• CR de jp – Ordesa – 27 28 & 29 sept. 2021

    D’abord il y a eu cette remarque « quel dommage que Jean-Michel ne soit pas là, il aurait écrit le compte-rendu ! »

    Je ne me sens pas le plus qualifié pour rendre compte car je n’ai fini aucune des quatre randonnées proposées par Bernard, le premier jour je suis retourné tout seul vers l’ermitage (Cañón de Añisclo), le deuxième jour je n’ai pas dépassé la moitié du cirque de Soaso (cascade Cola de Caballo, en el Parque Nacional de Ordesa y Monte Perdido) et le troisième jour j’ai du grimper 350 mètres en direction du Mondoto au dessus du village de Nerín. Peut-être que MT acceptera de compléter ce dossier par quelques anecdotes sur les ballades ?

    Lundi, regroupement général des 7 voitures et des 26 floripèdes sur le parking (fermé) de San Urbez après un trajet sur une route à sens unique invitant à de nombreux arrêts pour admirer soit les parois démesurées soit les marmites bleu marine, bleu-vert, endroits peuplés jadis de créatures étranges, stupéfiantes et mystérieuses. Au départ de la randonnée, un pont romain sur le rio Bellos puis un lieu magique l’ermitage de San Urbez. Le chemin le long du rìo passe de cascades en piscines naturelles toutes plus belles les unes que les autres, au cœur d’une hêtraie abondante bordée de falaises immenses (1000 m). Le groupe pique nique au bord du torrent, mi soleil mi ombre, surveillé par les guides du Parc, inquiets et sévères. Au retour on évite l’embranchement à droite du GR15 qui monte vers Sercué et Nerín d’où part la rando de mercredi. Avant d’atteindre l’ermitage nous tournons pour traverser le Bellos et  revenir au parking par une boucle autour d’un torrent impétueux.

    En route vers l’Hôtel Bajajuelo à Torla. Ana ne tient pas rigueur à Christiane des 6 désistements (COVID) de dernières minutes lorsque nous prenons les clefs de nos 13 chambres. Apéritif avec sangrìa à gogo (bis repetita le lendemain) et dîner copieux.

    Mardi,  Bernard peine à rameuter ses troupes après un p’tit déj somptueux. On va garer les voitures au Centre des Visiteurs du Parc national d’Ordesa et du Mont-Perdu où en été y trouver une place doit être mérité ! Deux groupes, l’un pour aller au fond de la vallée de la rivière Arazas au cirque de Soaso (17,5 km, dénivelé 550m), on traverse des forêts de pins, de hêtres qui commencent juste à prendre les couleurs automnales, dans les sous bois des milliers de champignons et à droite le torrent et une succession de chutes, la cascade d’Arripas, la cascade d’Estrecho, les chutes de Soaso, toutes grandioses et merveilleuses. Un dernier effort pour atteindre les prairies du cirque en même temps qu’un troupeau de vaches pyrénéennes. Le second groupe par l’Itinéraire Pradera-F. Pelay-Cola de Caballo fera la jonction avec quelques courageux du 1er groupe au dessus de la cascade.

    Mercredi au départ de Nerin vers le Mondoto ; franchissement du barranco Estanon (1h) puis du  Replat d’El Reguero (1h30), arrivée en 2h au Mondoto; Attention à ne pas trop s’approcher des falaises !

    Géologie – Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1918 puis en 1997 déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO , le parc national d’Ordesa et Monte Perdido comprend un ensemble de quatre vallées (Ordesa, Añisclo, Escuain et Pineta) ; cet endroit est exceptionnel, spectaculaire, cirques glaciaires, rivières souterraines, cañons aux parois vertigineuses, la plus haute montagne calcaire d’Europe, endroits clés pour comprendre la formation des Pyrénées. Je vais essayer de vous résumer 500 millions d’années en 8 phases : l’histoire géologique de cette région.

    1. L’histoire commence vers -500 millions d’années, que d’eau, que d’eau ! la zone située près du pôle sud est occupée par un océan et pendant plus de 100 millions d’années, les sédiments marins vont créer des roches sédimentaires tels que le sable, le calcaire, l’argile.
    2. À partir de -400 millions d’années, les plaques sous l’océan remontent vers le nord. Les roches sédimentaires sont alors comprimées et se métamorphisent (gneiss, schiste).
    3. De -345 à -260 millions d’années, la collision de deux super-méga-continents engendre une immense chaîne de montagne, la chaîne hercynienne, sans commune mesure avec la chaîne actuelle. En sous-sol, la température et la pression sont telles que les roches sédimentaires déjà métamorphisées fondent partiellement donnant naissance à de la migmatite gris blanc, roche mixte entremêlée de parties blanches et de parties grises. Cette migmatite constitue aujourd’hui la base rocheuse sur laquelle repose le site de Pyrénées-Mont Perdu.
    4. De -260 à -100 millions d’années, l’érosion va progressivement gommer ces montagnes et à la fin les dinosaures peuplent cette sorte de plaine ; un observateur pourrait deviner l’affleurement progressif du socle granitique.
    5. À partir de -100 millions d’années, cette plaine est couverte par une mer peu profonde et de nouvelles couches sédimentaires se déposent au-dessus de ce socle ; elles forment les roches de la nappe du Mont Perdu.
    6. Vers -40 millions d’années les plaques se déchaînent (ah la tectonique des plaques !), la plaque africaine remonte, pousse la plaque ibérique qui tamponne la plaque eurasiatique : naissent les Alpes et nos belles Pyrénées. Au niveau du Mont Perdu, la plaque ibérique glisse sous la plaque continentale.
    7. A partir de -5 millions d’années, le refroidissement général du climat entraîne la formation de glaciers. L’érosion creusent les cirques glaciaires les vallées en U et fait affleurer la migmatite métamorphique au niveau du cirque d’Estaubé, ainsi que l’inversion des strates géologiques au niveau du plateau des Espélugues. Quant au centre du massif, il sera moins érodé que sa base et conservera ainsi sa strate sédimentaire de type calcaire à plus de 3 000 m, unique au niveau européen. Vers −20 000 ans av. J.-C., maximum de l’époque glaciaire, toute la zone est recouverte d’un glacier géant.
    8. Enfin, vers -10000 ans av. J.-C., le réchauffement climatique global (déjà !) fait disparaître le glacier, laissant apparaître trois pointes plus hautes faites d’une roche plus dure : le mont Perdu, le cylindre du Marboré et la Soum de Ramond, qui seront appelées localement les « Trois Sœurs », Tres Serols (aragonais), Tres Sorores (espagnol). De ce glacier géant ne reste plus qu’aujourd’hui le glacier du Mont-Perdu, confetti d’une trentaine d’hectares et de 20 m d’épaisseur..

    Jeudi – Ainsa – 9 participants s’octroient une journée supplémentaire pour visiter la cité médiévale d’Ainsa. Souvenir de la randonnée itinérante de mai 2015.

    Merci à Christiane et Bernard pour ce magnifique voyage, lieu top, météo top, organisation top, hébergement top, participants top, ambiance top, BRAVISSIMO !!!

    jp

    Photos Cañón de Añisclo

    Photos de la Vallée d’Ordesa

    Photos Nerin- Mondoto

  • PV – Fanjeaux (Chemin de St Dominique) – 28 septembre 2021

    Chemin de Saint-Dominique au départ de Fanjeaux et en passant par Lasserre de Prouille.

    Randonnée menée par Michel B.
    Départ de Firmis à 9h00
    Nombre de participants : 10
    Distance : 14,5 km
    Durée 4h30 hors pause de midi
    Dénivelé : 275 m
    Temps parfait pour admirer d’un côté la montagne noire et de l’autre les Pyrénées.
  • Photos estives de Paloumère 31 le 23.09.21 de Christiane, Michel B, Solange

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    Animatrice : Geneviève

     

  • Vallée d’Aston – 16 sept. 2021 – Michel BS

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    animateur Bernard

  • CR de Jean-Michel – Vallée d’Aston – 16 sept. 2021 – menée par Bernard

    Nous sommes 17 randonneuses et randonneurs à emprunter, à bord de nos véhicules, la longue route étroite et sinueuse de 15 km (sans le moindre village) qui sépare Aston (09) du lac de Laparan.

    A l’arrivée sur le parking du barrage (qui est caché dans les nuages), les gouttes de pluie redoublent d’intensité. Geneviève propose donc l’abri des arbres en lançant la troupe à l’assaut d’un très long raidillon qui, d’entrée, chauffe les mollets. Ceci n’empêche nullement André de cueillir un très beau cèpe qui finit promptement dans sa besace.
    Plus haut, c’est un magnifique paysage dans la brume qui nous accueille avec des rochers comme posés dans ce décor de carte postale au milieu de nombreux petits sapins et de très jolies petites cascades. Bernard, le guide du jour, propose un regroupement salutaire qui va permettre à beaucoup de souffler un peu et de s’alimenter.
    Un peu plus loin, alors que nous atteignons une cabane, deux groupes se forment. Le premier groupe s’enfonce dans la vallée sur un chemin bien tracé, alors que le deuxième groupe cherche sa voie sur une pente abrupte au milieu d’un secteur coloré par de nombreuses myrtilles. Bernard lance l’isard de service (Michel) à la recherche d’un sentier qui joue à cache cache avec nous. Quelques cairns repèrés par des yeux exercés aident à la progression. Alors que les nuages daignent nous laisser voir un coin de ciel bleu, apparaît au même instant, en contre bas, le lac d’Embizon.
    Le sentier de la crête de l’isard est exigeant, nul doute que Bernard le sait, mais notre homme est taquin, il semble s’étonner des montées successives et prend bien soin de nous avertir des passages dangereux. A un endroit, le vide est présent des deux côtés du sentier, mais les nuages tempèrent la sensation de vertige. Une porte avec un arceau de pierres nous permet de rejoindre un chaos de rochers qui va nous servir de terrasse de restaurant. Solange essaie de joindre le deuxième groupe sans succès, l’opérateur téléphonique se contentant de signaler que nous sommes en Andorre…
    Le redémarrage s’effectue assez rapidement car le ciel s’assombrit. Nous passons au col de Belh 2247 m, puis au col de terre nègre 2304 m avant de foncer sur le refuge de Ruhle.
    A l’abri…, nous enfilons nos ponchos car une belle pluie décide de nous accompagner dans la descente. Ceci ne nous empêche pas d’apercevoir, au loin, le premier groupe. La fusion se fera à hauteur d’un troupeau de magnifiques Merens à la robe noire si caractéristique. Comme les nuages se dissipent, nous apercevons sur notre gauche le secteur de Fontargente qui nous laisse deviner un paysage somptueux et sauvage. Le temps est maintenant dégagé et les rayons de soleil pointent (enfin !) le bout de leur nez.
    Nous regagnons les voitures avec la complicité d’une jeune et sympathique bergère Savoyarde (pourtant occupée à surveiller ses 1200  brebis), donnant ainsi la possibilité à nos véhicules de ramener au barrage de Laparan l’ensemble des éléments de notre troupe. Alors que nous quittons ponchos et chaussures légèrement humides…, Bernard fait l’unanimité lorsqu’il déclare : « la crête de l’isard est une très belle rando, on va la reprogrammer et on la fera à l’envers… avec le soleil ».
    Jean-Michel
  • CR de Mireille – Vallée d’Aston – 16 sept. 2021 – menée par Bernard

    La météo n’était pas si mauvaise : « rares averses »… vite transformées en rares éclaircies ! La douche était de bonne qualité, et à l’heure qu’il est, 34 chaussures de marche doivent encore sécher chez les floripèdes qui étaient présents !

    Depuis l’étang de Laparan, dans la haute vallée d’Aston, + de 800 m de dénivelé pour certains, + de 1000 m. pour les plus courageux qui quittent les 1ers vers la cabane du Rieutort pour gravir les crêtes des isards. On se donne rendez-vous au refuge du Rhule où quelques-unes se réchauffent au poêle, après un pique-nique écourté… par la pluie bien sûr !

    A la descente, on a le choix entre la gadoue glissante ou le gispet glissant. Rencontre avec des chevaux de Mérens qui nous laissent à peine la place de passer, mais sont plutôt bienveillants.

    Dommage, la vue était vraiment bouchée, les lacs vraiment tristes, cette vallée est si belle sous le soleil ! Mais consolons-nous. Il parait que la pluie est un cadeau pour la peau et qu’elle est chargée d’ions négatifs bénéfiques pour l’organisme. L’air que l’on respire par temps de pluie est plus pur que jamais !

    Pot à Tarascon offert par Christiane qui fête son anniversaire. Les bonnes habitudes reprennent !

    Merci à Bernard et Christiane.

    Mireille T.

  • PHOTOS ARNAVE 09 LE 2.09.21 DE MICHEL, MONIQUE

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    ANIMATEUR: MICHEL BS

  • CR de jp – Saint-Paulet – 7 sept. 2021 – Menée par Michel Bl

    Cette randonnée de rentrée a attiré 18 Floripèdes dont deux en essai : Michel B, Alain, Carole, Chantal, Christian, Frédéric, Georges Ga, Georges Gu, Ghislaine, Jacqueline, Jean, jp, Josiane, Michelle, Mireille T, Monique, Nicole-Caroline & Pierre S.

    Saint-Paulet, au coeur du Lauragais, le département de l’Aude à 50 km de Toulouse.

    Saint-Paulet et son château qui appartient à la même famille depuis près de 5 siècles, les Latour d’Auvergne ; le cœur embaumé de Turenne y a été conservé à partir du 19ème jusqu’à une période récente dans un coffret de plomb, enchâssé dans un cartel de style Louis XIV.

    L’autan est un vent de sud-est turbulent, touchant le Midi toulousain et le Tarn, en prolongement du vent marin soufflant sur les côtes du Languedoc-Roussillon. Il faut distinguer l’autan blanc et l’autan noir

    • L’autan blanc est un vent sec de beau temps souvent associé à des conditions douces (il souffle en effet du sud-est), généralement dû à la présence d’un anticyclone sur l’Europe Centrale.
    • L’autan noir est un vent assez chaud souvent annonciateur de pluie, voire d’orages. Il peut être le prolongement d’un Marin ayant effectué un long parcours sur la mer et donc chargé en humidité.  L’autan se calme lorsque les premières pluies débutent.

    Aujourd’hui noir ou blanc, comment était l’autan ?

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    Distance : 9,3 km

    Le groupe traverse le village par la rue montante, en passant sous le château que l’on verra plus loin. Ensuite on oublie sur la gauche les ruines d’un moulin et ses vieilles meules. Sous les rafales de vent d’autan nous découvrons les différents paysages du Lauragais en descendant vers l’est jusqu’à croiser la rigole du canal que nous allons suivre jusqu’en bas du village (lieu-dit la Bomba). Sous les arbres, nous savourons l’ombre et la fraîcheur du sentier. Tout le groupe est unanime pour louer le choix de cette randonnée.

    jp

  • CR de Georges – Beaumont sur Lèze – 29 juin 2921 – menée par Georges

    Mardi 29 juin, c’est la dernière rando des floripÈdes avant les vacances, conduite par Georges, entre Beaumont sur Lèze et Miremont. RV au parking de Firmis, 12 participants, 3 voitures.

    Dès le départ de Beaumont et son imposante église, pour bien démarrer, il faut grimper une petite montée d’environ 100m, seule difficulté de la journée. Le temps n’est ni chaud ni froid, idéal pour une balade, avec un ciel tantôt couvert, tantôt ensoleillé. En chemin, nous trouvons une ferme, peuplée de quelques animaux factices, vache et oiseaux, et une large peinture de la campagne en trompe l’œil sur un des murs d’une grange. Nous passons un gué sans difficulté aucune, bien qu’il ait plu ces derniers jours, et ne l’ait rendu infranchissable.

    A Miremont, après la visite de l’église avec son clocher mur et son orgue, c’est la pause repas en bordure d’un ruisseau.

    Puis c’est le retour vers Beaumont avec pour prochaine halte la visite du cimetière d’animaux Maurice Massonier. Ce cimetière  appartient à la commune. Une association s’est créée, et les adhérents qui ont enterré ici leurs compagnons d’une vie, principalement chats et chiens et même un perroquet, dans de petites tombes, avec pour chacune, photo et épitaphe, payent une redevance annuelle. Il y a encore des places !

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     Avant la descente sur Beaumont un moulin sans ailes s’offre à nos yeux, et c’est l’arrivée et la fin de la rando.

    GEORGES

  • Photos Balesta 11 le 24.06.21

    Pour visualiser cliquez sur le lien ci-dessous:

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    animatrice :Geneviève