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Christiane
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Animateur: Bernard
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Christiane
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Animateur: Bernard
10 participants / 10km / dénivelé : 130 m / 2h45
Les prévisions météo particulièrement pessimistes ont découragé beaucoup de nos amis. Cependant, le temps a été assez clément, à l’exception d’une dizaine de minutes de pluie généreuse mais rafraîchissante.
Principaux centres d’intérêt :
Michel
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Animateur : Joel
7 Floripèdes + un test ( Patricia)
5h de marche
840 m de dénivelé
15 km
Absence de neige pour utilisation des raquettes, mais petites crampons utiles à certains endroits .Ensoleillé toute la journée.
Josiane avait raison… cette fois-ci encore nous peinons à trouver le lieu du rv : le parking du cimetière, qui n’est pas à coté de l’église, ce serait trop simple. Heureusement nous ne sommes que 3 voitures pour 11 floripèdes et nous nous croisons en train de nous chercher. Nous nous donnons un autre rv à la salle des fêtes… qui se révèle être un gymnase servant aussi de marché dominical ! Bon, ça fera l’affaire, nous nous garons, tout va bien.
Nous démarrons le circuit de Blaye, larges chemins qui nous mènent d’un plateau à des fonds de vallées, avec quelques montées et descentes, 420 m de dénivelé. Et voilà que Jean repère un tas de ferraille dans un fourré : il n’hésite pas une seconde, c’est une moissonneuse-lieuse Mc Cormick-Deering, pourtant sérieusement désintégrée ! Bravo Jean, pour ta science toujours intacte !
Nous passons ensuite à coté de l’ancien four du hameau de Blaye, puis Larroque, Flottes. Mais où sommes-nous ? Trespoux-Rassiels, jamais entendu parler, moi qui ai vécu à Cahors, qu’es aco ?
L’histoire de ce village caussenard, à 6 km au sud-ouest de Cahors, rejoint celle des puissantes familles bourgeoises de Cahors enrichies par le grand commerce médiéval. Un caorsin du nom de Guillaume de Lard acheta en 1255 pour la forte somme de 6000 sols caorsins le terroir de l’actuelle commune à la famille noble mais désargentée des Rassiels. Le nom de Trespoux vient quant à lui de l’occitan « as tres poux » en référence aux 3 puits encadrant le bourg et destinés à alimenter les habitants en eau si rare et si précieuse sur le causse.
C’est sur le plateau calcaire, à environ 300 mètres au-dessus de la rivière Lot, qu’était autrefois implantée la majeure partie du vignoble de Cahors. Il y a cent ans, le moindre coteau favorablement exposé était couvert de vignes. Dévastées à la fin du XIXème par le phylloxera, celles-ci ne trouvèrent pas de successeur capable d’assurer la subsistance des paysans. Aujourd’hui, la vigne s’est principalement implantée dans la vallée du Lot. Le causse est resté moins cultivé mais le Cahors qui y est élevé est tout aussi digne d’intérêt
.On dirait vraiment que nous avons abusé de ce fameux nectar pour accompagner notre pique-nique dans le bois dit du merle ! Ni vin, ni chant de merle, mais un insupportable aboiement du chien de la propriété voisine…qui nous laisse enfin digérer et faire la sieste au soleil ! (voir photo)Nous finissons la boucle en traversant des forêts fantasmagoriques, pleines de lichens et de mousse.
Et terminons cette belle journée ensoleillée à la terrasse du café-restaurant-tabac-presse-épicerie du village. C’est l’anniversaire de René qui nous offre un pot bien apprécié après 18 km de marche. Merci pour tout !!!
Mireille T.
Temps ensoleillé ressenti 12°
Groupe décimé par Covid, médecin et chirurgien, arthrose
en cours de rédaction
Bien sûr, vous avez fait le lien avec Toulouse-Lautrec. Eh oui, ce village est le berceau de la famille du peintre Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901). La dynastie des Toulouse-Lautrec est née au XIIe siècle quand Alix, la fille de Sicard Vicomte de Lautrec épousa Baudoin, le fils de Raymond V, illustre Comte de Toulouse. Je vous ferai grâce de la généalogie de cette vieille et puissante noblesse occitane. Y a-t-il encore des descendants qui portent le nom ? Si quelqu’un le sait qu’il me le fasse savoir. Merci d’avance.
Lautrec se situe au cœur du Pays de Cocagne tarnais, entre les vallées de l’Agoût et du Dadou. En raison de son site médiéval et de son superbe patrimoine architectural, Lautrec fait partie de l’Association « Les plus beaux villages de France » L’Association créée en 1982, et comptant 164 adhérents en septembre 2021 promeut un développement rural harmonieux reposant sur le triptyque « Qualité, notoriété et développement »
En ce 3 février, 15 floripèdes avaient rendez-vous sur la place du Mercadial … difficile à atteindre en raison des rues très étroites, mais dont les maisons à encorbellements et la place à couverts sont magnifiquement restaurées.
Nous trouvons finalement des places de parking à l’extérieur des remparts. En levant la tête on aperçoit sur la crête un cavalier chevauchant un beau cheval très fin. Don Quichotte ? Rien à voir, c’est l’œuvre d’un artiste américain polyvalent, Bob Morse, installé en France.
Difficile également de trouver le départ de la rando prévue par Solange. Nicole cite un adage de notre chère Josiane, qui a été son mentor : « le plus difficile dans les randos, c’est de trouver la sortie et l’entrée des villages ».
Enfin nous démarrons la 1ère boucle à l’est du village : le sentier de l’ail (une pensée pour Régine B. !). Le terroir lautrécois est la principale région de France pour la production de l’ail rose. Afin de garantir sa qualité incomparable et son authenticité, l’Ail Rose de Lautrec bénéficie de l’attribution d’un Label Rouge français et d’un label européen( IGP ) .La zone de production regroupe environ 160 producteurs répartis sur 88 communes autour de Lautrec. Entre 500 et 700 tonnes sont commercialisées suivant les années. La mise en terre s’effectue chaque année en décembre-janvier. Il s’agit de semences certifiées, sélectionnées par l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et de semences issues de semences certifiées qui sont sélectionnées directement par le producteur. Michel J. notre agriculteur de service, nous déniche quelques germes qui commencent à peine à sortir. Sur le coté d’un champ, attirés par l’odeur, nous découvrons des dizaines de kilos de gousses et de têtes … en train de pourrir ! Quel gâchis !
A midi pile, on se restaure dans un environnement vallonné, avec vue sur le château de Malvignole (XIIè et XIVè) devant lequel nous passerons plus tard. Le soleil, présent ce matin, nous quitte définitivement. Cette 2ème boucle, dite des 2 châteaux, nous permet de voir en permanence la petite chapelle St Martin entourée de quelques tombes. Tout au long du parcours, de magnifiques points de vue sur la cité médiévale et ses environs ou sur les sommets pyrénéens enneigés s’offrent à vous. Nous atteignons enfin le 2ème château Brametourte (XI è) Ces 2 châteaux portent des noms peu attrayants qui cachent la réalité. Ils ont été restaurés pour être loués et accueillir mariages, séjours entre amis, cousinades, etc… Que ceux qui sont intéressés se dépêchent, leurs agendas sont déjà bien remplis !
La moitié du groupe termine cette belle journée (19,7 km, 520 m de dénivelé, 6 h de marche effective) au café-théatre Plum où Ghislaine fête son anniversaire. Un grand merci, et merci à Solange pour cette rando découverte. Incroyable, la plupart des participants ne connaissaient pas ce village !
Mireille T.
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Animatrice: Solange
19 KM
520M de dénivelé
Sans doute attirés par la quête du trésor de Saissac, pas moins de 27 Floripèdes (un record !), dont quelques petits nouveaux, démarrent la rando intitulée « entre château et rigole » avec Ghislaine aux commandes. Le soleil est bien présent. Le piémont est lui dans le brouillard, seuls les sommets enneigés des Pyrénées émergent. L’image est belle et on sent dans les yeux de Joël un léger regret de ne pas avoir dérouté une partie de cette joyeuse troupe pour aller faire des raquettes… Mais bon, ici il y a le trésor ; la suite nous dira si les Floripèdes l’ont trouvé.
Un premier arrêt nous permet d’admirer, près d’une petite cascade, une jolie statue. Après avoir passé la ferme du Garic, nous attaquons un magnifique sentier en pleine forêt au milieu des houx, des hêtres et des sapins qui surplombent un petit ru qui gazouille. Tout en haut, alors que les rayons de soleil cherchent à s’infiltrer dans cette forêt majestueuse, le marquage déficient du chemin ne fait pas rigoler la pourtant très souriante Ghislaine qui cherche la rigole… Nous trouvons très rapidement cette fameuse rigole qui, pour rappel, est un ouvrage, résultant de l’ingéniosité de Pierre Paul Riquet, qui permet l’alimentation du canal du Midi.
Alors que midi est passé, l’arrière du peloton (composé d’affamés) désigne un tronc d’arbre en bord de rigole comme possible lieu de déjeuner, mais l’avant garde (composée de fins limiers) fait semblant de ne pas entendre… et trouve un lieu idéal, avec rocher individuel pour s’asseoir ou s’appuyer, du soleil à volonté, de l’ombre pour ceux qui le souhaitent, de la mousse et une musique nature et découverte délivrée par le ruisseau de la Vernassonne qui sonne à nos oreilles.
Le redémarrage sur le plat se fait à bonne allure dans un paysage qui rappelle le Sidobre et sur un tapis de feuilles mortes qui amortit chacun de nos pas. Lorsque nous quittons la rigole, nous sommes forcés de descendre en file indienne dans la forêt rouge, c’est l’instant que choisit Marie-Odile, la mathématicienne des Floripèdes, pour vérifier que nous sommes bien 27, avant que de se rendre à l’évidence.
Ghislaine est concentrée, elle met la pression sur le staff des guides afin que ceux-ci trouvent un enchainement de sentiers permettant d’éviter le maximum de bitume à la belle équipe. Piqués au vif, les nombreux guides animateurs présents ce jour activent leurs neurones. Moyennant deux franchissements de clôtures (enlevées et remises en place très proprement), l’opération est un franc succès.
Rapidement nous sommes en vue du Château de Saissac. Un troubadour d’opérette (avec un blouson bleu), peut-être pour essayer de se faire pardonner les bêtises racontées à longueur de comptes rendus, nous en conte l’histoire. Ainsi, au 16ème siècle, le château de Saissac est aux mains de la famille Bernuy, riches marchands ayant fait fortune dans le commerce du pastel. Plus tard, la famille des Clermond-Lodève en deviendra propriétaire et l’adaptera à l’artillerie. Pendant les Guerres de Religions, il accueillera des troupes venues défendre le village contre les attaques huguenotes.
A la fin du 18ème siècle, lors de la Révolution Française, le château est vendu comme bien national. Il passera entre les mains de plusieurs familles dont des chasseurs… de trésors. Le château est dynamité et fouillé à plusieurs reprises, ce qui explique en partie son état actuel. C’est seulement en 1979 qu’un trésor est découvert, lors de travaux communaux. Il est trouvé, dans la terre au fond d’un jardin, 2000 deniers (monnaie frappée sous le règne de Louis VIII dit le Lion puis celui de Louis IX dit Saint Louis). Une exposition dans les salles restaurées du logis du château présente la muséographie du Trésor monétaire de Saissac.
Ravis de cette belle journée ensoleillée dans la montagne noire (18 km – 350 mètres de dénivelé), les Floripèdes n’ont pas besoin d’une salle d’exposition car, en ce qui les concerne, leur trésor est à portée de main sur les sentiers,… c’est l’amitié.
Jean-Michel
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