• CR de Nicole C. – Castelnau-d’Estretefonds – Le 9 avril 2019 – menée par Joël

    Ce mardi 9 avril nous sommes 21 accompagnés de Joël  à nous diriger vers le frontonnais pour atteindre le charmant village de Castelnau d’Estretefonds. Fidèle au poste, Serge rejoins notre équipe ! Le château et de l’église Saint-Martin dominent notre point de départ.

    D’origine occitane, le toponyme « Castèlnau d’Estretasfonts » : Château-neuf aux étroites fontaines, a été francisé par la suite Castelnau « castel » château et « nau » neuf. Estrétefonds est également formé des deux mots : « estrète » de l’occitan « estreitas » étroites, et « fonts » fontaine. Le nom « estretasfonts » indique des points d’eau difficiles d’accès, qui se situent dans un vallon encaissé, celui qui sépare le « castelnau » le château-neuf, des hauteurs du Capech. La traduction du latin Castellum Novum Strictus Fontibus serait donc : Château-neuf aux étroites fontaines.

    L’habitat à Castelnau d’Estrétefonds remonte à la préhistoire. La première mention dans un document écrit date de l’an 961 : le village, situé près de l’actuel cimetière, s’appelle alors « Saint-Martin de l’étroite fontaine », « Sanctus Martinus Stricto Fonte ». Le nom de Castelnau « Castellum Novum » apparaît au XIIe siècle lorsque le château est construit et que le village s’étend. En 1159 le roi d’Angleterre Henri II de Plantagenêt établit son camp à Castelnau. Le lieu-dit « Camp del Rei » – pièce de terre au pied du château – rappelle la tenue du camp royal. 

    Trois monuments historiques sont présents au village : le château, l’église  Saint-Martin et le calvaire. 

    Dans l’original cimetière en restauration on peut voir les vestiges de l’ancienne église Saint-Martin. Ne perdure aujourd’hui qu’une nef romane, une abside du XVe siècle et le clocher mur du XVIe siècle. Le mausolée néogothique érigé en 1879 par la marquise de Cambolas à la mémoire de son jeune époux est désigné depuis le 4 octobre 1923 comme chapelle du souvenir consacrée aux enfants de Castelnau morts pendant la grande guerre. 

    C’est lors de la période d’activité des Pénitents au XVIe siècle, que le calvaire semble avoir été édifié. 

    L’église Saint-Martin conserve depuis le XVIe siècle une nef unique à quatre chapelles latérales et un chœur pentagonal. A l’intérieur, ce magnifique édifice a la particularité de posséder de nombreux éléments inscrits au titre des monuments historiques, notamment cinq monumentaux tableaux polychromes du peintre Arsène Robert grand prix de Rome, et de multiples trésors dans son chœur, nef, sacristie ; elle possède également un magnifique orgue de tribune. Le portail moderne en bois sculpté attire l’attention de quelques uns. http://patrimoines.laregion.fr

    L’image de carte postale du château et de l’église Saint-Martin qui semblent figés dans l’éternité s’oppose à la transformation du village devenu un pôle de centralité du Nord Toulousain avec notamment l’Eurocentre, générateur d’environ 4000 emplois.

    Le village ancien présente une belle homogénéité de bâti vernaculaire (de pays) où quelques maisons toulousaines et grandes demeures bourgeoises nous font rêver.

    Une procession d’arbres de Judée « Cercis siliquastrum » magnifient de rose fuchsia le paysage : La bible nous raconte que Judas assailli de remords se pendit à cet arbre après avoir trahi Jésus ; d’où son autre appellation : arbre de Judas. La floraison intervient à Pâques et rappelle le temps de la Passion ; les fleurs symboliseraient les larmes du Christ quant à leur couleur d’un rose violacé très vif, celle de la honte et de la trahison de Judas.

    Nous regagnons nos véhicules par la traversée d’un agréable parc arboré où règne la douceur de vivre. Nous nous quittons après la distribution de douceurs. 

    Merci à Joël pour le choix de cette belle randonnée. 

    A la prochaine.

    Nicole C.

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  • Photos de Réginald – Castelnau d’Estretefonds – 9 avril 2019

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    Animateur : Joël

  • Photos Malause – 4 avr. 2019 – Michel

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    Animatrice : Geneviève

  • Malause – 4 avril 2019 – menée par Geneviève

    Ceci n’est pas un compte rendu, je laisse ce soin à mes compatriotes d’aujourd’hui, Mireille ? Muriel ? Régine ? Jacques ? Aubert ? Adèle ? Jacqueline ? Gilbert ? … enfin les seize autres…
    Je ne vais pas vous raconter notre point fixe au départ à Malause, l’allée vers l’est le long du canal d’Entre Deux Mers, la pause-pique nique à Boudou face à la Garonne arrosée en l’honneur du retour de Georges, la balade vers l’ouest dans les coteaux sur le GR 65, le pot agréable (+ le gâteau aux myrtilles d’Adèle) à Moissac. Moissac et son abbaye que certains viennent de découvrir !
    Nous marchions entre Le Puy et Compostelle.

    Je souhaite seulement vous parler de la vue, en arrivant sur Toulouse, de nos Pyrénées enneigées, spectacle mythique, un simple bonheur merveilleux.

    jp

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  • Photos de Solange et Christiane – Le Vaux – 2 avril 2019

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    Animatrices : Ghislaine et Solange

  • Photos Montsérié 65 du 28.03.19 de Paul, Christiane et Michel

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    Animateur: Michel B.

  • Photos de Réginald – Montjoire – 26 mars 2019

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    Animateur : Georges

    CR de Nicole C.

  • CR de Nicole C. – Montjoire – 26 mars 2019 – menée par Georges


    Ce mardi 22 mars nous sommes  nombreux à prendre la route sous la direction de Georges. Il nous conduit aux portes de la vallée du Girou, au joli village haut perché de Montjoire.

    Vers l’an 1200, Montjoire était constitué de quelques feux regroupés autour de l’église située sur le lieu dit Montjoire Vieux. Quelques hameaux se serraient aux alentours de cette place forte située sur le point culminant : la Place du Fort.

    Montjoire ayant accueilli sous la domination romaine un temple en l’honneur de Jupiter, ce toponyme tire son nom du latin « monte Jovis » qui signifie « mont de Jupiter ».

    Georges nous rassemble autour de la croix de La Bourrelle et capte notre attention en nous résumant son histoire. Au printemps 1211, le Comte de Foix Raymond-Roger, apprenant  que les croisés devaient passer par (Mongey) Montjoire, leur tendit une embuscade entre « En Brousse » et « la Bourelle » le long du chemin de la Magdeleine. La bataille s’acheva par une victoire écrasante des soldats du midi, laissant le lieu jonché de cadavres ennemis. Par crainte de la peste, les habitants de Montjoire Vieux ensevelirent à la hâte tous les morts dans le fond du ravin et les recouvrirent avec la terre du talus. Le lendemain, une croix fût érigée sur le point le plus haut. Cette croix, aujourd’hui en ferronnerie, porte témoignage de cet épisode sanglant. La vengeance des Croisés fut terrible, à la hauteur du massacre perpétré par les hommes de Raymond-Roger. En effet, les armées de Simon de Montfort qui revenaient du siège victorieux de Lavaur exterminèrent la plupart des habitants, brûlèrent et rasèrent le village, y compris le château et l’église. 

    Le nouveau village de quelques 300 habitants environ se développa autour de la Place du Fort, endroit qu’il occupe encore de nos jours.

    Montjoire eut à endurer l’Inquisition, la guerre de Cent ans qui fit rage en Aquitaine-Guyenne-Gascogne et les guerres de religions qui divisèrent profondément le sud de la France.

    Ces épisodes tragiques ont laissé de nombreuses traces dans sa toponymie :

    1. Le lieu dit « Les Convertigues » était le lieu où l’Inquisition réunissait les nouveaux convertis,
    2. Le lieu dit « Les Condoms » était en revanche le lieu où l’Inquisition réunissait les fidèles à la foi cathare,
    3. Enfin la côte de « La Cramantina » tient son nom du lieu où l’on brûlait les hérétiques…

    Un ciel bleu oublieux de ces tragédies nous accompagne sur les chemins des coteaux du Girou. Les arbres dépouillés n’ont pas encore ressenti le souffle du printemps. Leurs branches noires disputent le ciel aux blancs sommets des Pyrénées. 

    Nous clôturons cette boucle de 11 km en rejoignant la statue de Jeanne d’Arc qui veille sur notre parking.

    Nous profitons encore une fois de magnifiques vues panoramiques que nous décrivent deux tables d’orientation.

    Cemardi notre joyeuse équipe s’est mise « au vert », sous la protection de saint Saturnin plus sage que saint Caprais patron des goinfres… dans l’attente de prochaines festivités peut être la semaine prochaine ? 

    Adèle réconforte notre équipe avec quelques rochers… de chocolat praliné !

    Nous voilà heureux de retrouver Georges ; mille mercis pour cette belle idée de randonnée à la fois champêtre et culturelle. 

    À la prochaine !

    Nicole C.

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  • CR de Claudine – « Les crêtes de Coupadels » – 19 mars 2019 – menée par Jean-Paul

    Nous sommes quinze au départ de cette journée sur le chemin des « crêtes de Coupadels », coupadels étant un lieu-dit, ancien fief templier.
    Après avoir cheminé en surplomb du lac de la Ganguise qui a toujours ses belles couleurs, une légère pluie oblige certains à enfiler une cape de pluie qu’ils ne tarderont pas à enlever.
    A midi nous sommes accueillis par les cloches de la charmante petite église gothique du village de Belflou devant laquelle un abri nous permettra de déjeuner bien au sec.
    Habité dès l’ère préhistorique, Belflou fut certainement créé à l’époque gallo-romaine. Le premier témoignage textuel de ce village « Valflor » remonte à 1206 et signifie la vallée des fleurs.
    Le château qui y fut édifié à cette époque fut une forteresse secondaire féodale avec un donjon, des constructions en bois et un fossé en eau. Il constituait un fief attaché à la cause cathare et fut repris par Simon de Montfort.
    Fin 13ème siècle, la place forte fut transformée en château fortifié dont l’aspect ne changera plus jusqu’à nos jours.
    Cet édifice et ses fortifications sont un exemple bien conservé de l’architecture défensive du bas moyen-âge en Lauragais.
    Depuis 1996, il appartient à un diplomate suisse qui l’a restauré et qui le fait visiter lors des journées du patrimoine.
    Ce fut un plaisir de pouvoir en faire le tour et d’admirer sa belle restauration.
    Nos pas nous conduisent ensuite au charmant village Saint-Michel-de-Lanès puis nous longeons l’Hers-Mort, sur un large chemin herbeux où nos pas se posent avec délice.
    Avant de regagner Toulouse nous nous retrouvons dans un bar bien accueillant de la Salles-sur-l’Hers, qui a ouvert pour nous et où nous échangeons avec son patron qui nous dit combien son village a su rester bien vivant.
    Claudine

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  • CR de Mireille – de Gimont à L’Isle Jourdain – 21 mars 2019 – menée par Jean


    Rando inédite ce jeudi … Est-ce par souci ne pas aggraver notre empreinte carbone que Jean nous a déniché cette rando accessible via les transports en commun ? Ou bien sa passion immodérée et bien connue pour les trains ? Je dirai : les deux mon général !

    Toujours est-il que treize floripèdes boute-en-train  se retrouvent à la gare de Toulouse Matabiau et 4 autres à St Agne en direction de Gimont. Pendant presque tout le trajet (1 h 28) nous discutons du prix des billets. Christiane nous avait alléchés par des billets à 1 €. Nous savions qu’ils étaient proposés pour certains trains seulement, dont celui que nous avions choisi, mais nous ne savions pas qu’ils étaient limités. Il n’y en a donc pas eu pour tout le monde ! Les plus rapides ont gagné ! Nous avons eu la confirmation des variations inouïes des prix : 1, 5, 8, 9 ou 12 € pour l’aller. Une inégalité flagrante, pas encore revendiquée par les «  gilets jaunes » à ma connaissance. Pour le retour, depuis l’Isle Jourdain que nous avons rejoint à pieds, tous ont pu profiter de l’offre. Le trajet doit être moins fréquenté.

    Le paysage du Savès-toulousain repose sur un relief ample, mollement cabossé, monotone et dépouillé, la campagne paraît vide alors que localement elle devient très habitée. Presque partout cultivée, la parcelle apparaît comme l’élément de base de ces paysages : collines étirées, vallons interminables bordent de part et d’autre la large plaine de la Save pour la majeure partie. La végétation s’éparpille en haies et bosquets épars et s’impose dans les ripisylves (étymologiquement du latin ripa, « rive » et silva, « forêt », ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’un cours d’eau, d’une rivière ou d’un fleuve). 

    Non loin de Gimont nous apercevons le château de Larroque où Christiane et Bernard se sont mariés voilà 52 ans.  Souvenirs, souvenirs…

    Arrêt pique-nique au calvaire de Montferrand-Savès, en plein soleil comme dans l’ensemble de la journée. Contrairement à ce qui est écrit dans les évangiles, ce ne sont pas les saintes femmes qui s’assoient au pied de la croix mais une demi douzaine de sains (et non saints) hommes qui n’ont pas honte de boire un pastis aux pieds du Christ !

    Après avoir traversé la base de loisir de L’Isle Jourdain et son plan d’eau, nous arrivons dans la charmante bastide. Nous nous précipitons dans un café sur la place où se trouvent le  musée européen d’art campanaire situé dans les magnifiques halles du XIXè,  et la maison Augé de style « Art nouveau » dont le propriétaire est devenu par son mariage l’un des directeurs des éditions Larousse. Nous avons déjà 23 km dans les pattes  et nous devons encore regagner la gare. Nous remettons la visite à une autre fois.

    Le cafetier nous installe tables et chaises avec  empressement et 5 ou 6 floripèdes commandent des « distingués » verres de 50 cl de bière. Encore un avantage du transport en commun dans lequel le degré d’alcoolémie est illimité ! Je n’ai pourtant pris qu’un Perrier tranche mais impossible de me souvenir qui nous a offert le pot ! Merci à elles, il me semble qu’elles étaient deux, et grand merci à notre animateur pour cette rando innovante. Le principe est à renouveler !

    Mireille