• CR de Nicole C. – Gaillac-Toulza – 31 – 3 sept. 2024 – menée par Nicole H.

    1ère de la saison 2024-2025

    12 floripèdes – 10 km – 208 m de dénivelé

    Nicole nous ouvre une fenêtre sur la Basse Ariège, autour de Gaillac-Toulza, limitrophe du département de l’Ariège, à 40 km au sud de Toulouse. Le village est construit en bordure du ruisseau de Calers affluent de l’Ariège. Dans un cadre verdoyant à proximité des grands axes routiers, nos véhicules prennent place sur le parking Canto Coucut (nous n’avons pas entendu son chant !). 

    Nous voilà en route vers Saint-Quirc, petit village ariégeois en vue de sa réputée forêt communale. Après la traversée du paisible village, la fine brumisation qui n’est pas désagréable cesse. Nous cheminons au cœur de cette forêt de 42 hectares aux essences variées qui fait l’objet d’une gestion durable. Des coupes annuelles sont programmées avec l’accord de l’Office National des Forêts. 

    La forêt communale est composée de 54% de chêne sessile, 28% d’eucalyptus, 12% de chêne rouge, 4% de robinier (faux acacia) et 2% de châtaignier. Comme le noyer, dès sa naissance il élimine la concurrence en produisant des toxines qui empêchent la germination des autres espèces à leur pied ! Impressionnants par leur majesté, les troncs dévêtus arborent une couleur gris perle ponctué de sépia. Chaque année, l’eucalyptus s’écorce en larges lambeaux afin de retrouver une nouvelle jeunesse ! Originaire d’Australie, on compte plus d’une centaine d’espèces complexes à identifier. C’est un arbre qui peut atteindre une 100 mètres de haut. Grâce à sa croissance rapide, il est utilisé pour le reboisement et en papeterie. Les feuilles servent à la fabrication d’une huile essentielle aux vertus médicinales bien connues : désinfectantes, décongestionnantes et antiseptiques des voies respiratoires. Son bois dur et résistant, est idéal pour aménager les ports, construire des quais ou des ponts ; apprécié en charpente maritime, il s’utilise aussi pour la fabrication de traverses de chemins de fer et de pilotis. De nos jours, il fait référence pour le mobilier de jardin. Assoiffé permanent, l’eucalyptus se plante particulièrement en zone marécageuse afin de les assainir.

    Après le franchissement de quelques raidillons, nous arpentons des sentiers herbeux ponctués de haies de magnifiques prunelliers épine noire « prunus spinosa ». Dès les premières gelées, il faudra se frotter aux rameaux bordés de piquants de l’épine noire pour cueillir ce petit fruit bleuâtre pruineux, au goût âpre afin de produire un alcool renommé et de délicieuses liqueurs. Attention ! les piqûres d’épines noires ont la réputation d’être dangereuses, à l’origine d’infections aussi bien chez l’homme que chez les animaux.

    De magnifiques tournesols s’inclinent sur notre passage et marquent la fin du périple. 

    Merci Nicole ! Nous avons été enchantés de cette randonnée de rentrée, présage d’une belle saison ! 

    A la prochaine !

    Nicole C.

  • PV Rabastens – 25 juin 2024 – menée par Michel Bl

    13 Floripèdes – 15 km et 230 m de dénivelé !

    CR d’une randonnée identique

    Nous avons renoué avec plus ou moins de bonheur avec la chaleur surtout lors de la 2eme partie de cette rando.

    Crédit photos

    Autres CR à Rabastens

    5 déc 2023

    20 oct 2022

    2 oct 2021

     

  • Photos de Claudine & Michel Bl. – Rabastens – 25 juin 2024 – menée par Michel Bl.

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17196492609700

  • Repas Marche Nordique le 11.06.24

    Le 11 juin 2024 les adeptes réguliers de la marche nordique des Floripèdes se sont retrouvés au Marakech pour un repas convivial et chaleureux.

  • Costa Brava – Itinérance – du 14 au 21 mai 2024

    IMPRESSIONS

    120 km et 2000 m de dénivelé, les Floripèdes sont des champions.

    Guidés par Marie Martine, notre « bergère » à qui on peut dire un grand merci. On a traversé des paysages exceptionnellement beaux, nous offrant toutes les couleurs de la création, bleus du ciel et de la mer, rouges des falaises et rochers, verts des pins, chênes et romarins, blanc des criques sableuses. On a visité et fait étape dans des villes, villages très beaux : Cadaques la blanche, Toraella la cité bâtie comme un camp romain avec sa place centrale, Pals le médiéval, Bégur au château perché et aux nombreuses maisons.

    « indiennes » (construites par des migrants d’Amérique centrale à leur retour), Callella, la jolie station balnéaire. On a atteint de magnifiques points de vue : le château de Montgri, le phare de san Sebastia, la corniche de l’Escala, le cap Roig…
    Les Floripèdes les plus valeureux : René, Philippe, Solange  réparés et courageux, et M. Herbulot qui ajoutait des km gratuits chaque matin et chaque soir. Françoise qui a affronté les rochers catalans, Jacques et sa baignade presque quotidienne dans une eau bien frisquette…

    Les plats les plus savoureux : le jarret de porc de Rosas, et les calamars grillés de Toroella. La sangria la meilleure sur la terrasse de l’Escala. Les glaces de Liafranc, pas mal non plus !
    L’hôtel le plus beau et insolite : Le Monastère niché dans le vallon de la platja de Riera à Bégur,et où un ange gardien a protégé Colette lors d’un petit malaise.

    J’oublie pleins de choses car les souvenirs s’éloignent, mais je sais que nous avons passé de très très bons moments ensemble.

    Geneviève Amy

  • Photos de Jacqueline et Adèle – LIMOUSIN – du 10 au 13 juin 2024 – organisé par Pierre D. et Marie-Martine

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17185563744400

     

  • Photos , Bugarach 1 et 2 le 13.06.24

    Cliquez sur le lien suivant:

    Bugarach 2 Solange

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17183792269900

    Bugarach 1 Michel

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17187165430400

     

    animateurs Christine et Joel

    2: D 700m 11km

    1: D 650m 15km

  • CR de Jean-Michel – Bugarach (Aude) – 13 juin 2024 -randos menées par Joël et Christine B.

    «Tous les garçons et les filles de mon âge

    Savent bien ce que c’est d’être heureux…».

    F. Hardy

    Arrivés en ce lieu mondialement connu, il règne, parmi nous, une joyeuse effervescence. Pour rappel, le 21 décembre 2012, 300 journalistes (représentant 84 médias) venus de 18 pays différents sont massés au pied du Pic de Bugarach. Selon une rumeur apocalyptique, la montagne Audoise est l’unique endroit sur terre où il faut se trouver pour survivre à la fin du monde prévue ce jour-là par le calendrier maya. Le 22 décembre, le soulagement est général dans cette petite commune de la montagne noire, les journalistes sont partis et le dispositif de sécurité est levé…

    Surnommé “la montagne aux sorcières” pour ses rocs décharnés aux formes fantastiques, le Pech de Bugarach accapare le regard. Il est le coup-de-poing minéral qui témoigne de la puissance du plissement Pyrénéen. Cette montagne à l’envers a vu les calcaires du jurassique basculer par-dessus les grés du crétacé. Par son magnétisme, le Bugarach entretient, aujourd’hui encore, une attirance pour les ésotéristes.

    Voulant à tout prix déjouer une éventuelle attaque d’extraterrestres, les 9 Floripèdes (6 fées et 3 lutins) se divisent en deux groupes, afin de se lancer à l’assaut de ce vortex inversé. Selon la légende, cette montagne aux pouvoirs telluriques, le «Pech » abriterait une base extraterrestre et un garage à ovnis, ainsi que des « véhicules » aptes à sauver les esprits prévoyants d’un déluge de catastrophes.

    Pas du tout superstitieux, nos guides ont choisi le 13 du mois… pour venir randonner dans cette contrée, afin certainement de rajouter une dose d’inconnu et de mystère à l’affaire. Le groupe de 5, avec Christine B à sa tête, emprunte le sentier qui fait le tour du Pech, pendant que le groupe de 4, avec Joël comme guide, attaque le circuit des crêtes et de la… cheminée.

    Au col de Linas, sorties de nulle part, deux jeunes et jolies randonneuses nous disent bonjour, brièvement, avant de nous griller la politesse sur la ligne de départ. Gonflées les filles ! Le soleil brille, le ciel est d’un bleu éclatant, Ghislaine et Solange ravies du tour joué par les deux minettes au guide et à son adjoint, arborent un franc sourire (un peu moqueur sur les bords…).

    Le sentier rocailleux qui serpente dans le bois de buis est très facile. Nous marquons de temps en temps un arrêt lorsqu’un point de vue se présente à nous. Qu’il s’agisse d’un coup d’œil sur le village de Bugarach, d’une vue panoramique sur les Pyrénées et les névés encore présents, tout est très beau. Il y a tant de belles choses. Plusieurs fois, nous cherchons à apercevoir nos petits copains dans la vallée, mais toujours sans succès. Nous effectuons une petite pause sur un replat qui nous permet d’embrasser ce panoramique fantastique.

    Après un passage un peu technique, nous parvenons au sommet où plusieurs personnes sont, tout comme nous, fascinées par le paysage grandiose qui nous entoure : une vue sublime jusqu’à la mer, sur la crête du navire de Peyrepertuse, la Serre de Vingrau, au nord jusqu’à Carcassonne et le pic de Nore, mais aussi au sud sur la chaîne des pics Ariégeois et le Canigou. Il y a là un jeune couple, un couple dans nos âges, un mystique qui ne s’intéresse visiblement pas aux humains mais semble communier avec des cailloux…et puis nous retrouvons nos deux stars aperçues au départ avec qui nous plaisantons et échangeons des blagues et amabilités, avant de nous photographier mutuellement. Le grand amour quoi ! Profitant des circonstances favorables, l’adjoint du guide souhaite qu’elles nous accompagnent au coin de la cheminée… mais les deux Carcassonnaises préfèrent respecter leur programme prévu. Ce sera le bug… du Bugarach, en quelque sorte !

    Nous entamons la descente très prudemment, car de nombreuses pierres glissent sous nos pieds. Très rapidement, des choses très sérieuses se présentent à nous sur ces crêtes. D’abord, deux passages risqués nécessitent une grande concentration et une grande agilité. Plus loin, un à-pic vertigineux nous oblige à choisir avec beaucoup de calme l’endroit précis où nous allons effectuer chaque prise avec nos mains et sélectionner la pierre de réception pour nos pieds. Pendant que le guide caracole en tête, son adjoint encourage ses deux copines. Un groupe d’une quinzaine de randonneurs, en pleine ascension, attend avec patience et compréhension que nous quittions cette arête.

    Plus bas, en amont de la cheminée, le guide est en pleine réflexion. Il se félicite d’avoir emporté avec lui une corde, car le passage n’est pas sécurisé et de ce fait, il est périlleux. La décision est prise par lui de mettre à l’épreuve du feu… son jeune adjoint et de le précipiter le premier dans la cheminée…Très appliqué, corde en mains et petits picotements dans l’estomac, le bougre ne s’en sort pas trop mal. Une fois la corde mise correctement en place, c’est au tour des gentes dames de faire preuve de courage. Solange décide de laisser une marque de son passage (un petit souvenir) en abandonnant sur une face du rocher un peu de vernis de son coude (rien de grave). Forte de l’expérience de sa copine, Ghislaine opte pour un choix de descente différent et passe l’obstacle. A la sortie de la cheminée, un courtois randonneur, qui monte, ne tarit pas d’éloges sur nos deux montagnardes.

    Par deux fois encore, il sera nécessaire d’utiliser la corde, mais les passages ne sont tout de même pas aussi « chauds » que dans la cheminée. La descente se poursuit ensuite sur les crêtes, au milieu d’une flore très colorée et avec le parfum du thym qui nous enivre. Ces dames réclamant la pause déjeuner, les deux galants leur donnent satisfaction. En guise de dessert, nous écoutons avec nostalgie : l’amitié (1967) de Françoise Hardy 

    « Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
    Avec soleil et pluie comme simples bagages
    Ils ont fait la saison des amitiés sincères
    La plus belle saison des quatre de la terre

    Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
    Et la fidélité des oiseaux de passage
    Dans leur cœurs est gravée une infinie tendresse
    Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse ».

    Un peu émus, à la fois par la douce voix de cette icône discrète et par le magnifique paysage des contre forts Pyrénéens recouverts d’une légère brume, nous redémarrons sur un sentier de crête, avec des pierres qui roulent sous nos chaussures. Nous sommes maintenant sur une portion de GR parcourue ce matin, dans l’autre sens, par nos copains Floripèdes. L’ombre est la bienvenue dans un bois ressemblant à une cathédrale de verdure. Ensuite, le final se déroule avec le chant des grillons, au milieu de prairies odorantes garnies de marguerites et bordées d’orchidées.

    A Rennes les Bains, la terrasse du bar le Tuk Tuk est proposée comme lieu de rassemblement, après 11 km pour 700 m de dénivelé pour les « cheministes » (et non pas « fumistes »…) et 16 km pour 750m de dénivelé pour nos collègues « cascadeurs » qui ont apprécié eux aussi cette belle sortie et notamment la cascade des Mathieux. Sauf que, pour une raison inconnue, sans doute un coup des extraterrestres…, nos amis se sont dirigés non pas à Rennes les Bains mais à Rennes le château, chez l’abbé Saunière. Du coup, c’est… par téléphone que nous avons pu échanger nos impressions.

    «Dans l’espace qui lie le ciel et la terre
    Se cache le plus grand des mystères

    Comme la brume voilant l’aurore,
    Il y a tant de belles choses … » 

    Extrait de la chanson de Françoise Hardy

    Et nous sommes tombés d’accord sur le fait que nous avons vécu aujourd’hui, tant de belles choses… !

    Jean-Michel

  • PV Cumiès (Aude) – 11 juin 2024 – menée par Nicole HG

    Cumiès est une commune rurale de l’Aude qui compte 42 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 154 habitants en 1806 ; située à 50 km au sud-est de Toulouse, à coté, le lac de la Ganguise (ou retenue de l’Estrade), lac de barrage de 500 hectares sur la Ganguise.pour l’irrigation.

    12 Floripèdes (2 voitures + 2 monoplaces)

    12km

    260m

    Temps sec

    CR du 24 sept. 2019

  • Photos Etangs et col de Fontargente 09 le 6.06.24 de Solange, Michel.B, Joel

    Cliquez sur le lien suivant:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17177752711700

    Animatrice: Ghislaine

    8 floris

    11km 800m dénivelé 5H