• CR de Jean-Michel – Etang d’Ayès, Bethmale (Ariège) – 15 juin 2023 – menée par Geneviève

    A 1074 mètres d’altitude, le lac de Bethmale est sans conteste un grand classique des paysages Ariégeois. C’est un site naturel aux mille et une nuances de vert (ou d’orange, en automne), empreint de sérénité. Ses eaux parées de couleurs émeraude semblent renfermer quelques secrets. D’ailleurs, une légende raconte qu’autrefois, une sorcière vivait cachée près du Lac. Un jour, les habitants du village montèrent vers le col de la Core, armés de leurs fourches, pour se débarrasser d’elle. Prise au piège, la sorcière se jeta dans le lac. Depuis, sa robe couleur émeraude donnerait  à celui-ci ses reflets uniques.

    Sans la moindre trace de sorcière, mais avec un léger brouillard, les 9 Floripèdes (3 biches et 6 mouflons) mettent leurs chaussures de rando sur le parking proche du lac. Heureusement, très rapidement les rayons de soleil jouent avec la brume évanescente et le vert des feuilles des grands hêtres. La pente est douce sur le GR 10, ce qui nous laisse le loisir de contempler cette belle lumière qui perce dans la forêt. Un peu plus haut, lorsque nous atteignons la route forestière, un grand ciel tout bleu annonce une belle journée.

    A l’attaque de la sente vers le col de l’Auédole, Pierre D, que nous venons de désigner interlocuteur numéro un en cas de rencontre avec l’ours, prend déjà son rôle très au sérieux. En effet, lorsque déboule face à nous un individu (torse-poil) à la poitrine et aux jambes velues, il n’hésite pas à entamer la conversation avec lui. Au vu de son volumineux appareil photo, nous n’avons aucun mal à deviner que ce Bethmalais est un grand chasseur d’images, spécialiste des animaux : cerfs, biches, isards, mouflons… Mais, à ce jour, il n’a toujours pas réussi à mettre dans sa « boite » le moindre ursidé.

    Une succession de raidillons, bien costauds, nous amènent à hauteur des premiers rhododendrons qui commencent à peine leur floraison. Nous arrivons ensuite à la cabane d’Eliet où une petite pause nous permet de nous sustenter un peu et boire beaucoup. La vue des alentours est très belle car les fonds de vallées sont emplis de nuages blancs et la montagne a revêtu ses habits de fête d’un vert étincelant.

    Un chemin étroit, mais facile, à flanc de montagne, nous conduit jusqu’à l’étang d’Ayès niché au creux d’un cirque glaciaire. Nous partageons ce moment de bonheur avec un groupe de Béziers (arrivé par le col de la Core). Le spectacle que nous avons devant nos yeux est somptueux. Cet étang qui se situe à 1694 mètres d’altitude, est un lieu propice au calme, même si, tout comme nous, de nombreux randonneurs ont choisi cette balade. Tout en contemplant le pic de Crabère (2630 m), nous pouvons apprécier la somptueuse cascade, aux eaux cristallines et au murmure berceur, dont le reflet dans le lac est une pure merveille.

    Il est midi pile lorsque Geneviève décrète l’heure du déjeuner dans ce sublime décor, sur un frais talus d’herbe tendre ou sur un rocher qui nous sert de banc. Cette magnifique pièce d’eau a beaucoup de charme et confère une impression de plénitude et de tranquillité. Au dessert, quatre jeunes intrépides décident, sans savoir si c’est possible, de faire le tour de ce splendide étang. Le parcours est agréable mais nécessite, sur la fin, d’enjamber le ruisseau (ce qui donnera à Michel BS l’occasion de tester l’étanchéité de ses chaussures…) afin de rejoindre le reste de la troupe.

    Le redémarrage s’effectue sur une grande descente dans le cirque de Campuls. Nous pouvons admirer, en nous retournant, trois splendides cascades en enfilade et aussi des sommets en petits « pains de sucre » sur lesquels quelques sapins isolés règnent en maitre. Ce lieu est tout simplement magique. Nous admirons ce paysage bucolique, fait de pentes boisées, de bruyères, de rhododendrons et d’estives (pour l’heure presque sans troupeaux, ni patous).

    Subitement le décor change. Nous empruntons un chemin, enherbé d’abord, puis qui s’enfonce dans  la jungle ensuite. Premier de file, le sanglier Aubert doit s’employer pour écarter les branches et nous ouvrir un passage. Tout à coup, nous sommes face au mystère d’une pierre qui gazouille en pleine forêt (une source sans doute, ou une fantaisie de la fameuse sorcière…), avant d’aborder une sévère montée qui va faire perler sur notre front quelques gouttes de sueur.

    L’arrivée aux voitures, par un chemin forestier, se fait sans difficultés. Bien entendu, nous ne repartons pas sans contempler le lac « émeraude ». Puis, un débat de haut niveau s’instaure afin de nous mettre d’accord sur le nombre de kilomètres effectués.

    Un arrêt à la terrasse d’un bistrot à Castillon-en-Couserans nous permet de nous rafraîchir grâce à un pot offert par Geneviève (merci à elle), après cette délicieuse rando de 17 km (ce chiffre est non négociable…) pour un dénivelé de 800 m. Quelques tyrosémiophiles courent à la boutique voisine acheter le fameux fromage de Bethmale.

    Tout le monde se déclare ravi par cette extraordinaire journée de montagne. Il faut dire que tous les ingrédients étaient aujourd’hui réunis : une guide hors pair connaissant parfaitement l’endroit et sachant le faire apprécier, une météo ensoleillée mais sans chaleur excessive, de l’eau à profusion permettant d’alimenter cascades, torrents  et ruisseaux, et surtout un paysage à couper le souffle notamment aux abords de l’étang d’Ayès et dans le cirque de Campuls. Bref, nous sommes plusieurs à avoir eu un véritable coup de cœur pour cette magnifique rando !

    Jean-Michel

  • Photos Lordat le 8.06.23 de Michel , Solange

    Cliquez sur le lien ci dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16863922654300

    Animateur: Aubert

  • CR de Jean-Michel – Lordat (Ariège), boucle des six villages autour du rocher du Courbas – 8 juin 2023 – menée par Aubert

    .Un temps absolument  fantastique accueille quatorze Floripèdes (8 chouettes et 6 faucons…) près de l’église du joli petit village de Lordat. L’une des voitures a failli manquer le rendez-vous car un GPS capricieux n’a rien trouvé de mieux que de l’expédier dans une impasse à Garanou (pourtant avec un tel nom, on aurait dû se méfier…). Heureusement, un brave indigène, très jovial, sorti de sa demeure, se montre rassurant en indiquant qu’il est habitué à remettre les automobilistes sur le bon chemin…

    Il est 9h lorsque le guide nous propose d’entrée un petit supplément qui nous permet de chauffer les mollets, avant d’attaquer le bon sentier qui nous conduit à Axiat. Ensuite, notre éclaireur nous offre un petit détour afin d’aller admirer une petite église romane parfaitement restaurée et classée monument historique depuis 1907. C’est un petit édifice à une seule nef voûtée en berceau avec un transept sur lequel s’ouvrent trois absides. Toutefois, quelques passionnés du Tour de France préfèrent s’installer sur un petit muret afin d’encourager les nombreux cyclistes qui passent, en peloton étiré.

    Sur le chemin d’Appy (minuscule village connu notamment pour son étang situé à 1734 m d’altitude), nous sommes très heureux de pouvoir profiter de la fraîcheur des sous-bois. Après avoir passé Caychax, une très longue descente nous offre un superbe panorama sur la vallée. Au détour d’un virage, la dent d’Orlu se dresse juste devant nous, et comme nous commençons à avoir les crocs, le guide propose l’arrêt repas. Après le déjeuner, quelques nuages noirs nous incitent à faire l’impasse sur la sieste et à continuer notre chemin vers Vèbre.

    La randonnée, qui vaut surtout pour son final entre Urs (567 mètres) et Lordat (900 m), permet de travailler, sur une longueur de 2 km, le cardio et les abdos. Le premier arrivé, avec quelques minutes d’avance sur les seconds est  finalement disqualifié au contrôle antidopage pour s’être dopé à l’air pur de l’océan. Les seconds ex-aequo arrivés, avec…2 secondes d’avance sur les troisièmes ex-aequo également, se verront eux aussi sanctionnés car l’analyse des urines permet de déceler des traces d’aligot… (une substance synonyme de dopage et totalement interdite lorsque l’on randonne, comme chacun sait). En revanche, les deux dames, arrivées bras dessus, bras dessous, et avec le sourire, sont déclarées victorieuses (MJ et J).

    Seule une partie de la troupe trouve la force de partir à l’assaut du château construit sur un piton rocheux au Xème siècle. Le château de Lordat demeure un remarquable spécimen de ce qu’était l’architecture militaire du Moyen-Age. Les chevaliers de ce château furent mis en cause pour crime d’hérésie pour leur soutien aux derniers cathares résistants de Montségur en 1244. Culminant à 965 m d’altitude et offrant un panorama unique sur la vallée, cette forteresse se dresse comme un fleuron du patrimoine historique des Pyrénées Ariégeoises. Le château surveillait la grande voie de passage de l’Ariège qui mène de Toulouse vers le col du Puymorens et la deuxième voie longeant le flanc de la montagne, appelée la route des corniches. Derrière, à quelques kilomètres, se trouve le château de Montségur. Favorisé par sa topographie, Lordat devait être avec ce dernier la plus formidable forteresse de la contrée. On peut à l’occasion y découvrir de nombreuses animations et visites commentées : spectacles médiévaux, chasse au trésor, observation des étoiles, contes et conférences sur le catharisme, mais aussi des spectacles de vols de rapaces (aigles, vautours, milans, faucons, chouettes, hiboux).

    Les 14 km parcourus pour 600 mètres de dénivelé nécessitent de souffler un peu, aussi nous nous installons sur une terrasse, un peu ventée, aux Cabanes, afin de déguster des boissons uniquement locales (et délicieuses). Aubert est félicité pour son guidage. Tous les regards se portent maintenant vers le repas partagé du mardi 13 juin qui, vu la forme actuelle des participant(e)s, s’annonce sous d’excellents augures !

    Jean-Michel

  • CR de jp – Buzet sur Tarn – le 6 juin 2023 – menée par Georges

    Buzet-sur-Tarn (en occitan Buset de Tarn) est située en Haute-Garonne à 30 km au nord-est de Toulouse. la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d’une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits. 2900 habitants.

    Ne pas confondre avec :

    Buzet-sur-Baïse (Busèth en gascon), à 150 km au sud-est de Toulouse, est un village situé dans le département du Lot-et-Garonne (47), arrondissement de Nérac et canton de Damazan. La commune se situe sur la rive gauche de la Garonne à 4 kilomètres de la confluence de la Baïse avec la Garonne, 

    Le buzet est un vin français AOC produit sur une partie du Lot-et-Garonne, autour de Buzet-sur-Baïse ; les cépages principaux du vin Buzet rouge sont : le Merlot, le Cot, le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon. 

    o0o

    Randonnée très agréable, 16 Floripèdes – 3h1/4 – 9,5km – 300 m dénivelé

    Le départ commence par la traversée du pont suspendu, qui traverse le Tarn pour relier le village à ses coteaux. Il ne possède qu’une seule voie de circulation.
    Sa construction s’est déroulé de 1954 à mai 1955. Il est réalisé en briques rouges foraines pour ses fondations en béton armé et en acier et mesure 150 mètres de long, sa hauteur au-dessus du Tarn est de 16 mètres et il pèse 220 tonnes.
    Le pont a été inauguré le 15 août 1955 en la présence de Joseph Constant ancien maire de Buzet-sur-Tarn.

    Le premier pont de Buzet-sur-Tarn fut construit au XIIIe siècle par le comte Raymond VII de Toulouse avec de la pierre et un tablier de bois couvert : c’est alors le seul pont de pierre entre Montauban et Albi. Ce pont se fragilisa au fil du temps, il fut même plusieurs fois partiellement ou entièrement détruit et reconstruit. Il s’écroula finalement en 1718, ses vestiges sont encore visibles aujourd’hui.

    Pendant deux siècles, pas de pont : Un bac est alors aménagé pour faire traverser les personnes, les charrettes et le bétail.

    Le pont fut finalement relevé en 1872, reconstruit en 1924, puis emportée par la crue de 1930.

    Après le pont, on attaque la montée par un sentier plein nord boisé et  ombragé, boucle dans « Grand Bois » puis longue traversée plein est, on se demande comment Georges fait pour garder le cap aux intersections nombreuse et trompeuses. On finit par redescendre à Mézens ; il reste à revenir au point de départ, 3,5 km en bordure de forêt.

    La forêt de Buzet s’étale sur les deux premières terrasses alluviales de la rivière Tarn. Cette forêt de chênes constitue le reliquat de celle qui s’étendait au Moyen-Age jusqu’au village perché de Montjoire. Ancienne forêt domaniale, elle a été acquise par le département de la Haute-Garonne en 1981. C’est une forêt de chênes rouvres avec quelques charmes, frênes et châtaigniers.

    jp

  • Photos AUBRAC de Christiane, Solange, Jean-Marie et Michel BS – 31 mai 1er et 2 juin 2023

    BEAUCOUP BEAUCOUP DE PHOTOS ….

    31 mai 2023 : Saint-Chély-d’Aubrac – Aubrac – Nasbinals

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16860448774300

     1er juin 2023 :Nasbinals – Nasbinals par le Vallon de la Cabre

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16860453761700

     2 juin 2023 : Nasbinals – cascade du Déroc – Marchastel – Nasbinals

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16860457676700

     

     

  • CR de jp – Aubrac – Séjour du 31 mai au 2 juin 2023

     

    L’Aubrac, entre orgues volcaniques et pierres erratiques

    « L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage »

    o0o

    Comité d’organisation : Geneviève, Marie-Martine, Régine et Solange

    o0o

    D’où viennent ces pierres à l’apparence extraordinaire que 35 privilégiés ont découvert aux détours de ces trois jours de randonnée ? Les orgues basaltiques et autres blocs erratiques sont des vestiges de l’ancienne activité volcanique du plateau ainsi que des précédentes périodes glaciaires.

    C’est quoi l’Aubrac ? Un plateau basaltique qui s’étend sur 450 km2, pour une épaisseur maximale de 300 m, soit un volume actuel de 40 km3. Ce massif volcanique est âgé de 5 à 9 millions d’années mais 90 % du volume magmatique a été émis en un court épisode effusif (avec des coulées de lave) autour de 7,5 Ma. L’Aubrac s’inscrit en totalité dans le paroxysme éruptif du Miocène supérieur qui caractérise la moitié sud du Massif central (Causses, Coirons, Velay, Cantal).

    Le plateau de l’Aubrac, classé Parc Naturel Régional depuis février 2018, se situe à cheval sur les départements de la Lozère, de l’Aveyron et du Cantal. Le plateau est traversé par des chemins de Grande randonnées comme Saint-Guilhem le Désert, Saint-Jacques de Compostelle ou le Tour des Monts d’Aubrac, ainsi qu’une multitude de chemins de petites randonnées. Cette région naturelle est réputée par ses paysages singuliers, son patrimoine préservé ainsi que son terroir et ses traditions.

    Saint-Chély-d’Aubrac

    (Saint Eloi) est située au sud du plateau de l’Aubrac, dans le département de l’Aveyron. 520 hab. Sur le GR 65, trajet mythique pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Aubrac est un village de la commune de Saint-Chély-d’Aubrac dans le département de l’Aveyron ; le 28 mai a eu lieu la fête de la transhumance : les éleveurs, accompagnés de leurs troupeaux décorés de houx, cloches et fleurs, se retrouvent sur la Place du Village d’Aubrac avant de continuer leur marche vers leur montagne d’estive, avec la participation de groupes folkloriques, de traditionnels attelages de chevaux, la dégustation de produits régionaux. La domerie d’Aubrac a été fondé en 1108 par Adalard, officier du Comte de Flandres, et quelques compagnons. Celui-ci réalisait ainsi un vœu qu’il avait fait après avoir échappé à cet endroit à une attaque de voleurs. Cet hôpital devait devenir pour de longs siècles la providence des voyageurs, des pauvres, des pèlerins et rendre de signalés services dans toute la région.

    Nasbinals

    Petit village de moyenne montagne (1180 m) compte 509 habitants, située sur le plateau au pied du col d’Aubrac dans le nord-ouest de La Lozère. Au centre géographique de l’Aubrac, siège de notre résidence l’hôtel de la Randonnée. Une église de style roman, une librairie avec un libraire compétent, un camping, une maison de santé, plein de randonneurs.

    Marchastel est située sur la Via Podiensis dans le nord-ouest de la Lozère, 46 habitants

    Jour 1 – mercredi 31 mai – Saint-Chély-d’Aubrac – Aubrac – Nasbinals – L=21,5 km D=730 m 

    A 10h, tous les protagonistes se retrouvent sur le parking de Saint-Chély-d’Aubrac. Je suis arrivé dans la voiture de Georges et Adèle mais repars avec René jusqu’à Aubrac pour participer à la deuxième étape. J’aurais pu en attendant le groupe visiter le Royal Aubrac, bâtiment mythique de 70 m de long sur 20 m de haut, qui a vécu plusieurs vie : sanatorium en 1902 puis Hôtel de luxe ensuite colonie de vacances de la FOL avant de s’endormir en 2000. Aujourd’hui, les nouveaux propriétaires veulent faire revivre le lieu… En 2 . . . (qui saura donner la date ?) ce lieu a accueilli un groupe de Floripèdes qui n’étaient pas encore Les Floripèdes pour un séjour Raquette – ski de fond ; cette année-là il avait neigé à hauteur des fils barbelés et nos balades se faisaient dans un espace infini sans obstacles, c’était magique !

    Départ après le pique-nique, on passe devant la Maison de l’Aubrac pour rejoindre le GR®65 à travers les pâturages, on emprunte les drailles, nombreux portillons à ouvrir puis à refermer. Il faut monter une grande pente herbeuse puis longer un bois à main gauche. L’orage menaçant entraîne la sortie des capes et parapluies. Les Floripèdes tels une procession de moines encapuchonnés obliquent sous les gouttes au nord-ouest, toujours à travers les pâturages, puis franchissent le ruisseau de Chambouliès. Je remercie Jean-Marie qui accepte de me « tirer » jusqu’au terme de l’étape. On vire au nord-est puis à l’est. On monte légèrement sur une piste large et ombragée. Nasbinals est là, il reste à suivre la route, traverser le village, puis, au centre obliquer à gauche sur la rue de la Rosée du matin vers l’Hôtel La randonnée.

    L’hôtel a son annexe le Restaurant, collé à l’église de style roman auvergnat, dîner joyeux, au menu salade lardons, rosbif label rouge et l’aligot, spécialité culinaire rurale traditionnelle originaire de l’Aubrac, à base de purée de pommes de terre, de tome fraîche, de crème, de beurre et d’ail. Bonjour les calories ! Avant le dessert, un plateau de fromage digne d’un Trois étoiles !

    Jour 2 – jeudi 1er juin – Nasbinals – Nasbinals par le Vallon de la Cabre (D=380 m, d=16 km)

    Départ facile en descente jusqu’au camping puis montée au sommet de Notre-Dame de la Sentinelle pour découvrir un panorama à 360° sur les Monts du Cantal, la chaîne de la Margeride, le Mont Lozère et les Monts d’Aubrac ; croix monumentale, statue de la Vierge, table d’orientation. Au retour au niveau du camping, Claudine a pris RdV à la maison de santé pour MO qui malgré des extrasystoles a eu le courage de monter au sommet, je les accompagne, mon plan de la journée ne prévoyait pas la boucle à travers les bois de hêtres et conifères. En fin d’après-midi, MO repart à Toulouse pour passer des examens.

    Apéritif festif en plein vent, dîner, salade, saucisse cuite dans l’huile, haricots verts, pommes de terre salardaises, plateau de fromage, le flottante.

    Jour 3 – vendredi 2 juin – Nasbinals – cascade du Déroc – Marchastel – Nasbinals (D=300m, d=13 km)

    Le groupe part du cimetière en direction d’une cascade ; l’approche est défendu par des barbelés voraces (n’est ce pas André) et des barrières en bois. Certains se demandent où peut se cacher la cascade du Déroc. Là ! L’affluent du Bès et les eaux du lac de Salhiens se rejoignent, pour franchir un  verrou, rebord de basalte et pour se précipiter près de 30 mètres plus bas dans la petite vallée glaciaire du ruisseau de la Gambaïse. Vue imprenable sur la région de Marchastel avec, en arrière plan, les vastes étendues de l’Aubrac granitique lozérien.

    La cascade abrite un des trésors de l’Aubrac : une grotte, qui aurait été le refuge de brigands dans des temps anciens… La chaussée de géant est au dessus de nos têtes, spectaculaire plafond d’imposants orgues volcaniques en basalte.

     


    Pourquoi une géométrie naturelle hexagonale ? Oui, pourquoi ?

    L’hexagone correspond à l’expression géométrique traduisant au mieux la répartition des déformations et le relâchement des contraintes de retrait. C’est pourquoi les prismes volcaniques sont hexagonaux. Cette occupation optimale de l’espace n’a pas échappé aux abeilles qui élaborent des alvéoles hexagonales pour économiser la cire.

    Pour comprendre ces phénomènes, les 2 mots clés sont homogénéité et hétérogénéité :

    • Hétérogénéité du refroidissement pour les laves, effets sur les bords de la coulée ; l’hétérogénéité va entraîner la fissuration ;
    • Homogénéité du milieu (isotropie) ; le meilleur compromis géométrique est l’hexagone qui résout à la fois l’isotropie et le problème d’empilement.

    Ce n’est donc pas la forme de la molécule qui crée l’orgue mais le refroidissement hétérogène de la lave homogène.

    Nous repartons au nord entre des murets, long chemin vers le vieux pont sur le Bès ; merci à Hélène de soutenir mon effort. Christiane crie au secours avant d’attaquer, à gauche, vers le Puech del Pont. Les randonneurs croisés parlent de tourbières fleuries et d’un chemin escarpé que l’on doit partager avec un petit torrent ; nous montons à gauche du sommet, puis redescendons vers la route ; au milieu des fleurs, orchidées mauves, blancs narcisses, Reine des prés; pensées sauvages, jonquilles. Le narcisse des poètes est connu depuis l’Antiquité pour un usage médicinal et est utilisé en parfumerie. 

    Arrivée à Marchastel pour le pique-nique, vite fait bien fait, au nord les nuages sombres interdisant toute idée de sieste. Nous redescendons par la route vers le pont de Bès puis empruntons à droite un chemin sablonneux-caillouteux qui monte et traverse Montgros.  Nous continuons, montées-descentes, jusqu’aux voitures.

    Un dernier regroupement (trente et un Flo) autour de bières, panachés, boissons fraîches sous deux auvents bienvenus pour nous protéger d’un orage violent qui nous aurait certainement trouvé sur le chemin de retour si nous n’avions raccourci la randonnée.

    Retour en voiture très agréable en compagnie des deux sœurs,  Christine et Geneviève.

    Merci aux comité d’organisation et tous mes voeux de santé à MO.

    jp

    Crédit photos 31 mai1er juin2 juin

    Flori-Flash

    ————————————————————————————————————————

    Messages échangés les 2 et 3 juin  

    ————————————————————————————————————————

    Bonsoir j’espère que tout le monde est bien rentré ou arrivé à sa destination. Claudine vient de me donner de bonnes nouvelles de Marie Odile qui est revenue chez elle ce soir. Les examens n’ont rien signalé d’inquiétant ni de problème particulier..

    Merci à tous pour ce séjour floripèdique bien sympathique

    Geneviève

    ————————————————————————————————————————

    Bonsoir,

    Merci Geneviève pour cette bonne nouvelle pour Marie Odile et bravo aux organisatrices qui ont su dompter la météo, nous faire découvrir une superbe contrée et organiser « au millimètre » ces 3 journées bien chargées …. 👍.

    Merci encore pour le baptême et en particulier le portage sur les fonts baptismaux 😉😉

    A bientôt pour de nouvelles aventures….

    Danielle et Christian 

    ————————————————————————————————————————

    Dur, dur d’enchaîner l’Aubrac, le calme et la beauté des paysages avec les embouteillages toulousains et une soiree d’anniversaire chez les copains ! …

    Bravo à Marie Odile pour toutes ces bonnes nouvelles…et à très vite sur les chemins. 

    Marie Martine 

    ————————————————————————————————————————

    Quelle bonne nouvelle, nous allons retrouver Marie-Odile rapidement !  Merci encore pour cette superbe découverte de l’Aubrac, à très vite ! 

    Ghislaine

    ————————————————————————————————————————

    Bonsoir 

    Merci pour l’organisation de ce séjour en Aubrac et de votre convivialité 

    Bonne nouvelle de Marie Odile

    Merci au chauffeur 

    Bonne soirée

    Christine P

    ————————————————————————————————————————

    Bonsoir 

    Merci pour ces très bonnes nouvelles de Marie Odile. Nous voilà bien rassurés 

    Des bises depuis l’Aveyron. Depuis la maison de mon frère je vois l’Aubrac… Merci à vous tous pour ce petit séjour ensemble

    Régine

    ————————————————————————————————————————

    Très bonnes nouvelles de Marie Odile que nous retrouverons rapidement…

    Trois superbes journées passées ensemble, avec une organisation sans faute… merci.

    Amicalement. 

    Christiane et Bernard. 

    ————————————————————————————————————————

    Merci Geneviève pour ces bonnes nouvelles de Marie-Odile à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.

    Merci aux 4 organisatrices de ce super séjour!!

    A bientôt

    Colette & Jean-Marie

    ————————————————————————————————————————

    Une excellente nouvelle nous retrouverons donc bientôt Marie-Odile pour de nouvelles randonnées.

    Pour les organisatrices plusieurs fois bravo et un immense merci .

    A bientôt.

    ————————————————————————————————————————

    Un grand merci aux organisatrices pour le parfait déroulement de cet agréable séjour.

    Toutefois un incident, indépendant de leur volonté, a jeté une ombre sur ces magnifiques journées.

    Maintenant, grâce à ces nouvelles rassurantes, nous pouvons revivre pleinement cette sympathique escapade.

    Michel BS

    ————————————————————————————————————————

    Merci Geneviève pour ces informations positive sur Marie Odile.

    On souhaite la voir prochainement sur les chemins de randonnée.

    Merci aux organisatrices pour ce séjour.

    Cl. Ph DUBES 

    ————————————————————————————————————————

    Merci Geneviève pour ces nouvelles rassurantes et un grand merci à tous les organisateurs qui ont assuré le succès de ce beau séjour. 

    Jacques M

    ————————————————————————————————————————

    Marie-Odile, après toutes ces émotions, reposes-toi bien et reviens vite randonner avec nous ! 

    Mille mercis à Geneviève, Marie-Martine, Régine et Solange (par ordre alphabétique !) pour l’énergie qu’elles ont consacrée à la réussite de ce beau séjour en Aubrac.

    Jacqueline

    ————————————————————————————————————————
    A ces louanges unanimes pour la réussite de ce séjour  j’ajoute les miennes sans réserve  pour remercier  nos  quatre gentilles organisatrices 
    Et si Marie-Odile nous a inquiété nous voilà rassurées   par de bonnes  nouvelles .
    J’ai quand même été attaqué par un tique ( où et quand ?) qui a passé un mauvais moment  à Toulouse à son retour de l’Aubrac.
    Michel
    ————————————————————————————————————————
  • CR de Jean-Michel – Sorèze (Tarn) – Le 25 mai 2023 – menée par Christine B.

    C’est sous un ciel Sorèzien bien encombré de nuages que 17 Floripèdes (9 supérieures et 8 moines) se préparent à emprunter le chemin de l’oppidum en quittant le parking de l’Abbaye-Ecole Royale de Sorèze. Le chemin est agréable et grimpe paisiblement dans la forêt. A l’orée du bois, quelques dalles exigeantes, le plus souvent disposées en marches, obligent les stars des Floripèdes à faire attention à l’endroit où elles posent leurs pieds, comme le font actuellement les vedettes de cinéma sur le tapis rouge de Cannes.

    Nous continuons le chemin vers l’oppidum de Berniquaut. C’est sans aucun doute un des plus beaux belvédères de la région (568 m d’altitude). Il domine la ville de Sorèze et le village de Durfort. Au sommet de ce relief imposant, composé de calcaires vieux de plus de 540 millions d’années, nous déambulons sur les traces des habitants qui s’y sont succédés, du Néolithique au XIIe siècle. La vue sur la plaine du Lauragais est splendide.

    En contrebas de l’oppidum, des panneaux nous renseignent sur les sites alentours et sur la carrière où sont exploités les granulats de la roche sédimentaire carbonatée (la dolomite). En continuant notre périple, le bruit de la carrière s’estompe peu à peu, alors qu’une légère brume nous tient compagnie. Plus loin, sur le plateau, dans un cadre verdoyant, Christine propose l’arrêt repas à la chapelle Saint-Jammes de Bezaucelle, tout proche de l’arbre vedette du coin.

    La Chapelle Saint-Jammes a été fondée entre le début du XIe siècle et le début du XIIe siècle à une époque où le culte de Saint Jacques est pratiqué. La chapelle a également été utilisée par les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle en suivant une voie de circulation empierrée passant à proximité. Quant au fameux hêtre, il est  vieux de plus de 450 ans et possède un tronc de près de 6 mètres de circonférence. Il résiste aux vents d’Autant et du Cers. Même s’il est solidement ancré dans le sol, la main de l’homme est venue lui apporter un peu de soutien grâce à des tuteurs, car sa frondaison atteint près de 90 m. Il est  à noter qu’il a remporté le concours national de l’arbre de l’année 2019, en représentant la région Occitanie.

    Après que deux aimables dames ont distribué un excellent chocolat afin d’accompagner le café offert par la guide, le redémarrage s’effectue sur un chemin blanc encastiné, bordé de sapins immenses et de genêts d’or. Soudain, au-dessus de la carrière et de son bruit caractéristique, un chaud soleil provoque un déshabillage intempestif. La température s’élevant, les mines sont réjouies et la guide devient joueuse. C’est ainsi que nous avons successivement droit à une petite sente rigolote entre les rochers (on doit parfois pouvoir y rencontrer Indiana Jones), un splendide panorama sur Sorèze et un vote démokarstique afin de savoir si on prolonge un peu notre rando en suivant… le sentier Karstique du Causse de Soréze.

    C’est à la quasi-unanimité que la proposition est retenue. Cela nous permet d’entrevoir la grotte du Calin (qui donne accès à un réseau souterrain de 9 km de galeries), la grotte des Gours (dont le nom vient des bassins d’eau dont les parois se forment par accumulation de calcite), la grotte sépulcrale (qui, comme son nom l’indique a été utilisée depuis l’âge du fer jusqu’au moyen âge comme lieu de sépulture).

    Nous abordons maintenant une séquence pleine nature sur un sentier qui s’enfonce dans la forêt amazonienne. Plus bas, au bord du mince ruisseau, les vrais explorateurs empruntent la bonne direction, alors que des « resquilleurs » entraînés par des guides pourtant chevronnés se contentent d’un petit itinéraire bis de pacotille. Les sept délinquant(e)s n’ont donc pas pu voir l’endroit magique où les eaux entrent dans la roche calcaire, façonnant lentement le réseau souterrain jusqu’aux résurgences.

    Ensuite, une longue et sympathique descente, qui ressemble quelques fois à un tunnel de verdure, nous ramène à Sorèze. Le final est un peu humide et quelques un(e)s d’entre nous tentent des figures acrobatiques…Les gosiers eux sont très secs, aussi une terrasse ensoleillée nous permet de nous désaltérer, grâce à un pot offert par Jacqueline et Christine, qui fêtent leurs anniversaires (merci à elles).

    La guide du jour, qui a réalisé un sans-faute, reçoit les applaudissements fournis de la troupe pleinement satisfaite de cette belle journée. Après que Bernard a entonné l’air de « la caissière du grand café » et que de gros nuages noirs se sont accumulés au-dessus de nos têtes (pourtant notre homme chante plutôt juste, non ?!), les discussions vont bon train, qu’il s’agisse des chiffres du jour (18 km pour 550 m de » dénivelé) ou bien du futur séjour sur l’Aubrac et son célèbre aligot. Les Floripèdes arriveront-ils à battre le record du monde détenu  par un Aveyronnais, à savoir faire filer l’aligot au-dessus de 6 mètres de haut ? l’Everest sur l’Aubrac en quelque sorte. Réponse la semaine prochaine.

    Jean-Michel

    Crédit Photos

    CR du 23 nov. 2017

  • Photos Sorèze de Jacqueline et Michel le 25.05.23

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16850791561800

    Animatrice : Christine B.

  • CR de Michel Bl. Montbrun-Lauragais (31) le 23.05.23

    Bienheureux ceux qui n’ont pas écouté les incertitudes de la météo car un soleil à peine voilé et parfois chaud nous a accompagnés durant tout notre périple.
    Les photos de Christiane en témoignent!
    Avant de descendre le long chemin caillouteux pour rejoindre le vallon du Prestin, nous avons admiré les 2 curiosités patrimoniales majeures de Montbrun:
    -L’église Saint-Michel reconstruite en 1877 dans le nouveau centre du village.
    Un clocher- tour polygonal (à l’image de celui de la basilique Saint-Sernin) a été préféré au clocher mur habituel du Lauragais.
    – Le moulin à vent construit en 1680 qui est le mieux restauré et conservé de toute la région.
    Ce moulin inscrit à l’inventaire des monuments historiques, culmine tout en haut de la colline à près de 300 m d’altitude.
    Au point le plus bas, nous laissons sur notre droite les vestiges d’une tuilerie.
    S’en suit un parcours de collines et de vallons avec de beaux points de vue.
    Nous empruntons ensuite le GR 653 d’Arles à Saint-Jacques pour regagner le village perché de Corronsac.
    On retrouve également pour l’église de la nativité de la vierge de Corronsac, un clocher rappelant celui de la basilique Saint-Sernin.
    Le sculpteur et médailleur, grand prix de Rome, Victor Segoffin (1867-1925) est lié à l’histoire de cette commune.
    Le retour s’effectue,comme à l’aller, paisiblement même si le chemin du retour vers le haut du village de Montbrun a paru pour certains, un peu long…
    Quelle satisfaction cependant de dominer et d’admirer à nouveau la vallée!
    Michel Bl.
  • Photos Montbrun Lauragais le 23.05.23 de Christiane et Michel Bl.

    Très belle randonnée conduite par Michel Bl.

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16849964601600