10km – dénivelé 7,5m – 7 Floripèdes
Georges avis trouvé une aire assez extraordinaire, une lande de terre entre Garonne et zone urbaine de 1 à 1,5 km de largeur où, comme le dit Marie-Martine « on l’a échappé belle !
Tout d’abord, le long de Garonne, 5km plein sud dans des bois, couloirs où s’engouffrent les vents fripons et furibonds, abattent les arbres et laissent après leur passage troncs enchevêtrés.
Puis le retour 5km plein nord.
Tout d’abord le groupe traverse une espèce de piste d’aérodrome en mauvais état ; d’après certaines légendes elle aurait été utilisé en 42-43 du siècle dernier pour les largages de containers pour la résistance (NB il s’agit de la guerre avant celle de l’Ukraine) ; les avions anglais pratiquaient le Touch and Go, en bon français le posé-décollé. Dans la carlingue le préposé au largage n’avait qu’une centaine de mètres pour pousser hors de l’avion la dizaine de containers livrés.
Puis un camp de gens du voyage qui squatte un terrain de sports, vous savez ces regroupements avec voitures rutilantes, caravanes blanches toutes neuves et petits chiens qui s’époumonent pour vous faire peur.
Là, non prévu, un chantier de déplacement de ligne à haute tension oblige notre guide à l’improvisation : l’aventure commence, un sentier dans un bois se termine en cul de sac. On franchit une butte (dénivelé 2,5m.) et on repart au sud, on retrouve une route puis on reprend dans la bonne direction un sentier cachant en son sein un gazoduc (gaz russe ? pas de réponse) et au bout d’un km un étang nous barre la route. Vous l’avez compris, notre balade est en fait une course d’orientation. Le groupe garde son calme, Georges gère.
Rassurez vous nous ne sommes pas à un détour près. Au loin des chevaux broutent paisiblement, on retrouve la Garonne qui coule vers le nord avant de trouver son chemin vers l’océan, les voitures sont là.
Merci Georges pour cette promenade agréable sous un soleil printanier qui nous a permis de vérifier l’adage « la reconnaissance deux ans auparavant ne vaut pas celle de la veille ».
jp
En fait ,si le timing n’avait pas été maitrisé, une modeste rando dans la banlieue toulousaine aurait pu devenir une expérience hors du commun.
Mais quand je dis que l’on a eu de la chance et qu’on l’a échappé belle, c’est à propos de la grosse pluie qui a tambouriné sur ma véranda hier soir ! Imaginons la même chose dans la jungle fenouillaise … écartant les feuillages (mouillés) et passant sur ou sous les troncs d’arbres (mouillés) , avec la Garonne (mouillée …) prête à nous chatouiller les orteils ! L’enfer … Koh Lanta à côté, c’est cool