• CR de Jean-Michel – Lisle-sur Tarn (Tarn) – 18 avril 2024 – menée par Geneviève A.

    Lisle-sur-Tarn se caractérise par sa bastide-port construite, sur les bords du Tarn, par Raimond VII, Comte de Toulouse. Elle fut, au Moyen Âge, une cité prospère grâce à la production et à la vente du vin puis du pastel dont l’acheminement était essentiellement assuré par voie d’eau jusqu’à Bordeaux. La ville conserve de nombreuses traces de ce passé prestigieux dont le port, le tracé à damier de ses rues bordées de maisons à colombages et la place à arcades.

    Nous sommes finalement 8 Floripèdes (3 dames, 5 messieurs) à mettre nos chaussures de rando, sur le parking de l’église Notre-Dame de la Jonquière, afin d’effectuer le circuit intitulé : la Toscane Tarnaise. Il convient de préciser que cette appellation ne plaît pas du tout à la Toscane, la vraie. Comme l’a souligné La Repubblica (l’un des journaux les plus vendus en Italie): utiliser « le nom de la région de Dante, de la Renaissance et du Chianti » provoque une véritable colère en Italie.

    Ceci étant, Dante disait : « suivez votre chemin et laissez les gens parler ». C’est sans doute avec cette citation en tête que Geneviève, notre guide du jour, donne le signal du départ à 8h sonnantes, en espérant ne connaître ni le purgatoire et encore moins l’enfer sur les sentiers, mais seulement le paradis, sur un itinéraire sans divine comédie.

    Le centre du bourg est charmant, et la place centrale recueille tous les suffrages. De plus, les bars étant pour une fois nombreux … chacun imagine déjà un final de rando, assis en terrasse pour déguster la boisson de son choix. Nous prenons ensuite la direction d’un petit lac dont les berges sont ornées de très jolis iris jaunes. Alors que nous empruntons de beaux chemins enherbés qui serpentent au milieu des vignes, au-dessus de nos têtes le ciel se divise en deux : un front noir… derrière nous, et devant nous, une voûte d’un bleu engageant.

    Malgré une relative fraîcheur, on sent bien que le printemps montre le bout de son nez. En effet, nous pouvons, si nous le souhaitons, nous enivrer de l’odeur du lilas, des roses, ou bien encore de l’aubépine. « Aucun penseur n’oserait dire que le parfum de l’aubépine est inutile aux constellations » écrivait Victor Hugo. Plus loin, nous grimpons jusqu’à l’église de Montaigut, vestige du château du même nom, dont le démantèlement fut exigé par le traité de Meaux en 1229 (fin de la croisade des Albigeois). Ici et là, quelques lièvres détalent.

    Proche d’une très belle demeure, une ligne de crête attire l’œil car elle aligne une succession de jolis pins et de cyprès, et rappelle effectivement les paysages Toscans. Un sentier qui zigzague sous la frondaison des arbres nous permet d’être à l’abri de quelques fines gouttes de pluie. Nous stoppons notre route devant la petite église de Saint Étienne du Vionan. Après avoir dépassé un champ où s’égayent des taurillons qui semblent jouer avec une multitude d’aigrettes, nous grimpons dans un bois avec le soleil revenu.

    Après avoir dépassé le tumulus, lorsque 12 h sonnent à l’église de Saint Salvy de Coutens, la guide propose l’arrêt-repas dans un endroit, protégé du vent, avec une vue dégagée sur les vignobles et la vallée de Lisle sur Tarn. Un nuage noir menaçant apporte un peu de pluie, aussi le dessert est avalé rapidement. Puis, nous retrouvons avec grand plaisir le soleil et les paysages de Toscane, vallonnés, parcourus de vignes et ponctués de cyprès et de figuiers. Plus loin, nous nous interrogeons sur l’âge d’un chêne remarquable. Certains affirment qu’à tous les coups celui-ci était déjà présent lors de la révolution Française…rien que ça ! A vérifier tout de même.

    Le final, sur des chemins confortables, se déroule sans encombre et nous atteignons rapidement les faubourgs de Lisle sur Tarn. C’est avec un immense plaisir que nous nous installons sur la place moyenâgeuse, en terrasse, au soleil évidemment, pour nous rafraîchir après avoir parcouru 19 km pour 350 mètres de dénivelé. Adèle est ravie, elle explique à qui veut bien l’entendre que c’est exactement ce qu’il lui fallait comme rando «de reprise». Pour fêter l’évènement, elle nous offre un cake maison, absolument exquis. Geneviève est chaleureusement félicitée, non seulement pour le guidage de cette rando, qu’elle semble connaitre par cœur (aucune hésitation au moindre carrefour), mais surtout, pour son grand mérite d’avoir su analyser des dizaines de cartes météo de la région, afin de déterminer à quel endroit précis il fallait randonner aujourd’hui. Pari gagné ! Et puis, comme dirait Ghislaine (et ses amis Bretons) : « qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot ».

    Jean-Michel

  • CR de Michel Bl. – Muret – 16 avril 2024 – menée par Michel Bl.

    8 Floripèdes
    Distance :10 Km
    Dénivelé :100m
    Durée : 3 heures
    Le temps incertain en a découragé plus d’un !
    Et tant pis pour eux car pas une goutte de pluie, quelques rayons de soleil, un terrain sec et une température clémente. Qui dit mieux!
    Après la traversée de l’ancien quartier des marins de Muret, il a fallu gravir une centaine de marches à flanc de falaise pour atteindre le plateau de Brioudes.
    Parfait pour se mettre en jambes !
    Nous avons ensuite rejoint la base de loisirs de Brioudes, aménagée sur la propriété de la famille NIEL. Notre maréchal est né dans le château en 1802, château racheté par la ville de Muret en 1984.
    Le parcours de santé s’est offert à nous à l’intérieur de la forêt. Aucun de nous, ne s’essaya aux 18 ateliers d’exercice présents. Nous sommes courageux mais pas toujours téméraires…
    Pour terminer, nous avons retrouvé les bords de Garonne jusqu’au quai Saint-Marcet, 1,5 km de promenade bucolique par la Via Garona balisée comme GR 861.
    Michel Bl
  • CR de Jean-Michel – Arnave (Ariège) – 11 avril 2024 – menée par Philippe

    Célèbre pour son ancienne carrière de gypse, mais aussi pour sa pierre noire dont le pouvoir de combattre l’épilepsie est connu depuis le mégalithique, le pittoresque village d’Arnave, au bord du ruisseau du même nom, accueille 12 Floripèdes (5 dames, 7 messieurs) un peu frigorifiés. C’est donc dans une douce fraîcheur que Philippe, notre guide du jour, donne le signal du départ, en nous montrant tout là-haut, sur la montagne, une chapelle classée monument historique qui se détache dans le ciel bleu.

    Un sentier assez raide nous conduit à cette très belle chapelle romane Saint-Paul d’Arnave, qui est considérée comme une des plus anciennes du département. L’édifice remonte aux Xe et XIe siècles. La nef, éclairée par de minuscules ouvertures est voutée très légèrement en ogive. Le chœur est en plein cintre. Totalement vidé par peur des pillages, l’intérieur de l’église dégage une émotion d’une grande intensité. Jules d’Ancelin, baron de Labaume, y repose. La chapelle était en effet possession de la Baronnie de Labaume jusqu’au milieu du XXe siècle, date à laquelle elle fut cédée à la commune pour en effectuer la restauration.

    Nous nous attardons un peu sur ce site magique…ce qui permet à beaucoup de reprendre leur souffle. Nous visitons  cette église magnifiquement restaurée et jetons aussi un œil au petit cabanon avec sa pierre noire qui, selon la légende, aurait produit des miracles. En effet, selon le témoignage d’un ancien curé d’Arnave, les malades, après une journée de prières et d’offices posaient leur tête sur la pierre afin de bénéficier d’une irradiation bienfaisante, tout en  espérant une guérison prochaine. Quelques Floripèdes touchent cette fameuse pierre en se disant que si cela ne leur fait pas du bien, cela ne peut pas leur faire du mal…

    Une nouvelle pente nous oblige, de nouveau, à puiser dans nos réserves, dans une nature qui se réveille avec le gazouillis des oiseaux et avec le coucou au loin qui annonce le printemps. Arrivés au col d’Ussat (843m) un déshabillage intensif nous laisse le temps d’admirer un beau panorama et notamment les sommets enneigés. Alors que ces dames s’étonnent du peu de dénivelé affiché (par rapport au dénivelé annoncé), une longue portion de chemin dans le bois, un peu obscur, vient les rassurer…! La pente est très sévère et quelques moteurs sont en surrégime …!

    Arrivés au col de Faboscur (1166m), un jeune sportif nous dépasse… en courant, pendant que nous, nous tentons de récupérer après cette sympathique ascension…Plus loin, un sentier remarquable qui serpente à flanc de montagne, nous enchante avec son festival de fleurs : les belles globulaires (dites fleurs du soleil), les (rares) fritillaires qui ne se rencontrent pratiquement que dans les Pyrénées, les gentianes à tige courte et leur bleu violacé irréel, les magnifiques orchidées, les fragiles violettes…. De plus, la vue sur la chaîne encore bien enneigée est somptueuse :  massif du Montcalm, massif des Trois Seigneurs, Pique d’Endron…

    A midi, à la Jasse de Lujat (1280m), le guide ne transige pas, une verte prairie accueillante se transforme, sous ses ordres, instantanément en une bruyante salle de restaurant, avec une vue imprenable sur une arête enneigée (que certains skieurs rêvent d’emprunter). Le repas terminé, chacun choisi son activité : bavardage, sieste (avec ou sans ronflements), bronzage…, et même, mais en option, le ramassage de bouses… Bref, l’endroit est tellement sympa que tout est prétexte à continuer à se prélasser, et comme le guide est, sur ce sujet précis, très influençable, certains commencent à se demander si on va partir de là avant la nuit… !

    La raison finit par l’emporter et le redémarrage s’effectue sans un bruit dans une immense forêt de buis (qui ne semblent pas avoir subi d’attaques de pyrales et c’est tant mieux). A la chapelle de Lujat (malheureusement en ruines), le guide est sollicité par certaines dames qui s’inquiètent (encore) pour le dénivelé. Très diplomate, il rassure la troupe en indiquant que, certes, ça monte mais très peu, et que surtout les descentes vont être plus importantes que les montées (pas de doute ce type devrait  réussir s’il se lance en politique…). Plus haut, un sentier dans les pins est un vrai ravissement. Lorsque nous retrouvons le col de Faboscur, nous revoilà sur un morceau de sentier emprunté le matin. Puis, nous finissons par une fort longue descente, vers le village d’Arnave, qui n’économise pas nos genoux.

    Après 15 km, pour 930m de dénivelé !!!, c’est un pur bonheur de se déchausser, sous un soleil déjà chaud pour la saison, sur un banc au bord du ruisseau. Impossible de se quitter comme cela. Aussi, les téléphones s’activent afin de trouver un bistrot ouvert. Finalement, c’est à la Brasserie du Donjon à Tarascon que nous apprécions une dégustation (en terrasse),  de douceurs (Muriel, Michel H), et de gâteaux accompagnés d’un pot offert par Jacqueline, à l’occasion de son anniversaire (merci à elle). Le guide est félicité pour le sans faute effectué sur cet itinéraire de pleine nature, mais en grand seigneur qu’il est, il renvoie ces félicitations sur Solange qui avait sélectionné ce beau parcours et aurait normalement dû officier ce jour.

    Jean-Michel

  • Photos Arques 11 de Michel.B le 4/04/24

    Cliquez sur le lien ci-dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17124983598200

    Animateur: Aubert

    12 floris

    16km 490m 4H30

  • PV du 28 mars 2024 – Hautpoul et lac de Montagnes – menée par Christine B.

    18 km

    environ 700 m de dénivelé

    14 participants

    CR du 20/12/2018 

    Crédit photos

  • Photos de Michel BS – Lac de Montagnes(Tarn) – 28 mars 2024

    Cliquez sur le lien suivant:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17118209701900

    Animatrice Christine B.

  • CR de Geneviève A – Saint-Gemme (Tarn) – 21 mars 2024 – menée par Solange

                                              Journée du 21 Mars 2024 organisée et animée par Solange 

    22 Floripèdes

    MATIN

    circuit de 11km et 250m de dénivelé au départ de Sainte-Gemmes, à 7km de Carmeaux dans le Tarn.

    « los Camin del Carboniers »:sur les traces des paysans mineurs ou l’épopée du charbon.

    C’est une rando et un voyage dans le temps qui débute au 13° siècle où les les paysans exploitent le charbon qui affleure. Des panneaux explicatifs jalonnent le circuit qui chemine sur le plateau du Ségala (seigle) ; plateau vert et fertile, jadis pauvre et rendu prospère grâce à la chaux épandue au 19ème et apportée par chemin de fer. Le chemin s’enfonce dans les vallons du Ceret et du Sérac que nous traversons en toute sécurité !

    REPAS DE MIDI

    installation au bord du lac de Cagnac les Mines, voisine de Carmeaux. Repos bien mérité à l’aire de pique-nique, espace bucolique et charmant. 

    Nous finissons cette halte par une balade vers la cité ouvrière toute proche dénommée Homps. Construite après la 1° guerre mondiale pour loger les mineurs arrivés en grand nombre et notamment des Italiens et Polonais, et  constituée de maisons mitoyennes alignées, avec un poêle à charbon pour seul vrai confort. 

    Visite du musée de la mine de Cagnac

    Réalisé à l’aide de mineurs retraités, ce musée retrace 7 siècles d’exploitation du bassin houiller.

    De ses débuts en 1750 , dirigée par la Compagnie minière royale et employant 350 hommes puis vite mécanisée au 19ème, avec des perforateurs, des racleurs, des wagons, des vérins hydrauliques… maniés par 1000 mineurs déjà,  jusqu’en 1940 avec 4000 hommes et une production de 1,7 millions de tonnes de charbon /an, des puits de 350 m de profondeur et l’utilisation de l’électricité et du fuel.

    Puis la  fermeture définitive en 1968.

    NOUS, les Floripèdes, coiffés de casque de mineurs suivons notre guide d’abord dans l’ascenseur un peu impressionnant, «  vers les profondeurs «  où nous rejoignons la galerie musée. Nous avançons courbés entre les étayages de bois , frôlons les machines, les conduits d’aération, d’eau, les vérins… Le guide clair et très impliqué nous explique le travail de mineur et retrace la chronologie de l’exploitation, de Germinal au 20° siècle. Il explique les techniques de plus en plus performantes, la chaleur, le bruit, l’immense solidarité des hommes, leur vie sociale, les grandes grèves et l explosion du puits de Tronquié faisant 10 morts en 1965.

    Nous assistons aussi à des vidéos de simulation et notamment l’explosion produite par inflammation des poussières de charbon provoquant la destruction de la galerie.

    Nous remontons à la surface et traversons la partie musée avec photos, livres, vidéos…

    Nous reprenons les voitures pour aller boire un verre à Carmeaux, 7 km, que nous ne ferons pas assis sur le télésiège de la mine à travers la galerie reliant Cagnac et Carmeaux !!!

    Merci Solange pour cette journée formidable que tu nous as organisée.

    Geneviève A

    Musée-Mine Départemental

  • Photos de Michel Bl. – Roquesérière (31) – 19 mars 2024

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17112149015100

    Animateur : Michel Bl.

  • Photos Cagnac les mines 81 le 21.03.24 de Solange , Michel B,

    Cliquez sur le lien ci dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17110974733700

    Animatrice : Solange

    22 floris

    Visite du musée des mines

  • CR de Michel Bl – Roquesérière (Haute-Garonne) – 19 mars 2024 – menée par Michel Bl

    Roquesérière

    17 Floripèdes
    Distance :11 km
    Dénivelé: 270 m
    Durée : 3h20
    25 mn pour atteindre Roquesérière, petite commune rurale de 800 habitants, proche de Montastruc, de Gémil et de Buzet.
    Passage devant l’église Saint-Pierre construite au tout début du XIème siècle par les moines de Moissac et qui a conservé son beau porche roman.
    Un peu plus loin, nous avons admiré la belle et grande croix au coq.
    Succession de petites routes tranquilles et de chemins herbeux.
    Succession de montées et de descentes dans un paysage très vert et sous un soleil printanier.
    Michel Bl