Port de Vénasque – 8 septembre 2016 – menée par BernardHaute-Garonne,

Port de Vénasque – 8 septembre 2016 – menée par Bernard – CR de Mireille

C’est à l’Hospice de France (1350 m) situé à 12 km au dessus de Luchon que les 10 Floripèdes partis de Toulouse retrouvent Marie-Martine sous un brouillard épais qui remplace le soleil annoncé et déjà disparu !

Deuxième surprise : Pascale, fondatrice des Floripèdes, vient se garer à coté de nos voitures et s’apprête à faire la même randonnée que nous ! Embrassade et échange de nouvelles.

Version 2

Impossible de décrire le paysage faute de l’apercevoir. Nous montons régulièrement sans trop de fatigue, mais la consigne est de se suivre comme des canards qui ont avalé la même ficelle, de peur qu’un de nous ne fasse du hors piste. Quelle idée saugrenue de grimper ainsi dans la purée de pois ! Nous présumons qu’au sommet, le soleil chassera la brume. Un arc-en-ciel tout blanc, phénomène météorologique rare, nous le laisse espérer. D’habitude, après la pluie,  le soleil se reflète sur les gouttes d’eau et fait apparaître le spectre de la lumière, mais ce jour-là,  les gouttes de pluie étant trop petites et trop fines, la lumière n’a pas pu être décomposée du rouge au violet. L’arc est donc apparu blanc, à notre grand étonnement.

Nous arrivons au refuge de Vénasque (2248 m.) au bout de 2 h 30. Le sympathique gardien nous conseille d’aller plutôt au Port de Vénasque (2444 m.) où il fait toujours beau (il promet même un café pour chacun en cas d’erreur de sa part) plutôt qu’au lac de la Montagnette (destination initialement prévue) où l’on n’aura aucune visibilité. Un vote démocratique nous fait opter pour la frontière espagnole et le miracle a lieu, quelques lacets avant la brèche, le brouillard se déchire et la traditionnelle et magnifique vue sur le massif de la Maladeta, avec l’Aneto sur la gauche, apparaît. Au pied du massif, on aperçoit le mythique Trou du Toro, gouffre karstique de 70 m de diamètre et 40 de profondeur, dans lequel disparaissent les eaux issues du glacier, sans doute la véritable source de la Garonne.

Nous profitons du soleil et du spectacle grandiose au cours d’un pique-nique réconfortant. Bernard nous propose ensuite de faire une boucle en passant par le port de la Picade et le pas de l’Escalette. Il nous assure « droit dans les yeux » qu’il n’y a qu’une petite grimpette supplémentaire. Jp l’accusera avec raison de faire des « promesses cahuziennes » ! Nouveau vote… démocratique ! Au bout d’une petite heure le brouillard refait son apparition, puis il se transforme en légère bruine, rendant les plaques de schiste glissantes, et enfin en fine pluie un peu trop rafraichissante ! Dire qu’on craignait la canicule… À l’auberge de l’Hospice de France, le pot d’anniversaire agrémenté d’un délicieux gâteau aux mirabelles offerts par Christiane sont les bienvenus. Un peu déçus par le temps, notre consolation est d’avoir fait environ 1350 m. de dénivelé et 16 km en un temps record : 6 h 30. Merci Bernard, le lac de la Montagnette ce sera pour une autre fois, assurément !

Mireille

Il reste 2 commentaires Aller aux commentaires

  1. joel /

    Je regrette un peu moins mon forfait !! Mais le spectacle de la Maladetta est toujours magnifique! je note les 1350m pour l’été prochain…..préparez vous j’aurai une hanche neuve!

  2. Jean-Pierre / Auteur du Post

    Quel talent ! J’ajouterai que le glacier de l’Aneto est bien malade ; que va devenir notre Garonne ? Pourquoi Mireille ce ton dubitatif pour la source de notre Garonne. Pour tout savoir sur le Trou du Toro, Norbert Casteret et ses 60 kg de fluorescéine jetés le 19 juillet 1931 —> http://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1932_num_3_1_4049

    Marie-Martine nous a signalé ce lien : http://pluzz.francetv.fr/videos/chroniques_d_en_haut_alpes_,142437050.html

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