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Animatrice : Solange
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animatrice : Solange
C’est aux XIIIe et XIVe siècles que furent fondées les bastides dans le Sud-Ouest de la France. Elles étaient destinées à remplacer des localités disparues ou languissantes. Elles avaient surtout pour but de ramener la vie dans un pays dévasté. Telle, fut la raison de la fondation d’une bastide à Lignairolles en 1265, par Gui III de Lévis, seigneur de Mirepoix, dans le domaine qui avait été accordé à son aïeul, Gui Ier, maréchal de l’armée de Simon de Montfort. A la suite de la croisade contre les Albigeois, il était nécessaire de remettre en culture les terres abandonnées et de faire valoir celles restées en friche ou couvertes par la forêt. Le pouvoir royal seconda l’initiative du mouvement et, par l’intervention des sénéchaux, les bastides se multiplièrent.
Nous sommes 15 Floripèdes (7 vicomtesses, 8 sénéchaux) à enfiler nos chaussures, devant l’église et sous le regard de la vierge noire de Marceille (réplique de celle de Limoux). Après un petit échauffement, Geneviève, notre guide du jour, nous dirige tout droit sur un très beau chemin enherbé, sous un ciel gris mais avec une vue somptueuse sur les Pyrénées. A Seignalens, nous empruntons un sentier panoramique signalé. Les montagnards commencent à égrener la liste des sommets enneigés et ensoleillés. La carte postale est appréciée par tout le monde.
Plus loin, nous bénéficions à Pech Agut d’une vue imprenable sur la plaine et les paysages vallonnés. Au loin, on aperçoit des villages et une mosaïque de bois, prairies et autres plans d’eau. Après avoir joué à essayer de se perdre (sans succès) dans un bois, nous atteignons le GR7. Celui-ci emprunte, le plus souvent, une ligne de crête qui se situe sur la ligne de partage des eaux, entre le bassin versant méditerranéen et le bassin versant océanique. Cette curiosité géographique entraîne un regroupement de deux diversités climatiques sur lesquelles influent les Pyrénées toutes proches. Il en résulte une flore et une faune d’une exceptionnelle diversité.
Parmi les richesses botaniques, trente-trois espèces d’orchidées côtoient le thym, la bruyère et les genêts, ainsi que diverses catégories de chênes, dont certains hybrides poussent à côté des pins maritimes, des sapins et des hêtres. De ce fait, l’avifaune qui fréquente ces lieux est, elle aussi, toute à fait remarquable. On peut ainsi y rencontrer le busard Saint Martin, l’aigle royal, des chouettes, des grives musiciennes, toute une diversité de passereaux, ainsi que des oiseaux migrateurs, tel que le Guêpier d’Europe qui profitent d’une halte dans cette zone pour se nourrir et se reposer.
Le chemin est bordé de conifères garnis de nids de chenilles processionnaires urticantes. Ces dernières sont si nombreuses sur le sol qu’il faut être très attentif, afin de les éviter. Il y a là de quoi nourrir de multiples escadrilles de leurs prédateurs habituels (mésanges ou chauves-souris). En bas d’un vallon, nous traversons un petit gué, assez aisément. Le raidillon qui suit nous emmène à Hounoux, où nous nous arrêtons pour le déjeuner. La guide nous offre un emplacement de rêve avec des tables et des bancs, à l’abri du vent, face aux Pyrénées et sous un soleil radieux. Que demande le peuple !
Alors que nous admirons (encore) les Pyrénées qui sont comme recouvertes d’un voile de tulle, la guide nous annonce qu’elle souhaite ouvrir une nouvelle voie…, qui finalement s’avère être une voie royale (qui nous laisse sans voix). Rapidement, nous retrouvons un bout de chemin, emprunté le matin, qui nous conduit au village, où manifestement les coqs sont ravis de nous retrouver, après une belle balade de 19km pour 450 mètres de dénivelé.
Nous allons voir « la main de Sainte Anne » et demandons des explications à un brave Lignairollois qui se confond en excuses en bredouillant : « pour ce qui se dit, au village, on n’en sait rien… ». Très satisfaits de notre rando menée de main de maître par Geneviève, nous décidons d’aller à Fanjeaux, où une terrasse ensoleillée nous accueille. Nous pouvons nous désaltérer grâce à un pot offert par Aubert (qui fête la fin de ses études menant à un probable succès au brevet fédéral de rando), et dégustons deux beaux gâteaux (un à l’anis et l’autre au citron) offerts par Geneviève, et achetés à la boulangerie Fanjuvéenne toute proche (un grand merci à tous les deux).
Jean-Michel
Animateur : Pierre D.
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Animateur: Pierre
« La terre que nous foulons aux pieds est faite avec l’histoire. Nous l’aimerions davantage si nous savions mieux la comprendre » (E. Haraucourt). Telle est la maxime que l’on trouve en page de garde du petit opuscule intitulé « Le Travet ». Celui-ci, rédigé par un ancien instituteur du village (à l’époque de la naissance de la T.S.F), indique que le nom viendrait du mot entrave. Le Travet serait donc, à l’origine, une entrave, certainement le lieu où existait une fortification en bois.
A quelques encablures du Travet, nous sommes 13 Floripèdes (9 Vénus, 4 Apollons) à avoir dénoué, non sans mérite, les embrouilles du jeu de pistes permettant de trouver le lieu de rendez-vous, dans ce coin du Tarn, excentré de tous les grands axes. Un vent très frais nous accueille, aussi nous nous dépêchons de traverser la cour de la ferme de Costes-Auriès, pleine de gadoue…, afin de prendre la direction de la vallée sauvage du Dadou.
Rapidement, nous plongeons dans une forêt sombre et mystérieuse à l’ambiance onirique, comme sortie d’un conte de fées… ou plutôt de sorcières. En effet, le magnifique sentier est bordé d’arbres aux branches recouvertes de mousse qui laissent passer délicatement quelques rares rayons de soleil. Le chemin est agrémenté de petits panneaux en occitan, avec la traduction en Français. C’est ainsi que l’on peut lire sur l’un d’eux, alors que nous sommes complétement gelés : « quand il faisait très froid, on allumait la cheminée. Pour chauffer le lit, on mettait le moine avec une chaufferette pleine de braises. Et puis, avec la Mamé, on mettait le bonnet de nuit et on se serrait bien fort pour ne pas avoir froid ».
Tout en bas dans la vallée, l’aventure prend des dimensions inquiétantes. Il nous faut traverser un pont de singe qui balance dangereusement au-dessus d’un cours d’eau à l’allure d’un rapide. Visiblement le guide du jour, Pierre, n’est pas inquiet. Il s’assure simplement que tout le monde ne passe pas en même temps sur cette fragile passerelle en cordes. Plus loin, nous nous arrêtons dans une clairière ensoleillée où nous prenons des forces et nous déshabillons un peu.
De là, nous rejoignons un bout de GR36 pour aller admirer les Cascades d’Arifat. Quel beau spectacle nous attend. On peut observer, en enfilade, ces chutes de 80 m façonnées par le ruisseau dans un décor rocailleux recouvert de centaines de jonquilles en fleur. Le ruisseau des Bardes a créé des marmites au biotope fragile imprégné d’une humidité quasi permanente. On peut y apercevoir le cincle plongeur et la bergeronnette qui profitent des larves et éphémères, tandis que la plus grande des fougères, l’osmonde royale y déploie ses immenses feuilles.
Peu après, un passage délicat, avec câble…, oblige les belles randonneuses à se conformer aux ordres du guide. Il leur faut se mettre face à la paroi et descendre les marches, en priant pour que tout se passe bien. A peine le temps de reprendre son souffle et voici la troupe qui franchit le deuxième pont de singe de la journée. De l’autre côté, un bon raidillon exposé au nord nous permet de découvrir au-dessus des cascades, de grandes dalles ornées de jonquilles, de nombrils de Vénus, et du très rare Saxifrage de l’écluse. Comme c’est l’heure de casser la dalle…, le guide décrète l’arrêt pour déjeuner, bien qu’il ne soit pas encore midi. Comme nous sommes 13, et qu’il y a parmi nous quelques superstitieux, nous nous installons à deux tables différentes. L’une au nord, l’autre au sud.
Pour le redémarrage, le guide nous offre, en guise de dessert, une portion de goudron…Mais, un peu plus loin, et c’est tant mieux, nous retrouvons l’itinéraire initial de la vallée sauvage. On s’immerge à nouveau dans la nature vraie avec comme seule sonorité perceptible le gazouillis des oiseaux. Malheureusement, après avoir dépassé le Château de Castelroc, le sentier est barré à cause de coupes de bois en cours, aussi nous devons emprunter la D13. La détresse, est de courte durée. De plus, tout en bas, le Dadou ronronne.
Une déambulation agréable le long du cours d’eau, au milieu des jonquilles, est soudain interrompue par la traversée d’un petit ruisseau. Chacun et chacune cherche le meilleur endroit pour franchir l’obstacle. L’une d’entre nous, habituée aux infiltrations…prend un bain de siège (aux multiples bienfaits), sous les hourras de la foule. A la décharge de la naïade, le chevalier servant censé lui donner un coup de main, ne s’est pas montré très dégourdi. Par pudeur, nous ne citerons pas son nom, on dira simplement qu’il prétend ne pas se… mouiller dans la rédaction de ses comptes rendus.
C’est à cet endroit que l’on peut lire un panneau sur lequel il est indiqué : « Quelle que soit la direction prise, marcher mène à l’essentiel ». Sauf que, deux minutes après, un passage très technique oblige la moitié de la troupe à prendre un bon bain de pieds, décidément … Le guide, qui y prend certainement goût (pourtant il ne possède aucun brevet de plongée), nous offre un troisième gué d’affilée. Tout le monde dégouline, d’eau ou de sueurs… froides. Enfin, l’ultime montée, boueuse à souhait, achève les plus intrépides.
S’il nous fallait une confirmation nous l’avons, ce Pierre est un Sioux, un Apache, un fou, un vrai sauvage ! Il faut le voir sauter de rochers en rochers, marcher sur l’eau, traverser à toute allure les ponts de singe. Ce type va certainement tourner dans le prochain film d’Indiana Jones intitulé : « les aventuriers de l’arche perdue au-dessus du Dadou rhum-rhum ». Bref, Pierre nous a régalés sur cette splendide balade très sauvage, de 17 km pour un dénivelé de 611 mètres, avec passerelles de cordes, forêts oniriques, cascades bouillonnantes, paysages sublimes et… bain gratuit. A l’arrivée aux voitures, il croule sous un tonnerre d’applaudissements. William Shakespeare disait : « C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles ». Certes, mais alors qu’est-ce qu’on s’est régalés !
Jean-Michel
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7 floris
11km 550m 5H
Animateur: JOEL
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Animatrice: Ghislaine
9 FLORIS
20 KM 6H 650m
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