Ce mardi 16 juin, Nicole donne rendez-vous aux 10 floripédistes à Cumiès, petit village de l’Aude, situé sur un piton rocheux au sud-est de Molleville. Notre point de départ se situe entre le cimetière et l’église désacralisée devenue propriété privée.
Nous commençons par descendre vers le lac artificiel de la Ganguise. C’est la plus grande réserve d’eau de la région, les Canadairs viennent d’ailleurs s’y approvisionner lors des grands incendies de forêt. Les oiseaux migrateurs profitent de ce véritable havre de paix. En cette période, les eaux hautes laissent émerger les squelettes de la forêt engloutie. Nous prenons les chemins où les collines de la Piège offrent de larges points de vue sur le Lauragais et les Pyrénées. Une magnifique prairie de délicates fleurs mauve bleutée nous questionne : c’est la phacélie (phacelia tanacetifolia),Aude plante herbacée de la famille des hydrophyllacées. Engrais vert reconnu pour sa croissance rapide, la phacélie renouvelle les sols et concurrence les mauvaises herbes, chiendent compris. Les vagues dorées et veloutées de blé dur font scintiller leurs épis. L’éclat et la senteur envoûtante des genêts ponctuent notre beau parcours.
Un raidillon qui va couper les jambes des « petits mollets » nous mène à l’église Saint-Martin de Molleville. À l’intérieur, une statue de saint Roch, reconnaissable à son doigt pointé sur le bubon et au chien qui lui apporte un pain, nous prends sous sa protection. En effet, il est invoqué au cours des épidémies et particulièrement de celle de la peste. C’est un saint régional né à Montpellier.
Nous retrouvons la quiétude des eaux tranquilles de la Ganguise sur le chemin du retour. Nous attendons une prochaine journée d’escapade avec un pique nique sur ses rives insolites.
Un grand merci à Nicole pour le choix du parcours apprécié de tous et à Michel H. et Réginald pour l’aide au guidage afin d’éviter le passage à travers les champs cultivés.
Un grand merci à tous nos guides, équipe administrative sans qui rien ne serait. Bel été à tous.
Nous avons été deux à répondre à la proposition de Joël de nous rendre au Cagire pour fêter le déconfinement : dommage car ce fut une magnifique journée.
Partie avec Michel B, nous avons donc rejoint Joël au lieu de rendez-vous fixé à Aspet : sensation curieuse d’être conduite telle la reine mère à l’arrière du véhicule, mais respect des gestes barrière oblige nous avons répondu à toutes les consignes : gel, masques, distance…
Depuis la route menant à Aspect, vue superbe sur le Cagire toujours majestueux se détachant sur un ciel sans nuage, de quoi susciter l’envie d’y grimper.
Partis du col de Menté nous sommes arrivés au sommet (1912m) en 2 h 15, surpris de rencontrer autant de randonneurs sur les sentiers…besoin de bouger pour beaucoup.
Au sommet pas de surprise, mais toujours autant de plaisir devant ce paysage dont on ne se lasse pas, avec notamment le massif très enneigé de l’Aneto où il nous a semblé voir quelques cordées.
Nous avons poursuivi notre périple par la ligne de crêtes qui mène au pas de l’Escalette, ça monte, ça descend, magnifique chemin mais pas facile tout de même pour une reprise.
Ensuite descente tranquille après une pause repas au soleil, mais à l’arrivée pas de bar ouvert …dur pour des Floripèdes, même si nous avons pris le temps de nous rafraîchir avec des boissons maison .
Petit débat tout de même sur les chiffres : il en va des dénivelés comme des températures il y a l’affichage et le ressenti : 750 m annoncés et réalisés, 1000 m pour moi dans les jambes, effets du confinement sans doute…
Floripèdes confinés, Floripèdes déboussolés, mais Floripèdes engagés. Nous pourrions échanger sur le blog et rêver de randonnées mythiques.
Sur une idée de Jean, je vous propose ce concours dont le 1er prix n’est pas fixé :
Rédiger un texte sur des randos effectuées en mars il y a dix ans :
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. Le 23 mars 2010, dans les Hautes-Pyrénées , les Coteaux de Tournay
Rando de Tournay (Hautes-Pyrénées)
Le 23 mars 2010, je n’avais pas l’honneur de faire partie des Floripèdes. Par conséquent, pas question de faire le compte rendu de la boucle au dessus de Tournay. Je vous propose plutôt de faire un tour dans Tournay ! Nous allons donc tournailler autour de Tournay (prononcer Tournaille comme en bigourdan). Pas plus d’un km à la ronde et une heure de marche n’est ce pas, c’est le règlement. En ce temps de confinement, on devient obsédés, pardonnez-moi !
J’ai suivi les conseils de Joël G. de la FFR : Utilisez le site www.geoportail.gouv.fr/carte. Et voici la procédure à appliquer:
Chercher sa commune :
1 – accéder aux outils ;
2 – sélectionner « calculer une isochrome » ;
3 – choisir son mode de déplacement (à pied ) ;
4 – sélectionner le temps (30 minutes, soit 1h A/R) ;
5 – sélectionner le point de départ ;
6 – le placer sur la carte ;
7 – lancer le calcul . Vous obtenez votre zone de confinement. C’est tout simple !
Nous voici donc dans une petite bourgade de 1200 habitants si agréable qu’elle mérite le surnom de « Petit Nice ». Ah oui ? Mais vraiment tout petit alors ! Il faut avoir pas mal d’imagination !
Il parait qu’il y a un peu plus d’ensoleillement qu’à Tarbes ! Mais ce n’est quand même pas la côte d’Azur !
On aperçoit la petite place Massena au centre La petite baie des Anges La baie des AngesLe petit hôtel Negresco La grande abbaye Notre-Dame (pas d’abbaye à Nice !)
A l’entrée du Pays des coteaux, au cœur du Piémont pyrénéen, Tournay nous offre un terroir authentique et d’une nature préservée, avec les chemins de crête et les Pyrénées comme toile de fond.
C’est le dimanche de l’Assomption de l’an 1307 que le paréage de la bastide de Tournay fut consenti entre Bohémond d’Astarac et le sénéchal de Toulouse, représentant du roi de FrancePhilippe IV le Bel, qui avait besoin d’une ville fortifiée au voisinage du château de Mauvezin pour en contrer l’influence. Il lui donna le nom de la ville belge de Tournai en commémoration d’une de ses victoires et octroya à la population des privilèges fonciers. Il reste de cette époque le plan général de la ville caractérisé par ses rues en angle droit, significatif des «villes nouvelles», appelées aussi bastides du xiiie siècle.
Partout dans le village ancien on découvre de nombreuses et belles et imposantes demeures de maîtres construites à partir du XVIIè avec de magnifiques cochères, de beaux encadrements de portes et fenêtres, des balcons et des toitures aux formes élégantes.
Le patrimoine religieux a son importance : l’Eglise St Etienne incendiée par les protestants en 1569 fut reconstruite en 1850. Le cimetière attenant à l’église fut créé à l’issue d’une épidémie de peste en 1632.
L’Abbaye Notre-Dame, par bonheur, est située pile-poil à 1 km de la place Astarac. On peut donc l’inclure dans la visite. C’est un monastère construit de 1951 à 1958 pour accueillir l’afflux de vocations des moines d’En Calcat (tarn) qui s’étaient installés en 1934 au Prieuré de Madiran restauré, 300 ans après son abandon.
En 1971, l’abbaye de Tournay se lance dans la confection de pâtes de fruits. Un petit atelier artisanal se développe et se poursuit de nos jours avec succès. L’objectif est de pouvoir vivre de ses mains, afin d’être autonome financièrement, comme le stipule d’ailleurs leur règle monastique, la règle de saint Benoît (VIe siècle).
Enfin on ne peut oublier Francis Jammes, né à Tournay en 1868 et mort à Hasparren au Pays basque en 1938. Il passa la majeure partie de son existence dans le Béarn et le Pays basque, principales sources de son inspiration. La maison de ce poète, romancier, dramaturge et critique français est localisée dans le périmètre autorisé .
LES PÂTURAGES
Les pâturages, au bord des eaux, sont épais.
La pluie lourde a couché les blés trempés,
et les feuilles des berges sont très vertes,
excepté que les saules sont en cendre légère.
Les foins, comme des ruches, sont dressés.
Les coteaux sont si doux qu’ils semblent caressés.
Poète ami, tout serait doux sans la douleur
qui nous enlève tous les plaisirs du cœur.
Je crois qu’il est inutile d’essayer de la fuir,
car la guêpe ne quitte guère les prairies.
Laissons donc la Vie aller, et les vaches noires
paître près des endroits où elles ont à boire.
Plaignons tous ceux qui souffrent lentement,
tous ceux qui sont comme nous, et tous le sont vraiment,
excepté qu’ils n’ont pas tous du talent.
C’est la seule différence, mais c’est important.
Une bonne consolation est un amour charmant,
comme une jeune fraise au bord d’un vieux torrent.
Voilà ce que je pouvais vous offrir dans notre champ d’action et le temps qui nous était imparti. C’est la première fois que je conduis une rando… et la dernière rassurez-vous !
Mireille
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. le 18 mars 2010, dans le Tarn, Le Vintrou, Gorges du Banquet accès au Vintrou (covoiturage) par Mazamet et le Pont de l’Arn.
CR de Bernard
Douze Floripèdes au départ de Toulouse sous un ciel couvert. C’est aujourd’hui que Jean va faire ses preuves d’animateur sous l’oeil bienveiliant de Pascale.
Il ne fait pas très chaud, arrêt au petit bar pour prendre un café. Au pied du lavoir du Vintrou, Pascale et Jean font le point sur la rando, vérifient l’équipement de chacun… Robert sera serre-file. Nous passons la grosse conduite d’eau et pénétrons dans une forêt de conifères… Le crachin et le brouillard sont de la partie : Jean apprécie.
Tout le monde accélère l’allure : Jésus donne la cadence, J.F. nous régale de quelques blagues… pique nique très rapide, pas de sieste pour Michel… La météo est très mauvaise. Le sentier suit le lit du torrent en sous bois, la prise de photos devient très difficile. J.P. a des problèmes de chaussures « chinoises » achetées sur internet… Voici le Pont de l’Arn et l’ancienne voie romaine. Jean obtient son bâton de maréchal .Merci pour cette randonnée bien arrosée !
Nous avons parcouru 16 km en 5h30.
Bernard
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. Le 11 mars 2010, dans le Gers Fleurance-Montestuc ;
CR (reçu par courrier) de Junie
Par le plus grand des hasards j’ai découvert votre jeu-concours. Résidente de Sempesserre, petit village du Gers de trois cent habitants, au nord-est du département, j’ai souvent parcouru les chemins entre Fleurance et Montestruc.
C’est étrange mais le 11 mars 2010 est une date que je ne peux oublier, c’est ce jour-là que j’ai commencé à lire le Décaméron que mon père venait de m’offrir pour fêter mon anniversaire. Florence et la peste ! Aujourd’hui le monde et le Covid 19 ! Et oui, c’est tentant de voir dans le « Livre des dix journées » une analogie avec la pandémie actuelle et le confinement auquel nous sommes confrontés ; le vivre à Sempesserre est certainement plus agréable qu’à Toulouse, ici, pas de maréchaussée, pas de contrôle de sauf-conduit par contre tel en Ariège, l’école a fermé, les commerces ont disparu.
Savez-vous que Beaumarchais a baptisé Fleurance en l’honneur de la prestigieuse Florence en Toscane ? Plongez-vous dans les aventures de Ciappelletto, de Jeannot de Chevigné, de la marquise de Montferrat, d’Aldobrandino et de bien d’autres. Vous ne vous ennuierez pas.
« La huitième journée du Décaméron finie, commence la neuvième dans laquelle, sous le commandement d’Émilia, chacun devise comme il lui plaît et de ce qui lui agrée le mieux. La lumière, dont la splendeur met en fuite les ombres de la nuit, avait déjà changé la teinte azurée du huitième ciel en une couleur bleue foncée, et les fleurettes commençaient à relever la tête par les prés, quand Émilia s’étant levée, fit appeler ses compagnes ainsi que les jeunes gens. Quand ils furent tous venus, suivant à pas lents leur reine, ils allèrent jusqu’à un bosquet peu éloigné du palais, et y étant entrés, ils virent les animaux tels que chevreuils, cerfs et autres, quasi rassurés des chasseurs depuis que la peste régnait, qui les attendaient comme s’ils n’eussent plus eu aucune crainte ou s’ils étaient devenus familiers. S’approchant tantôt de celui-ci, tantôt de celui-là, comme s’ils allaient les attraper, ils se divertirent quelque temps à les faire sauter et courir. Mais le soleil étant déjà élevé, il leur parut temps de s’en retourner. Ils étaient tous couronnés de feuilles de chêne, et les mains pleines d’herbes odoriférantes et de fleurs, et qui les eût rencontrés, n’aurait pu dire autre chose, sinon : ou bien ceux-ci ne seront pas vaincus par la mort, ou bien elle les frappera en pleine joie. »
En cent cinquante ans, entre 1222 et 1373, plus de trois cents bastides se développent en Aquitaine et Languedoc. Certaines ont reçues le nom de grandes cités espagnoles – Barcelone, Cordes (Cordoue), Grenade, Pampelone, italiennes – Fleurance et Pavie en Lombardie, Plaisance en Emilie-Romagne ou même des bords du Rhin – Cologne. La ville de Fleurance a été fondée en 1272 par Géraud de Cazaubon et Eustache de Beaumarchais. Une bastide en forme de pentagone, une place centrale et des rues droites se coupant à angles droits. Beaumarchais décide que la nouvelle bastide se nommera Florencia et le parrainage symbolique se retrouve également dans la devise de la ville «Florencia floruit, floret semperque florebit», «Fleurance a fleuri, fleurit et fleurira toujours».
Vous avez certainement visité l’église Saint Laurent, imposant bâtiment de style gothique méridional aux proportions dignes d’une cathédrale, 70 m de long pour 35 m de large.
Et la Halle-Hôtel de Ville ; en août 1833, un incendie détruit la vieille halle, on décide pour optimiser l’espace la construction d’une halle en rez-de-chaussée et des bâtiments à l’étage, soutenus par des piliers carrés ; sur la façade est, trône un balcon au-dessus des trois arcades centrales, et un fronton rectangulaire à deux baies encadre une horloge et un campanile. Aux quatre angles, des fontaines ornées de statues représentent les quatre saisons.
En arrivant à Montestruc, vous avez découvert un village endormi, avec ses vieilles maisons à colombage, l’église Saint-Caprais du 14ème siècle et le château de Barratnau.
J’ai lu, je ne sais où, que ce château avait été la demeure de Barbe Bleue. En effet Perrault chargé par Colbert de la politique artistique et littéraire de Louis XIV serait venu à l’invitation de la Marquise de Gensac. La veuve l’aurait si bien reçu qu’il aurait trouvé là l’inspiration pour son conte. Pourtant la marquise se prénommait Louise-Hortense et non Anne. « Soeur Louise-Hortense… »
Croyez-moi, c’est le bon moment pour découvrir ou re-découvrir le Décaméron ; imaginez une honnête compagnie de sept dames et de trois jeunes hommes fuyant en 1348 la grande peste qui ravage Florence et se retrouve confinée à la campagne ; en ville règnent la mort, le désordre, une forme de décomposition. Nos jeunes gens se racontent « cent nouvelles, ou fables, ou paraboles, ou histoires, comme il vous plaira de les appeler ».
Et aujourd’hui la pandémie et le Coronavirus ! C’est aussi le temps du risque sanitaire, des barrières, de la distanciation sociale, des rues désertes, de l’économie à genoux, de la suspicion, de la peur, de l’encombrement des hôpitaux, de la surcharge des services d’urgence, de la pénurie de matériel – masques, surblouses, tests de dépistage, médicaments, appareils de réanimation, lits, personnels, de la mort non sous la forme de cadavres et de rites funéraires mais un décompte glacial de chiffres, de statistiques par âges, pays, régions, lieux, de courbes exponentielles : Ferons nous mieux que nos voisins ? Nos vieux en Ehpad sont-ils condamnés ? Nos dirigeants sont-ils compétents ? Comment le virus est passé de la chauve-souris à l’homme ? Où est passé le docteur Jekill ? Et le docteur Folamour ?
En mars et avril 2020, chaque foyer se terre, laisse allumé ses écrans qui déversent sans discernement embrouillaminis des journalistes, galimatias des politiques, incertitude des savants. Ce flot d’informations me laisse sans voix, je le juge inadapté, anxiogène, mal documenté et si peu didactique. Il reflète notre civilisation, le sensationnel prime l’éducation et la responsabilité.
De mon hameau perdu, je m’interroge sur le nombre d’anecdotes que vous allez récolté pendant ce confinement. Comment en sortirons-nous ?
Boccace termine ainsi: « Et vous, plaisantes dames, demeurez en paix avec sa grâce, vous souvenant de moi, si par hasard il sert à quelqu’une de vous d’avoir lu ces nouvelles. »
Junie de Sempesserre
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Qui a participé ? Qui se souvient ? Qui raconte sans avoir participé ?
Poster vos textes afin que le jury puisse vous départager
Pas de CR pour la belle sortie au-dessus d’Ambialet dans le Tarn… pendant le w-end je n’avais pas le temps et maintenant que nous sommes presque désœuvrés, je n’ai pas envie, pas le cœur, pas de courage. Un simple PV pour que la rando soit répertoriée dans le blog vous informe que nous étions 18 floripèdes.
Nous avons marché 5H30 et grimpé 700 m. – 5 intrépides ont cavalé 1 heure de plus et gravi 300 m de plus.
Merci aux photographes pour les chouettes photos malgré le ciel gris et merci à notre animateur Bernard. Mireille
Décidément les semaines se suivent et ne se ressemblent pas, bousculant nos habitudes.
Après une sortie toulousaine pour cause de pluie la semaine dernière, c’est une sortie raquettes qui s’est trouvée au programme pour cause de grand beau temps, mais quand les conditions sont réunies il faut les exploiter : C’est ainsi que sous l’impulsion de Joël cinq Floripèdes dérogeant au planning ont décidé ce mercredi 11 mars de chausser les raquettes et d’aller goûter aux plaisirs de la neige… et du plaisir nous en avons eu !
La destination, incertaine au moment du départ, s’est vite imposée en se rapprochant de la montagne : pour avoir de la neige il fallait monter à 1800 m d’altitude, donc la décision a vite été prise, ce sera le Plateau de Beille, connu de bien des Floripèdes, cependant pour une partie d’entre nous, une première.
Savez-vous que la station de Beille a été ouverte en 1989 et qu’en 2008 elle était la première station de ski nordique des Pyrénées et la quatrième de France ? Elle est constituée de replats dont l’altitude se situe entre 1700 et 2000 m sur environ 1450 hectares. Ses infrastructures comprennent entre autres activités 70 km de ski de fond et 42 km de pistes raquette : de quoi faire donc !
C’est l’occasion pour deux d’entre nous d’étrenner des raquettes remisées jusqu’alors au placard faute de neige. Là, nous avons la quantité désirée et nous suivons tranquillement notre piste, régulièrement dépassés par les amateurs de ski de fond.
Très vite la chaleur se fait ressentir sous un ciel sans nuage et un soleil bien présent. Nous savourons la beauté de nos Pyrénées enneigées tout en nous tartinant de crème solaire, en raison de l’effet d’albedo nous informe Michel P : explication pour les ignorants comme moi, tout corps réfléchit une partie de l’énergie solaire qu’il reçoit. L’albédo est la part d’énergie solaire réfléchie par rapport à celle reçue. Plus un corps est clair et plus il est réfléchissant : son albédo est fort. À l’inverse, un corps sombre absorbe davantage les rayons du Soleil : son albédo est faible.
Donc vous l’aurez compris il fallait se protéger de la réverbération… merci Michel , nous aurons appris quelque chose !
Après un repas pris au pied d’un sapin ( pour avoir aussi un peu d’ombre..) nous avons bouclé notre circuit, soit environ 13 km pour 500 m. de dénivelé pour finir par un pot en terrasse et au soleil !
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