• Bagnères de Bigorre – Le Monne – 22 juin 2017 – menée par Michel BS

    Nous partîmes 3 seulement , malgré les conseils avisés de beaucoup nous prédisant une journée apocalyptique due aux prévisions des météorologues avisés  nous promettant une journée caniculaire où seuls les tenants de BFM assis sur leur canapé, une bouteille d’eau dans la main auraient une chance de survivre!

    Arrivés à Bagnère 1H30 après avoir quitté Firmis , nous commençons notre randonnée avec une petite fraîcheur matinale toujours présente et entamons une montée régulière dans les sous bois pour atteindre  » les allées dramatiques » qui n’ont rien de dramatiques bien que l’absence  de vent accentue la chaleur qui commence à se faire sentir. En 1H, 300M plus haut  nous atteignons les abords du Toucou  ou une bise légère et rafraîchissante nous accompagnera jusqu’au petit Monné ( 1172m) où nous pouvons profiter d’un beau panorama sur la vallée de Campan et sur le Pic du Midi que nous devons programmer pour nos sorties futures.

    Nous repartons pour atteindre le Monne (1259m) , sans grand intérêt , où nous faisons notre pose casse croûte toujours avec une bonne brise assez fraîche… qui nous accompagnera tout au long d’une descente tranquille en majorité en forêt donc à l’ombre et avant de rejoindre notre véhicule, nous effectuons notre dernière ascension au site de la vierge du Bedat, qui nous aura fait suer le plus durant cette belle journée où nous aurons gravis 1100m de dénivelés sur 19Km.

    Une petite mousse bienvenue prise sur les « Remblas  » de Bagnére, et nous voilà repartis vers Firmis satisfaits de cette rando de Michel , assez bien adaptée à l’apocalypse du jour !!!

    JOEL

     

  • CR de Georges – Forêt de Buzet – 20 juin 2017 – menée par Georges

    CR de Georges

    Dans la forêt profonde, on n’entend plus le hibou ; peut être a t’il migré vers des régions plus froides. Malgré la chaude météo, huit valeureux Floripèdes ont décidé de braver les 32 à 34° C prévus cet après midi du mardi 20 juin, sous les frondaisons de la forêt de Buzet.

    Nous partons du parking sud pour une balade tranquille de 8,5 km environ. Si le point de vue n’est pas particulièrement spectaculaire, les arbres nous diffusent une clarté ombragée et rafraîchissante.

    Chemin faisant, nous croisons quelques randonneurs, de jeunes cyclistes avec leurs encadrants, et ramassons des cèpes en bordure du bois. Bien sûr, il y eut quelques hésitations sur le parcours ; que voulez vous, en forêt, tous les chemins se ressemblent. Plusieurs petites haltes nous permettent de vider les gourdes et bouteilles d’eau que chacun a pris soin d’emporter avec lui. Nous suivons même  un parcours sportif, enfin, juste le parcours, en délaissant les épreuves, avant de rejoindre les voitures, pas du tout éprouvés par notre circuit.

    Une belle promenade en forêt.

  • Photos rando de Montgarri Val d’Arran 06.17 de Christiane et Michel B

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    Animateur: Bernard et Christiane

  • Photos rando Senouillac de Christiane 06.17 et Michel.B

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    Animateur:Jean Paul

  • CR de jp – 14 & 15 juin 2017 – Val d’Aran MONTGARRI – Bernard & Christiane

    CR de jp : deux jours dans le Val dAran (Espagne) – Mercredi 14 Juin et jeudi 15 Juin 2017

     

    1er Jour : 14 juin – Les Etangs de Baciver

    depuis Baqueira- Pla de Béret , parking de l’Orry (1850m)

    Niveau randonneur , dénivelé 650m

    2ème jour : 15 juin – La Coma Gireta

    depuis le refuge de Montgarri

    Dénivelé 850m

    Possibilité d’une randonnée de 12km, dénivelé 300m.

    Hébergement (que l’on rejoint en véhicule depuis Pla de Béret) : refuge ‘’Amics de Montgarri‘’ (1600m)

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    VIDEOS

    1ère partie : https://vimeo.com/222686205 code 1-VALDARAN
    2ème partie : https://vimeo.com/223415791 code 1-VALDARAN
    3ème partie : https://vimeo.com/224880523code 1-VALDARAN

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    Le Val d’Aran

    (propos de jp lors de l’anniversaire de Régine)

    J’ai souhaité vous faire un topo sur l’histoire du Val d’Aran, cette vallée de notre chère Garonne, située en Espagne bien qu’au nord de la ligne de crête que constituent les Pyrénées ; territoire d’une superficie de 620 Km2 et dont 30% est au-dessus des 2 000 m d’altitude. Le Val d’Aran fait partie de la Catalogne mais l’aranais (dialecte gascon de type commingeois) fait partie des langues d’oc.

     

    Cette histoire c’est aussi celle d’une jeune fille née le 19 mai 1888 dans un des trente deux villages du Val d’Aran, le plus ancien paraît-il, Vilamòs. (48 km du Montgarri) Avec ses amies, elle venait chaque année faire les moissons en France, dans le Lot & Garonne, à Layrac (au confluent du Gers et de la Garonne). En 1909, elle a 21 ans et elle accepte de devenir l’épouse d’un cultivateur âgé de 41 ans et propriétaire de quelques hectares. Elle aura deux enfants, un garçon tué dans un char d’assaut par les allemands en mai 1940 au Tréport et une fille institutrice. Elle est morte d’un arrêt cardiaque le 24 avril 1935, le lendemain du mariage de sa fille. Berthe Thérèse Monge-Pujols était ma grand-mère maternelle.

    L’histoire du Val d’Aran est intimement liée à la culture occitane du sud de la France, dont les liens ont été toujours plus forts qu’avec la Péninsule ibérique à cause du relief ; le haut col de la Bonaïgaqui a été une frontière naturelle durant des siècles, alors qu’au nord la Garonne a maintenu une porte toujours ouverte avec l’Occitanie. Les hautes montagnes bloquent les remontées du sud et l’on observe un climat atlantique qui conserve un épais manteau neigeux dans les cols de montagne pendant plusieurs mois de l’année. La vallée a été isolée de l’Espagne jusqu’à l’inauguration du tunnel de Vielha en 1948.

    Les premiers vestiges de la vie au Val d’Aran datent de l’Age du Bronze, on a trouvé des sites archéologiques (surtout des ruines de monuments funéraires) dans le Naut Aran, dans la zone du Plan de Beret principalement, d’autres sites le Parc National d’Aigüestortes et Sant Maurici. A Les, Arties et Tredós, aux alentours des eaux thermales de ces trois villages, ont été trouvés des vestiges de l’époque romaine, des IVe et Ve siècles avant JC.

    Le christianisme au Val d’Aran a été présent d’une façon intense comme le démontrent les restes de l’époque Paléochrétienne trouvés à Garòs, les églises romanes, bâties dans la Vallée après la chute de l’empire de Charlemagne.

    Il est bien difficile de suivre l’histoire de l’Aran à travers la période gallo-romaine et les siècles du haut Moyen âge. Après la constitution des fiefs, il devait faire partie du comté de Comminges.

    De même que la plupart des vallées perdues dans un repli des Pyrénées, celle-ci fut littéralement oubliée pendant de longues années et jouit d’une indépendance de fait à peu près absolue (Républiques pyrénéennes). En 1119 cependant, elle fut attribuée par le roi d’Aragon à Centulle de Bigorre, et à la fin du siècle, à l’occasion du mariage de Gaston de Béarn avec Béatrix de Bigorre, Alphonse d’Aragon, donnant à celle-ci les domaines qui lui revenaient, spécifia qu’il retenait la terre d’Aran.

    A partir des XIe et XIIe siècle les tentatives d’invasion de la part des pays étrangers furent nombreux, et les luttes et batailles entre francs et hispaniques furent intenses ; du côté des nobles, rois et seigneurs essayèrent de gouverner la Vallée spécialement à partir du XIVe siècle. Cependant, les aranais maintenaient leur système d’autogouvernance, avec une division territoriale par ‘terçons’, ses ‘conselhers’ représentants et le ‘Síndic’, dans un système de biens communaux et où la maison et la famille étaient la base de l’organisation sociale et économique.

    A la fin du XIVe siècle, les aranais décidèrent volontairement de rester du côté de la couronne catalano-aragonaise, malgré les nombreux liens culturels qui les unissaient à la France, car les rois d’Aragon reconnurent et respectèrent leur organisation administrative, grâce aux différents traités et documents, spécialement avec la ‘Querimonia’ de Jaime II. Le féodalisme, n’arriva pas à ses fins au Val d’Aran, ni également une autre langue qui ne fut la variante du gascon de la Langue d’Oc ou Occitane qui se parle actuellement, et qui évolua directement du latin.

    Napoléon envahira encore la Vallée cent ans plus tard, en 1810, et le roi français Louis XVII la rendra à la couronne espagnole en 1815, afin que la régente abolisse les privilèges que les aranais avaient su conserver avec beaucoup d’efforts depuis des siècles, et ainsi annexé le Val d’Aran à la nouvelle province de Lérida.

    Les années successives furent aussi turbulentes, avec deux républiques et deux dictatures (la nommée ‘Dictablanda’ de Primo de Ribera et, après la Seconde République, la dictature du Général Franco), que les privilèges conquis pendant des siècles se perdirent dans les vicissitudes de l’Histoire Bien que les aranais n’ont jamais oublier leur combat et leurs droits historiques.

    Les ‘prohoms’ de la Vallée n’ont pas hésité à revendiquer à nouveau leurs privilèges quand arriva la Démocratie, et en 1979 fut reconnu “el hecho diferencial” du Val d’Aran, bien que ce n’est qu’en 1990 qu’ont été récupérer le système administratif propre aranais, avec les six ‘conselher’ (un par chaque ‘terçon’) et le ‘Síndic’, cette fois élus démocratiquement par le vote et le suffrage universel. Le 17 juin 2009, coïncidant avec le 25ème anniversaire de la restitution du ‘Conselh Generau’ d’Aran’ et son organisation administrative.

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    Le Val d’Aran ou Vallée d’Aran est une vallée adossée, au Sud, à la crête des Pyrénées centrales, depuis les cimes orientales du massif des monts Maudits jusqu’aux sommets qui dominent le port de la Bonaïgue, et bornée, au Nord, par une ligne de montagnes bien moins élevées, dont les sommets principaux sont les pics Maubermé et de Crabère. C’est dire que la vallée d’Aran, qui est rattachée politiquement à l’Espagne et dépend de la province de Lérida (Catalogne) appartient à la France par sa situation géographique : toutes les eaux de son territoire sont tributaires de la Garonne ; la flore y est également caractéristique du versant Nord des Pyrénées.

    La Garonne prend sa source, au pied du col de Béret, traverse toute la vallée de l’Est à l’Ouest, puis du Sud au Nord, et pénètre en France par le défilé de Pont-du-Roi, à 590 m d’altitude, qui marque la frontière entre la France et l’Espagne.

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    La population est répartie entre trente-deux bourgs, villages ou hameaux, dont les principaux sont Viella, la capitale, Salardu et Bosost.

    Le pays est froid ; son agriculture traditionnellement ne produit guère que du blé noir, du seigle, des pommes de terre, des forêts. Jusqu’au percement du tunnel de Viella (5 km), ouvert au trafic en 1948, le Val d’Aran restait, pendant une grande partie de l’année, séparé de l’Espagne par les neiges, et les fonctionnaires, pour s’y rendre l’hiver, passaient par la France et par Toulouse.

    Les Aranais, comme les Andorrans, vivent aujourd’hui surtout du commerce transfrontalier et des sports d’hiver (stations de Salardu et de Baquiera-Beret, notamment). Dans le passé, le commerce des mulets et la contrebande, ainsi qu’une maison de jeux au Pont-du-Roi étaient leurs principales sources de revenus.

    Le Val d’Aran, si riche en sites pittoresques et grandioses, ne possède que de rares édifices dignes d’attirer l’attention. Cependant, on y a signalé, en outre des monuments mégalithiques et l’église de Betren, dont les trois absides à pans coupés sont d’un bel effet; celle de Bosost, dont le territoire possède aussi les restes du château de Castera; les ruines du château de Castel-Léon, qui fut encore restauré en 1589; l’église de Garros, avec sa tour carrée ; les restes des fortifications de Salardu ; l’église de Viella, avec ses boiseries, ses peinture et sa Vierge en ivoire; des maisons à tourelles et à colonnettes Renaissance- dans le même bourg, etc.

    La plupart des églises sont couronnées par une tour octogone à toit pointu ; certaines possèdent des roues à clochettes comme il en existe dans toute la région pyrénéenne.

    jp

    Réf. : http://www.visitvaldaran.com/fr/decouvrir-la-val-daran/histoire/

    http://capausud.wifeo.com/le-val-daran.php

    Nous l’avons échappé belle : http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ours-pyrenees-goait-tue-devore-cheval-3eme-fois-1276997.html

     

  • Photos de Leucate – 1er juin 2017 – par Christiane

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    CR de Ghislaine

    Animateur : Jean

  • RANDO REPAS PARTAGE AU VILLAGE GAULOIS LE 30 mai 2017

    Visite du village gaulois de Rieux Volvestre le 30 mai 2017

    organisée par Joël .

    17 Floripèdes rescapés des grandes pluies du matin franchissent la palissade du village par une immense porte de bois.

    Nous sommes accompagnés par une guide vêtue et parée à la mode gauloise, elle est très intéressante et pendant 2h1/2, nous la suivrons sans faiblir(ou presque).

    Ici, sur les bords de Garonne, nous sommes les hôtes de la tribu des Volquetectosages qui vivent sur un vaste territoire, entourés par des tribus voisines + ou – amies : les Ausques, les beneharnais, les Cadurques etc….(rien n’a changé!)

    De huttes en huttes ,faites de bois, torchis et chaume, assis parfois sur des peaux de bête, nous découvrons nos ancêtres , ces guerriers, agriculteurs, éleveurs, artisans, druides, finalement très astucieux et plutôt civilisés. On apprend comment faire du feu avec des cornes de vache, comment frapper des pièces de monnaie, faire un bouclier avec du noisetier ,comment tisser avec un métier de fortune, comment teindre les fils de chanvre et de laine. Connaissiez-vous la douce laine d’ortie ? Saviez-vous que nos gaulois du Volvestre tissaient de magnifiques tissus écossais ?Et que selon une théorie récente, la civilisation celte serait née là pour se répandre à l’est , à l’ouest et au nord de l’Europe ? D’où les kilts peut-être….

    Nous terminons notre visite en montant au sommet du village, lieu sacré de culte et de sacrifices:le sol est jonché de crânes et d’os d’animaux, de bris d’amphores datant réellement du 1° siècle AV JC ; on nous explique que le vin fut déversé à flot pour implorer les 400 dieux du monde celte, Epona, Taranis,Teutatis, Belenos……pas vraiment cléments avec les Floripèdes ceux là !

    Merci Joël pour cet après-midi bien insolite.

  • CR de Ghislaine – Leucate – 1er juin 2017 – menée par JEAN

    Rando leucate , le 1.06.17 

    C’est sous un grand soleil que nous sommes accueillis par Carole et Jean à Leucate Village (Leucate de Leukos « blanc » en grec ancien) bien déterminés à nous faire partager leur attachement à ce coin de Méditerranée

    Après avoir traversé de belles rues aux façades  parées de couleurs pastel nous nous sommes acheminés vers la falaise calcaire qui domine la Méditerranée de ses 52 mètres afin de découvrir  l’ensemble de la commune qui  s’étire du nord au sud sur quatre pôles touristiques  :

      • La Franqui , créée au 19 ème siècle,  la station la plus ancienne de l’Aude aujourd’hui  réputée pour son « Mondial du vent » et appréciée des amateurs de Kitesurf et de Winsurf
      • Leucate Village
      • Leucate Plage
    • Port Leucate station créée dans les années soixante dans le cadre d’un projet d’aménagement du littoral languedocien en même temps que Le Barcarès

    Nous nous sommes élevés doucement suivant un sentier délimité par des murets de pierres sèches ; autour de nous des pieds de vigne,  des amandiers, le tout embaumé par les genêts en fleurs. En nous retournant nous profitons de la vue sur le Canigou, légèrement embrumé.

    Nous empruntons le sentier des Guetteurs qui va nous mener jusqu’au dessus de la Franqui et nous permettre de profiter d’un panorama exceptionnel sur le littoral.

    Reprenant le cours de notre marche nous passons devant  le Fort de la Haute Franqui construit en 1711 sous Louis XIV  dans le projet de créer un port à la Franqui, donc pour le protéger.   Aujourd’hui, ce fort de la Haute Franqui a entièrement été restauré par un propriétaire privé.

    Nous arrivons au Cap Leucate où se dresse le sémaphore, l’un des 19 que compte la Méditérranée. Fonctionnant  en veille continue  en liaison avec d’autres administrations, il sait tout sur tout ce qui croise en mer (jusqu’à l’âge du capitaine dit Jean !).

    Redescendus au niveau de Leucate Plage et nous dirigeant vers le point de restauration réservé par Carole et Jean, le soleil se fait de plus en plus ardent : anticipant sur les trombes d’eau du mardi précédent nous avions pour la plupart prévu les capes de pluie et un change, mais pas les maillots de bain, à l’exception d’une Geneviève bien avisée qui ne prend jamais le risque de passer  près d’un point d’eau sans pouvoir s’y plonger.

    Qu’à cela ne tienne ! Nous avons parmi nous un cœur vaillant que rien n’arrête (par discrétion je l’appellerai JP…) : donc notre JP faisant fi de toute pudeur et au prétexte du camp de naturistes tout proche s’est précipité dans les flots en tenue d’Adam, Geneviève et moi détournant pudiquement les yeux …

    Ce fut un bain délectable ! Ce faisant le reste de la troupe se dirigeait vers le « Treize à la Douzaine » petit bistrot de fruits de mer sur le bord du canal : quel bonheur cette terrasse rafraichie par des brumisateurs où chacun a pu déguster huitres et crevettes, le tout arrosé d’un bon petit vin blanc bien frappé (merci à Carole dont c’était l’anniversaire !).

    Nous avons repéré sur la carte l’assiette Bébin, 1  huitre, cinq verres de blanc pour 7 euros, qui n’a pas été sans me rappeler avec émotion ce marin breton : «  bu 6 litres de rouge, mangé une boite de sardines, malade avec la sardine… ! »

    Passé ce moment festif nos pas nous ont ramenés sur Leucate Village, visitant au passage trois blockhaus, vestiges de la seconde guerre mondiale, maillons du Mur de La Méditerranée construit par les Forces Allemandes dans la crainte d’un débarquement.

    Les plus volontaires sont allés sur le site de l’ancien château fort d’où on découvre une superbe  vue panoramique : au Moyen âge, à l’époque où Leucate est devenue ville frontière à la limite de deux royaumes ce château était le pendant du château de Salses, côté espagnol. A l’histoire de ce château il faut associer celle de Françoise de Cézelly, héroîne de Leucate dont la statue trône place de la République :

    En 1589, alors que la guerre civile déchire le Languedoc , le château de Leucate est assiégé par les catholiques associés aux espagnols. Le gouverneur, Jean de Bourcier, est fait prisonnier et enfermé à Narbonne. Il trouve quand même le moyen de demander à son épouse, Françoise de Cézelly, d’organiser la résistance de Leucate. Le chantage exercé par les Ligueurs sur Françoise de Cérelly est sordide : son mari sera libéré contre la remise des clés de la ville. Comme elle refuse, son mari est exécuté devant elle, inutilement puisque le siège est abandonné  trois semaines plus tard.

    Françoise de Cézelly a sauvé Leucate ; Henri IV lui accordera le gouvernement de Leucate jusqu’à la majorité de son fils. Elle dirigera la ville pendant 27 ans. Sa dépouille repose aujourd’hui aux côtés de celle de son époux en la cathédrale Saint-Paul de Narbonne.

    La signature du traité des Pyrénées en 1659 par le roi Louis XIV mit définitivement fin aux problèmes de frontières avec l’Espagne : le château perdant tout intérêt stratégique il  fut décidé de le détruire purement et simplement pour éviter les frais d’entretien…

    Ayant terminé notre périple nous nous sommes rendus sur la place pour des rafraichissements bien mérités qui nous ont permis de fêter l’anniversaire de Josiane et de Georges : un grand merci à tous deux également!

    Merci encore à Carole et Jean pour cette magnifique journée qui nous a donné un avant goût de vacances…

    Ghislaine 



    Photos de Christiane

  • Photos de Christiane – LA ROYA – Mai 2017

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    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#14962334313400

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#14963933634200  5EME JOUR

    ANIMATRICE :MARIE MARTINE

  • Rieux-Volvestre/Village gaulois – 30 mai 2017 – Joël

    CR de Nicole C. – VILLAGE GAULOIS – RIEUX VOLVESTRE
    – MARDI 30 MAI 2017 –

    Ce mardi 30 mai, ce sont plus de 30 floripédistes qui ont rendez-vous au village gaulois de Saint-Julien situé sur la commune de Rieux-Volvestre.

    La reconstitution de ce site gaulois, écomusée, parc archéologique et culturel en Volvestre à une demi- heure de Toulouse n’est pas le fruit du hasard. Nos ancêtres les Volques Tectosages qui occupaient la région toulousaine et bien au delà, ont laissé de nombreuses traces archéologiques tout le long de la Garonne jusqu’à Tolosa, correspondant aujourd’hui à Vieille Toulouse.

    La météo ne fut pas longtemps notre alliée ! Le ciel sourcilleux ne tarde pas à laisser place à des trombes d’eau. Sur les chemins détrempés, nous avançons enfouis sous les capes sauf Zeila qui arbore un simple tee-shirt !

    Les pois de senteur ou gesses odorantes (Lathyrus odoratus) égayent les talus d’un rose violacé éclatant. C’est en 1699 qu’un moine de Palerme envoya en Angleterre et en Hollande des graines de gesse odorante provenant de Sicile. C’est ainsi que cette sauvageonne allait devenir le pois de senteur en dehors d’Italie. Aujourd’hui, toutes les variétés cultivées sont des créations horticoles.

    Enfin l’heure du pique-nique ! Trempés mais joyeux , nous nous installons autour de grandes tablées sous le préau d’un bâtiment ; le repas partagé gastronomique arrosé de bons vins clôturera plus tôt que prévu cette mémorable et sympathique matinée.

    Remerciements à tous nos dévoués guides, à l’équipe dirigeante des Floripèdes et à vous tous qui contribuez au dynamisme de notre association.

    Nicole C.