CR de Geneviève A. – Pic de Nore
Où dix-neuf Floripèdes ont montré leur résistance aux conditions extrêmes.
Départ du lac de Pradeilles, il fait déjà -3°et le vent du nord souffle fort. Une piste puis le GR36, un pont sur un torrent véhément, et nous montons rapidement mais prudemment : la terre et l’eau sur le sentier dont gelées et les pierres glissantes. Le brouillard est épais, les flocons dansent, la forêt est toute givrée. On longe des glacières géantes qui ont fait la richesse des villages au 19éme siècle. Avant midi nous atteignons le sommet à 1225 m. Le relais blanc et rouge n’est pas visible, d’ailleurs rien n’est visible hormis nos silhouettes de plus en plus blanches. Quelques photos et nous redescendons déjà. Il faut retraverser la congère de neige les uns derrière les autres, et emprunter un beau chemin bordé de murets et de grandes lauzes dressées. Pique-nique rapide dans la cabane d’Hélène, éclairés par une bougie et revigorés par du vin et une petite gnole. Adèle reste dehors et n’avale rien… Un petit groupe est descendu directement à Pradeilles : On leur prête le petit bureau du maire pour déjeuner à l’abri !
Ce n’est pas l’Everest ni même le mont Blanc, mais c’est le plus haut sommet de la montagne noire : le pic de Nore s’est élevé il y a 360 millions d’années sous des poussées magmatiques, et depuis, ce rocher granitique domine le Cabardes. Glacial pour l’éternité.
Geneviève A.
Crédit photos : Philippe & Christiane Michel BS
Un petit commentaire
Je n’étais pas seule dehors et j’ai quand même mangé un petit morceau de tarte aux blettes et du chocolat que Jacques nous a offert. Le pot à Villamoustoussou a été le bienvenu pour se réchauffer, Merci à Geneviève qui a fêté son anniversaire.
Cette rando a été un régal pour les yeux mais il faudra revenir pour voir le pic de Nore.