt, quelques images fantasmagoriques se présentent à nous. En effet, alors que la couverture nuageuse est très épaisse, quelques villages et forêts dans la vallée sont éclairés par un rayon de soleil venu de nulle part. L’effet est saisissant.
Nous reprenons nos esprits une fois arrivés dans le bois aux couleurs automnales. La température est agréable, le brouillard se dissipe, il y a des coins de ciel bleu. Bizarrement, les sourires reviennent sur les visages et les conversations redémarrent. Il est décidé, à l’unanimité, de rejoindre les voitures, car nous savons que des tables accueillantes nous attendent pour le casse-croute.
Finalement, c’est avec un beau soleil, du ciel tout bleu, une température et une ambiance agréable que le déjeuner se déroule. C’est à se demander si les sorcières ne nous ont pas joué un vilain tour, tout en haut du Fourcat, afin de nous récupérer plus vite auprès d’elles sur leur lieu de sabbat… Comme nous ne sommes pas pressés, nous allons jeter un œil au monument aux morts voisin, dédié au maquis de Croquié. Celui-ci rappelle qu’à cet endroit est né en 1943 un des premiers maquis de l’Ariège. Il part, en mai 1944, rejoindre le groupe de Vira (du nom du village Ariègeois) situé alors à proximité de l’état-major des guérilleros espagnols. Les noms gravés sur la plaque de granite (du Sidobre) sont ceux des maquisards morts à Toulouse ou au cours des combats de Vira et Bélesta ou bien en déportation. Le monument aux morts, tourné vers l’Espagne, est l’œuvre du sculpteur d’origine Bolivienne Ted Carrasco.
A Croquié, nous faisons le bilan de la matinée brumeuse, et de la rando (10 km, 800 m de dénivelé). Nous n’avons pas vu le moindre oiseau, isard ou mouflon, le paysage en haut du Mont Fourcat était « plutôt flou ». C’est le moins que l’on puisse dire. Aussi, avons-nous le sentiment d’avoir été un peu… escroquiés, à la fois par les offices de tourisme et surtout par météo France, à qui nous pensons demander des dédommagements. « L’escroquerie emporte avec elle l’idée d’une certaine finesse, d’un esprit subtil, d’un caractère adroit », écrivait Honoré de Balzac.
Mais le Floripède sait rebondir, et ça ce n’est pas une légende. Aussi, après le repas aussi animé qu’ensoleillé, nous décidons d’aller nous rafraichir, sous la halle, dans la bonne ville de Foix. Et là, c’est la surprise du chef. Si, plus tard, nous ne nous rappellerons pas forcément de cette rando de par la qualité des paysages aperçus en haut du Mont Fourcat…, nous saurons que ce jour-là, l’adorable et toujours jeune Solange nous a offert un pot, accompagné de gâteaux (merci à elle), pour un évènement qu’il appartient à chacun de deviner. Dans une BD de Geluck, celui-ci fait dire à son fameux chat : « Vieillir c’est embêtant, mais c’est la seule façon de vivre longtemps ». Joyeux anniversaire Solange ! Et c’est ainsi que se termine la journée, entre remerciements pour l’organisation impeccable de la rando, et les embrassades pour le…ème anniversaire !
Jean-Michel
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9 floris
17km 810m
Le Château de Miglos dresse ses imposantes ruines sur un éperon calcaire, dans la vallée de Vicdessos, entre Niaux et Capoulet. Les vestiges actuels sont du XIV° siècle, mais une forteresse existait déjà sur le site au XII° siècle. Au milieu du XIII° siècle, le seigneur du lieu, Arnaud de Miglos, s’est signalé comme partisan de la cause cathare, en faisant parvenir des armes aux défenseurs de Montségur assiégé. A la fin du Moyen Age, la terre de Miglos, érigée en baronnie, donnait droit d’entrée aux Etats de Foix. En 1789, le château est incendié. En 2017, des travaux ont permis de sauver les ruines du château.
Arrivés sur le parking du hameau de Norrat, à quelques lieues du château, nous sommes 9 (5 grognards, 4 damoiselles). Il convient de noter que pas très loin de là, un deuxième groupe de 9 Floripèdes, avec Geneviève à sa tête, effectue lui aussi une randonnée (un dénivelé moindre étant proposé). Le ciel est très nuageux, pourtant un rayon de soleil est bien présent lorsque nous mettons nos chaussures.
Malgré une petite bruine insignifiante, nous apprécions un large chemin bordé de fougères qui commencent à prendre de belles couleurs automnales. En fond de vallée, c’est un véritable défilé de nuages blancs. Le philosophe Bernard nous propose deux dictons (peut-être de son invention ?) «Quand les nuages sont dans la vallée, le pêcheur remplit son panier « et « Quand les nuages sont sur les monts, le pêcheur rentre à la maison ». On pourrait en proposer un troisième, « Quand le Floripède a de l’ambition, il ramasse des champignons ». Un premier cèpe tombe dans la musette.
A la sortie d’une hêtraie le vent nettoie le ciel, qui du coup devient bleu. Plus loin, la guide du jour Ghislaine, très sagement, réunit un conseil de guerre face à l’absence totale de balisage. Les grognards ne manquent pas de grogner leur accord…ou leur désaccord. Finalement, le choix est fait de grimper tout droit sur la crête. Cette option se révélera être la bonne.
Nous progressons sur le gispet glissant au milieu de coulemelles géantes, de Mèrens et autres chevaux en liberté, mais aussi de colchiques «couleur de cerne et de lilas ». Arrivés au rocher de Miglos, seul un jeune cabri grimpe tout en haut, ses compagnes et compagnons sont trop pressés de s’installer, afin de casser la croûte. Il est vrai qu’il est presque midi et que nous avons l’estomac au fond des talons. Normalement…, à cet endroit même, le paysage est somptueux sur la Haute Ariège, en particulier la montagne de Tabe, le massif de la Pique Rouge de Bassiès et une partie de celui du Montcalm, sauf que des nuages indisciplinés nous confisquent la vue à 360 degrés.
Lors du redémarrage, Ghislaine nous demande de rester groupés, car la trace pour la suite de la boucle n’est guère évidente. L’avertissement est loin d’être inutile, car nous plongeons tout de suite dans la forêt…sans la présence du moindre sentier. Personne n’a pensé à prendre sa machette, pour cette séquence aventure, dommage ! Pourtant les grognards affirment, appareil à la main, que la trace est bonne. Alors que bois s’éclaircit un peu, les premiers cris de joie commencent à retentir. Notre ambition est récompensée : nous tombons sur un coin à champignons. Dès lors, Il n’est plus question de file indienne, tout le monde s’occupe à faire sa cueillette. Les hésitants font valider les cèpes trouvés par Bernard, expert ès bolet, qui prétend en avoir trouvé 50 kg récemment (pour les invitations à diner chez lui, il est préférable de s’adresser directement à Christiane…). Les poches se remplissent et les rêves d’omelette commencent sérieusement à prendre forme.
Plus bas, nous descendons sur un sentier bordé de blocs de rochers et de très grosses pierres. Un travail des anciens qui leur a certainement rapporté une misère et coûté un dos en compote sur le moment, puis plus tard des rhumatismes. Le soleil est un peu voilé, aussi ne parvient-il pas à illuminer les premières taches sang, rouille et or des feuillages.
Arrivés au hameau de Norrat, nous avons droit à une petite surprise. En effet, si les voitures sont là, il nous manque trois grognards particulièrement chevronnés… qui arrivent quelques secondes plus tard, en prétextant qu’il y avait «une curiosité à voir». Curieuse explication qui ne trompe personne!
A Tarascon, autour de la table du bistrot habituel, nous n’en apprendrons pas d’avantage. Nous dégustons, les délicieux raisins apportés par Martine, les gâteaux de Ghislaine et d’Odile. La guide est félicitée (elle le mérite), car grâce à elle nous avons effectué une belle rando de 16,5km (17 km pour certains…), pour 820 mètres de dénivelé. Le panorama du parcours aérien nous a offert de superbes vues sur les crêtes de la Lesse, les falaises du Quié de Sinsat et le massif de Tabe. Enfin, elle a comblé nos papilles. Grâce à elle, nous allons pouvoir apprécier, en prime, de belles poêlées de cèpes. Les champignons constituent une richesse légère. La richesse de l’instant.
Jean-Michel
il nous manque trois grognards particulièrement chevronnés… qu’il disait le jeunot !
C R sentier des châteaux Ramonville
20 Floripèdes participent à la rando.
Départ près du pigeonnier de la Comtesse, au parking du cimetière, nous pensions ne pas être dérangés par le voisinage. La
suite nous prouvera que non.
Ce pigeonnier tient son nom de la comtesse de Pailhès, devenue veuve en 1763, qui s’occupa du domaine de son mari et laissa
son nom au pigeonnier.
La balade démarre sous un petit soleil à peine voilé, sur les hauteurs de Ramonville. Nous passons à côté du parc de
Latécoère garni de cyclamens de Naples, faisant un superbe parterre aux couleurs rose et blanc posé sur un vert gazon. Très
beau.
Après une gentille montée jusqu’à la tour des antennes, nous redescendons par le Sentier des Senteurs où l’on peut répertorier
différentes espèces de plantes aromatiques, entretenues par des bénévoles.
Après le contournement, appelé circuit des abeilles, d’un rucher école commence une longue et lente montée vers
Pechbusque. Puis une alternance de côtes et descentes, au milieu des champs de sorgho à peine mûr, nous conduit jusqu’à
Auzeville où nous pourrons admirer 2 châteaux.
Le Castel Marly qui fut la résidence des seigneurs d’Auzeville.
Le château des Frères Tailleurs ainsi appelé parce qu’une congrégation religieuse de tailleurs et couturières s’y sont installés
jusqu’à la révolution. Il fut revendu plusieurs fois, devint le siège de la Komandantur sous l’occupation, et a été la propriété
d’André TURCAT de 1964 jusqu’à 1985.
Puis, retour au parking, et là, une bonne femme en colère nous accueille en nous reprochant et nous accusant de regarder de
trop près les boites aux lettres. Surprise générale des participants qui cherchent désespérément et en vain une ou plusieurs
boites aux lettres sur le parking du cimetière ! Tout le monde sait bien que les morts n’ont pas pour habitude de lire les lettres
que d’ailleurs personne ne leur envoie. Tous ont pensé, même si ça n’a pas été exprimé tout haut : il a du lui manquer 1⁄4 d’heure
de cuisson, à cette personne.
Après ce fait divers, retour à la maison.
Georges G.
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Animateur : Georges G.
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