• CR de Jean-Michel – le Pic de Saint-Barthélémy par les Monts d’Olmes (Ariège) – 14 sept. 2023 – menée par Michel BS.

    Arrivés aux Monts d’Olmes, le départ du sentier se situe à hauteur du dernier parking proche des hangars (peu esthétiques) où sont rangées les dameuses de la station. Les 16 Floripèdes (7 isards, 9 biches) abordent d’entrée une petite sente très exigeante. Michel BS, notre guide du jour, nous offre un démarrage plutôt sportif. Plus loin, un large chemin en forêt, en mode piste verte nous permet de grimper insensiblement dans le calme de la montagne baignée de soleil.

    Soudain des cris retentissent lorsque Ghislaine, en plein milieu du chemin, nous montre une famille, que dis-je un bouquet, de cinq magnifiques cèpes. Pourtant, au moins dix Floripèdes sont passés par-là il y a quelques secondes et les ont frôlés de quelques centimètres. Tout le monde reste bouche bée devant une telle trouvaille et se demande par quel mystère Ghislaine a eu l’heureuse idée de poser ses yeux à cet endroit précis. Au moment de la cueillette, effectuée au couteau, dans les règles de l’art et après avoir fait la photo souvenir, chacun s’imagine (à commencer par le rédacteur de ses lignes) faire aussi bien, voire mieux, que notre copine à la chance insolente qui met consciencieusement le trésor dans son sac.

    Une fois remis de notre émotion, nous traversons un chaos de rochers envahi par les bruyères et les rhododendrons. Sur notre gauche, en contrebas, nous pouvons admirer un très joli lac artificiel. Bernard nous indique qu’il s’agit d’une réserve d’eau pour les canons à neige. Tout à coup, nous apercevons tout en haut et droit devant nous, un isard positionné sur un rocher (une vraie statue) qui se détache en ombre chinoise sur le ciel bleu. Un ravissement. Grâce à ses jumelles, Michel H nous indique qu’il s’agit certainement d’une femelle car un petit mâle (un éterlou) ou une petite femelle (une éterle) rôde autour. Pour les fans de faune sauvage, le spectacle est magique. Bien entendu, au bout d’un moment, les animaux disparaissent.

    Arrivés sur un replat où les touffes d’herbe envahies de perles de rosée luisent sous le soleil, nous nous séparons en deux groupes égaux. Le premier, par une rude montée rejoint le col de Cadène (1955 m) puis descend à l’étang d’Appy (1734m). Le deuxième groupe emprunte le sentier en direction du Pic de Saint-Barthélémy (nommé ainsi en référence à l’apôtre saint Barthélémy). Pour ce dernier groupe les choses se compliquent rapidement. En effet, le guide est confronté à un dilemme. Il sait (et la suite prouvera qu’il avait raison) que le sentier balisé se trouve en bas, mais Aubert parti à la recherche des marques jaunes revient bredouille. Par ailleurs, en haut, un sentier balisé par des cairns part dans la bonne direction. Finalement, le guide se laisse influencer par trois jeunes élégantes qui rêvent de faire des acrobaties sur les éboulis… La variante est intéressante, mais nos trois belles serrent les dents car il faut escalader des rochers glissants et instables afin de rejoindre, au bout d’un bel effort, le col de Girabal (1996 m).

    La suite de la montée vers le sommet se fait aisément (malgré le fort dénivelé), car l’exercice effectué dans le pierrier recouvert de rhododendrons et de myrtilliers a tellement chauffé nos jambes qu’elles semblent maintenant grimper toutes seules (ou presque !). Arrivés au Pic de Saint Barthélémy (2348 m), ces messieurs, très galants, félicitent les trois dames qui ont gravi non pas la voie normale mais la voie d’escalade…, et leur laissent choisir les meilleures places afin de s’installer pour le déjeuner. A côté de nous, il y a des collègues randonneurs très sympathiques. Nous ne le savons pas encore, mais nous ne les quitterons plus de la journée.

    Les nuages vont et viennent dans le ciel, aussi nous n’avons droit qu’à des portions de panoramas qu’il faut s’empresser d’admirer avant que soleil ne se dissimule derrière un voile de brume. La vue à 360 degrés, ce sera pour une autrefois. En effet, le splendide paysage alentour ressemble à un kaléidoscope. Ceci ne nous empêche nullement d’observer le Pic de Soularac voisin (2368m), le mont Fourcat tout proche (2001 m), l’étang des truites, l’étang du diable…

    Après un repas très joyeux et très animé (peut-être l’ivresse des cimes ?), une fois la photo immortalisant « l’instant » faite, nous attaquons la redescente. Le guide s’empresse de nous indiquer que cette fois, il ne s’agira pas de s’écarter du droit chemin… (personne ne moufte !). Arrivés au col de Girabal nous rattrapons les collègues randonneurs. Le chemin balisé de jaune est devant nous et nous y plongeons avec délice sous le regard (qui veut en dire long) du guide… On double plusieurs fois nos collègues qui en font de même, bref on sympathise avec eux. Malgré les discussions, nous pouvons apprécier la beauté d’un troupeau de Mérens.

    La station des Monts d’Olmes étant en vue, impossible de se perdre. Donc, avec l’autorisation implicite du guide, c’est très dispersé que le groupe de Saint Barth rejoint le parking (après 11km pour 900m de dénivelé) où sont félicités, Michel BS pour son guidage pragmatique, et Ghislaine (fabuleuse mycologue…) pour l’organisation irréprochable de la sortie. Nous retrouvons les happy girls et les happy boys…, heureux eux aussi d’avoir réalisé une très belle balade.

    Nous décidons de nous rendre à Roquefixade, afin de nous rafraîchir. Petite devinette, qui occupe actuellement le gite du même nom ? Réponse : nos nouveaux amis rencontrés en haut du Saint Barth ! La terrasse ensoleillée est vraiment très agréable. La jeune tenancière distribue, au bar, les boissons fraîches offertes par le duo Françoise F et Michel BS qui, de plus, nous régalent avec un délicieux gâteau au citron, pour l’une et de savoureux cannelés, pour l’autre (un grand merci à tous les deux). Aucun doute, cette randonnée gourmande était un vrai bonheur !

    Jean-Michel

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  • Photos St Barthelemy le14.09.23 de Michel B.

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    Animateurs: Ghislaine et Michel B.

  • Photos Cirque d’Embans Etang Bleu 09 le 7.09.23 de Michel B.

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    animateurs Ghislaine Michel B.00

  • CR de Jean-Michel – Rabat les Trois Seigneurs, l’étang bleu (Ariège) – 7 sept. 2023 – menée par Michel BS

    « Aux audacieux le monde… » aurait déclaré Corbeyran Ier de Foix, seigneur de Rabat (1330 – 1402) et précepteur de Gaston Fébus. Michel BS, avec la complicité de Ghislaine à la logistique, ont eu l’idée audacieuse, pour la rentrée des Floripèdes, de nous convier à participer à une sortie vers Rabat les Trois Seigneurs, avec la perspective d’admirer de beaux panoramas sur les montagnes et les étangs hauts perchés aux alentours.

    Une petite fraîcheur très agréable accueille les 9 Floripèdes (7 seigneurs et 2 princesses) sur le parking situé au-dessus du hameau de la Freyte. Il est un peu plus de 8h30 lorsque le guide donne le signal du départ sur un chemin forestier face au Pic des Trois Seigneurs qui se détache dans un ciel très pur. Très rapidement, nous empruntons un joli sentier dans une hêtraie avec le gazouillis du ruisseau qui nous accompagne.

    Curieusement, lorsque la pente se raidit, à hauteur des premiers myrtilliers, framboisiers et autres rhododendrons, le silence se fait. Comme par hasard,  il n’est plus question de raconter ses souvenirs de vacances. Spontanément, deux groupes se forment. Celui des alpinistes, mené par un Joël très affûté et celui des… plagistes qui sentent bon le sable chaud. Bref, il y a ceux qui se sont gavés de randos vers  les sommets tout l’été, et ceux qui ont passé leur temps à déguster des glaces, des crêpes et des beignets (aucun nom ne sera cité).

    A l’orée du bois, le charme de la montagne opère et le bruit des sonnailles sur l’estive se joint maintenant au murmure du ruisseau. Nous arrivons à l’étang bleu et il n’y a personne. Luxe, calme et volupté… S’agissant de la couleur qui est plutôt d’un vert sombre, il semble, selon les spécialistes, que cette couleur et ces algues résultent de l’action d’un petit poisson, d’une dizaine de centimètres au plus : le vairon. En effet, si ces algues sont là, cela veut dire que les organismes – zooplanctons ou petits crustacés – qui normalement les mangent sont en train de disparaître. Et s’ils disparaissent, c’est parce qu’ils sont mangés par les vairons…(nul doute que les pêcheurs ne sont certainement pas d’accord avec cette hypothèse).

    Après avoir apprécié la beauté du lieu, le guide propose à ceux et celles qui le souhaitent de monter au col de Couillate, à 1961 mètres d’altitude. Il est vrai que la vue là-haut est superbe, à la fois sur le Pic voisin du Peyroutet (2165 mètres), mais surtout sur la chaîne des Pyrénées. Nous avons également la possibilité d’admirer les étangs de Courbière (étang Bleu bien entendu, étang Long, étang des Rives et l’étang du Tirou).

    Lorsque tout le monde se regroupe afin d’aller déjeuner à proximité de l’étang long, nous avons droit à une séquence émotion. En effet, un des éléments de notre équipe, vêtu d’un tee-shirt blanc, trouve original de jouer à cache-cache en guise d’apéritif. Ce délinquant primaire finira par être repéré, et rejoindra le groupe alors que certains viennent de terminer leur… deuxième sieste. Qui plus est, notre individu n’a pas déjeuner et il nous faut supporter son long festin avant de repartir. Heureusement, un patou en liberté, avec un collier anti-ours, nous fait patienter avec ces facéties.

    Le redémarrage intervient sous la surveillance à la fois du patou, qui a certainement décidé de remettre à sa place le mouton blanc (égaré en fin de matinée) en lui mordant les mollets, en cas de récidive… et aussi du Pic des Trois Seigneurs (2199 m) qui doit son nom à la légende selon laquelle les trois seigneurs des vallées de Massat, Vicdessos et Rabat se rencontraient sur son sommet afin de débattre des droits des différentes vallées qu’ils administraient.

    Nous descendons par le cirque d’Embans par un sentier classé dangereux en cas de pluie. Même s’il fait un grand soleil, le guide recommande une grande prudence. En ces instants, nous avons une pensée pour les audacieux porteurs de glace du XIXème siècle. Ces hommes qui ravitaillaient les cafetiers de la vallée et au-delà, de Toulouse. En effet, à l’époque, le fin du fin était la présence d’un glaçon dans son verre d’absinthe, et les amateurs étaient prêts à tout pour s’en procurer, surtout en été. C’est ainsi que les montagnards de la vallée en vinrent à recueillir, de nuit, la neige qui s’accumulait dans le cirque d’Embans. Après plusieurs heures de marche, arrivés sur place, ils découpaient avec une hache un pain de glace que chacun hissait sur ses épaules. Chaque bloc était placé dans un sac de grosse toile et des peaux de moutons isolaient le corps du froid en veillant au bon équilibre du fardeau. Dans la vallée, des charretiers emportaient la glace en la protégeant dans des glacières improvisées faites de paille et de toile, et deux jours et demi après, ils pouvaient ainsi approvisionner les cafetiers Toulousains.

    Arrivés à la cabane d’Embanel et son replat herbeux, il fait très lourd aussi plusieurs d’entre nous rêvent de prendre un bain dans la rivière… Comme l’a dit un auteur très célèbre : l’audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions ! Plouf ! Des glaçons, nous en avons dans nos verres à Tarascon, car Paul à la grande gentillesse de nous offrir un pot à l’occasion de son anniversaire (merci à lui). Tous les participants, félicitent le duo Michel BS (pour son guidage sans faute) et son assistante Ghislaine (pour l’organisation impeccable), et les incitent …à recommencer jeudi prochain !

    Jean-Michel

  • Photos Beille 09 le 27.09.23 de Michel

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    Animateur :Joel

    9 floris

  • CR de Michel Bl -Toutens (Haute-Garonne) – 20 juin 2023

    Les prévisions météo (chaleur et éventuellement orages) ont eu pour conséquence de modifier l’horaire de départ de la rando.

    9 floripèdes se sont donc retrouvés à Firmis pour un départ à 08h30.

    Toutens est une petite commune du Lauragais, à une trentaine de km de Toulouse en direction de Saint-Félix. 

    Cette randonnée a été, en partie déjà réalisée mais au départ de Ségreville, il y a plusieurs années, par Pierre. Elle fait la part belle aux chemins de crête offrant de très jolis panoramas, notamment sur la vallée de la Marcaissonne.

    Nous passons dès la sortie du village devant le château Saint-Pierre, dont l’aspect actuel remonte aux XVII et XVIIIème siècles.

    Après être resté plusieurs siècles dans la famille De Ver, il appartient depuis 2013 à la famille De Bois, famille australienne d’ascendance anglo-normande qui l’a entièrement restauré.

    Autre curiosité : Le moulin d’Hercule.

    Il se trouvait à l’origine sur la commune de Ségreville. Il a été démonté et remonté par son nouveau propriétaire dans les années 1850 sur la commune de Toutens. Il a été en activité jusqu’en 1925.

    La girouette porte les initiales de son dernier meunier Auguste Metche, doté d’une force Herculéenne !

    D’un commun accord, la rando a fait l’impasse sur les 2 km de la petite boucle de Beauville, notamment en raison de la chaleur qui commençait à s’imposer mais peut-être aussi, par peur que nos estomacs crient famine trop tôt ! 

    Il nous a donc fallu seulement 2h30 pour effectuer 9 km avec un dénivelé modeste d’environ 100m.

    Michel Bl

    Crédit Photos

  • Photos de Michel Bl -Toutens (H-G) – 20 juin 2023

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    Animateur : Michel Bl

    CR de Michel Bl

  • CR de Jean-Michel – Etang d’Ayès, Bethmale (Ariège) – 15 juin 2023 – menée par Geneviève

    A 1074 mètres d’altitude, le lac de Bethmale est sans conteste un grand classique des paysages Ariégeois. C’est un site naturel aux mille et une nuances de vert (ou d’orange, en automne), empreint de sérénité. Ses eaux parées de couleurs émeraude semblent renfermer quelques secrets. D’ailleurs, une légende raconte qu’autrefois, une sorcière vivait cachée près du Lac. Un jour, les habitants du village montèrent vers le col de la Core, armés de leurs fourches, pour se débarrasser d’elle. Prise au piège, la sorcière se jeta dans le lac. Depuis, sa robe couleur émeraude donnerait  à celui-ci ses reflets uniques.

    Sans la moindre trace de sorcière, mais avec un léger brouillard, les 9 Floripèdes (3 biches et 6 mouflons) mettent leurs chaussures de rando sur le parking proche du lac. Heureusement, très rapidement les rayons de soleil jouent avec la brume évanescente et le vert des feuilles des grands hêtres. La pente est douce sur le GR 10, ce qui nous laisse le loisir de contempler cette belle lumière qui perce dans la forêt. Un peu plus haut, lorsque nous atteignons la route forestière, un grand ciel tout bleu annonce une belle journée.

    A l’attaque de la sente vers le col de l’Auédole, Pierre D, que nous venons de désigner interlocuteur numéro un en cas de rencontre avec l’ours, prend déjà son rôle très au sérieux. En effet, lorsque déboule face à nous un individu (torse-poil) à la poitrine et aux jambes velues, il n’hésite pas à entamer la conversation avec lui. Au vu de son volumineux appareil photo, nous n’avons aucun mal à deviner que ce Bethmalais est un grand chasseur d’images, spécialiste des animaux : cerfs, biches, isards, mouflons… Mais, à ce jour, il n’a toujours pas réussi à mettre dans sa « boite » le moindre ursidé.

    Une succession de raidillons, bien costauds, nous amènent à hauteur des premiers rhododendrons qui commencent à peine leur floraison. Nous arrivons ensuite à la cabane d’Eliet où une petite pause nous permet de nous sustenter un peu et boire beaucoup. La vue des alentours est très belle car les fonds de vallées sont emplis de nuages blancs et la montagne a revêtu ses habits de fête d’un vert étincelant.

    Un chemin étroit, mais facile, à flanc de montagne, nous conduit jusqu’à l’étang d’Ayès niché au creux d’un cirque glaciaire. Nous partageons ce moment de bonheur avec un groupe de Béziers (arrivé par le col de la Core). Le spectacle que nous avons devant nos yeux est somptueux. Cet étang qui se situe à 1694 mètres d’altitude, est un lieu propice au calme, même si, tout comme nous, de nombreux randonneurs ont choisi cette balade. Tout en contemplant le pic de Crabère (2630 m), nous pouvons apprécier la somptueuse cascade, aux eaux cristallines et au murmure berceur, dont le reflet dans le lac est une pure merveille.

    Il est midi pile lorsque Geneviève décrète l’heure du déjeuner dans ce sublime décor, sur un frais talus d’herbe tendre ou sur un rocher qui nous sert de banc. Cette magnifique pièce d’eau a beaucoup de charme et confère une impression de plénitude et de tranquillité. Au dessert, quatre jeunes intrépides décident, sans savoir si c’est possible, de faire le tour de ce splendide étang. Le parcours est agréable mais nécessite, sur la fin, d’enjamber le ruisseau (ce qui donnera à Michel BS l’occasion de tester l’étanchéité de ses chaussures…) afin de rejoindre le reste de la troupe.

    Le redémarrage s’effectue sur une grande descente dans le cirque de Campuls. Nous pouvons admirer, en nous retournant, trois splendides cascades en enfilade et aussi des sommets en petits « pains de sucre » sur lesquels quelques sapins isolés règnent en maitre. Ce lieu est tout simplement magique. Nous admirons ce paysage bucolique, fait de pentes boisées, de bruyères, de rhododendrons et d’estives (pour l’heure presque sans troupeaux, ni patous).

    Subitement le décor change. Nous empruntons un chemin, enherbé d’abord, puis qui s’enfonce dans  la jungle ensuite. Premier de file, le sanglier Aubert doit s’employer pour écarter les branches et nous ouvrir un passage. Tout à coup, nous sommes face au mystère d’une pierre qui gazouille en pleine forêt (une source sans doute, ou une fantaisie de la fameuse sorcière…), avant d’aborder une sévère montée qui va faire perler sur notre front quelques gouttes de sueur.

    L’arrivée aux voitures, par un chemin forestier, se fait sans difficultés. Bien entendu, nous ne repartons pas sans contempler le lac « émeraude ». Puis, un débat de haut niveau s’instaure afin de nous mettre d’accord sur le nombre de kilomètres effectués.

    Un arrêt à la terrasse d’un bistrot à Castillon-en-Couserans nous permet de nous rafraîchir grâce à un pot offert par Geneviève (merci à elle), après cette délicieuse rando de 17 km (ce chiffre est non négociable…) pour un dénivelé de 800 m. Quelques tyrosémiophiles courent à la boutique voisine acheter le fameux fromage de Bethmale.

    Tout le monde se déclare ravi par cette extraordinaire journée de montagne. Il faut dire que tous les ingrédients étaient aujourd’hui réunis : une guide hors pair connaissant parfaitement l’endroit et sachant le faire apprécier, une météo ensoleillée mais sans chaleur excessive, de l’eau à profusion permettant d’alimenter cascades, torrents  et ruisseaux, et surtout un paysage à couper le souffle notamment aux abords de l’étang d’Ayès et dans le cirque de Campuls. Bref, nous sommes plusieurs à avoir eu un véritable coup de cœur pour cette magnifique rando !

    Jean-Michel

  • Photos Lordat le 8.06.23 de Michel , Solange

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    Animateur: Aubert

  • CR de Jean-Michel – Lordat (Ariège), boucle des six villages autour du rocher du Courbas – 8 juin 2023 – menée par Aubert

    .Un temps absolument  fantastique accueille quatorze Floripèdes (8 chouettes et 6 faucons…) près de l’église du joli petit village de Lordat. L’une des voitures a failli manquer le rendez-vous car un GPS capricieux n’a rien trouvé de mieux que de l’expédier dans une impasse à Garanou (pourtant avec un tel nom, on aurait dû se méfier…). Heureusement, un brave indigène, très jovial, sorti de sa demeure, se montre rassurant en indiquant qu’il est habitué à remettre les automobilistes sur le bon chemin…

    Il est 9h lorsque le guide nous propose d’entrée un petit supplément qui nous permet de chauffer les mollets, avant d’attaquer le bon sentier qui nous conduit à Axiat. Ensuite, notre éclaireur nous offre un petit détour afin d’aller admirer une petite église romane parfaitement restaurée et classée monument historique depuis 1907. C’est un petit édifice à une seule nef voûtée en berceau avec un transept sur lequel s’ouvrent trois absides. Toutefois, quelques passionnés du Tour de France préfèrent s’installer sur un petit muret afin d’encourager les nombreux cyclistes qui passent, en peloton étiré.

    Sur le chemin d’Appy (minuscule village connu notamment pour son étang situé à 1734 m d’altitude), nous sommes très heureux de pouvoir profiter de la fraîcheur des sous-bois. Après avoir passé Caychax, une très longue descente nous offre un superbe panorama sur la vallée. Au détour d’un virage, la dent d’Orlu se dresse juste devant nous, et comme nous commençons à avoir les crocs, le guide propose l’arrêt repas. Après le déjeuner, quelques nuages noirs nous incitent à faire l’impasse sur la sieste et à continuer notre chemin vers Vèbre.

    La randonnée, qui vaut surtout pour son final entre Urs (567 mètres) et Lordat (900 m), permet de travailler, sur une longueur de 2 km, le cardio et les abdos. Le premier arrivé, avec quelques minutes d’avance sur les seconds est  finalement disqualifié au contrôle antidopage pour s’être dopé à l’air pur de l’océan. Les seconds ex-aequo arrivés, avec…2 secondes d’avance sur les troisièmes ex-aequo également, se verront eux aussi sanctionnés car l’analyse des urines permet de déceler des traces d’aligot… (une substance synonyme de dopage et totalement interdite lorsque l’on randonne, comme chacun sait). En revanche, les deux dames, arrivées bras dessus, bras dessous, et avec le sourire, sont déclarées victorieuses (MJ et J).

    Seule une partie de la troupe trouve la force de partir à l’assaut du château construit sur un piton rocheux au Xème siècle. Le château de Lordat demeure un remarquable spécimen de ce qu’était l’architecture militaire du Moyen-Age. Les chevaliers de ce château furent mis en cause pour crime d’hérésie pour leur soutien aux derniers cathares résistants de Montségur en 1244. Culminant à 965 m d’altitude et offrant un panorama unique sur la vallée, cette forteresse se dresse comme un fleuron du patrimoine historique des Pyrénées Ariégeoises. Le château surveillait la grande voie de passage de l’Ariège qui mène de Toulouse vers le col du Puymorens et la deuxième voie longeant le flanc de la montagne, appelée la route des corniches. Derrière, à quelques kilomètres, se trouve le château de Montségur. Favorisé par sa topographie, Lordat devait être avec ce dernier la plus formidable forteresse de la contrée. On peut à l’occasion y découvrir de nombreuses animations et visites commentées : spectacles médiévaux, chasse au trésor, observation des étoiles, contes et conférences sur le catharisme, mais aussi des spectacles de vols de rapaces (aigles, vautours, milans, faucons, chouettes, hiboux).

    Les 14 km parcourus pour 600 mètres de dénivelé nécessitent de souffler un peu, aussi nous nous installons sur une terrasse, un peu ventée, aux Cabanes, afin de déguster des boissons uniquement locales (et délicieuses). Aubert est félicité pour son guidage. Tous les regards se portent maintenant vers le repas partagé du mardi 13 juin qui, vu la forme actuelle des participant(e)s, s’annonce sous d’excellents augures !

    Jean-Michel