• Photos de Christiane – Ségreville le 10 mars – menée par Pierre

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15839482460900

    Animateur : Pierre

  • Photos de jp – Toulouse – 5 mars 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15836843708800

    CR de Mireille

    Animateur: Joel

  • CR de Mireille – Rando toulousaine – 5 mars 2020 – menée par Joël

    Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui nous n’avalerons pas des dizaines de km… Puisqu’il pleut partout en France, on peut aussi bien se mouiller « intra muros ». Joël nous propose donc une balade à pieds le long de la Garonne et du canal en démarrant du monument aux Morts pour arriver au cimetière de Terre Cabade !!! Pourquoi ces idées noires ? Ce ne fut pas pour autant une promenade macabre, ni funèbre, ni même tellement pluvieuse, mais à la fois belle, sportive et culturelle.

    Nous sommes 11, 12, 13, 14 suivant les heures au cours desquelles l’une nous rejoint, d’autres nous quittent. Après avoir franchi le pont St Michel, nous traversons la prairie des filtres. Jacques D. nous fait un topo historique. Au XIXe siècle, la commune comprit qu’on pouvait utiliser le sol sablonneux comme un filtre naturel pour purifier l’eau recueillie au Château d’eau, nouvellement construit entre 1821 et 1825. La Prairie doit son nom aux galeries filtrantes (établies en 1821 et 1829) utilisées pour purifier l’eau boueuse pompée dans la Garonne et amenée ainsi assainie jusqu’au Château d’eau de Toulouse, devenu en 1976 Galerie de photos créée par Jean Dieuzaide.

    Elle devint alors Prairie des Filtres et les Toulousains commencèrent à l’utiliser comme lieu de loisirs : terrain de rugby vers 1890, elle servit aussi aux footballeurs et accueillit les stands de la foire agricole. Durant la Belle Époque, elle vit atterrir le premier avion qui survola Toulouse. Mais elle servit aussi à l’occasion de pacage pour les moutons ; durant la Première Guerre mondiale on y planta des patates et en 1939-45 elle se transforma en jardins ouvriers… pour finir depuis 1976 en jardin public plein de charme, d’où la vue panoramique sur la ville et le pont neuf avec ses dégueuloirs est imprenable.

    Passé le Château d’eau, nous pénétrons dans les magnifiques salles de l’Hôtel Dieu que nous visitons. Cet hôpital qui se développe à partir du XIIIe  siècle, accueillait mendiants et pèlerins (principalement des Jacquaires) avant de devenir le plus important centre de soins de Toulouse jusqu’à l’ouverture de Purpan, puis le siège administratif du CHU de Toulouse et le musée des instruments de médecine. 

    Puis nous parcourons le site de La Grave érigé en 1197 pour recevoir les pestiférés (il n’est pas impossible que cela serve très prochainement pour le connard de virus !) Sur les 6 ha, il ne reste que quelques unités de soins actives : laHalte Santé, la pédopsychiatrie et le centre de ressources autisme. La grande nouveauté est la Cité de la Santé de Toulouse, inaugurée en juin 2019. La chapelle de La Grave (XVIIIè) est le bâtiment le plus photographié de Toulouse. Son dôme agit comme un phare pour les habitants de la ville, accrochant le regard de jour comme de nuit, lorsqu’il revêt son habit de lumière.

    Nous continuons notre périple : Jardins Raymond VI, Ponts-jumeaux, Canal de Brienne, Espace EDF du Bazacle ,  pour atterrir dans un restau découvert par hasard dans la rue des Blanchers. À « L’oreille cassée » ce n’est pas Tintin qui accueille aimablement la douzaine de floripèdes affamés, mais une équipe de sourds-muets dont la cuisine maison de saison est savoureuse… Pas plus de problème de compréhension que dans n’importe quel restaurant (cf. CR L’ Abattoir à St-Gaudens en juin 2015).

    I l est encore tôt (13 h 30) on ne va pas se quitter si vite… nous traversons le centre ville pour finir, comme tous les mortels, au cimetière, après avoir fait 14/15 km.

    Merci Joël pour cette superbe flânerie. Les couleurs, les lumières, les reflets sur le fleuve, le vol des cormorans, nous laisseront un souvenir impérissable. 

    Mireille

    Photos d’une rando du 7 janv. 2020

    CR Garonne du 14 nov. 2016

    e

  • DUN – le 27 fév. 2020

    Je cherchais à savoir ce qu’est une randonnée toponymique. Aucune définition sur le site de la fédération. Je pense avoir compris ce jeudi en allant pour la première fois à Dun et en cherchant l’étymologie de ce patronyme étrange.

    DUN est un toponyme courant dans les régions de peuplement ou d’ancien peuplement celtique. Il signifie à l’origine citadelle, forteresse, enceinte fortifiée, puis secondairement colline, mont.

    On le trouve :

    • en gaulois sous la forme dunon ou plutôt dūnon (Verdun, Loudun,…)
    • en latin dunum, dùn ou dún (Lugdunum)
    • en gaélique, en gallois et en breton din. (Dinan, Edinbourg,…)

    On le rencontre également dans les textes relatifs à la mythologie celtique, notamment pour désigner la résidence de dieux ou de héros.

    Nous étions donc dix héros rescapés ce dernier jeudi de février bissextil à DUN, commune de l’Ariège, semble-t-il le seul endroit d’après la météo sans pluie.  Je dis  » rescapés  » car le non respect des procédures peut entraîner des conséquences graves nuisant à la bonne humeur dans notre association.

    L’inscription obligatoire aux randonnées se fait maintenant par un double mail, l’un envoyé aux Floripèdes l’autre à l’animateur désigné sur le programme. Notre destination était lointaine puisqu’après un premier changement dûment signalé à tous, nous devions aller dans l’Aude. Un lecteur consulte la liste des inscrits, note neuf participants et se dit « je vais faire le 10ème, pas de 3ème voiture, je m’inscrits ». Patatras, un F. s’était enregistré par un seul mail à l’animateur et n’apparaissait pas dans la liste. A 7h du mat, l’animateur responsable, devant les onze F. présents sur le parc, demande un volontaire pour rentrer chez lui plutôt que prévu ! Se lever à 5h30 pour se recoucher à 7h30, quelle galère !

    Autre manquement aux procédures : 

    Pour trouver un lieu sans pluie, après consultation, le groupe décide d’oublier Lagrasse pour aller près de Pamiers à Dun. Décision prise à 7h05, donc largement le temps de prévenir tous les Floripèdes afin que des volontaires pour Dun ne ratent pas ce magnifique projet !

    Arrivé dans ce coin perdu du Piémont ariégeois, au sud de Pamiers, la pluie contraint à nous équiper de capes. L’un d’entre nous découvre que sa cape a mal vieillie et devra finir à la poubelle.

    En route, Au bout d’une heure, la pluie s’arrête et laisse place à un ciel de traîne agréable puis à un timide soleil. Randonnée idéale dans des structures ondulées, des paysages contrastées de bois, de broussailles, de prairies, sur des chemins empierrés, au loin les monts enneigés : 14km, 400m. de dénivelé, retour aux voitures à 13h. pour un pique-nique sur la place du monument aux morts, avant de retrouver Toulouse.

    Au retour, une voiture fera halte aux Village des marques pour fêter l’anniversaire de Claudine avec un chocolat chaud et suisse.

    Merci Geneviève et René qui avait reconnu le parcours de notre périple du jour

    jp 

    PS. Je précise pour ceuss qui n’aurait pas d’humour («  L’humour ne s’apprend pas. C’est comme le jazz, une cadence intérieure. On l’a ou on ne l’a pas. » Bedos) que mes réflexions farfelues sur les procédures ne sont pas à prendre stricto sensu comme dirait le roi Loth dans Kaamelott !

    Crédit Photos

  • Photos de jp & Michel P. – DUN – 27 fév. 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15828882895900

    CR de jp

    Animatrice : Genevieve

  • Photos de Christiane Pouy de Touges(31) le 25 février 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15828800700200

    Animatrice : Marie Martine

  • Photos de Réginald Villefranche lauragais le 18 fev 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15823747588100

    Animateur : Michel Bl.

  • PHOTOS CAP CARMIL 09 LE 20.02.20 de Michel P., Paul

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15822787679300

    Animatrice :Ghislaine

  • CR de Mireille – Montgaillard – 13 fév. 2020 – menée par Joël

    Dix floripèdes aujourd’hui pour la grande boucle des Lacs et des Potiers depuis Montgaillard, sans difficulté (21 km, 458 m. de dénivelé) à part la traversée de deux gués. Le cadre est relativement sauvage et vallonné. Passage au milieu des lacs collinaires réalisés pour l’irrigation (la Chêneraie et Teuilière). Forêts de châtaigniers et de chênes dont quelques beaux spécimens et un splendide chêne liège. Circuit bien balisé dans l’ensemble. Un peu trop de routes goudronnées, mais préférables aux chemins gadouilleux et glissants. Temps correct.

    Et les potiers dans tout ça ? Ils n’existent plus depuis la fin du XIXè siècle. Le village, principal centre de potiers de Lomagne, comptait une quarantaine de personnes qui vivaient de cet artisanat. Le bois de Oules était le lieu où l’on prélevait la terre nécessaire à la fabrication « des Oules » (récipients culinaires).

    Michel J. nous explique la culture des noisetiers dont nous longeons plusieurs vergers. C’est le 2ème département producteur de noisettes. Chez le Noisetier, les fleurs sont unisexuées (mâles ou femelles) et  portées par le même arbre. Les chatons mâles sont portés sur le bois de l’année précédente. Les fleurs femelles sont regroupées en haut d’un bourgeon en une houppe rouge (voir photo). Nous n’ignorons plus rien de la manière dont elles sont récoltées, nettoyées puis séchées et portées à la coopérative Unicoque de Cancon (47).

    Nous côtoyons aussi des plantations d’aillet  « Qui a de l’ail dans son jardin, n’a pas besoin de médecin » disait ma grand-mère. Vous m’avez comprise, si vous souhaitez faire de vieux os mangez des aulx…

    Avant le pique-nique, nous faisons un détour à partir du lieu dit Durios pour aller admirer la jolie petite église de Badignac. Et je ne peux m’empêcher de faire un « copier-coller » de la notice POP. Ce n’est pas le genre musical, mais la Plateforme Ouverte du Patrimoine signalée par un floripède chercheur (devinez lequel !). De nombreuses bases de données alimentent cette POP : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00039209. La notice est claire, précise, complète, rigoureuse, détaillée, technique, exhaustive, bref scientifique. Il  manque juste un petit commentaire artistique, esthétique ou culturel… Mais le moindre tableau ou objet faisant partie du patrimoine, situé dans la plus petite église reculée est répertorié avec son âge, sa dimension, son état, les matériaux, son emplacement etc… et sa photo la plupart du temps.

    Dénomination de l’édifice : Église paroissiale

    Vocable – pour les édifices cultuels : Saint-Rémi

    Titre courant Église paroissiale Saint-Rémi

    Localisation : Occitanie ; Tarn-et-Garonne (82) ; Balignac 

    Aire d’étude pour le domaine Inventaire : LavitCanton : Lavit

    Références cadastrales : 1933 B 333

    Milieu d’implantation pour le domaine Inventaire : Isolé

    Partie constituante non étudiée : Cimetière

    Siècle de la campagne principale de construction : 17e siècle (?), 18e siècle (?)

    Description

    Matériaux du gros-œuvre : Pisé, enduit

    Matériaux de la couverture : Tuile creuse

    Typologie de plan : Plan allongé

    Description de l’élévation intérieure : 1 vaisseau

    Typologie de couverture : Toit à longs pans, croupe

    Commentaires d’usage régional : Clocher mur ; chevet plat

    Je vous fais grâce du reste !

    Pas  de bar à Montgaillard, nous échouons donc à Lavit dans un PMU bruyant… juste à temps pour les résultats des tiercés, quarté et quinté du jour ! Merci à Solange qui arrose la naissance de son petit-fils Bastien. Et merci à Joël pour cette belle journée.

    Mireille
    Crédit Photos

  • Photos MONTGAILLARD – le 13 fév. 2020 – de Solange, JP, Jacques M

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15816747504200

    CR de Mireille

    Animateur: Joel