• CR de Mireille – Moulin-Neuf (09) -7 avril 2022 – menée par Ghislaine

     

    Départ de Moulin-Neuf, commune rurale de l’Ariège située à 6 km de Mirepoix, en direction de Cazal des Faures. Les sommets ariégeois enneigés offrent  un panorama exceptionnel qui nous accompagne pendant toute la rando  et dont on ne se lasse pas !  La vue, petit à petit, s’agrandit : on admire de loin les ruines du Château féodal de Lagarde et le village de Roumengoux disséminés au sein de l’océan de verts des collines et des pâturages. Tous ces bourgs font partie du pays d’Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d’une extrême diversité.

    Nous traversons un autre village pittoresque, Tréziers, puis une voie verte et la Rivière de l’Hers qui scintille de ses eaux claires. Enfin, nous arrivons au château de Lagarde.

    Pendant plus d’un demi-millénaire le château fort primitif fut l’objet de nombreuses transformations. Sévérité d’une forteresse médiévale, charme d’un château renaissance, magnificence d’un palais « Grand Siècle ». On peine à croire qu’il fut appelé « le Petit Versailles des Pyrénées » 236 personnes  pouvaient y résider en même temps durant la deuxième moitié du XVIIe. Il est maintenant habité par de jolies biquettes … La résidence des Lévis-Mirepoix, au XIVè, reflète, dans ses imposantes ruines, l’évolution de l’architecture de haut rang à travers l’histoire. Lagarde et son château furent le coeur de l’histoire de la seigneurie de Mirepoix jusqu’à la Révolution, époque à laquelle il fut vendu « à la pierre ».

    Ayant trouvé portes closes au château, nous pique-niquons aux pieds de son mur d’enceinte.

    Quatre kilomètres plus tard, nous passons devant la fontaine de Bourrastel, puis cherchons en vain l’aire des Trois cyprès … pas si près que ça et surtout sans intérêt, c’est un cul de sac ! Enfin nous arrivons sur la crête de  Roumengoux , son église, son allée de pâquerettes, sa table d’orientation, son point de vue toujours aussi magnifique sur le massif de Tabe au premier plan et Montségur à l’horizon.

    Retour au Moulin neuf. La boucle est bouclée : 18,8 km, 462 m de dénivelé, beau temps. Les 25 floripèdes ont apprécié cette superbe rando. Merci Ghislaine !

    Nous finissons la journée à Mirepoix. Le nom vient d’une ancienne racine mir, indicatrice d’une position en surplomb, avec peis « poisson », sans doute pour faire référence à la rivière qui traverse la ville.

    La ville fut reconstruite selon les plans réguliers des bastides après une vaste inondation en 1289. La superbe place rectangulaire a conservé sa structure originelle et médiévale, on peut y observer des maisons à colombages sur galeries de bois, et une grande halle. Derrière la place, on aperçoit  la cathédrale Saint Maurice et sa nef aux dimensions impressionnantes (22 m en largeur).

    La Maison des Consuls  ornée de pièces de bois sculptées, devenue un café nous accueille sur sa terrasse ensoleillée pour un pot désaltérant.

     

    Mireille

  • Photos Moulin-Neuf (09) le 07.04.2022 de Christiane et Michel BS.

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16496630199700

  • Photos Aurignac (31) le 23.03.2022 de Christiane

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16493203062600

  • CR de jp – Lherm – 5 avril 2022 – menée par Solange

    Boucle de la Favette –  25 Floripèdes – 11 km – D 100 m

    Solange nous avait déjà proposé cette boucle un jour d’automne l’année dernière (5 oct.) sous la pluie : cette fois-ci les conditions météo étaient toutes autres, soleil et chaleur printanière.

    La boucle nous fait découvrir les environs de l’Herm, le haras Moulin de la Parade, la forêt des Escoumes et son parcours sportif, les espaces verts de la commune, traverser deux fois le canal de Saint Martory.

     

     

     

    Très agréable randonnée, facile, bravo Solange pour avoir su convaincre Helios d’être clément avec ton groupe de 25 randonneurs alors que les gelées ont fait un retour marqué ce début avril. Hier, lundi, la  matinée a été la plus froide en France depuis 1947.

    jp

  • CR de jp – Le sentier du Patrimoine (Aurignac) – 29 mars 2022 – menée par Jean-Paul

    Je n’avais pas le cœur à faire ce CR marqué de nombreuses péripéties, les augures mal déchiffrées au départ, le méli-mélo de véhicules, la chute de Caroline, l’intervention des pompiers…
    Heureusement ce matin les nouvelles sont rassurantes..

    Jean-Paul nous invite ce mardi (départ 9h00) à parcourir le sentier du patrimoine ; le point de départ est normalement Montoulieu Saint Bernard mais le groupe de 19,5 floripèdes est invité au foirail d’Aurignac dans le pays de Comminges, une région de collines boisées et de vallons fertiles, des vertes prairies, avec comme horizon la chaîne des Pyrénées. Nous ne verrons pas à Montoulieu les restes d’un impluvium (ou piscine) en marbre. C’est le dernier vestige d’une villa gallo-romaine qui se tenait à cet endroit. Sur la colline, à côté d’un ancien château féodal en ruines se tient l’église paroissiale, reconstruite au xixe siècle. Et un monument aux morts qui liste un de mes anciens, très anciens lointains cousins.).


    Source du sanctuaire

    À deux kilomètres environ du village, au milieu du massif forestier d’Aurignac, la chapelle Saint-Bernard est un lieu de pèlerinage édifié sur le lieu d’une apparition présumée de la Vierge au xviie siècle.

    La chapelle Saint-Bernard

    Une boucle de 14km, 380m., au départ d’Aurignac par Esbayles, Montoulieu-Saint-Bernard, la Chapelle Saint-Bernard, le Cap de Bosc, le Cap Martin (et la carrière de granulats), très agréable randonnées, soleil presque printanier, merci Jean-paul ;

    Regrettons que La lettre d’information mars 2022 du CDRP31 ne soit parue qu’aujourd’hui 30 mars, les conseils rappelés dans l’article Bien marcher aurait peut-être permis d’éviter la chute.

    jp

  • Photos Bruniquel 82 le 26.03.22

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    Animateur : Bernard

  • CR de Jean-Michel – Bruniquel -24 mars 2022 – menée par Bernard

    Émerveillés par le temps splendide qui règne sur ce beau village de Bruniquel, 20 Floripèdes (14 perdrix et 6 vieux fusils), sous les ordres de Bernard, entament la rando du jour intitulée « le circuit des sept perdrix » en traversant un petit jardin bucolique. De cet endroit, nous pouvons voir  le château légendaire de la reine Brunehaut qui domine d’un côté la falaise de l’Aveyron, de l’autre le village étagé à flanc de colline. Ce lieu avait été attribué à la reine en 587 jusqu’à son exécution en 613… ses cheveux attachés à la queue d’un cheval. Drôle de coutume… !

    Le castrum est conquis, en 1176, par les comtes de Toulouse. En 1211 le troubadour Guilhem de Tudèla, coauteur de la « Chanson de la croisade » se réfugie chez Baudouin de Toulouse (demi-frère du comte Raymond VI de Toulouse) qui livre Bruniquel aux Croisés et est pendu comme traître en 1214, à Montauban. Après la croisade, le village connut un grand essor au Moyen Âge car il se trouve sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La plupart des ruelles tortueuses ont conservé leurs pavements et c’est au sommet de la principale que l’on trouve les châteaux, quasiment suspendus au-dessus du vide.

    Les châteaux de Bruniquel ont été immortalisés au cinéma dans le film de Robert Enrico « Le Vieux Fusil » en 1975, avec à l’affiche, notamment, Philippe Noiret et la divine Romy à la beauté sans pareil…

    Nous abordons maintenant une longue descente sur un chemin qui nous conduit sur les berges sablonneuses de l’Aveyron. Après avoir admiré une belle falaise qui domine la rivière, un arrêt s’impose dans une prairie pour nous dévêtir un peu. Sans doute tourneboulé par le déshabillage des très nombreuses dames, le guide a du mal à trouver le balisage. Heureusement Christiane (une adjointe sur qui on peut compter), qui a l’œil sur tout et a surtout une bonne vue, repère la marque jaune salvatrice sur un arbre voisin.

    Plus loin, nous apercevons le clocher de Montricoux qui se détache dans un ciel d’un bleu d’une absolue pureté. Nous visitons l’église aux vitraux modernes remarquables, puis nous déambulons dans les rues avec ces maisons à pans de bois et encorbellement. L’ancien château de Montricoux garde quelques traces des Templiers qui le bâtirent. Il appartint un temps à Sully. Il abrite aujourd’hui le musée Marcel-Lenoir, peintre réputé des XIXe et XXe siècles, ancienne figure du Montparnasse où il fréquenta Modigliani et Fernand Léger. Marcel Lenoir vint se retirer sur la fin de sa vie à Montricoux où il mourut en 1931.

    Arrivés à un très joli lavoir, Paul appelle « sos Christiane dépannage ». Celle-ci, aussitôt, sort sa caisse à outils et sauve ce grand randonneur d’un éventuel accident… de lunettes. Le raidillon qui suit nous fait attraper une petite suée car insensiblement le mercure monte. Tout en haut, profitant de l’ambiance printanière, de paisibles chevaux gambadent dans un pré recouvert de pâquerettes.

    Redoutant de ne pas trouver un endroit aisé pour déjeuner dans les bois, Bernard demande à un indigène de pouvoir envahir avec la troupe son champ qui borde l’Aveyron. C’est donc dans un coin paisible que chacun déguste son casse-croûte ainsi que quelques douceurs gracieusement offertes par de gentes dames, pendant que la vie s’écoule au fil de l’eau.

    Une vie qui quelquefois ne tient qu’à un fil… Et ce n’est pas le plongeur des grands fonds des Floripèdes qui va dire le contraire. Des cris retentissent soudain, « au secours, sauvez-moi !». Immédiatement, le maître-nageur Jacques, plus quelques naïades, se précipitent afin de sortir notre homme d’une situation plus que délicate cherchant sans y arriver à regagner la berge. Finalement, tout est bien qui finit bien, le plongeur s’en sort avec une belle frayeur et des chaussettes et vêtements trempés et…boueux. Geneviève décrète aussitôt le gilet de sauvetage, le masque, les palmes et le tuba obligatoires à compter de la prochaine randonnée…!

    Après avoir attribué la médaille du courage à Jacques, le redémarrage s’effectue dans un univers fantasmagorique composé d’arbres moussus, le long d’un petit ruisseau aux eaux limpides, irréelles et chantantes. Chacun s’empresse de faire des photos car ensuite le cours d’eau disparaît, afin de mieux réapparaître quelques mètres plus en amont.

    Nous voilà maintenant au bord de la falaise qui domine les très belles gorges de l’Aveyron, avec au loin une vue merveilleuse sur le château de Bruniquel, de l’autre côté de la verte vallée. Nous bénéficions d’une longue et belle descente avant d’emprunter un raidillon qui nous conduit à Bruniquel, après un périple de 21 km, un dénivelé de 660 mètres et un sans-faute de Bernard (bravo à lui).

    A l’exception du plongeur…, sans doute parti faire sécher ses vêtements, nous gagnons toutes et tous la terrasse ensoleillée d’un café avec une vue splendide sur Bruniquel. Le pot (accompagné de madeleines) nous est gracieusement offert par l’adorable Claude (merci à elle), ce qui nous permet de conclure en beauté une journée absolument magnifique !

    Jean-Michel

  • CR de Michel B. – Noueilles – 22 mars 2020 – menée par Michel B.

    Distance 9 km –  Dénivelé :160 m – Durée 3h00
    19 courageux Floripèdes ont décidé de gagner la bataille contre le vent d’autan.
    Ils ont magnifiquement réussi car nous n’avons constaté aucune perte humaine, aucune chute et aucune égratignure !
    La folie ne s’est emparée d’aucun de nos amis.

    Le rythme a été soutenu puisque nous avons bouclé la boucle en 2h30 soit une moyenne de près de 4km/heure.

    Les mauvaises langues diront que le vent a permis cette performance… Oh les vilains !
    Descriptif des photos (par ordre d’apparition à l’ecran)
    – Noueilles ou Naoelhas : Une des premières communes du Lauragais à avoir eu en 2021 la traduction de son nom en Occitan.
    – Eglise Saint-Pierre avec son clocher-mur reconstruit en 1851.
    – 3 floripèdes dont un plus facétieux que les 2 autres.
    – Superbe chêne centenaire

    IMG_2833.JPGIMG_2834.jpgIMG_2865.JPG39466180-990f-4225-9ae9-97686649a8a5.jpg

  • CR de Mireille – ENGOMER – BALAGUE (09)-10 mars 2022 – menée par Geneviève

    21 floripèdes au départ d’Engomer attaquent la montée en direction d’Agert. Environ une heure plus tard, surprise, une partie de cache-cache s’engage. On s’éparpille, on se dissémine, mais on se cache si bien qu’on se perd complètement de vue … Au bout d’une demi-heure, on s’appelle au téléphone, on siffle, on crie, mais le réseau ne passe pas, les voix et les sifflets non plus. Philippe, n’écoutant que son courage, redescend même presque jusqu’aux voitures (Il pourra afficher le double de dénivelé à son compteur personnel !) Enfin on se retrouve. Il ne manque personne. On ne veut pas savoir qui a gagné et qui a perdu ! Mais voilà qu’un peu plus tard, il nous est proposé un autre jeu. Il s’agit de retrouver le chemin à travers les broussailles, les taillis, les ronces, les barbelés. On rampe, on s’aplatit, on s’égratigne, ça rappelle les camps scouts. Miracle, le chemin est découvert ! On siffle la fin de la partie !

    Après un pique-nique réparateur dans un pré dominant la vallée de Balagué, avec vue sur les monts ariégeois enneigés à l’horizon, nous reprenons le sentier. La vue plongeante sur le village de Balagué nous enchante. Dommage qu’un hélico qui nous a déjà assourdis pendant le pique-nique continue ses rotations bruyantes !

    Situé à l’extrémité de la vallée, à 650 m d’altitude, Balagué possède des maisons pittoresques, combinant le bois et la pierre dont les plans sont en L. Cette disposition protège la cour et les balcons des intempéries venant de l’ouest ou du nord. Les balcons servaient essentiellement au séchage des récoltes. Le four à pain de forme semi-sphérique, placé en extérieur des murs, avance en encorbellement. Son église romane ferme l’extrémité Ouest du village. Un cadran solaire pare son mur Sud et nous donne l’heure le temps d’un furtif rayon de soleil. Le « travail à ferrer » les bœufs ou chevaux a été bien conservé.

    Balagué a accueilli en1982, le tournage du film de Daniel Vigne : Le Retour de Martin Guerre (avec Nathalie Baye et Gérard Depardieu) qui se déroule au XVIème siècle.

    Au dessus du village, sur une butte, les ruines de la Tour elliptique Sainte-Catherine, visibles de très loin, nous attendent. Ce sont les seuls vestiges d’une fortification de grande ampleur datant du XIIème siècle. Sous la tour se trouve une grotte qui porte le même nom. Autrefois aménagée par le CNRS, elle est maintenant devenue dangereuse.

    Nous regagnons le parking sous le soleil enfin levé. Pas de bar ouvert. Assoiffés par ce parcours plein d’imprévus, nous achetons quelques boissons à l’épicerie bio d’Engomer.

    Merci à Geneviève pour cette très jolie rando animée dans tous les sens du terme !

    Mireille

  • Photos Engomer 09 le 10.03.22 de Michel B. , Christiane et Solange

    Cliquez sur le lien ci-dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16470730680100

    Animatrice : Geneviève

    15Km

    4H30

    830 m