• Photos de Réginald – Montmaur – 04 fev 2020

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    Animateur : Nicole

  • Photos de Paul , JP, Philippe B – Vaour – le 6 fév. 2020

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    CR de jp

    Animateur : Pierre

  • CR de jp – Vaour – 6 fév. 2020 – menée par Pierre

    Le ciel du jour

    Et si on commençait ce compte-rendu par la fin ?

    Vaour (en occitan Vaur) est une petite commune française d’environ 350 habitants située dans le nord-ouest du Tarn à 26km au nord de Gaillac.

    En mars 2019, l’association Familles Rurales a ouvert le Causse Café dans l’ancienne gendarmerie, lieu dédié aux initiatives locales, à la valorisation des produits locaux, un espace de rencontre ; pour avoir le droit de boire une bière il y est nécessaire de manger : donc le groupe n’a fait qu’une bouchée des crêpes d’Adèle et du gâteau de Françoise qui était son retour le jeudi. Merci Martine et Michel P. d’arroser vos anniversaires !

    Auparavant, les chaussures de ville s’étaient substituées aux godillots de marche, et nous étions monté au point haut du village visiter la commanderie templière de Vaour, fondée vers 1160, devenue la propriété de la commune en 1793 qui regrette aujourd’hui d’avoir laissé écrouler le donjon en 1910.

    Les Templiers

    L’ordre du Temple est né en Terre sainte, en 1119, après la première croisade, pour protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem.

    Le prestige des moines-chevaliers au manteau blanc frappé d’une croix rouge est immense pendant les deux siècles que durent les croisades… malgré la trahison du grand maître Gérard de Ridefort à la bataille de Hattin, en 1187.

    Mais les musulmans finissent par chasser les Francs de Terre sainte et s’emparent de Saint-Jean-d’Acre le 28 mai 1291 malgré la résistance héroïque des Templiers.

    Au début du XIIIe siècle, l’ordre du Temple, chassé de Palestine, n’en dispose pas moins encore d’une force militaire impressionnante de quinze mille hommes, bien plus que n’aurait pu en lever n’importe quel roi de la chrétienté. Mais, de soldats, les Templiers se sont reconvertis en usuriers et ont complètement perdu de vue la reconquête des Lieux saints.

    C’est que de considérables donations ont rendu l’ordre immensément riche et l’ont transformé en l’une des principales institutions financières occidentales… et la seule qui soit sûre. Il gère ainsi, en véritable banquier, les biens de l’Église et ceux des rois d’Occident (Philippe le Bel, Jean sans Terre, Henri III, Jaime Ier d’Aragon…

    Les commanderies templières couvrent l’ensemble de l’Europe médiévale d’une véritable toile d’araignée. Elles abritent les moines-soldats, avec aussi une vocation caritative.

    L’opinion européenne commence à s’interroger sur la légitimité du Temple. Le roi Philippe le Bel lui-même a souvenance que les Templiers ont refusé de contribuer à la rançon de saint Louis lorsqu’il a été fait prisonnier au cours de la septième croisade. Il entend aussi quelques méchantes rumeurs sur les moeurs prétendument dépravées et diaboliques des moines-chevaliers…

    Le roi presse le pape d’agir contre l’Ordre et, finalement, décide d’arrêter les Templiers sous l’inculpation d’hérésie, sans prendre la peine d’en référer au pape.

    C’est ainsi que tous les Templiers de France sont arrêtés au petit matin par les sénéchaux et les baillis du royaume au terme d’une opération de police conduite dans le secret absolu par Guillaume de Nogaret. Ils sont interrogés sous la torture par les commissaires royaux avant d’être remis aux inquisiteurs dominicains.

    Parmi les 140 Templiers de Paris, 54 sont brûlés après avoir avoué pratiquer la sodomie ou commis des crimes extravagants comme de cracher sur la croix ou de pratiquer des « baisers impudiques ». L’opinion publique et le roi lui-même y voient la confirmation de leurs terribles soupçons sur l’impiété des Templiers et leur connivence avec les forces du Mal.

    Pour ne pas donner l’impression d’être désavoué, le pape choisit la fuite en avant et, le 22 novembre 1307, ordonne à son tour l’arrestation des Templiers dans tous les États de la chrétienté et l’ouverture d’une enquête sur leurs crimes supposés. 

    Le roi obtient de Clément V la suppression de l’ordre, au concile de Vienne, en 1312. Elle est officialisée le 3 avril 1312 par la bulle « Vox in excelso », bien qu’il soit tout à fait exceptionnel qu’un ordre religieux soit purement et simplement dissous.

    Avec l’affaire du Temple, la monarchie capétienne montre qu’elle entend suivre son intérêt politique et ne plus se comporter en vassale de l’Église.

    ————-

    Avant le pot et la commanderie, nous avons marché :

    Situé dans le Tarn, aux confins de l’Albigeois, du Quercy et du Rouergue, le Pays de Vaour séduit par la diversité de ses paysages.  Façonnés par la nature et par l’homme au fil du temps, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours… De beaux sentiers (le circuit de la Gresinholà), de belles maisons en pierre, un dolmen vestige vieux de plus de 5000 ans, remarquable monument mégalithique (lieu de sépulture à la fin du Néolithique) qui mérite bien une photo de groupe !

    Les 22 devant le « dolmen »

    22 Floripèdes – 17,5 km – dénivelé : 510m. – 5H30

    Merci Pierre pour cette belle journée

    Crédit Photos

    Bibliothèque

  • CR de jp – Trassanel – 29 janv. 2020 – menée par Bernard

    Si je paraphrasai Pierre Dac et Francis Blanche, je dirai que cette randonnée était placée sous le double signe zodiacal non du Lion et du fox à poil dur mais du maquis Armagnac et du Tourbillon de la vie cher à François et à Jeanne.

    Cette randonnée nous l’avions déjà faite le 7 mars 2013, mais en sens inverse, en terminant par la grotte des maquisards et le dernier rampaillou que cette fois-ci nous avons descendu « les muscles froids », la rosée rendant les plaques calcaire glissantes.

    A cette époque, il y a sept ans, à l’entrée de Trassanel, cette maison de bric et de broc (en anglais : haphazardly) était décoré par un propriétaire bizarre :

    A la sortie du village une stèle nous invite au recueillement : 

    « 1943-1944. Maquis de la Montagne Noire. Grotte de Trassanel haut-lieu de la résistance du Cabardès-Minervois.  « Enfants de tous les pays ce sentier fut le calvaire de 47 jeunes maquisards qui ont sacrifié leur vie pour que demain tu sois un homme libre. »Quand un jour, tôt ou tard, il faut qu’on disparaisse quand on a plus ou moins vécu, souffert, aimé, il ne reste de soi que les enfants qu’on laisse et le champ de l’effort qu’on aura semé.  De Gaulle ». 

    Le maquis de Trassanel, rebaptisé maquis Armagnac en l’honneur de son chef Antoine Armagnac, ancien ouvrier à Salsigne. Au début du mois d’août 1944, le groupe est attaqué par l’aviation allemande. Il reçoit l’ordre de se replier sur la grotte de Trassanel, poursuivi par des patrouilles ennemies, mais s’arrête le dimanche 6 août dans le ruisseau de La Grave. Une arrière-garde est laissée là-bas pour faire disparaître les traces de leur passage, pendant que le gros des troupes repart. Mais lorsque les Allemands débarquent par surprise au Picarot, ils prennent l’arrière-garde sans même avoir besoin de combattre. Les prisonniers sont torturés, et sept exécutés d’une balle dans la nuque. C’est à cet endroit que se trouve la Pierre plantée, élevée peu après par les Résistants et qui porte le nom des disparus. Pendant ce temps, le reste des maquisards a atteint la grotte de Trassanel, à l’aube du 8 août. Alertés par une patrouille de la présence allemande, ils décident de s’évader en passant par un ravin, pour traverser la montagne. Alors qu’ils viennent de s’y engager, l’ennemi les rattrape, et les mitraille, faisant une quinzaine de morts, dont Antoine Armagnac. Une trentaine d’autres sont faits prisonniers, et conduits jusqu’au village de Trassanel, dont le maire Edmond Agnel vient d’être pendu, ayant refusé de collaborer avec les occupants. Là, un peu à l’écart, on donne l’ordre de les fusiller : quelques-uns parviendront à s’échapper, mais dix-neuf tomberont là.

    Au total, le maquis de Trassanel a perdu 41 hommes ce jour-là. Pour M. Fricou, président du Comité d’entente, qui représente 41 associations d’anciens combattants et de patriotes : « Ce sont de hauts lieux de la Résistance dans notre département, et sans doute là où il y eut le plus de morts en si peu de temps. »

    Donc descente par un raidillon sévère vers le ruisseau de Rémol puis remontée à la grotte des maquisards (formée par érosion karstique) que tout le monde traverse en évitant la chute dans un goulet ; nous repartons vers la cabane où est mort de ses blessures Armagnac puis montons d’abord en pente douce puis brutale vers le Roc de l’Aigle d’où nous apercevons dans la brume le village de Cabrespine. Quelques uns, téméraires ou inconscients, parcourent la crête, histoire d’allonger la ballade ! 

    400m plus bas le village

    Retour sur le sentier car le Roc est un cul de sac. Et de commencer à fredonner  :

    «  On s’est connu, on s’est reconnu / On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue / On s’est retrouvé, on s’est réchauffé / Puis on s’est séparé / Chacun pour soi est repartiDans l’tourbillon de la vie »   / «  On s’est connu, on s’est reconnu / On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue / On s’est retrouvé, on s’est réchauffé / Puis on s’est séparé / Chacun pour soi est reparti / Dans l’tourbillon de la vie »  

    Après s’être retrouvé, on monte plein nord puis au col, on bifurque à l’ouest ; halte pique-nique presqu’au soleil !

    Longue traversée jusqu’au Four de Marty, on finira par trouver le menhir couché (peyra plantada).

    Peyra plantada (dormiendo)

    Traversée de Fournes-Cabardès puis garrigues et embrouilles (on fredonne !!!) avant de retrouver nos 4 voitures.

    Belle randonnée à refaire (sans moi !)

    On pensait se désaltérer chez Kéké à Villeneuve mais pour la réussite de ce plan, il aurait fallu allonger notre parcours d’au moins deux heures ; donc arrêt à l’entrée de l’autoroute dans une galerie commerciale où nous fêtons les anniversaires de Jacques D. et d’Aubert. Merci à eux

    jp

    Crédit Photos

    Infos : 17 Floripèdes / Distance : 17,5 km / Dénivelé : 700m. / Temps marche : 4h30

  • Photos de Michel P. et jp – Trassanel – le 29 janv. 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15805657181000

    Animateur : Bernard

  • Photos de Solange et Réginald – Puylaurens – le 28 janv. 2020

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    Animatrices : Marie Martine et Christiane

  • Photos de Michel P. – Aujols – 23 janv. 2020

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    Animateur: René

    CRhttps://lesfloripedes.web4me.fr/cr-de-jp-aujols-23-janv-2020-menee-par-rene/

  • CR de jp – Aujols – 23 janv. 2020 – menée par René

    Vous êtes certainement comme moi, la radio, la télévision, les médias, rien que de mauvaises nouvelles, les retraites, les Gilets Jaunes, Davos, l’Iran, la Chine et son nouveau virus, la Chine et Trump, Trump et son procès, le dernier épisode cévenole, l’alerte rouge dans l’Aude, le nouveau baccalauréat, je pourrais écrire tout le compte rendu sur ces nouvelles calamiteuses. Or !!! Juste au retour de la randonnée autour d’Aujols (18km – 400m de dénivelé – petit groupe de 10 Floripèdes mené par René – Qui a eu peur de la pluie ? hein, je vous le demande ?), j’apprends que l’on va ouvrir nos cafés et je veux vous transmettre cette excellente info : vous le savez, le jeudi, en fin de rando, nous souhaitons, la plupart d’entre nous, nous ressourcer dans un moment convivial autour d’une bière ou bien d’un panaché (attention aux sucres) ou bien d’un vin chaud ou bien d’un chocolat bien d’un café allongé ou bien d’un pastis (n’est-ce-pas Mireille ?) sur les moleskine d’un bistrot, véritables lieux de rassemblement collectif et de détente. ET ce n’est pas aisé ! Car ils ferment !!!

    La bonne, la vraie, l’excellente nouvelle c’est que face à ce constat, le groupe SOS a lancé l’opération 1000 cafés, dont l’objectif est clairement défini : revitaliser les petites communes rurales en ouvrant ou en reprenant 1000 cafés dans 1000 communes de moins de 3.500 habitants. « Le but est de créer un café par village, dans 1.000 villages. Nous ne voulons pas nous implanter dans une commune qui a déjà son bistrot« , confie Chloé Brillon, directrice de projets dans le groupe SOS.

    Le 12 septembre 2019, un appel à candidatures était lancé. Aujourd’hui, le groupe SOS a reçu plus de 500 réponses au niveau national, et 67 en Occitanie. Parmi les départements concernés, nos territoires de randonnées, le Lot, l’Aveyron, la Lozère, le Tarn-et-Garonne, le Tarn, l’Hérault, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, l’Ariège, l’Aude et les Pyrénées-Orientales. Si ce projet se concrétise, nous n’aurons donc plus de problèmes pour nos fins de randonnée

    La randonnée d’aujourd’hui, dans le sens des aiguilles d’une montre, de mare en mare, de lavoir papillon en lavoir papillon, de caselles en gariotes, d’Aujols à Cremps, de Laburgarde à Aujols, nous avons apprécié les Causses, les truffières. Les causses du Lot, royaume de la pierre, sont aussi celui de l’architecture de la pierre sèche. On y découvre de petites constructions de pierre sèche. Il semble que le terme le plus ancien utilisé soit celui de cazelle employé plus spécifiquement au Nord de la vallée du Lot et sur le causse de Gramat. Le terme cabane (cabana) s’emploie surtout au sud de la vallée du Lot et sur le causse de Limogne. Celui de gariotte, même s’il est le plus prisé, n’est utilisé que dans les alentours de Cahors. En Languedoc on les appelle capitelles, mais leur appellation et leur forme varie suivant les régions : cabanes en Périgord, cadoles en Champagne, tonnes en Auvergne ou chibelottes en Velay. Ces abris, quel que soit le nom qu’on leur donne, n’ont pas plus de deux siècles. Les constructions en pierre sont issues de la mise en culture de terrains où la roche est affleurante. L’épierrage de ces terres était une pratique nécessaire consistant à débarrasser les parcelles des pierres, cailloux ou blocs gênant la culture.

    Lavoir-papillon

    Et les puits cadenassés, chacun a son propriétaire, indépendant du voisin et alimenté par des résurgence. Tout n’est que cailloux, la terre en est remplie, les petits murets en attestent la présence. Ces murets édifiés à la sueur des hommes et aux lumbagos des paysans pour bonifier le terrain. Autrefois terrains de culture et pâtures à moutons et redevenus forestier, dominé par l’érable de Montpellier et le chêne truffier. C’est aux environs du 15 août que naissent les truffes, la récolte se faisant en hiver, d’antan au cochon et maintenant au chien. 

    Avant de retrouver nos voitures, nous avons longé un sinistre puits où Marianne Cagnac, cette pauvre jeune femme qui fut tuée, pour suspicion d’adultère (sans doute un prétexte pour une affaire plus complexe) par son mari en 1871. Sur une croix cette épitaphe : « A la mémoire sans tache de Marianne Cagnac, noyée dans cette fontaine la nuit du 6 au 7 âout 1871 par Jean Miquel son mari … Ayez pitié du nous »

    Marianne Cagnac

    Merci René pour cette agréable promenade… sans pluie et pour le pot offert à Lalbenque pour fétêr ton anniversaire

    Crédit Photos

    CR de Nicole C. – 21 mai 2019 – Aujols

    CR de jp – 19 avril 2018 – Cénevières

    CR de Mireille – 16 octobre 2017 – Vacaire

  • CR de Nicole C. – VERFEIL – 21 Janv. 2020 – mené par Marie-Josée

    Ce mardi 21 janvier, Marie-Jo nous mène à la belle citadelle fortifiée de Verfeil. Situé entre la Haute-Garonne et le Tarn aux portes de Toulouse du Lauragais et du Pays de Cocagne, Verfeil se dresse fièrement sur sa colline. La cité a connu une histoire riche d’évènements liés à l’hérésie cathare. La légende veut que saint Bernard, en 1147, n’ayant pu extirper le catharisme de la ville, lança l’anathème « Cité de la verte feuille, que Dieu te dessèche ». Il s’agirait des origines de son nom et de son emblème, le figuier, premier à reverdir après sept années de sècheresse.

    L’austère château du XIe siècle, protégé par des murailles, des douves, et plusieurs tours nous regarde prendre le chemin. Les maisons à colombages donnent un caractère authentique et pittoresque à la cité. Les rues étroites qu’elles bordent cheminent vers les portes monumentales du XVe siècle qui en délimitent le cœur historique : la porte Vaureze orientée vers le Ramel et Lavaur, flanquée de deux poivrières encadrant un fronton renaissance a été rehaussée en 1593, date à laquelle on construit une salle au dessus du passage. Cette salle servit de lieu de réunion au Conseil Politique vers le milieu du XVème siècle et comportait un pont-levis. Classée monument historique depuis 1961, elle est aujourd’hui une propriété privée magnifiquement restaurée. 

    La devise « Liberté Ordre Public » a été inscrite sur le fronton de la porte Tholozenque (ou Toulousaine) le 6 août 1830, juste après les « Trois glorieuses ». Louis Philippe est appelé au Trône de France et le même jour, la Garde Nationale reçoit comme devise : « Liberté et Ordre Public » sans qu’elle ne soit officiellement acceptée comme devise de la monarchie de juillet naissante.

    Adossé à la porte toulousaine, l’attirant restaurant « La Promenade » s’inscrit au patrimoine verfeillois. La belle bâtisse fût à l’origine un hôtel particulier de la comtesse Du Barry puis un hôpital militaire et une école de jeunes filles.

    La porte du Loup quant à elle s’ouvre entre le château et l’église. Même pas peur du loup ! nous quittons la cité médiévale pour serpenter de coteaux en coteaux. Dans cette aire vallonnée du Girou, les microtoponymes en « En » sont nombreux (En Séguéduran, En Gineste, En Jeambert). Ils désignent « chez le seigneur… » ou « maître » ou simplement « monsieur » associé toujours à un nom de personne, généralement à quelque notable. 

    Nous remontons par le chemin boisé de Laraignal. Les troncs noircis des bois, le dévalé des feuilles, les échevelés de ronciers témoignent de l’alanguissement de la saison hivernale. Les chemins de terre piquetés de flaques, mais domestiqués par des tapis de feuilles rend notre marche agréable.

    Nous apercevons au loin des monuments chargés d’histoire : le château de Malaret, l’église Saint-Sernin-des-Rais qui était une annexe de l’église Saint-Blaise de Verfeil. Son petit cimetière abrite les tombes  de Camille et Madeleine, les petites filles modèles de la comtesse de Ségur et de leur famille, les Malaret.

    Avant de quitter le beau pays de la verte feuille, les anniversaires de deux Capricornes : Colette L. et Michel H. viennent clore ce bel après midi. Nous nous régalons de copieuses couronnes de rois. Le prosecco et le cidre bien frais pétillent à volonté. Saint Caprais, le patron des goinfres, a décidément pris la bonne habitude de superviser nos sorties du mardi ! 

    Un grand merci à Marie-Jo et René pour cette belle randonnée ! à la prochaine.

    Nicole C.

    Crédit Photos
    CR randonnée du 15 mars 2016

    CR randonnée du 10 mai 2016

  • Photos de Réginald – Verfeil – 21 janv. 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15797125988500

    Animatrice : Marie Jo