• Photos Rando Gastronomique du Sidobre le 24.01.23

    Pour visualiser les photos de: Solange, Michel B, Cédric le Chauffeur,Paul

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    Organisation et animation : Joel et Christine, Regine pour les sous et avec Colette pour les mailings …

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  • CR de Nicole C. – Le Sidobre  – 24 janvier 2023 – menée par Joël 

    • 40 floripédistes
    • Départ Cité de l’espace en autocar Chabanon 8h45 retour 18h30.

    Ce mardi 24 janvier 2023 notre randonnée annuelle suivie du traditionnel repas se situe dans le Sidobre magique, une région montagneuse située dans département du Tarn à onze kilomètres à l’est de Castres dans le parc régional du haut Languedoc. 

    Bien installés dans un pullman rutilant, une heure de route passe très vite, d’autant qu’un monde parallèle s’ouvre à nous.  Quelle surprise en effet ! Des paysages emmitouflés de neige fraiche nous font retrouver nos yeux d’enfants. Nous y voilà ! Vite hors du pullman ! La neige immaculée crépite sous nos pas… Nous sommes accueillis à la maison du Sidobre : « Du granit et des hommes ». Les habitants de Lacrouzette exploitaient ici le granit de surface. Aujourd’hui on entend régulièrement les explosions des carrières avoisinantes. Mais à l’époque des « Los peiraires del Sidobre », les tailleurs de granit de la première moitié du XXe siècle, la musique était bien différente ! Les chants des « peiraires » se mêlaient au tic-tac des poinçons. Le musée nous permet de découvrir le travail du granit, d’hier à aujourd’hui, de son extraction aux ateliers de transformation qui déroulent blocs de granit équarris, dégrossis, sculptés, telle cette magnifique tête de rhinocéros. Des reconstitutions d’ateliers évoquent ce temps révolu comme en témoigne les panneaux de présentation. La boutique se remplie de curieux et curieuses : les glaçons de granit combleront les amateurs de whisky dont l’alcool n’apprécie pas l’eau rendue par les glaçons traditionnels. Torchons, objets taillés dans le granit local attirent les regards. Des chaussettes de l’atelier Missègle étonnent par leur chaude douceur. Elles sont tissées à Burlats : quel contraste entre mohair et dure rugosité du granit ! 

    Nous empruntons ensuite un chemin qui se faufile en sous-bois entre les blocs dont la forme a forgé leurs noms de baptêmes. Trois petits tours (la balade du sentier des Merveilles ne prend que 30 minutes), et nous voilà à nouveau dans notre pullman. Les lacets sont bien maitrisés par notre sympathique chauffeur ; nous arrivons au pied de la Peyro Clabado, la pierre clouée en occitan. Cet impressionnant rocher du Sidobre pèse 800 tonnes. Le pied de cet équilibriste tient solidement sur un socle d’à peine un mètre carré. 

    Je laisse la place à Jean-Pierre, passionné de géologie, qui vous parlera de ces mystérieux rochers. 

    Quelques-uns crapahutent sur un sentier enneigé pour une courte escapade. L’équipe se retrouve au complet dans l’autocar pour une halte au lac du Merle. La traditionnelle photo de groupe immortalise ce moment ! 

    Vers 13 heures nous sommes accueillis chaleureusement à l’Auberge des Tilleuls par Christine la propriétaire du lieu. Saint Caprais le patron des goinfres (il est un fidèle accompagnant !) s’est associé à « Jacquot premier », le roi de la poule au pot pour nous régaler. Le repas qui aurait rebuté Gargantua voit passer : le délicieux bouillon au vermicelle, les œufs mimosas de notre enfance, la poule farcie d’antan, puis les fromages et enfin une glace pantagruélique accompagnée d’oreillettes ! 

    Comment se quitter sans avoir entonné avec Joël et Christine, la propriétaire des lieux, la chanson de la poule au pot. 

    Alors chantons tous ensemble pour clore cette journée inoubliable : 

    « Fais du feu dans la cheminée 
    
    Pour qu’il fasse chaud 
    
    On est venu pour se régaler 
    
    Avec la poule au pot. 
    
    Fais du feu dans la cheminée 
    
    Et ça s’est rigolo 
    
    On est venu, il a neigé 
    
    On a eu du pot. Oh ! Oh ! » 

    Merci à Joël et Christine pour le choix de ce lieu. 

    Merci à tous les organisateurs de cette merveilleuse journée. 

    Nous n’oublions pas toute l’équipe dirigeante, nos guides et assistants qui se dévouent pour nous. 

    À la prochaine ! 

    Nicole C.

    La Peyro Clabado

    En découvrant le Sidobre, ces boules ventripotentes de granit orphelines de parents colosses, ces blocs monstrueux en équilibre tel un tapis d’éveil de bébés titans, j’ai souhaité connaître le processus de fabrication, savoir quel enchanteur ou sorcier, caché dans son antre mystérieuse, avaient pétri ces sphères, à quelle alchimie devions-nous ce phénomène. Pluton ou bien Vulcain ou bien Jupiter ?

    Au tout début, il y a 300 millions d’années, une magma liquide en fusion, une grosse lentille, un cube d’arrête 10km, remonte des entrailles et, tel un intrus, se met en place dans une zone sans rapport avec sa nature cristalline. Après refroidissement cette masse cristalline est naturellement découpée par un réseau de diaclases, fissures espacées de quelque décimètres à quelques mètres.

    Pénètrent alors les eaux de pluie et de ruissellement. Elles s’y plaisent, s’y incrustent, y stagnent. Voici le temps de l’alchimie, ou plutôt, devrai-je dire, de la chimie : ces eaux, plus ou moins acides, attaquent le granite et provoquent son altération le long des fissures. 

    Au cours de l’espace temps géologique, feldspath et mica se transforment en minéraux argileux, le quartz se change en grain de sable. Des millénaires s’écoulent, le granit sain mute en granit pourri. Il perd sa cohérence, il devient fiable. Avec patience, comme la gangrène sur un membre, l’altération triomphe de proche en proche, les boules se façonnent en sous-sol sans que cette métamorphose puisse être devinée.

    C’est maintenant le temps de la corrosion et du ravinement. L’érosion entêtée, tenace et inlassable lessive, nettoie, brosse et époussette. Les fissures sont déblayées, les boules individualisées. Argile et sable mélangés forment un tapis, l’arène granitique.

    Enfin, la pierre apparaît, sous nos yeux, affranchie : la Peyro Clabado, et les autres, le Roc de l’Oie,  le Billard, l’Eléphant, le Fauteuil du Diable, le rocher tremblant des Sept Faux et tous les non-nommés !

    Légende

    Que vous est-il arrivé peuple de géants grossiers, cruels et colériques ? Quelle impérieuse convocation de vos Dieux cruels, de Vulcain ou de Jupiter, vous a chassés de cette aire de jeux ? Quel arguments tyranniques vous ont conduit à abandonner ce chaos de palets, de boules et de quilles déchiquetées ? Dans quels lieux, dans quelle furie de corps huilés, de cris barbares, poursuivez-vous ces joutes débridées, ces batailles acharnées à coup de rochers ? Dans quel amoncellement stérile tracez-vous ces pleins et déliés d’une calligraphie qui nous reste inconnue ?  Qu’annonce ce tintamarre silencieux ? 

    Nous, pauvres humains incultes, ne distinguons rien comme si le trou noir de la Balme avait tout englouti.

    jp
  • Photos Mas d’Azil 09 le 12.01.23 de Christiane, Paul

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    Animateur: Aubert

  • Lac de la Balerme, Verfeil (Haute-Garonne) – 4 janv. 2023 – menée par Nicole H. 

     

    L’année 2023 commence bien ! Ce premier mardi nous serons 16 à suivre Nicole près de Verfeil, au Lac de La Balerme. Ce toponyme occitan tire son nom de : « val erma » la vallée inculte. La cité de Verfeil a connu une histoire riche d’évènements liés à l’hérésie cathare. La légende veut que saint Bernard, en 1147, n’ayant pu extirper le catharisme de la ville, lança l’anathème « Cité de la verte feuille, que Dieu te dessèche ». Il s’agirait des origines de son nom et de son emblème, le figuier, premier à reverdir après sept années de sècheresse.

    Nous laisserons aujourd’hui la belle cité médiévale au riche patrimoine pour nous diriger vers le cimetière des petites filles modèles de la comtesse de Ségur. À l’ombre du clocher mur de l’église Saint-Sernin-des-Rais les tombeaux de la famille Malaret sont clôturés. Des quatre tombes, deux sont celles des petites filles modèles : Camille et Madeleine. La sépulture isolée en avant de la grille est celle de Eulalie Larey, fidèle dame de compagnie de Madeleine.

     

    Après avoir rendu son silence à l’église et au petit cimetière, nous descendons une portion de route avant de rejoindre le chemin d’En Bousquet qui serpente autour du lac de la Balerme. Ses berges s’étirent à perte de vue par manque d’eau. La météo ensoleillée est propice au cheminement qui nous mène sur des sentiers caillouteux alternant avec des pistes boisées. Dans cette aire de coteaux et de vallons, les microtoponymes en « En » sont nombreux. Ils désignent « chez le seigneur… » ou « Maître » ou simplement « Monsieur » associé toujours à un nom de personne, généralement à quelque notable de la paroisse ou propriétaire terrien.

    Après 9 km de l’agréable circuit autour de ce charmant plan d’eau nous rejoignons nos véhicules. Ce 4 janvier, nous fêtons sainte Geneviève protectrice de notre présidente : alors, faisons la fête ! Cette nouvelle année commence par un goûter agrémenté de biscuits et de cidre. Merci Geneviève.

    Merci Nicole pour ce bel après-midi au pays de « la verte feuille ».

    À la prochaine. 

    Nicole C. 

  • Photos le Vaurais du 5.01.23 de J.Marie, Michel, Solange, Christiane

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    Animatrice :Solange

  • Photos Mont Calem 31 le 2-12-22 de Michel BS & Paul

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    Animateur Joel

  • CR de Jean-Michel – Mont Calem, Moncaup (31) – 22 déc. 2022 – menée par Joël.

    6 Floris 10km 680m dénivelé 4h

    Classé espace naturel sensible, le Mont Calem héberge des biodiversités uniques et fragiles à préserver. Sur ce mont chauve, on note la présence de lherzolite (roche magmatique de couleur brun rouille, riche en olivine). Ce sont les puissants mouvements tectoniques à l’origine de la formation des Pyrénées qui ont fait remonter des lambeaux à travers la croute terrestre. Ceux-ci apportent une acidité au sol à l’origine du développement d’une végétation singulière (lande à bruyères et pins sylvestres).

    A l’arrivée au petit village de Moncaup, un joli ciel pommelé accueille les 6 Floripèdes (2 biches et 4 isards). Par chance, nous y sommes un lendemain de chasse à l’isard. Tout est calme. En duos, nous montons la rue du col du Hô, qui nous conduit vers une piste forestière à pente douce. Nous grimpons paisiblement dans une hêtraie aux arbres dénudés. Plus haut, les rayons de soleil illuminent l’estive du Mont Calem. Une belle douceur nous incite à faire une pause pour prendre des forces et admirer, aux alentours, le paysage vallonné. Une couleur rouille uniforme est parsemée de quelques nappes de brouillard figées dans le fond des vallées.

    Après le Calem du matin, nous évoluons sur un lit douillet de feuilles mortes, dans le silence assourdissant et très reposant de la forêt domaniale de Gar-Cagire. La très longue montée, à l’ombre, est exigeante mais les mollets sont affutés. Après avoir dépassé un cairn aisément repérable, nous nous engageons dans une magnifique et très longue sente, en mode piste bleue. Geneviève et Martine amorcent des virages et font jaillir les feuilles comme elles le feraient pour soulever la poudreuse, avec une grande élégance.

    Tout en bas, au col du Hô, le guide nous propose un endroit splendide pour le déjeuner, à côté de miradors pour chasseurs et de palombières. Le talus ensoleillé est un vrai délice. Les baroudeurs (Michel BS et Joël), s’installent confortablement sur des fauteuils de jardin. Après le dessert, et les chocolats offerts par Martine, Paul attaque une petite sieste, bientôt  imité par d’autres…

    Le redémarrage nous fait regretter notre « plage » méridienne. Mais le sentier qui nous est offert maintenant est de toute beauté. Le guide, fin tacticien, nous propose une merveilleuse descente vers Moncaup  sur plusieurs kilomètres en compagnie de rayons de soleil qui illuminent les bois. Nous arrivons aux voitures à l’instant même où l’astre solaire décline derrière le pic du Gar, après avoir parcouru 10 km pour 680 mètres de dénivelé. Une randonnée pleine nature, tranquille voire « pépère » (pas la moindre bûche de Noël), avec un sans-faute du guide.

    Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à Barbazan pour nous rafraichir. Faute de bistrot ouvert, c’est au casino que nous nous rendons… Après qu’un jeune homme, bien élevé, nous ait offert un pot, Geneviève décide soudain de jouer, à la roulette, la fortune des Floripèdes (qu’elle porte en permanence sur elle). Bingo, c’est le gros lot ! Avant son départ pour un séjour de trois mois aux Seychelles (si ce n’est pas une conclusion heureuse ça…), elle a tout de même pensé à toutes les adhérentes et adhérents de l’association qui, à condition de croire au père Noël, devront chacun retirer leur cadeau (d’une valeur de 10 000 euros) auprès du…père Joël !

    Joyeuses fêtes !

    Jean-Michel

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  • CR de Michel Bl – Castelnau-d’Estrétefonds – 13 décembre 2022 – menée par Michel Bl

    18 Floripèdes, Distance 9,5 km , Durée 3h30, Dénivelé 200 m
    Pas de pluie pour cette rando et des chemins tout à fait praticables.
    Passages variés entre sous-bois et vignes du Frontonnais.
    La ville de Castelnau d’Estrétefonds qui veut dire « château neuf aux étroites fontaines » et qui se situe à une trentaine de km de Toulouse est dotée d’un riche patrimoine.
    3 monuments sont incontournables et sont situées sur la partie haute de la ville
    Le site est assez époustouflant!
    Le château (photo) remonte au XII ème siècle, propriété des comtes de Toulouse. Il a été fortement remanié à partir du XVI ème siècle pour devenir une belle résidence seigneuriale grâce au talent de Nicolas Bachelier. Toutes ses façades sont classées à l’inventaire des monuments historiques. Depuis 1967, elle abrite la congrégation des petites soeurs de Marie qui ont baptisé ce lieu « Notre-dame du bon accueil ». L’activité de maison de retraite y voit le jour en 1970.
    L’église Saint-Martin (photo) a été classée monument historique en 2001.
    Elle remonte pour sa partie la plus ancienne au XVIème siècle et a été remaniée au XIX ème.
    L’église étant fermée, nous n’avons pas pu admirer les nombreux éléments remarquables comme la Piéta du XVI ème siecle, le maître-autel de Virebent ou encore l’orgue de Cavaillé-Coll.
    – Le calvaire du XVII ème siècle (photo)
    La rando s’est achevée par la traversée improvisée du jardin du terroir, magnifique théatre de verdure tout en relief.
    Michel Bl
  • Recette de gâteau à l’orange et poudre d’amandes de Claudine

    Recette de gâteau à l’orange et poudre d’amandes
    200g de poudre d’amandes
    100 g de sucre en poudre
    10 biscuits à la cuillère
    Jus et zeste de 2 oranges bio
    5 œufs
    Bien mélanger jaunes et sucre ; recueillir le jus de 2 oranges et râper finement les zestes.
    Mouliner les biscuits et les mélanger à la poudre d’amandes puis les ajouter au mélange jaunes et
    sucre.
    Verser sur la préparation jus, zeste et blancs en neige.
    Bien graisser un moule à manqué et cuire 35 minutes environ à thermostat 7.

  • Photos Pampelone 81 du 8.12.22 de Michel.B, Christiane,

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    Animatrice : Ghislaine

    Pampelonne 17.8 Km, 840 m, 5 H 45, 3.1 Km/H !