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Animatrice :Nicole
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animatrice :Nicole
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Animatrice : Nicole H.
Ce mardi 1er septembre c’est la rentrée ! Nicole H. conduit 19 floripédistes masqués à Mézerville dans l’Aude, où nous attendent Michel B., Réginald et Serge.
Au XIVe siècle la peste sévit à Mézerville et décime plus du quart de la population. Ah ! s’ils avaient connu les masques ! Gaston Fébus est alors propriétaire de Mézerville. Le château se dresse au sommet d’une colline de la Piège à 330 m d’altitude, dans la province du Lauragais. Son gros œuvre date pour l’essentiel du début du XVe siècle. Cette époque troublée de la fin de la guerre de Cent Ans explique le caractère austère du bâtiment à vocation militaire de défense. Au XVIe siècle avec la richesse du pastel des fenêtres à meneaux sont ouvertes sur la façade sud. Dans les siècles suivants, le bâtiment ne sera pratiquement pas modifié.
Au cœur du village, nous sommes réunis devant l’entrée principale du cimetière. Notre circuit passe au milieu d’une cour de ferme avant de prendre les larges chemins herbeux à travers les collines de la Piège. Un élevage d’oies tapies à l’orée de la ferme de Berengou présage de délicieuses agapes de fin d’année.
Les magnifiques points de vue en camaïeu de verts contrastent avec la sècheresse des sentiers brûlés par un soleil qui, aujourd’hui, nous épargne. La moisson des tournesols a commencé. Les lames de coupe dessinent des rayures mordorées mates et brillantes ; l’alternance avec les labours récents évoque des bayadères du plus bel effet. Les fantomatiques tournesols qui résistent encore baissent leurs têtes noircies : ils ont capitulé sous la débâcle de soleil.
Nous voici au hameau de Boutes. La chapelle en crête autrefois annexe de Sainte-Camelle et succursale du diocèse de Mirepoix est dédiée à Saint-André. Ce lieu est cité dès 1263. La charmante propriétaire de l’ancien prieuré jouxte la chapelle ; elle remet les clefs de l’église à Nicole H. qui en avait obtenu l’autorisation. C’est ainsi que nous visitons ce modeste bâtiment de pierre. Un remarquable bénitier composite dresse son élégante vasque en forme de coquille Saint-Jacques.
La tradition veut que chaque année, le 12 juin, une messe y soit célébrée afin de préserver les récoltes des fléaux de la nature et en particulier de la grêle.
De ce site bien entretenu, nous profitons d’un panorama exceptionnel sur la chaîne des Pyrénées. Avant de reprendre le chemin du retour, quelques uns font une halte dans l’ancien petit cimetière abritant une croix discoïdale.
La promenade se termine par l’alternance de descentes et raidillons dont le dernier a laissé des souvenirs cuisants aux « petits mollets » !
Les anniversaires des deux Nicole clôturent notre bel après-midi. Nicole H. nous régale de son délicieux gâteau corse, Nicole C. de cake aux fruits confits. Le lambrusco à volonté bien frais de Réginald pétille dans les gobelets.
Quel plaisir de retrouver cette convivialité qui nous a tant manqué !
Merci à Nicole, Michel H. et Réginald pour le repérage de ce beau parcours. A la prochaine.
Nicole C.
Les sept conseils d’un pyrénéen pour randonner en montagne en limitant la fatigue inutile…
Les randonneurs peu entraînés hésitent à se lancer en montagne. Certes l’entraînement est un plus. Adopter ces bons conseils permet d’envisager d’essayer quelques dénivelées.
Adopter les techniques de marche des montagnards.
Marcher lentement, éviter les raccourcis et les pentes trop raides, bien observer le terrain pour poser le pied le plus à plat possible, utiliser des bâtons.
Partir avec un sac léger sans négliger l’essentiel (vêtements chauds et légers), boire et manger régulièrement, se fixer des objectifs raisonnables.
Suivez les sept conseils d’un pyrénéen :
FFRandonnée 06 août 2020
Avec une cinquantaine d’individus vivant dans le massif, l’ours fait désormais partie des animaux sauvages que l’on peut rencontrer lors d’une randonnée dans les Pyrénées. Si la probabilité est faible, elle n’en reste pas moins possible. Alors que faire ?Publié le 17/07/2020 à 12h14
AriègeFoixHautes-PyrénéesTarbesChaque été, à la saison des randonnées et des estives, l’ours fait à nouveau parler de lui. Les bergers le redoute pour ses prédations. Il effraient et tuent des brebis. Le 16 juillet dernier, ce sont 4 ours qui se seraient approchés à plusieurs reprises d’une estive à Ustou en Ariège malgré la présence de la bergère et d’une brigade d’effarouchement.
En juin 2019, un randonneur qui se trouvait près dans le Couserans (Ariège) a été coursé par une ourse sur plusieurs mètres. Elle protégeait son petit qui se trouvait non loin de là. Un épisode dont le jeune homme se souviendra longtemps mais qui s’est finalement bien terminé. Dans la vidéo, le randonneur nous fait part de sa frayeur.
Les récits de rencontre entre l’ours et les randonneurs se multiplient. Une des raisons tient à l’augmentation du nombre d’invidus. Le dernier recensement fait état de 52 ours détectés pour l’année 2019, soit trois de plus que l’année précédente. La réintroduction des ours dans les Pyrénées est régie par un plan mis en place depuis plusieurs années pour assurer la sauvegarde de l’espèce.
L’ours est un animal sauvage, et en tant que tel, il ne cherche pas la présence de l’homme. En général les animaux ne sont pas agressifs. Mais dans certaines situations, il peut se montrer agressif. L’attaque reste pour lui un comportement d’autodéfense. Notamment pour les femelles, lorsqu’elles protègent leur(s) petit(s).
Les spécialistes du comportement du plantigrade expliquent.
En cas de rencontre, l’ours cherche toujours à fuir. S’il se dresse sur ses pattes arrières, ce n’est pas un signe d’agressivité, mais une position lui permettant de mieux identifier ce qui approche grâce à son odorat. Comme pour toutes les espèces de grande taille, sauvage ou domestique, la présence de petits (oursons, veaux, poulains …) doit inciter à une prudence particulière.
Association ADET, pays de l’ours
Cinq situations sont particulièrement dangereuses lorsqu’elles se produisent :
Dans les témoignages de randonneur, la plupart du temps, ils ont aperçu un ours au loin. Quelques fois, ils ont pu se retrouver face à une femelle et ses petits. Une situation à risque qui fort heureusement s’est toujours bien terminée, malgré de grosses frayeurs. En effet, la dernière attaque d’un homme par un ours dans les Pyrénées remonte à 1850. Une étude de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Occitanie montre que sur soixante cas de rencontres homme-ours recensées dans les Pyrénées de 1996 à 2000, l’ours a généralement évité l’homme dans 78% des cas recensés. Dans 19 % des cas, il manifeste un comportement indifférent sans être agressif. Dans 3 % des cas (2 cas) seulement, l’animal a chargé.
En présence d’un ours, essayez de garder votre calme. Ne criez pas, ne vous agitez pas, car l’animal pourrait interpréter vos gestes comme une agression à son encontre
Tenez votre chien près de vous, car il pourrait exciter l’ours.
Signalez votre présence en sifflant ou en parlant afin d’éviter l’effet de surprise.
Puis, éloignez-vous lentement de l’ours. Il ne faut pas que vous donniez l’impression de fuir. Partir en marchant va rassurer le plantigrade. Vous vous écartez de la zone où peuvent par exemple se trouver ses petits.
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Animateur: Joel suite proposition de Ghislaine
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Animateur; Michel Bla
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Animateur: Bernard
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Animatrice : Nicole H.
Ce mardi 16 juin, Nicole donne rendez-vous aux 10 floripédistes à Cumiès, petit village de l’Aude, situé sur un piton rocheux au sud-est de Molleville. Notre point de départ se situe entre le cimetière et l’église désacralisée devenue propriété privée.
Nous commençons par descendre vers le lac artificiel de la Ganguise. C’est la plus grande réserve d’eau de la région, les Canadairs viennent d’ailleurs s’y approvisionner lors des grands incendies de forêt. Les oiseaux migrateurs profitent de ce véritable havre de paix. En cette période, les eaux hautes laissent émerger les squelettes de la forêt engloutie. Nous prenons les chemins où les collines de la Piège offrent de larges points de vue sur le Lauragais et les Pyrénées. Une magnifique prairie de délicates fleurs mauve bleutée nous questionne : c’est la phacélie (phacelia tanacetifolia),Aude plante herbacée de la famille des hydrophyllacées. Engrais vert reconnu pour sa croissance rapide, la phacélie renouvelle les sols et concurrence les mauvaises herbes, chiendent compris. Les vagues dorées et veloutées de blé dur font scintiller leurs épis. L’éclat et la senteur envoûtante des genêts ponctuent notre beau parcours.
Un raidillon qui va couper les jambes des « petits mollets » nous mène à l’église Saint-Martin de Molleville. À l’intérieur, une statue de saint Roch, reconnaissable à son doigt pointé sur le bubon et au chien qui lui apporte un pain, nous prends sous sa protection. En effet, il est invoqué au cours des épidémies et particulièrement de celle de la peste. C’est un saint régional né à Montpellier.
Nous retrouvons la quiétude des eaux tranquilles de la Ganguise sur le chemin du retour. Nous attendons une prochaine journée d’escapade avec un pique nique sur ses rives insolites.
Un grand merci à Nicole pour le choix du parcours apprécié de tous et à Michel H. et Réginald pour l’aide au guidage afin d’éviter le passage à travers les champs cultivés.
Un grand merci à tous nos guides, équipe administrative sans qui rien ne serait. Bel été à tous.
Nicole C.
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