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ANIMATEUR :BERNARD
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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ANIMATEUR :BERNARD
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Animatrice : Nicole
Je me faisais une joie de découvrir Vaour, paraît-il, un des villages les plus vivants de France (Le site du village affiche ce slogan !), sa commanderie des Templiers, le château de Vère, la grotte meulière, le Col de Liberté et le célère dolmen de Peyro Levado ; les gens d’ici l’appelaient «jayantière» et affirmaient que des géants l’avaient construit pour y sacrifier des jeunes filles ; c’est alors que Saint Antonin subtilise la dernière suppliciée à la barbe des géants ; ces géants sanguinaires, fous de rage, d’un coup de poing brisèrent la table sacrificielle. Il a été classé monument historique en 1886 et serait le dolmen le plus visité du Tarn.
Savez-vous où perche Vaour ? C’est une commune du Tarn située à 18 km à l’ouest de Cordes-sur-Ciel et au sud d’une boucle de l’Aveyron.
Bon, les averses, la pluie, les rafales de vents en ont décidé différemment. Pour m’abriter, j’ai décidé d’aller au cinéma, j’avais noté la sortie du film de Nicolas Bedos qui à Cannes 2019, hors compétition, avait fait un triomphe : une ovation de 8 minutes et 22 secondes . Pas une seconde de plus, pas une de moins. Rapport au temps, ce n’est rien. Rapport à Cannes, c’est une éternité. 2300 personnes qui applaudissent à tout rompre pendant 8 minutes 22 secondes, c’est interminable. Et émouvant. A l’aune du deuxième film de Nicolas Bedos, La Belle époque.
Moi aussi je suis sorti bouleversé, heureux, du bonheur dans le coeur et sourire aux lèvres.Un film troublant où tout est faux et tout est vrai, une ode au cinéma, à la mise en scène, au miroir des décors et ce qui se cache derrière, aux jeux des acteurs, Fanny Ardant, Daniel Auteuil, Dorla Tillier et Guillaume Canet, au présent et au passé. ET à l’Amour !
Ah ! Fanny Ardant montée sur mon étagère avec Vincent Delerm ! ET Tart’à gueule à la récré avec Alain Souchon (J’ai dix ans).
Voilà le synoptis, » Victor, un sexagénaire désabusé et bougon, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, quarante ans plus tôt, en 1974, il rencontra le grand amour…«
A vous de découvrir la suite…
jp
La chance sourit aux audacieux… décrète Michel J. pour nous encourager alors que nous roulons vers l’Aude sous des seaux d’eau.
Petit effectif pour ce jeudi annoncé très pluvieux sur toute la France, excepté le pourtour méditerranéen. Cinq courageux floripèdes sont cependant décidés à découvrir le sentier du facteur contre vents et marées.
« C’est ma tournée, je vous invite », nous dit-il sur le 1er panneau d’information au départ du sentier, à Talairan. Tout au long de cet itinéraire,10 panneaux d’interprétation nous donnent rendez-vous avec Lapinet, Emile et Emilie, les chevaux de trait, la vie pastorale, la chasse, la vigne, bref le quotidien des habitants de la région, vivant quasiment en autarcie, du temps (même pas un siècle) où il parcourait la campagne. Etaient-ils plus malheureux qu’aujourd’hui ? « Pauvres peut-être, mais malheureux non, je ne crois pas », nous assure l’auteur des panneaux. A méditer !
Nous démarrons sous une petite pluie qui ne dure pas longtemps. Nous parcourons des zones de garrigue (ça sent le thym, le romarin, le ciste) et de ravins, longeons des vignes aux couleurs automnales magnifiques, empruntons des chemins bordés d’arbousiers, de buis, de chênes-verts, traversons des vergers de guignes, d’amandiers, des oliveraies. Au passage nous découvrons un puits, quelques ruines de la métairie de Saint Eugène, la cabane de Loulou, vieille bergerie, l’ancien domaine viticole de Treviac.
Nous ne nous « ventrouillerons » pas dans la boue comme les sangliers de l’époque ! Le pique-nique sera à peine arrosé, le vin réconfortant de Michel BS coule plus généreusement dans nos timbales !
Après 17 km et 350 m. de dénivelé, nous clôturons cette belle rando par un pot au café de Saint Laurent de Cabrerisse.
Merci à Pierre de nous avoir permis de rendre hommage aux anciens, à ce passé rural… que nous avons un peu connu !
Mireille
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Animateur: Pedro
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Animatrice : Ghislaine
» Les sanglots longs / Des violons / De l’automne / Blessent mon cœur / D’une langueur monotone. » Paul Verlaine
J’imagine que Victor-Lévy Beaulieu, écrivain québécois, accompagnait hier douze Floripèdes dans un coin de l’Aude : « Ce qu’il y a parfois de beau avec l’automne, c’est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l’espace, brutalement, semble se gorger de soleil. » Victor-Lévy Beaulieu
C’était le cas, une magnifique journée de fin octobre gorgée de soleil, pour 18 km et environ 900m de dénivelé dans les plus beaux recoins de la Montagne Noire ! la Cascade de Cubserviès et la Chapelle Saint-Sernin, la croix de Vallièle et la Chapelle Saint-André, Roquefère, village millénaire. Avant la croisade contre les Cathares le village appartenait aux seigneurs de Cabaret, défenseurs de la Montagne noire qui capitulèrent devant les troupes de Simon de Montfort. Les seigneurs de Cabaret toléraient, et même protégeaient la religion cathare. Après leur capitulation, Roquefère passa donc aux mains de la couronne de France.
Une roche farouche à l’aspect feuilleté, lisse et aux reflets dorés nous accompagne sur ce circuit au cœur de la Montagne Noire : le schiste façonne château, fermes, maisons, clochers, ponts, lavoirs, murets, sentiers.
Le matin nous montons plus de la moitié du dénivelé prévu jusqu’à la crête de Ventajous ; en quittant les sous-bois nous découvrons les plaines carcassonnaises au sud ; devant les champs d’éoliennes, nous bifurquons vers l’est puis descendons vers Cubserviès ; au hameau, nous admirons la cascade haut-perchée, plus de 90 m de haut et bien vivante ! Après avoir dépassé une zone de travaux forestiers, nous découvrons, égarée et rêveuse, la Chapelle St-Sernin, qui semble-t-il, protège les randonneurs et cache quelques vieilles traditions honorant d’anciens cultes. L’édifice est caractéristique des petites églises rurales de style roman ; si nous avions pu entrer dans l’église, nous aurions lu « DIANAI » gravé sur la pierre de l’autel aménagé à partir d’une stèle gallo-romaine dédiée à Diane.
Petit tour dans le petit cimetière encore utilisé qui jouxte la chapelle.
Longue descente par lo Camin de la ceba jusqu’à La Bastide au milieu des châtaigniers. Halte repas dans une ferme perdue et abandonnée.
A La Bastide, nous allons voir la chapelle Saint André et partons sans réfléchir vers le sud et un cul de sac !
Après un retour sur nos pas, nous montons à gauche vers le rocher de Vallièle puis suivons un sentier en corniche qui conduit la moitié du groupe vers Roquefère. L’autre moitié a birfurqué sur la route. Avant de retourner au parking des randonneurs, Bernard, toujours entreprenant, réussit à convaincre Dame Sire de Cabaret de nous ouvrir son auberge pour fêter l’anniversaire de Jacques, le groupe les remercient tous les trois. Cette dame, d’abord bougonnante, nous vanter sa table, ses repas, ses menus où cochonnailles le disputent aux cochons et cochonnes. A la broche ou plancha ? Il nous faudra venir les tester !
Bernard se rappelle être déjà venu ici avec Jean en mars 2014 ; avec le pot chez Dame Sire.
Merci Ghislaine pour tous ces moments parfaits !
jp
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Animateurs : Marie Martine et Bernard
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Animatrice : Ghislaine
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Animateur : René
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