• Photos de Christiane & Michel BS – Le Mas d’Azil – Le 14 janv. 2021

     

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    ANIMATRICE: GENEVIEVE

  • PV de Mireille – 14 janvier 2021 – Mas d’Azil – menée par Geneviève A.

    • Nombre de participants : 18
    • Dénivelé : 450 m.
    • Kilométrage : 16
    • Durée totale : 6h30
    • Nom  des dolmens : Pouech, Couminge, Brillaud (1800-700 av. JC)
    • Lieu pot : Plus de pot !
  • CR de Mireille – 7 janvier 2021 – Mancioux – menée par Bernard

     

    Pour la 1ère rando de 2021 joyeuses retrouvailles à Mancioux , commune de l’unité urbaine de Boussens, située sur le canal de Saint-Martory et à la confluence de la Garonne avec la Noue, dans le Comminges, à 21 km au nord-est de Saint-Gaudens. La gelée blanche nous accompagne tout le long du trajet depuis Toulouse et embellit les paysages que nous traversons. Au cours de la rando le panorama sur la chaine des Pyrénées bien enneigées nous enchantera une fois de plus.

    En fin de matinée, après avoir évité une meute de chiens très excités, heureusement plus ou moins enfermés, nous longeons un enclos où paissent une demi-douzaine d’ânes. L’un d’entre nous accueille en bréant bruyamment et longuement, puis voyant que nous ne réagissons guère, poursuit de ses assiduités une congénère qui l’envoie balader au moyen de ruades répétées, violentes et déterminées. Une belle leçon d’autodéfense !

    Traversée de la Noue aux abords d’un moulin à eau fortifié (1515) qui appartenait à l’ordre de Malte. Pique-nique rapide en raison de la température proche de zéro dans un pré timidement ensoleillé, non loin de Laffitte-Toupière (1) … Juste le temps pour moi de tester involontairement la clôture électrique contre laquelle je pose mes bâtons… Aïe ! Michel B. fera la même expérience avant de repartir, m’expliquant ensuite que l’électrificateur produit des impulsions de plusieurs milliers de volts, mais d’une durée inférieure à une milliseconde, ce qui me rassure sur l’état de mon cerveau !

    Agréables sous-bois alternent avec chemins à découvert, nous empruntons un étonnant sentier en corniche sécurisé avec une main courante : les affleurements rocheux du Courmatoué. Sur les crêtes on peut observer une végétation subméditerranéenne caractéristique de ce massif vieux de 65 Ma, né de la poussée des Pyrénées. En chemin, nous croisons quelques poèmes ou citations connus ou inconnus des « Amis du verbe » (association locale) inscrits sur de grands panneaux transparents.

    Retour vers la Garonne. Nous nous croyons arrivés, mais un rampaillou d’1,5 km nous attend encore pour atteindre le château de Montpezat (XIIIe s.) dont les ruines sont admirablement campées sur une colline de 416 m dominant la Garonne. Construit au XIè par la famille Montpezat, il contrôlait, face au château de Roquefort le passage par la vallée de la Garonne.  Nous ne voyons qu’une partie de l’enceinte de murs crénelés, et redescendons à Mancioux.

    Tiens, nous avons parcouru 19 km et 750 m de dénivelé, plus que prévu n’est-ce pas Bernard ?  Mais nous nous sentons régénérés par ce bon bol d’air et cette rando variée. En ces temps de Covid c’est l’une des rares activités sportives et amicales qui nous sont permises ! Merci Bernard.

    Mireille

    Crédit photos

    • (1) Étymologie de ce drôle de nom : l’ancienne expression latine petra ficta, pour une pierre façonnée, sculptée, désigne d’anciennes bornes de limite de territoire ou des jalons sur des routes. L’évolution fitta, ou hitta en gascon, a donné Lahitte Toupière qui rappelle un lieu de production de poterie. Du gascon La Hita (du latin petra ficta = pierre sculptée servant de borne limite) et topièra (atelier de poterie) .
  • Photos Mancioux – le 7 janv. 2021 -Christiane, Michel BS & Solange

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    Animateur : Bernard

    CR de Mireille

  • PHOTOS LE PUECH RAQUETTES LE 6.01.21 DE SOLANGE JOEL

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    Magnifiques photos hivernales …

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    ANIMATEUR: JOEL

  • PHOTOS MONTREDON LABESSONNIE 81 LE 18.12.20 DE SOLANGE ET MICHEL

     

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    ANIMATEUR: MICHEL

  • Photos de michel BS – Paloumère – Oct. 1020

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    ANIMATRICE : GENEVIEVE

  • CR de jp – 29 oct. 2020 – Les Soulanes de Nore – menée par Pierre

    « Portez-vous bien » 

    Durée : 5h

    Km : 15

    Dénivelé : 600m

    La der des der ! Je ne me réfère pas à la guerre de 14-18 bien qu’en novembre, ni ne vais, amis lecteurs,  lister les conflits armés qui depuis un siècle continuent à embraser, régulièrement, inexorablement, le monde des humains, non je veux parler de la dernière randonnée avant… Surprise, nous ne sommes que douze, sept hommes et cinq femmes à répondre présents. Pourtant, ce jeudi, 29 octobre, suite aux annonces du Président, nous avions le droit de nous retrouver pour marcher ensemble. Nous voilà dans une périodes sombre, jusqu’à quand ? J’ai envie de me risquer dans une prédiction : on va nous lâcher la bride pour Noël et Saint Sylvestre – avez-vous noté comme les vacances jouent un rôle primordial alors qu’économie, liens sociaux s’effondrent cruellement ! – et là, on nous annoncera la troisième vague, avec privation de liberté d’aller randonner dans les endroits reculés…

    Pierre avait prévu un RdV au Col de Salettes. Le col est situé dans un de ces triangles chers à notre géographie administrative, no man’s land paumé, reculé, sans village, sans habitat. Nous en connaissons tous, un de ces endroits mythiques de la topologie combinatoire où trois départements se côtoient. Au col de Salettes, ce sont l’Aude, le Tarn et l’Hérault qui se touchent.

    En voiture depuis Toulouse, à la sortie 23 (Carcassonne ouest) il faut traverser Vitalier, Villegly, passer devant les fameux établissements Azalbert, plus de 5 millions de CA, dirigée par Marie-Pierre Le Bastard  puis franchir un croisement aussi dangereux à l’aller qu’au retour ; on traverse ensuite Caunes-Minervois, Citou puis Lespinassière, villages endormis malgré l’heure.

    La brume matinale que l’on apercevait depuis la vallée dans les hauteurs s’est évanouie lorsque nous descendons des voitures. Notre point de départ, la maison forestière de la forêt domaniale des Soulanes de Nore qui regroupe plusieurs secteurs de la Montagne noire, à l’extrémité sud du Massif central. De son point culminant, à 1160 m d’altitude, la forêt descend doucement vers le sud jusqu’aux coteaux du Minervois. La géologie est marquée par des gneiss torturés qui affleurent au niveau des crêtes, souvent occupées par des pelouses d’altitude. Au carrefour d’influences méditerranéennes et montagnardes, la forêt des Soulanes de Nore présente une grande diversité de milieux et de paysages. 

    A travers bois, nous partons vers le sud-est sur la Route Forestière de Rives Hautes. Hêtres et châtaigniers parés des couleurs d’automne, du jaune des écus d’or au rouge orangé, rouge brique et rouge garance. Nous quittons la forêt et plein sud nous atteignons le centre du huit de notre périple. Une descente nous entraîne dans la forêt du Minervois. Un amas de rocher plein soleil accueille notre groupe pour la pause repas. Puis nous devons remonter par des successions de raidillons jusqu’à la crête et ses cairns remarquables, au loin, les grands faucheux d’Éole ; le  retour s’effectue par un chemin parallèle à celui de l’aller.


    A 3 h, nous rejoignons les voitures, ravis d’avoir réussi cette dernière sortie que Pierre a mené avec brio et que nous remercions avec enthousiaste, nous règlons le co-voiturage et en route vers Toulouse avec deux surprises non prévues, les embouteillages à l’entrée de l’autoroute, certainement des quidams partis reconstituer leurs stocks de papier-culs et de pâtes italiennes ou pas et à la sortie Toulouse, après le péage, un nouvel embouteillage, les peureux partis reconstituer leurs stocks de papier-culs et de pâtes italiennes ou pas.

    Merci Pierre

    jp

    Photos 

    PS. Pour moi, le temps du renoncement est là, je n’assure plus, 600m de dénivelé en moyenne montagne me demande un effort insurmontable. Je pense au poème de Paul Fort chanté par Brassens, Le petit cheval,  avant  j’étais devant et aujourd’hui toujours derrière :
    « Il n’y avait jamais de beau temps

    Dans ce pauvre paysage

    Il n’y avait jamais de printemps

    Ni derrière ni devant »

  • Photos de Solange et Michel BS – SOULANES DE NORE – 29oct 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16040511577100

    ANIMATEUR: PIERRE

  • CR de Nicole C. – Rabastens – 27 oct. 2020 – menée par Michel Bl.

    Ce mardi 27 octobre Michel mène 15  » floripédistes » à Rabastens. 

    La ville s’est développée sur la rive gauche du Tarn. L’essentiel de son patrimoine se situe dans la vieille ville, entre les Promenades et le Tarn. Le quartier du Château aux rues étroites et tortueuses, le Bourg aux ruelles croisant à angle droit la Grand’Rue, témoignent de l’urbanisme du XIIIe siècle. De vieilles maisons à pans de bois des XVe et XVIe siècles font la pige aux belles bâtisses de briques des XVII° XVIII° siècles.

    Le Prieuré de 1811 accueille de nos jours la mairie. En 1830, l’aile nord et le cloître sont abattus afin d’ouvrir l’édifice sur les Promenades. Un mur imposant, couronné de balustres, percé d’un vaste portail, ferme la nouvelle cour. 

    Au fond de l’impasse de la mairie, une élégante tourelle de style gothique donne accès au triforium de l’église.

    Nous quittons le parking Auger Gaillard au centre du bourg pour les sentiers du lac des Auzerals. Les belles images circulent : une imposante demeure de briques aux volets bleus nous enchante. Les peupliers aux fûts blancs se sont fait teindre le feuillage en jaune du plus bel effet. Les chênes eux, ne sont pas encore passés chez le coiffeur ! Par contre ils ont semé leurs fruits et les glands craquent sous nos semelles. Les jeunes vignes jaunies défilent, bien alignées, près des vieux ceps tortueux aux feuilles amarante. Une rencontre insolite croise notre parcours : une jeune fille accompagnée de son cheval écume la région en autonomie depuis son point d’attache le Périgord. L’œil exercé de Pierre, vétérinaire qui n’a toujours pas abandonné son passionnant métier, a vite repéré à l’arrière train de l’animal quelques mouches plates. 

    Nous faisons une halte à l’église Saint-Martin-de-Guidal, sous la protection de la Vierge (posueront me custodem). Réginald en profite pour nous révéler le sens de l’expression « parler le latin de cuisine ». Le parcours atteint les hauteurs de Rabastens ; il s’ouvre sur de larges pistes bordant le lac artificiel des Auzerals. Ce plan d’eau vert émeraude de plus de trois hectares est ceinturé de berges aménagées. Des pêcheurs suréquipés ont placé leurs cannes en ringuette… ils son bredouilles : les carnassiers convoités sont-ils devenus végétariens ? Midi trente : nous ne faisons pas la fine bouche ! végétarien, flexitarien, carnassier ou autre, pour nous, c’est l’heure du repas tiré du sac. De confortables installations de pique-nique nous accueillent. Un cyprès chauve (Taxodium distichum) ou cyprès de Louisiane arbore une belle perruque flamboyante. Avec le mélèze d’Europe (Larix decidua), le cyprès chauve est l’un des rares conifères au feuillage caduc. Pierre sonne le départ en nous réconfortant d’un café tout chaud sorti de son thermos. Nous repartons dans les pas d’Amédée le vigneron pour terminer notre parcours au cœur de Rabastens.

    Michel a prévu une visite de l’église Notre-Dame-du-Bourg. Cet édifice est représentatif de l’art toulousain des XIIIe et XIVe siècles et montre fidèlement ce qu’étaient les églises de l’Albigeois au Moyen-âge : utilisation de la brique à l’extérieur, fresques aux teintes vives pour le décor des murs et des voûtes à l’intérieur. Les vestiges romans se limitent au portail et au réemploi des huit chapiteaux représentant le cycle de la vie de Jésus : l’Annonciation, la Nativité, l’adoration des mages, le Massacre des Innocents, la fuite en Égypte…

    Le chœur majestueux est constitué d’une travée rectangulaire et d’un polygone à cinq pans. Une galerie : le triforium, court tout autour au dessus des chapelles. Les voûtes sont ornées de svastikas, symbole indo-européen de mouvement et de vie. L’église est classée monument historique en 1899. Les travaux du XIXe siècle ont conduit à réorganiser entièrement la décoration intérieure de l’édifice en remettant à jour les fresques polychromes du XIVe siècle qui avaient été recouvertes de badigeons. Les orgues du célèbre facteur Aristide Cavaillé-Coll sont restaurées en 2010 par l’atelier de Gérard Bancells. 

    Les anciens retables des chapelles, statues et autres ornements liturgiques sont déposés et remisés. Plusieurs de ces œuvres sont présentées au musée du pays rabastinois. 

    En 1998, l’Unesco a retenu l’église Notre-Dame-du-Bourg comme un des soixante-dix édifices majeurs illustrant le bien du patrimoine mondial sur « les chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France ».

    Une pause à la terrasse du café « chez Marido » clôture cette magnifique journée automnale en terre de brique et de vigne. Nous souhaitons bienvenue à la troisième Nicole « Coco » notre nouvelle floripédiste.

    Mille mercis à Michel B. On en redemande ! 

    À la prochaine. 

    Nicole C.

    Photos