Banyuls-sur-mer – 5 et 6 octobre 2016

CR de Jean-Pierre – Banyuls

Certains disent On vit une époque formidable, d’autres On marche sur la tête. Ainsi la chaîne de TV L’Équipe vient de réinventer la radio à la télé ! Les soirs de Coupe d’Europe (oui, c’est du foot !), sur l’écran s’affiche les résultats des matchs en cours qui sont commentés en direct par des commentateurs qui eux voient le match mais nous n’avons droit qu’à l’image du journaliste qui commente le match. Pas d’image. La radio vous dis-je ! Le dispositif est complété par un tableau aimanté et des pastilles de couleur avec un journaliste qui dissèque le dernier but style séminaire de formation cadres sup !

Pour ceux qui ne sont pas venus à Banyuls, c’est le genre de conversation qui fuse dans l’autocar en direction de Port-Vendres.

Tristesse, R. & M. ont déclaré forfait, c’est à vous que s’adresse ce CR. Nous partîmes 31 et non 33 mais par un prompt renfort nous sommes 36 à quitter Port Vendres en direction de Banyuls par le sentier côtier. A. et M. nous attendent + femme, frère et belle-soeur de Michel. Je ne vous apprendrai pas qu’un sentier côtier ça monte et ça descend, cela passe de crique en crique, de cap en cap. « Cette balade est fortement déconseillée en cas de vent fort, et dans tous les cas avec des enfants, car elle chemine le plus souvent à l’à-pic de la falaise », heureusement pas d’enfants dans le groupe et un temps idéal, soleil et température digne de Fructidor. Michel commente sémaphore, phare (Béar), panorama, l’anse de Santa-Catarina au pied du phare, la plage de Balanti, la plage de Bernardi. Le groupe admire les vignobles en terrasses bordées de superbes murets en pierres brutes. Certains se plaignent de l’absence de grapillon. L’eau est cristalline. Le bain est prévu à l’anse de Paulilles. Six ou sept Floripèdes entrent avec bonheur dans une eau à 21,5 °. Un somptueux délice. Nous déjeunons soit au soleil soit à l’abri des arbres. Puis nous visitons l’atelier des barques à Paulilles qui a pour vocation la valorisation du patrimoine maritime Nord Catalan grâce à la restauration d’une collection de barques méditerranéennes et sa restitution au public sous différentes formes (navigation, collection à quai, muséographie, outils pédagogiques). Le centre de documentation qui accompagne l’atelier des barques a aussi pour objectif le développement de la recherche sur le patrimoine maritime, la création d’un fonds de documentation spécifique au domaine maritime et la circulation de l’information vis-à-vis du public. L’atelier occupe les anciens locaux de l’usine de dynamite Nobel. Oui Nobel comme les prix ! À l’usine de Paulilles, on fabriquait un explosif très puissant : la dynamite. 
Elle se présente sous la forme d’un bâton fonctionnant avec un détonateur. Les ingénieurs de l’usine n’ont cessé d’améliorer les étapes de sa fabrication. : La dynamite devint peu à peu plus facile à stocker, à transporter et à utiliser, percement de tunnels, extraction de minerais, creusement du canal de Panama, construction du Transsibérien, etc.

Cette usine a ouvert ses portes en 1870 et a fermé définitivement en 1984. Au centre d’un jardin planté d’arbres du monde entier nous visitons la Maison du Site, maison du directeur, lieu de mémoire sur l’usine.

Fin de la randonnée vers Banyuls. Nous prenons nos quartiers à la Villa Camille surpris par le luxe de notre résidence ! A 19h30, la bande des 4 (en fait ils ne sont que trois, Marie-Martine, Adèle et jp) fête leurs anniversaires. Bonne humeur et chants devant le port puis à table. Repas à la hauteur du lieu. Le show Victor, Georges et Adèle ravit l’auditoire puis Michel lance la chanson de Mireille qui me ressemble tant.

2^ème jour – À 9h00 nous voilà en route vers la Tour de Madeloc et Port Vendres. Halte pour apprendre la différence entre les tours comtales et les tours royales par Michel ; en gros une histoire de fumée d’indien à portée de vue ! Nouvelle halte à la Chapelle Notre Dame de la Salette avec vue imprenable sur la baie de Banyuls Sur Mer. Ensuite RAS si ce n’est un gros orage type catalan, orage capable d’entasser cinquante voitures dans le lit d’un torrent. Le groupe se dépêche de retourner à Banyuls où la mairie met à notre disposition une salle pour nous changer et déjeuner. Pas de commentaires sur les différents stripteases ! Tout le monde se retrouve au soleil pour le café. Et nous terminons avec la visite du superbe musée Aristide Maillol.

Retour sur Toulouse sans problème !

Tous les organisateurs doivent être félicités pour ces deux jours fabuleux. On s’en souviendra.

jp