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10 floris
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
.Issu d’une grande famille du Comté de Foix, Bernard d’Albi offre en 1343, à la chapelle Notre-Dame de Montgauzy, une statue de la Vierge en argent massif. Celle-ci est volée et détruite durant les guerres de religion. En clair, la famille d’Albi nageait dans l’opulence, possédant toute la montagne au sud-ouest de la ville de Foix, qui a été désignée sous le vocable de « Prat d’Albis » avec un « s » qui dénote la pluralité de la propriété.
Désigné comme arrivée de l’étape du Tour de France le 21 juillet 2019 (remportée par le Britannique Simon Yates, Thibaud Pinot finissant 2ème), le Prat d’Albis, inondé par un beau soleil levant, accueille 12 Floripèdes, mais aussi une multitude de Passejaïres de Varilhes …dont un couple d’anciens Floripèdes, qui gentiment vient nous saluer.
Un chemin forestier très facile nous permet d’admirer les sommets Ariègeois, avant de plonger dans la fraîcheur toute relative d’une hêtraie. Un petit raidillon nous conduit à la cabane des gardes où certains font une pause déshabillage pendant que d’autres grignotent quelques fruits secs afin de prendre des forces. A l’orée du bois, un panorama fascinant sur les sommets alentours, dans un ciel bleu sans le moindre nuage, retient notre attention pendant plusieurs minutes. Face à nous se dresse le Pic des Trois Seigneurs et nous pouvons aussi deviner l’itinéraire emprunté la semaine dernière, du côté du Roc de Querquéou. Nous évoluons maintenant au milieu des fougères qui ont pris un coup de chaud et sont passées du vert au marron, en une semaine. Toujours aussi majestueux, le Mont Valier se détache dans le lointain.
Arrivés sur l’estive, nous avons tout le temps de nous reposer…En effet, Ghislaine est obligée de se lancer à la poursuite de deux jeunes tourtereaux, qui devisent gaiement et semblent seuls au monde…On ne sait quelle mouche les a piqués, car ils partent à toute vitesse sur un chemin qui prend la direction opposée au Picou ! Il faut toute la délicatesse de la guide pour qu’ils ne reçoivent pas une petite correction…Arrivés parmi nous, quelques quolibets et autres remarques caustiques leur pleuvent dessus, mais comme ils sont éminemment sympathiques, la troupe leur pardonne (trop) facilement ce petit écart.
Alors que nous progressons sur un tapis ourlé de vert à perte d’horizon, au pied d’une montée, la guide installe un premier camp de base dirigé par Jean (que l’estomac commence à tenailler… !). Plus haut, rebelote, Ghislaine implante un deuxième camp de base dirigé cette fois-ci par Geneviève, sur un promontoire à 1636 m d’altitude. Ce lieu stratégique permet de surveiller l’ascension de deux « batailleurs » qui se dirigent vers le Rocher de Batail (1716m), mais aussi l’essentiel du groupe qui rejoint la destination annoncée, c’est-à-dire le Picou (1602m).
L’heure est à la pause déjeuner puisque deux jeunes dames affables se restaurent à l’approche du Rocher du Batail (avec vue imprenable sur le Valier), pendant que les Varilhois en font de même sur le Picou (avec une vue exceptionnelle sur la ville et le château de Foix, en contrebas). Une fois tout le monde réuni autour de Geneviève, celle-ci met à notre disposition une terrasse de restaurant avec une vue imprenable sur la chaîne Pyrénéenne. De plus, ceux qui le souhaitent peuvent siester, sans le moindre souci. De ce fait, la guide a un peu de mal à se faire entendre lorsqu’il est temps de repartir, tellement le lieu est plaisant. Finalement, le redémarrage se fait en douceur, sur un sentier enherbé et en descente.
Note de la rédaction : merci aux âmes puritaines, et aux plus jeunes, de sauter impérativement le présent paragraphe…Afin de ne pas badiner avec la morale, les lignes qui suivent sont estampillées avec un carré blanc. Comment avouer, du bout des lèvres, que nous avons évolué ce jour avec, sous nos yeux grands ouverts, les parties intimes des dames…? Rien que ça ! En effet, un créateur et artiste local a réalisé un jardin vulvolithique… que les randonneurs Varilhois ont visité de prés, pendant que nous autres (bien mieux éduqués…) nous sommes contentés de regarder de loin. L’histoire prête à sourire, mais elle s’est mal terminée pour l’individu qui avait gravé jusqu’à… 1113 vulves dans la roche, non loin du Picou. En fait, ce vulvographiste a été retrouvé mort au milieu de ses œuvres en fin d’année dernière, et les gendarmes ont conclu à un suicide.
Il y a pas mal de monde sur cette plaine herbeuse qui ressemble à un balcon sur les Pyrénées, aussi cela nous plait bien de prendre des chemins de traverse, au milieu des chevaux et autres troupeaux de vaches qui apportent leur mélodie de sonnailles. Pas très loin de nous, un berger guide ses jolis moutons blancs à la face noire. Peu après, au Pla des Peyres (1389m) nous assistons à la montée dans les camions de ce troupeau de moutons, grâce à un travail remarquable de deux chiens qui virevoltent, répondant aux ordres du berger.
Le final se déroule sur l’herbe rase au milieu des colchiques et face aux pics (Saint Barthélémy, Soularac et Fourcat) magnifiés par une somptueuse lumière de fin d’été. Satisfaits d’avoir effectué plus de 18 km pour 790m de dénivelé, nous nous arrêtons pour boire un coup à Foix, juste à temps pour voir passer, devant la brasserie où nous sommes installés, « nos moutons » descendus de l’estive. Ghislaine reçoit applaudissements, félicitations et embrassades pour l’organisation, et son sans faute sur un parcours magnifique, où le charme a opéré tout le long de la journée.
Jean-Michel
Vaour, commune du Tarn limitrophe du département de Tarn-et-Garonne, est située au sud d’une boucle de l’Aveyron à 18 km à l’ouest de Cordes-sur-Ciel et à 84 km au nord de Toulouse. 400 habitants.
Tarn, 81, département d’Occitanie, superficie 5,758 km, population de 390 000 hab.(2019), préfecture Albi, unique sous-préfecture Castres. Limitrophe des départements de l’Aveyron, de l’Hérault, de l’Aude, de la Haute-Garonne et de Tarn-et-Garonne.
« Quand la faim est calmée
Les fruits gais et parfumés
Terminent le repas
Tous se lèvent joyeux et adorent la vie »Apollinaire Le repas
Km : 7,8 – Durée : 2H30 – Floripèdes : 32
Soyons bref, c’est le troisième CR que j’écris sur les randonnées de Vaour, une supprimée en 2019 où vous trouverez les commentaires sur le dolmen, celle de 2022 avec l’histoire des Templiers des débuts jusqu’à la chute.
La randonnée passe le long de la ferme de François Thomas et Florie Chaumet-Lagrange, éleveurs de porc noir, La Familia, « Cochons Gascons Bien élevés ! », GAEC « Al Pouxet ».
Soyons bref, dans l’Église Notre Dame de l’assomption de Vaour, consacrée le 23 juin 1861 et d’après notre guide sans intérêt architectural, maire et curé sont d’accord pour accrocher une quarantaine d’oeuvres de Pôl Roux, paysan et peintre bien connu… des tarnais
Soyons bref, la visite de la commanderie est conduite par un conférencier, Pierre Fèvre, président de l’association patrimoine et culture en vaourais, qui soutient la municipalité dans ses efforts de sauvegarde de l’ancienne commanderie, mais aussi de l’église.
Floripèdes, ou bien Dormipèdes ou bien Rêvipèdes, moi aussi j’ai eu un coup de pompe pendant la conférence et j’ignore toujours pourquoi les vaourais ont laissé en 1910 écrouler le donjon sans l’avoir photographié (!!!) et obtenu en en 1927, l’inscription de la commanderie au monument historique.
Une commanderie templière est un ensemble de bâtiments tenant à la fois du monastère et de la ferme de rapport, et destinés à procurer des fonds pour soutenir l’action des chevaliers du Temple en Terre sainte.
Dans le Languedoc, la première commanderie de l’ordre du Temple fut fondée, en 1136, par Roger III, comté de Foix. Vers cette même année sans doute, ou plus tard, en 1140, les Templiers eurent des biens en Albigeois et dans la châtellenie de Penne. Leurs possessions en cette contrée devenant plus importantes, ils élèvent leur château à Vaour qui, en peu d’années, devint le chef-lieu d’une commanderie étendue : les biens des Templiers attachés à la commanderie de Vaour étaient considérables à la fin du XIIe siècle, et durent s’accroître encore dans le siècle suivant.
La chute : dénoncés en 1306, les Templiers furent arrêtés dans tout le royaume au nom du roi, le 13 octobre 1307; la destruction générale de l’Ordre fut résolue au concile de Vienne, en octobre 1311, et publiée en mai 1312.
Soyons bref, cette année le repas partagé a tenu ses promesses, bonne humeur et agapes, météo estivale, entrées, plats, fromages, pâtisseries, boissons et « Ce n’est pas parce que le repas prendra fin qu’il faut tirer la gueule au dessert » (Alexandre Jollien)
Nous avons vérifié que les absents ont toujours tort, remercions Pierre, le président Fèvre, les petites-mains, les participants, Vaour.
jp
CR de la randonnée abandonnée du 6 nov. 2019
CR du 6 février 2022 déjà une sortie à Vaour menée par Pierre
Animateur : Pierre
Du travail effectué par les historiens sur l’origine de ce territoire, il ressort qu’au XIIIe siècle, le village pittoresque de Gourbit apparaît dans un écrit concernant la remise d’un fief d’un seigneur à un autre. La redevance du suzerain, était chaque année… d’un ours sain et gaillard ! Un chemin étroit et à peine carrossable nous conduit à un minuscule parking, au-dessus de ce hameau. Prudemment, la deuxième voiture reste à l’étage inférieur… Une fois regroupés, les 10 Floripèdes (5 ours, 5 biches) attaquent un joli sentier dallé au milieu de noisetiers puis dans une hêtraie parsemée de rochers moussus. Rapidement, le soleil enjambe les sommets et les premiers rayons percent le feuillage, qui jaunit à peine.
Plus haut, dans un silence à peine troublé par quelques chants d’oiseaux, nous nous sustentons un peu, assis sur des billes de bois. Peu après, un chemin caillouteux nous conduit dans une clairière baignée de soleil et décorée de multiples parterres de colchiques. Après une belle ascension sur une sente qui zigzague dans les fougères, nous arrivons à l’orri du Laouzet, restauré par l’association des amis du Parc Naturel des Pyrénées Ariègeoises. Pour rappel, un orri est une cabane en pierre sèche, ayant servi à la traite des brebis ou des chèvres et à la fabrication du fromage. Il est l’abri où le berger vit pendant les quelques mois de transhumance.
Au détour d’un rocher, nous découvrons le paisible étang d’Artax (1695 m). Selon la légende, un soir, un vieillard s’était approché de la cabane d’un berger sur l’estive. Ce dernier aurait renvoyé le mendiant, reniant ainsi les lois de l’hospitalité en montagne. Aussitôt un orage effroyable se déclencha emportant sous des trombes d’eau le troupeau, son berger et sa cabane. Un pan de la montagne s’effondra même et vint barrer le torrent, ce qui provoqua la naissance d’un lac engloutissant sous ses eaux toute l’estive et ses occupants. Peu après, l’eau de l’étang d’Artax devint noire, peuplée de crapauds et de salamandres…
Nous discutons avec deux pêcheurs sympathiques qui ne cachent pas qu’ils ont fait bonne pêche (juste avant la date de fermeture fixée au 8 octobre) car ils ont dans leur musette leur quota de dix « farios ». De plus l’un d’entre eux a aussi attrapé un omble chevalier (poisson de la famille des salmonidés) qui se nourrit de petits mollusques, de larves d’insectes, de vers et de débris végétaux. La bonne nouvelle, c’est que ce poisson est très exigeant en termes de qualité physico-chimique de l’eau. Aussi peut-on en déduire que l’eau de ce lac d’Artax est excellente… au moins jusqu’à ce que de distinguées Floripèdes viennent y tremper leurs orteils délicats… mais transpirants !
La guide Ghislaine laisse la responsabilité du premier groupe à Geneviève, pendant qu’elle dirige le deuxième groupe, trop heureux de continuer l’ascension. Une sévère montée permet à l’une de nos biches de se tester suite à un arrêt « rando » forcé depuis plus d’un an à cause d’un rocher qui a cédé. Il ne nous faut que quelques instants pour constater que la miss a retrouvé ses jambes de vingt ans…Ensuite, un chemin de crête facile, au milieu des rhododendrons, nous amène au Roc de Querquéou (1840m) où nous nous installons pour le déjeuner, sous la surveillance d’un vautour.
Ces gros rochers, arrivés là on se demande bien comment, constituent un sacré belvédère. Nous avons droit à un joli panorama à 360 degrés, notamment sur des collines arborées alignées parallèlement comme s’il s’agissait de vagues, avec au-dessus un environnement minéral et des sommets célèbres comme la pique d’Estats ou encore le mont Valier. Nous profitons d’un temps absolument idéal pour emmagasiner une douce chaleur. Les Floripèdes sont en mode « lézard » et devisent gaiement. Autour de nous, la beauté est partout et nous avons l’impression que notre contemplation suspend le temps.
Nous quittons, à regret, notre rocher « solarium » en retrouvant le chemin qui descend vers le col de Lastris (1427m). Nous déambulons au-dessus d’un immense versant recouvert de fougères miraculeusement restées vertes après un été de sécheresse. Ensuite, une très, très longue descente dans une hêtraie nous aurait peut-être parue monotone si nous n’avions pas assisté à quelques dérapages contrôlés (ou pas…) sur un sentier un peu traître.
Arrivés aux voitures, après avoir parcouru 12 km pour 970m de dénivelé, nous félicitons Ghislaine pour son sans-faute et Michel BS pour sa discrète assistance lors des changements de cap. Nous retrouvons, quelques minutes après, nos compagnons du premier groupe, le sourire aux lèvres. A Tarascon, un pot et des gâteaux nous sont offerts par Adèle (un grand merci à elle) au bar le Saint Roch. Malgré le bruit de la route…, les conversations vont bon train, satisfaits que nous sommes d’avoir vécu une si belle journée en bord de lac et sur les hauteurs Ariègeoises ensoleillées.
Jean-Michel
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Animatrice : Ghislaine
5 Floris
L’Aude, département de l’ Occitanie, 6 139 km2, limitrophe des départements des Pyrénées-Orientales au sud, de l’Ariège à l’ouest, de la Haute-Garonne au nord-ouest, du Tarn au nord et au nord-est de l’Hérault. À l’est, le département est bordé par la Méditerranée (golfe du Lion), 375 217 habitants en 2020
Sa préfecture est Carcassonne, ville médiévale fortifiée de 47 000 habitants, mais sa plus grande ville est Narbonne, qui compte 55 000 habitants.
La Louvière-Lauragais, commune rurale du Lauragais dans l’Aude, située à 50 km au sud-est de Toulouse, 81 habitants en 2020.
16 participants
12 km
220 m dénivelé
Durée 3h45
Verfeil, commune rurale du Lauragais qui comptait 3 727 habitants en 2020, à 20 km au au nord-est de Toulouse. Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : la citadelle de Verfeil, la porte Vautrées, le moulin de Nagasse, l’église Saint-Blaise et l’église Saint-Sernin. (N.D.L.R.)
Nous sommes trente-trois pour profiter d’une randonnée à la journée organisée par Nicole H. avec visite guidée du domaine de Bon Repos-Riquet.
L’église Saint-Blaise est inscrite aux monuments historiques depuis 1979. Elle domine le centre historique de la belle citadelle fortifiée de Verfeil. Une dynamique paroissienne, investie dans la chorale, nous propose une aussi rapide qu’intéressante visite de l’église rythmée par des chants liturgiques. Saint-Blaise est édifiée au XVIe siècle sur l’emplacement d’anciens bâtiments. L’intérieur est décoré à fresque par la famille italienne itinérante Céroni, au XIXe siècle et par le toulousain Gabriel Béringuier (1842-1913).
Notre randonnée en direction du village de Bonrepos est ponctuée par une visite insolite d’un immense hangar aménagé par un collectionneur passionné de tracteurs : Norbert Jalabert. Il est honoré de nous faire découvrir ses véhicules d’exception qu’il a patiemment restaurés.
La commune de Bonrepos-Riquet est adossée au coteau nord de la valle du Girou à 202 m d’altitude. Elle profite d’une position dominante qui offre au regard un beau panorama sur les vallonnements du Lauragais. La bourgade fut au moyen âge la possession des seigneurs de Verfeil. Après l’incendie de l’église par les huguenots en 1570 et 1593, la seigneurie de Bonrepos s’impose définitivement.
Arrivés au cœur du village, confortablement installés sous les marronniers, l’apéritif se prépare : le spritz pétille dans nos gobelets pour fêter les anniversaires d’ §Adèle, Alain, Jean-Pierre et Marie-Martine. L’ambiance conviviale se poursuit avec nos pique-niques accompagnés des vins de connaisseurs : Bordeaux offert par Alain notre sommelier, et celui du domaine de La Rectorie un Banyuls de Michel H. Les délicieux cannelés de Danielle, l’épouse de Christian et les cookies de l’épouse d’Alain ont clôturé ce sympathique moment… L’heure de la visite guidée approche !
Yves, guide bénévole commente la visite complète du site avec l’élégance d’un érudit passionné.
Attiré par le site, Pierre-Paul Riquet, génie à l’inébranlable volonté, décide en 1652 de s’installer à Bonrepos. L’histoire du Château et celle du village sont étroitement liées. Le changement de dénomination de la commune de Bonrepos par adjonction de « Riquet » en 1921 témoigne de la reconnaissance du village pour son illustre ancêtre. En décembre 2007, la commune acquiert le Château de Bonrepos-Riquet et son domaine de 29 hectares avec ses bassins d’essai. L’ensemble constitue un témoignage unique et exceptionnel de la période peu documentée de la genèse du Canal du Midi.
Le site est aujourd’hui composé d’un patrimoine bâti riche de grands ensembles :
Dans son écrin paysager, le lieu de vie de Pierre-Paul-Riquet est d’ores et déjà consacré « Maison des Illustres » par le ministère de la Culture en 2011. Mais l’intérêt de Bonrepos ne se limite pas à la seule évocation du personnage et des souvenirs de sa lignée. Il est aussi le sanctuaire où le constructeur du canal a conçu et expérimenté son projet avant de l’exposer sur place à l’archevêque de Toulouse Charles d’Anglure de Bourlemont. L’intendant des Finances Colbert, découvrira le projet dans la fameuse lettre du 15 novembre 1662 écrite à Bonrepos même.
Hommes d’affaires, seigneur, esthète, chercheur et hydraulicien. Pierre-Paul Riquet décède le premier octobre 1680 à Toulouse sans voir l’achèvement de « son » Canal Royal du Languedoc.
La passionnante visite de deux heures terminée, quelques chanceux regagnent Verfeil en voiture, les autres ont repris difficilement le chemin du retour sous un soleil de plomb !
Merci Nicole pour l’organisation de cette randonnée mâtinée de culture.
Remerciements réitérés pour toutes et ceux qui ont contribué à faire de notre pique-nique une fête !
À la prochaine.
Nicole C.
Adèle et Georges,
Aubert et Régine,
Carole et Jean,
Robert et Marie-Hélène,
Marie-Martine, Françoise F, Françoise M, , Ghislaine, Solange, Marie-Jo, Murielle, Geneviève, Claudine, Christine B, Jacqueline,
Bernard, Pierre, Christian, André, Jacques M, Joël, Benoit, Paul, Michel H, Michel J, Michel BS, Gilbert, Jean Pierre.
Le fameux « je hais les voyages et les explorateurs » qui ouvre Tristes tropiques (C.Levi-Strauss 1955 ) ne s’applique pas à nous. Nous, les Floripèdes, nous aimons les voyages et nous voilà partis pour trois jours de découvertes pour, après celui de septembre 2022, un nouveau séjour dans le Parc National d’Ordesa, Bielsa et la Vallée de Pinata.
(1675m ou 1814m- D 750m ou 550m)
Grâce à une excellente organisation (merci Bernard, merci Christiane), le covoiturage Toulouse-Bielsa s’effectue sans problème et après 2h1/2 de route environ nous nous regroupons à 9h sur le parking à l’entrée de Bielsa. (nous attendrons vaillamment, dans un petit air frisquet, Aubert qui n’avait pas prévu de mettre de l’essence dans sa voiture pour venir). Nous nous retrouvons à 31 pour commencer notre 1èrerando ; départ sortie d’Espierba. Avant de nous élancer nous écoutons avec beaucoup d’attention Bernard qui nous rappelle fermement quelques principes essentiels à respecter en rando. Démarrage tranquille puis la montée devient soutenue dans les bois car nous traçons « en direct » et recoupons à plusieurs reprises un large chemin empierré carrossable. Cette montée est assez rude aussi nous sommes surpris de devoir nous ranger pour laisser passer un vélo, certes à assistance électrique mais quand même. Nous débouchons dans une petite clairière et découvrons d’énormes champignons, nous sommes étonnés d’apercevoir un couple avec leurs paniers d’osier faire sa cueillette dans un Parc National. Nous grimpons encore un peu avant de trouver le bon emplacement pour sortir nos provisions et profiter du splendide panorama des massifs du Comodoto et du Mont Perdu; des courageux refusent cette halte et vont poursuivre l’ascension pour ajouter plus de 200m de dénivelé à leur palmarès. Le retour se fait sans difficultés par la même voie. Pour finir cette sortie, sur l’excellente proposition de Bernard, nous prenons un rafraîchissement à la terrasse du Parador de Bielsa d’où nous pouvons jouir d’une superbe vue sur le cirque de Pineta et ses cascades. Après la remise des clés à l’hôtel certain(e)s vont (re) découvrir Bielsa, petite commune de cinq cents habitants environ avec une jolie église du xvième siècle et une belle mairie Renaissance dont la façade à arcades donne sur une placette, c’est sur cette même placette que se situe le Spar où l’on rencontre les randonneurs en général et les Floripèdes en particulier venus préparer leur repas du lendemain. A l’hôtel une sangria nous permet d’échanger et de faire connaissance avec Benoit le sympathique fils de Joël qui nous vient du Québec. Le repas nous est servi « à l’assiette » sur d’immenses tables de dix couverts. Au menu nous aurons toujours le choix entre trois plats, excellente cuisine et personnel souriant. Le vin est un réputé 3404 en référence à l’altitude du pic d’Aneto ; produit en Aragon, c’est une combinaison de cépages Merlot, Cabernet Sauvignon et Morrastel. Après le repas et les derniers échanges, nous nous retirons dans nos chambres respectives.
D.500m
Après une nuit de récupération nous allons connaître les seules difficultés sérieuses de ce séjour : elles se situent au petit déjeuner, certes celui-ci est copieux et varié : fruits frais, fromages, jambon, omelette, pain, beurre, miel, confiture, viennoiseries, céréales, jus d’orange, thé et café, tout cela à volonté: halte ! problème: la machine à café est asthmatique, elle crache son jus avec parcimonie en émettant des bruits étranges et surtout avec une lenteur qui ne permet pas de résorber la longue file des postulants. Après réflexion Bernard est d’accord pour en informer la direction et proposer soit de doubler la machine soit de changer de modèle (affaire à suivre). Départ de l’hôtel à 8h1/2 ( horaire non respecté à cause d’un retardataire dont je tairais le nom par charité chrétienne), après avoir garé nos voitures sur un vaste parking herbeux nous commençons notre cheminement, malheureusement Jean-Pierre souffre trop de sa jambe pour poursuivre la marche et Régine dans un beau geste d’humanité lui donne les clés de sa voiture (cette même voiture que nous maudissions hier, comme quoi nous devons rester humble et nous garder de tout jugement hâtif). A notre retour il est convenu que nous retrouverons Jjp au Parador de Bielsa. Les départs de rando sont souvent délicats, ainsi après nous être engagé sur la rive gauche du Rio, nous rebroussons chemin et traversons une passerelle pour poursuivre sur l’autre rive. Nous marchons en montant tranquillement, sans difficultés particulières d’abord dans un bois puis sur de larges roches avant d’atteindre la magnifique cascade de Cinca, arrêt photo puis retour où nous retrouvons un bel abreuvoir avec sa merveilleuse eau fraîche venue des glaciers. Nous poursuivons notre chemin et connaissons un passage pentu délicat, heureusement assuré par des chaînes récentes. Nous débouchons enfin dans la vallée et pour notre repas nous nous éparpillons sur des rochers ou sur de l’herbe (attention nous sommes dans une zone de pâturage et les vaches savent signer leur passage) à proximité du Rio de la Larri. Après le repas nous remontons ce torrent sur sa rive plane et herbeuse et nous arrivons à la cascade éponyme. Nous restons un bon moment à bonne distance de cette cascade à attendre qu’un gilet jaune amoureux des selfies (aussi appelé egoportrait ou autophoto en français canadien) et peut être de la jeune personne qui l’accompagne nous laisse la place. Le retour se fait à bonne allure jusqu’à ce que nous rencontrions un long passage pentu qui mettra nos mollets à rude épreuve. Nous débouchons enfin sur notre parking herbeux où nous retrouvons Jean Pierre tout sourire. Bien qu’il connaisse le Parador de Bielsa par cœur, il n’hésitera pas à y retourner avec une partie d’entre nous, les autres préférant rentrer directement à l’hôtel. En résumé nous avons fait une belle rando circulaire avec un parcours peu difficile et peu exigeant, récompensé par la visite des cascades les plus spectaculaires de la vallée. Ces cascades s’unissent dans un bras, le Rio Cinca dont l’eau glacée provient de la fonte du glacier du Mont Perdu. A l’hôtel, afin de tenir compte des estomacs fatigués, la sangria peut être remplacée par une boisson sans alcool. Les courageux du 1er groupe (voir ci-dessus) racontent leurs exploits. Bernard prend ensuite la parole et nous assistons à une petite cérémonie très émouvante quand il évoque tout le travail de Christiane pour assurer le succès de ce séjour et qu’après avoir remercié les autres organisateurs en particulier et nous en général pour ne pas avoir fait de bêtises, Geneviève, notre présidente, lui remet deux bouteilles de 3404 (un rouge, un blanc) et un petit cadeau : une bien belle séquence que seules les Floripèdes sont capables de produire, et c’est tout ému et la joie au cœur que nous allons prendre notre dîner.
Après une bonne nuit à l’hôtel SNO à Bielsa 11 courageux Floripèdes et invités (8 señores et 3 señoras) s’enfoncent en voiture dans la vallée de Pinta jusqu’au parking (payant) éponyme.
Par un ciel couvert (on ne verra pas les sommets du fond de la vallée de la journée) la petite bande s’ébranle vers 8h40 au niveau d’un chantier sur le rio Cinca que l’on traverse : il n’y a qu’un mince filet d’eau sans doute loin des débits de début de saison lors de la fonte des neiges.
La première heure de marche à travers une forêt sombre de hêtres mêlée de pins dans le fond de la vallée est une agréable mise en jambes.
Première halte près d’un abreuvoir (dernier point d’eau) à la sortie de la forêt au début des choses sérieuses : premières pentes dans les pâturages.
Une petite incursion sur la gauche nous permet d’admirer de plus près la cascade du Marboré, dernière d’une série de cascades qui dévalent du haut du cirque.
Retour dans le chemin direct et franchissement du premier ressaut par un sentier escarpé qui relève parfois des tranchées de la guerre 14-18 (excusez la comparaison qui doit vous sembler exotique !).
Le petit groupe s’étire le long des lacets du sentier dans le cirque de la Pineta.
De temps à autres quels cris de marmotte égayent la montée.
Les derniers peinent dans la dernière pente mais arrivent courageusement en bordure du balcon (2350m et 4h de montée) où le guide décide de faire la pause pique-nique, car il est plus de 13h, Joël abandonne l’idée d’aller jusqu’au lac du Marboré (1/2h de plus) car le temps ne s’est pas amélioré depuis le départ, on a même eu quelques nuages qui nous ont dépassé dans la montée.
Vue sur les glaciers tous proches, faute d’apercevoir les sommets au-dessus de nous, et en direction du fond de la vallée et des chaînons lointains.
Puis départ pour la descente avant 14h (sieste et bains de soleil sont reportés à une date ultérieure), celle-ci s’annonçant délicate, degré de pente et nombreux cailloux, + le temps ne s’étant pas amélioré.
Durant la descente, plus facile à trouver que la montée, certaine nous fait des frayeurs en allant voir de près les rochers bordant le sentier. Heureusement plus de peur que de mal, et la descente reprend, quoique trop longue au gré de certains.
Un peu plus bas au niveau des estives un isard se laisse surprendre en train de brouter tranquillement.
Une petite halte bien méritée à l’abreuvoir vu à la montée permet à certains de finir leur pique-nique écourté et le parking est bientôt rejoint (vers 17h) par tous sauf un chauffeur qui a disparu dans la nature.
Heureusement tout rentre dans l’ordre et l’hôtel est retrouvé avec joie après cette longue journée où nous avons été épargnés par la pluie.
Merci aux guides Joël et Aubert qui nous ont emmené (et ramené) dans cette superbe randonnée et à ceux qui patiemment ont assuré les serre-files !
Michel H.
Le départ de l’hôtel pour notre dernière journée sera marqué par un léger incident ; Joël ayant découvert un leggings noir dans son coffre celui-ci ne sera reconnu par aucune de nos consœurs. Force est de constater que la vie privée de Joël comporte des zones d’ombres ; mais cela ne nous regarde pas. Après nous être garés un peu comme on pouvait, nous commençons notre circuit en remontant le Rio Barrosa, très vite nous tombons sur des panneaux explicatifs de la faune et de l’industrie minière qui a permis le développement de cette région. La vallée de Barrosa abrite des petits groupes de marmottes (son nom vient de marmonner en raison du mouvement de ses lèvres quand elle siffle), et nous entendrons leurs petits cris aigus qui alertent de notre passage avant d’en voir immobiles près d’un bosquet. On estime que l’activité minière dans la région s’est développée d’une façon plus ou moins continue depuis la préhistoire. De la vallée de Bielsa et des vallées voisines ont été extraits du plomb, de l’argent de la blende, du zinc, de la fluorite et du fer. De Bielsa partait un fer aciéré très utilisé dans la fabrication d’outils et reconnu de façon internationale pour sa très grande qualité. Les grilles de L’Escurial ont été faites avec ce fer. L’énergie nécessaire à cette exploitation était fournie par une usine hydroélectrique alimentée par des conduits (on les voit encore) qui captaient l’eau de la rivière Barrosa. On distingue toujours des éléments d’installation du Transpyrénéen, l’un des deux câbles aériens transporteurs du minerai. Ce câble fut construit en 1912 pour faciliter le transport vers la France des minerais. Le câble supportait des bennes qui remplaçaient avantageusement les caravanes de mulets, (le système de débrayage des bennes, révolutionnaire à l’époque, est très utilisé de nos jour pour les télésièges et télécabines). Notre marche s’effectue de façon régulière sur un terrain peu accidenté, quelques passages de ruisseaux, nous marchons toujours et finissons par atteindre le refuge de Barrosa ouvert, propre. Nous parcourons son cahier de passage où figurent les témoignages des randonneurs de tous pays (en général ils sont émerveillés par la beauté du site). Et Jean Pierre? me direz vous, eh bien il arrive tranquillement et c’est sous les applaudissements qu’il nous rejoint pour quelques minutes de repos car le temps se couvre et Bernard, toujours dans sa grande sagesse, décide de ne pas poursuivre plus avant et de faire demi tour. La descente s’effectue un peu en ordre dispersé mais nous nous regroupons pour notre repas, près d’une petite conduite d’eau maçonnée. Nous poursuivons notre retour et prenons le temps de compléter notre lecture des différents panneaux explicatifs. Arrivés aux voitures une discussion s’élève pour savoir si nous nous retrouvons pour un dernier pot. Après un long échange il est convenu que chacun fera ce qu’il voudra et nous serons une douzaine à nous retrouver à la terrasse d’un café à St Larry pour de derniers échanges sur notre séjour.
En résumé, un beau séjour avec de belles randos et une ambiance toujours aussi conviviale et celà grâce au travail des organisateurs, c’est-à-dire Bernard, Christiane et Marie Martine (même si cette dernière s’en défend avec une modestie qui l’honore). Qu’ils en soient chaleureusement remerciés en particulier Christiane qui, suite à son accident de cet été, n’avait pas pu participer au séjour qu’elle avait si soigneusement préparé.
Jacques M.
Je n’étais pas présent l’année dernière mais, cette année, plein d’enthousiaste, je me suis inscrit pour retrouver mes copains des randonnées du jeudi, ainsi qu’Hélène et Robert que j’ai appréciés lors de notre séjour en Aubrac.
Tous, nous regrettons l’absence de Christiane (voir son message) mais sa détermination est telle qu’elle reprendra très vite les sorties avec les Floripèdes.
Je tiens à la rassurer en précisant que Bernard, toujours souriant, a assuré avec brio la gestion des trois jours, de la répartition des chambres aux apéros, les passant par les repas, les horaires, les préoccupations liées à la Covid, les RdV, les voitures réquisitionnées, le planning des randonnées, réussissant même à dissuader les copocléphiles d’oublier de rendre leurs clefs de chambre. Et bravo pour la négociation du prix de la demi-pension !
Ces trois jours et deux nuits exceptionnels resteront gravés dans nos souvenirs !
Je pars seul pour une rando de 3h30 à 4h le long du canal de Cinca sur un sentier en belvédère au dessus du torrent. Les aménagements de ce tronçon offrent une balade spectaculaire au-dessus des gorges du rio Cinca. Ce canal artificiel construit entre 1921 et 1946 alimente les centrales hydroélectriques du système Cinca-Cinqueta. Il amène l’eau à Bielsa, à l’entrée de la vallée de Pineta. Ici une autre centrale produit de l’électricité. Puis l’eau est récupérée dans le barrage de Pineta et rejoint celle du rio Cinca. A partir d’ici une partie de l’eau passe sur plusieurs kilomètres par deux lignes de canaux et tunnels à travers la montagne pour arriver au-dessus des centrales de Lafortunada.
Le cirque glaciaire de Barrosa se situe sur le versant espagnol de la crête frontière des Pyrénées centrales, vallée de Bielsa. Y prend sa source le rio Barrosa, qui se jette dans le rio Cinca à Bielsa.
Depuis l’hôtel nous montons garer les voitures sur un petit parking. Robert dispose sa voiture de façon à partir le premier pour sa route de retour.
Randonnée, très agréable, temps ensoleillé coupé de nuages non menaçants sur un sentier muletier ou sentier des ingénieurs qui nous conduit dans cet amphithéâtre du cirque de Barrosa, pas de difficultés , quelques traversées de torrents. Un dernier effort pour atteindre le terminus, un refuge bien équipé, pause fraîcheur, glucides et graines.
Retour décontracté avec un dernier arrêt vers midi à 500m des voitures pour piqueniquer le long d’une conduite forcée des mines de Liena de plombs argentifères et fer exploitées jusqu’au début du XXème siècle.
Retour à Toulouse sans problèmes bien assez tôt pour savourer la victoire de la France contre la Namibie avec le score record de 96 à 0, assombrie par le choc et la blessure d’Antoine Dupont.
Un grand merci aux organisateurs, Christiane, Marie-Martine et Bernard
A l’année prochaine…
jp
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