La gadoue était encore au rendez-vous en ce 5ème jeudi de l’année. A vous les mordus du terrain gras, les accros de la glisse, les férus de l’argile ! Heureusement que nous empruntons à plusieurs reprises la confortable voie aménagée sur l’ancienne ligne de chemin de fer Bram-Lavenet.
Le nom de LAROQUE est la francisation de l’expression « LA ROCO » (la roche) nom donné à cette ville en raison de la proximité des rochers formant les collines du Plantaurel. Quant au qualificatif qui suit le nom, il lui vient de l’antique Pays d’Olmes ainsi dénommé en raison des forêts d’ormes (ourmes ou oulmes, en dialecte) qui recouvraient autrefois notre région.
Nous garons les voitures au pied de l’église du Saint-Sacrement, construite au xivè siècle, et située au Castella, sur un promontoire à l’est du village. La place offre une vision panoramique sur le massif de Tabe, les coteaux du Plantaurel et la plaine Mirapicienne.
Le clocher à base carrée passe à l’octogone après deux étages pour recevoir encore deux nouveaux étages à baies.
L’église gothique a été inscrite au titre des monuments historiques en 2001. La nef est unique et dotée de chapelles latérales peu profondes aménagées entre les contreforts.
Elle renferme des œuvres remarquables, classées, dont un bénitier en pierre de 1630. Comme il n’est pas question de tremper ses mains dans l’eau bénite en ces temps de Covid-19, un distributeur de gel hydroalcoolique remplace l’eau consacrée… Et nous voilà prêts à affronter le méchant virus !
Nous prenons le chemin qui nous mène à la chapelle St-Roch, édifiée en mai 1552 à la suite d’une épidémie de peste ! Elle est fermée mais cela ne nous empêche pas de supplier le célèbre thaumaturge de bien vouloir éradiquer le coronavirus !
Nous passerons ensuite successivement à La Bastide sur l’Hers, à Mireval d’où nous apercevons le lac de Montbel, au Peyrat, à Camp Redon, et Dreuilhe. Aux côtés de l’industrie textile (tannerie, traitement de la laine, tissage, confection), le travail du peigne en corne constitue l’autre activité artisanale et industrielle emblématique du territoire. Ces deux secteurs sont valorisés depuis 1986 au sein du Musée du textile et du peigne en corne de Lavelanet.
Pique-nique sur les bords de l’Hers dont le courant est tellement fort que 2 canards un peu affolés, s’étant laissés entrainer, nagent en travers pour ralentir leur allure.
En limite des communes de La Bastide sur l’Hers et du Peyrat surgissent les eaux minérales de Foncirgues alimentant cette station balnéaire autrefois réputée. Nous admirons les jolis bâtiments laissés à l’abandon.
19 km et 450 m de dénivelé. Les 9 floripèdes remercient René de cette belle rando effectuée par un temps très agréable. Le 13 décembre 2016, René nous avait déjà emmenés sur les mêmes chemins .
https://lesfloripedes.web4me.fr/laroque-dolmes-0…6-menee-par-rene/
Mireille
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