Randonnée du 9 Juin au Pic de Balmiou

Ce jeudi matin, Joel, animateur en remplacement de Jean, a réussi à motiver 3 Floripèdes pour le suivre au pic de Balmiou 1611m.

Après Massat, le topo signale un départ de rando à 820m d’altitude; sur place RAS, hormis une piste forestière en lacets que nous suivons un certain temps; des arbres encore des arbres , toujours des arbres!!

Nous prenons un sentier à travers sapins, saules puis hètres au fur et à mesure de l’ascension,

puis un dernier rempaillou à la sortie de la forêt (dite butte finale) et nous voilà au pic .

Trés beau panorama sur les crètes du Tuc de Coume (si près que certains ont failli y aller), sur

le pic des 3 Seigneurs, Vallier et autres pics enneigés un peu dans les nuages.

TUC DE LA COUME

Pour le retour, le topo propose une boucle mais aucun chemin n’est visible hormis celui de l’aller.

Merci Joel pour cette belle rando ombragée tout à fait de circonstance à conseiller aux amoureux de ballades en forêt

Nous avons quand même fait 16 km et 850m de dénivelé.

Merci aussi à Ghislaine pour le délicieux far breton dégusté à la terrasse ombragée d’un bistrot de Massat

Adèle

Philippe découvre les Myrtilles , fruits du myrtillier!

Quinze Floripèdes sur le parking de Firmis, la bonne attitude, il pleut à Toulouse, on va voir ailleurs.

Oui, nous n’avons pas eu de pluie !

Oui, nous avons vu le soleil !

Prêts à partir. Remarquez l’ombre portée à 8:00

Plutôt que s’interroger sur le les statistiques, Madame, il a plu en vingt jours, ce qui tombe normalement en trois, Monsieur, rendez vous compte, on a mesuré en deux jours, la quantité qui tombe pendant un mois… Et que j’t’embrouille ! Une certitude, ceux qui sont restés à Toulouse ont eu tort.

Ainsi, ils ignorent que Bernard va proposer l’année prochaine pour le raid de mai une randonnée jeûne. C’est à la mode ! Le principe est très simple, on randonne le ventre vide et on boit des tisanes ésotériques. Très lucratif puisque qu’on facture au tarif 5 étoiles ! Plusieurs d’entre nous avions visionné hier soir un reportage TV sur le sujet. Je vais vous narrer la fin du reportage à mon avis succulente. Le jeune journaliste tout fier d’avoir suivi sans difficulté la randonnée va voir son médecin nutritionniste. Ce docteur nous explique qu’il n’a rien contre ce genre de pratique mais fait remarquer au journaliste que ces analyses de sang au retour ne sont pas très bonnes : excès d’acide urique et urée ! Alors le journaliste annonce « mais j’ai perdu 2,5 kg ! ». Le bon docteur lui explique qu’il vient de traumatiser son corps en le privant de nourriture, en faisant fondre graisse et muscle, que le corps mécontent risque de reprendre très vite les kilos perdus en allant même au delà.

Nous parlons cinéma, Woody Allen, Almodovar.

«  Le charme discret de l’intestin », de l’auteuse Giulla Enders, commence comme le film d’Almodovar, par un suicide ! La différence ? Le rapport à la culpabilité ; Julietta portera toute sa vie la culpabilité de n’avoir rien fait pour sauver le voyageur et Giulla Enders écrit un livre vendu à plus d’un million d’exemplaires en Allemagne. Dans le préambule, l’auteuse raconte que lors d’une soirée elle était «  assise à coté d’un garçon qui avait l’haleine la plus fétide qui soit. C’était une odeur très étrange – différente des effluves hydrogénés et pleine d’aigreur des messieurs stressés, différente des vieilles tatas se goinfrant de sucreries. Au bout d’un moment, dit-elle, je suis allé m’assoir plus loin. Le lendemain, le garçon était mort. Il s’était suicidé. Cette histoire ne m’a pas quittée. »

Pyrénées éternelles ! Il fait trop beau !

L’itinéraire d’accès du Col de Peyresourde au Pic du Lion offre l’avantage de presque intégralement se dérouler en crête. Une très belle randonnée  pour ceux qui aiment les « montagnes russes ». Et les ours ! Les moutons, les Patous ! Au sol, un fil d’Ariane nous montre le chemin ?!?

Aller : distance : 7.6km ; dénivelé : +780m -250m – durée : 3h20

Déjeuner sur le cairn au sommet de notre randonnée.

Déjeuner au soleil

Retour : distance : 7.6km ; dénivelé : +250m -780m – durée : 3h00

Au col, avant de monter dans les trois voitures, le pot de fin de rando au milieu des jeux type « casse-têtes », proposés par l’aubergiste.

Merci Joël , belle rando, bonne humeur, beau temps !!!

jp

Ce mardi 24 mai, 27 floripédistes prennent place dans les véhicules sous la direction de Nicole. Elle nous conduit sur la rive droite du village Le Fauga que la Garonne coupe en deux.

Notre point de départ sera la chapelle Saint-Amans. De style roman, elle date du XII^e siècle et possède un clocher-mur à deux baies.

Nous serons accompagné de Pierre, ami de Jean-François et connaisseur des lieux. Les coteaux à la nature sauvage surplombent en à-pic la Garonne et offrent de magnifiques points de vue sur les Pyrénées.

Nous faisons une pause près de l’embarcadère où Pierre et Jean-François nous content l’histoire du bac. En 1850, le passage du Fauga comporte un bac de 14 mètres pouvant faire traverser 30 personnes ou bien une voiture hippomobile avec son attelage ou bien encore 8 têtes de bétail. La maison du passeur indique le niveau des crues du 23 juin 1875 et du 11 juin 2000. Jusqu’en 2012, le bac de l’Aouach constituait une curiosité car il demeurait un des rares exemples en usage en Haute-Garonne. Il était le dernier bac avec celui de Portet-sur-Garonne franchissant le fleuve en Midi-Pyrénées. Il permettait le passage des enfants en période scolaire, des promeneurs qui se dirigeaient vers la chapelle Notre-Dame de l’Aouach, et assurait la continuité de la route départementale D 43.

Le nom de L’Aouach (Laouach, Lavach, Lanach ou Lainach) s’apparente à Bat (Labat, Bach, Labach ou Lavache) termes gascons désignant un lieu en contrebas. La situation topographique de la chapelle devrait donc faire rejeter l’étymologie dérivée de l’arabe Haouach (la ferme) laissant supposer l’établissement de Sarrasins en 721, en ce lieu, ce que nulle tradition locale n’a retenue (Reginald S.).

Ce n’est donc pas par le bac que nous nous rendrons à la chapelle, mais à travers les sentiers d’un site splendide. Mme Noël nous guidera et commentera notre visite.

D’origine romane Notre-Dame de l’Aouach, est dotée d’une abside semi-circulaire flanquée de deux contreforts. Son clocher-mur, édifié lors de l’agrandissement de l’église (XII^e et XIV^e siècles), est percé de trois baies en plein cintre. L’église abrite quelques pièces de mobilier remarquables dont une Vierge à l’Enfant en bois doré et quatre ex-voto du XIX^e siècle relatant les miracles de Notre-Dame. Les riverains voyaient en la Vierge Marie la Sainte Patronne des nochers, Elle qui veillait sur le bac et protégeait ceux qui l’empruntaient. C’est au XIX^e siècle que l’église Notre-Dame de l’Aouach connut l’apogée de son histoire, grâce à la dévotion de l’abbé Pierre Miral, curé du Fauga pendant 53 ans.

Sur le chemin du retour, « Les genêts d’or s’ouvraient sur notre passage, et sentaient bon tant qu’ils pouvaient. Toute la montagne nous fit fête… » afin de souhaiter quatre anniversaires : ceux d’Emma, Hélène, Carole et Geneviève. Saint Caprais patron des goinfres nous a rattrapés… À nouveau les conteneurs supportent les gâteaux et le cidre pétille dans nos verres.

Jean-François et Pierre redescendent seuls pour rejoindre la rive gauche du village ; merci à eux deux pour leur accompagnement.

Un merci également à Nicole pour l’organisation de cette balade aussi originale que dépaysante.

À la prochaine.

Nicole C.