Ouf, on est enfin à l’abri ! Regroupement général des 46 Floripèdes inscrits à la fameuse journée restaurant.
Pour ceux qui l’ignorent, la journée se divisent en quatre sections :
- voyage en autocar pour permettre à tout un chacun de biberonner sans dommage ;
- petite randonnée des familles ;
- déjeuner dans un restaurant ;
- intermède culturel.
Un havre de paix, « La part des Anges » au Grand Théâtre d’Albi rue des Cordeliers.
- La part des anges se réfère à la maturation des spiritueux dans les fûts en bois ;
- Les cordeliers s’installent à Albi en 1242, le couvent était situé hors des remparts d’Albi ; en 1580 sont construits de nouveaux bâtiments, à l’intérieur de la ville à la limite des remparts.
- Le couvent deviendra prison en 1826 puis sera démoli, le Grand Théâtre de Dominique Perrault occupe l’espace depuis 2014.
L’autocar nous a laissé près du musée Lapérouse, pour que nous puissions admirer le Pont-vieux, traverser le Tarn puis rejoindre par les quais Sainte Cécile. Au bord de la rivière rouge, la pluie oblige le groupe à déployer ses parapluies multicolores. Sans s’attarder, malgré les tentatives de Claudine, Geneviève et Michel avides de nous expliquer le pourquoi des agencements, le groupe sourd et préssé se précipite vers La Part des Anges.
Dans le hall, calmement, Claudine distribue son carton collector (dessin original) qui va nous diviser en deux groupes inconciliables : pintade ou poisson. Pas question de changer en catimini ni de renier son choix, on est catalogué Poisson ou Pintade ! Et ce choix induit celui du vin, Gaillac Blanc ou Rouge !
Nous nous répartirons entre les six tables, apéritif, bonne humeur, toasts, discours, rires, conversations multiples, vue sur la cathédrale et la pluie qui continue à nettoyer Albi.
Et voilà les choses sérieuses : un repas vraiment gastronomique !
- en entrée, le velouté de butternuts, crème de noix et éclats de châtaignes,
- plat : le filet de merlu mijotée de coco et jus de viande,
- ou bien Suprême de pintade, crème de pomme de terre et sauce poulette,
- enfin, le dessert, crumble ananas rôti.
Il faut partir… Résignés, le groupe se lance à la découverte des rues moyenâgeuses, avec les maisons à colombage, le cloître de la collégiale Saint Alby, l’église puis la cathédrale. Michel insiste pour nous faire découvrir sous un angle spécial Lapérouse et sa longue-vue. Puis, dans la cathédrale, il diserte avec jubilation et gourmandise sur les panneaux du jugement dernier et nous fait admirer le statuaire et le jubé dont la fonction est de séparer le chœur liturgique de la nef.
Question à 1000 € : d’où vient ce nom ?
Ah j’oubliais, le matin, certains ont randonné autour de Castelnau de Lévis avec plus ou moins de réussite, le terrain glissant appelant chutes et éclaboussures. Le château est réellement en ruine, on distingue trois bâtiments, la porte méridionale, à l’est une tour de plan très abimée, et une tour de guet, style cheminée d’usine !
Félicitations à Geneviève, Claudine et Michel pour cette journée parfaitement organisée et réussie.
Le jubé tient son nom du premier mot de la formule latine « jube, domine, benedicere » que le lecteur prononçait avant les leçons de Matines.
« Daigne, Seigneur, me bénir »
Merci Jean-Pierre pour ton récit instructif et joyeux. Remerciements réitérés à Claudine, Geneviève et Michel pour l’organisation de cette sortie très réussie.
Nicole C.
merci Jean-Pierre pour ce récit bien sympa et instructif. Ce fût un plaisir réel d’organiser cette sortie avec les Floripèdes : Quel groupe super !