• CR Rocher de Miglos 09 de J.Michel le 3.10.24

    CR de Jean-Michel – Rocher de Miglos (Ariège) – le 3/10/2024 – menée par Ghislaine.

    Le Château de Miglos dresse ses imposantes ruines sur un éperon calcaire, dans la vallée de Vicdessos, entre Niaux et Capoulet. Les vestiges actuels sont du XIV° siècle, mais une forteresse existait déjà sur le site au XII° siècle. Au milieu du XIII° siècle, le seigneur du lieu, Arnaud de Miglos, s’est signalé comme partisan de la cause cathare, en faisant parvenir des armes aux défenseurs de Montségur assiégé. A la fin du Moyen Age, la terre de Miglos, érigée en baronnie, donnait droit d’entrée aux Etats de Foix. En 1789, le château est incendié. En 2017, des travaux ont permis de sauver les ruines du château.

    Arrivés sur le parking du hameau de Norrat, à quelques lieues du château, nous sommes 9 (5 grognards, 4 damoiselles). Il convient de noter que pas très loin de là, un deuxième groupe de 9 Floripèdes, avec Geneviève à sa tête, effectue lui aussi une randonnée (un dénivelé moindre étant proposé). Le ciel est très nuageux, pourtant un rayon de soleil est bien présent lorsque nous mettons nos chaussures.

    Malgré une petite bruine insignifiante, nous apprécions un large chemin bordé de fougères qui commencent à prendre de belles couleurs automnales. En fond de vallée, c’est un véritable défilé de nuages blancs. Le philosophe  Bernard nous propose deux dictons (peut-être de son invention ?) «Quand les nuages sont dans la vallée, le pêcheur remplit son panier «  et « Quand les nuages sont sur les monts, le pêcheur rentre à la maison ». On pourrait en proposer un troisième, « Quand le Floripède a de l’ambition, il ramasse des champignons ». Un premier cèpe tombe dans la musette.

    A la sortie d’une hêtraie le vent nettoie le ciel, qui du coup devient bleu. Plus loin, la guide du jour Ghislaine, très sagement, réunit un conseil de guerre face à l’absence totale de balisage. Les grognards ne manquent pas de grogner leur accord…ou leur désaccord. Finalement, le choix est fait de grimper tout droit sur la crête. Cette option se révélera être la bonne.

    Nous progressons sur le gispet glissant au milieu de coulemelles géantes, de Mèrens et autres chevaux en liberté, mais aussi de colchiques «couleur de cerne et de lilas ». Arrivés au rocher de Miglos, seul un jeune cabri grimpe tout en haut, ses compagnes et compagnons sont trop pressés de s’installer, afin de casser la croûte. Il est vrai qu’il est presque midi et que nous avons l’estomac au fond des talons. Normalement…, à cet endroit même, le paysage est somptueux sur la Haute Ariège, en particulier la montagne de Tabe, le massif de la Pique Rouge de Bassiès et une partie de celui du Montcalm, sauf que des nuages indisciplinés nous confisquent la vue à 360 degrés.

    Lors du redémarrage, Ghislaine nous demande de rester groupés, car la trace pour la suite de la boucle n’est guère évidente. L’avertissement est loin d’être inutile, car nous plongeons tout de suite dans la forêt…sans la présence du moindre sentier. Personne n’a pensé à prendre sa machette, pour cette séquence aventure, dommage ! Pourtant les grognards affirment, appareil à la main, que la trace est bonne. Alors que bois s’éclaircit un peu, les premiers cris de joie commencent à retentir. Notre ambition est récompensée : nous tombons sur un coin à champignons. Dès lors, Il n’est plus question de file indienne, tout le monde s’occupe à faire sa cueillette. Les hésitants font valider les cèpes trouvés par Bernard, expert ès bolet, qui prétend en avoir trouvé 50 kg récemment (pour les invitations à diner chez lui, il est préférable de s’adresser directement à Christiane…). Les poches se remplissent et les rêves d’omelette commencent sérieusement à prendre forme.

    Plus bas, nous descendons sur un sentier bordé de blocs de rochers et de très grosses pierres. Un travail des anciens qui leur a certainement rapporté une misère et coûté un dos en compote sur le moment, puis plus tard des rhumatismes. Le soleil est un peu voilé, aussi ne parvient-il pas à illuminer les premières taches sang, rouille et or des feuillages.

    Arrivés au hameau de Norrat, nous avons droit à une petite surprise. En effet, si les voitures sont là, il nous manque trois grognards particulièrement chevronnés… qui arrivent quelques secondes plus tard, en prétextant qu’il y avait «une curiosité à voir». Curieuse explication qui ne trompe personne!

    A Tarascon, autour de la table du bistrot habituel, nous n’en apprendrons pas d’avantage. Nous dégustons, les délicieux raisins apportés par Martine, les gâteaux de Ghislaine et d’Odile. La guide est félicitée (elle le mérite), car grâce à elle nous avons effectué une belle rando de 16,5km (17 km pour certains…), pour 820 mètres de dénivelé. Le panorama du parcours aérien nous a offert de superbes vues sur les crêtes de la Lesse, les falaises du Quié de Sinsat et le massif de Tabe. Enfin, elle a comblé nos papilles. Grâce à elle, nous allons pouvoir apprécier, en prime, de belles poêlées de cèpes. Les champignons constituent une richesse légère. La richesse de l’instant.

    Jean-Michel

    Aperçu de l’image

    il nous manque trois grognards particulièrement  chevronnés…  qu’il disait le jeunot !

  • Photos Rocher de Miglos le 3.10.24 de Solange, Michel B

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    16,5km 805 m 5H

  • CR de Georges G. – Ramonville – 1er octobre 2024

    C R sentier des châteaux Ramonville

    20 Floripèdes participent à la rando.
    Départ près du pigeonnier de la Comtesse, au parking du cimetière, nous pensions ne pas être dérangés par le voisinage. La
    suite nous prouvera que non.
    Ce pigeonnier tient son nom de la comtesse de Pailhès, devenue veuve en 1763, qui s’occupa du domaine de son mari et laissa
    son nom au pigeonnier.
    La balade démarre sous un petit soleil à peine voilé, sur les hauteurs de Ramonville. Nous passons à côté du parc de
    Latécoère garni de cyclamens de Naples, faisant un superbe parterre aux couleurs rose et blanc posé sur un vert gazon. Très
    beau.
    Après une gentille montée jusqu’à la tour des antennes, nous redescendons par le Sentier des Senteurs où l’on peut répertorier
    différentes espèces de plantes aromatiques, entretenues par des bénévoles.
    Après le contournement, appelé circuit des abeilles, d’un rucher école commence une longue et lente montée vers
    Pechbusque. Puis une alternance de côtes et descentes, au milieu des champs de sorgho à peine mûr, nous conduit jusqu’à
    Auzeville où nous pourrons admirer 2 châteaux.
    Le Castel Marly qui fut la résidence des seigneurs d’Auzeville.
    Le château des Frères Tailleurs ainsi appelé parce qu’une congrégation religieuse de tailleurs et couturières s’y sont installés
    jusqu’à la révolution. Il fut revendu plusieurs fois, devint le siège de la Komandantur sous l’occupation, et a été la propriété
    d’André TURCAT de 1964 jusqu’à 1985.
    Puis, retour au parking, et là, une bonne femme en colère nous accueille en nous reprochant et nous accusant de regarder de
    trop près les boites aux lettres. Surprise générale des participants qui cherchent désespérément et en vain une ou plusieurs
    boites aux lettres sur le parking du cimetière ! Tout le monde sait bien que les morts n’ont pas pour habitude de lire les lettres
    que d’ailleurs personne ne leur envoie. Tous ont pensé, même si ça n’a pas été exprimé tout haut : il a du lui manquer 1⁄4 d’heure
    de cuisson, à cette personne.
    Après ce fait divers, retour à la maison.

    Georges G.

  • Photos Ramonville de Michel Bl. et Christiane 1er octobre 2024

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17278758557500

    Animateur : Georges G.

  • Photos Néouvielle La Dain 09.24

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  • Photos Néouvielle Solange 09.24

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    J1:https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17277093569400

    J2: https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17277098271400

    J3:https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17277104679000

     

  • Photos de Adèle, Solange, Marie Martine, Francis et Régine B. – repas partagé du 24 sept 24 – MONTGAILLARD(82)

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  • CR Jour3 du séjour NEOUVIELLE de Michel H. sept 2024

    Massif du Néouvielle 19 Septembre 2024

    CR de randonnée Jour3 Plan B Col d’Aumar Lac Supérieur menée par Marie Martine

    Distance 7km

    Dénivelé 370m

    16 Floripèdes et invités

    Après moult palabres mercredi soir au chalet hôtel de l’Orédon il fut décidé de faire 2 parcours pour le lendemain : l’itinéraire original prévu dans le programme des organisateurs dit plan A et un autre plus court et plus facile dit plan B la répartition entre les deux se faisant par voiture car les départs étaient distants.

    Pour le plan B départ du lac d’Aubert, rejoint en voiture, par un sentier facile pour rejoindre le lac d’Aumar que l’on contourne par la rive Sud avant d’attaquer un « rempaillou » qui nous permet d’atteindre le col d’Aumar surplombant le lac éponyme.

    Puis descente dans le vallon d’Estibère parsemé de nombreux lacs et sources de plusieurs ruisseaux jusqu’au lac Supérieur (du coin) contourné par la droite.

    Arrêt pique-nique, rapide pour certains qui devaient repartir tôt pour cause de longue route le soir (les Limougeauds), sur un balcon orienté S-E au milieu des pins et de quelques rochers bienvenus pour servir de sièges avec vue étendue vers l’Est sur les massifs du Luchonnais.

    Ensuite retour rapide au parking par le même itinéraire (avec quelques hésitations) pour rejoindre celui-ci vers 14h le tout sous un soleil jouant à cache-cache avec les nuages mais sans pluie, attendue à partir de 15h.

    Merci à Marie-Martine pour cette randonnée de fin de séjour facile et qui nous a fait découvrir de nouveaux paysages ainsi que pour la parfaite organisation avec Bernard et Christiane durant tout le séjour.

    Michel H.

  • Photos NEOUVIELLE 09.24 Claudine, Marie Martine et André

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17276946476400

  • CR d’Hélène M. séjour Néouvielle du 5 au 7 sept 24

    Le mardi 17 septembre, le programme présenté par Bernard était de relier à partir du lac d’Aubert (2155 m) le Col de Madamète (2646 m au col de la Hourquette d’Aubert (2498 m) en passant le lac Nere . C’est une marche de plus 5 heures mais nous avons la journée devant nous.

    La montée au col nécessite de marcher dans les habituels éboulis pyrénéens, ce qui va disperser le groupe au rythme de chacun pour se retrouver au sommet avec une vue magnifique de chaque côté sur les lacs qui défilent en cascade.

    Et là 2 défis se présentent : le temps et le temps.

    Les nuages s’amoncellent et nous n’avons fait qu’1/5ème du chemin. Et de plus, le pic de Madamète cône dressé juste devant nous, semble une étape un peu rebutante. 9 d’entre nous décident cependant de continuer, André, Bernard, Christine, Ghislaine, Hélène, Joël, Paul et Robert. Les autres vont redescendre au point de départ.

    L’ascension est plus facile qu’elle n’en a l’air, et c’est en 25 minutes que nous atteignons le sommet, photo oblige au pied du gros cairn, la vue de 360 degrés, sublime sur les cartes postales est un peu tronquée sur le massif de Néouvielle couvert de nuages mais Christine nous confirme que c’était magnifique dimanche dernier. Nous avons quand même une belle vue sur les lacs et laquettes. Evidemment nous aurions pu nous faciliter la tâche en nous dispensant de ces 150 mètres de dénivelé en plus, mais on est montagnard ou on ne l’est pas, et la vue même bouchée valait bien quelques pas supplémentaires.

    La descente sur le lac dans la caillasse n’est pas des plus agréables, et de plus Robert, toujours pressé, a pensé gagner quelques mètres en faisant une culbute spectaculaire, ce qui n’était pas forcément un bon plan, mais plus de peur que de mal, l’hélico gratuit ce sera pour une autre fois !

    Nous atteignons le lac Negre juste à l’heure du déjeuner, endroit parfait au sein de ce massif qui se mire dans les eaux claires. En plus de la vue, nous savourons sachets de chips, ou toute autre mixture, celle d’André, raviolis froids, étant la plus ragoutante. Et nous voilà fin prêts pour un tour de lac bucolique, enfin presque ! Parce qu’en fait le chemin est un pierrier de 500 mètres, et l’artisan qui l’a conçu a plus pensé aux isards, aux marmottes et pourquoi pas au Dahu qu’à nous autres, pauvres humains, qui avons dû faire des acrobaties pour éviter l’entorse ou plus. Certains sont cependant meilleurs que moi dans cet exercice, qu’ont-ils été dans une autre vie ?

    Bref nous sommes arrivés sains et saufs au pied du deuxième col, celui de la Hourquette d’Aubert, prêts à affronter la montée, qui du bas, il faut bien le dire, nous semble une vraie montagne à franchir. Quelques cafouillages de gps sur la direction à prendre, 3 vaillants partent à droite en descente (bof !) pour mieux remonter et le reste de l’équipe, sous la conduite de Christine, décide de virer plus à gauche pour trouver un chemin qui nous évitera quelques mètres de dénivelé. Pari gagné. Cependant nous avons encore une longue, longue montée pour atteindre le col, mais au pied du Néouvielle, ça n’a pas de prix, d’autant que la météo nous permet enfin de contempler cette chaîne mythique. La plupart du chemin est en lacets, presqu’une promenade de santé au vu de ce que venons de traverser au bord du lac et une dame marmotte, bien grasse pour affronter l’hiver, a daigné se montrer à certains d’entre ous. Autre surprise au col, nous sommes accueillis par Michel, le Péruvien porteur de cartes. Encore une fois, nous admirons le chapelet de lacs, bleus cette fois-ci, quelqu’un de nous ayant dû prier pour qu’il ne pleuve pas et fut exaucé.

    La descente est sans surprise et nous arrivons au parking dans les temps.

    Ce fut dur mais ce fut bien et les défis des temps a été relevé et gagné.

    Viva les Floripèdes.

    Hélène

     

    Ci dessous photo de Georges

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