CR de jp – Labruguière/Le Carbonéral – 15 mars 2018
Amis Floripèdes, connaissez vous le ploumpet ? J’attends vos réponses en commentaire… Jeudi matin, seul notre guide aurait répondu par l’affirmative, le soir nous étions quinze à avoir gouté au ploumpet, pumpet, feuillat ou Soualais. C’est à l’origine un gâteau arabe. Une sorte de pâte feuilletée sucrée au citron. Il est devenu la spécialité de Mazamet, Sémalens, Lavaur, Soual et d’autres villages du sud du Tarn. Une sorte de Madeleine de Proust pour les Tarnais ! Peut-être la prochaine recette dans Flori-Recettes sera celle du ploumpet ?
Vous l’avez compris nous étions quinze au départ de la randonnée. Il était interdit de parler » pluie « (Ah, les fameuses ondes négatives !!!) et dès le déjeuner , un soleil généreux va s’accrocher au dessus de nos têtes.
Première difficulté, dès le départ, franchir un pont suspendu que quelques facétieux s’amusent à balancer !
Très vite nous nous dirigeons vers le sud. Une successions de hameaux rythment notre promenade, Les Auriols, Les Margaridous. La rando est bien balisée, pas de soucis ! Nous traversons Les Cadets. puis Les Grangeols. la piste monte en forêt ; ça sent le printemps, la nature s’éveille, nous quittons coupe-vent et certains ne portent qu’un T-shirt ! On longe les ruines de Pen Fabre et nous voilà à la retenue d’eau du Carbonéral, accueillis par deux chevreuils.Il est trop tôt pour pique-niquer et nous repartons plein nord, traversons le lieu-dit Le Col (535 m), puis nous cherchons un endroit pour déjeuner : nous le trouvons finalement à La Roque et le groupe se scindent en deux face au soleil. Il ne nous reste plus qu’à revenir à Labruguière en 5h de marche, 19,2 km et 700 m de dénivelé.
Nous avons tous apprécié cette délicieuse ballade au profil varié, merci Pierre et bravo. Qui saura te rassurer, Pierre, te révéler que les randonneurs du jeudi marchent « assez » vite, ne se perdent jamais (ou rarement), parlent peu, s’étalent au gré des circonstances sur un ou deux kilomètres, s’arrêtent peu souvent, sont indisciplinés, cabochards et frondeurs, ont la (très) saine habitude de fêter leur anniversaire lors du pot de fin de randonnée ?
Donc, au centre ville de la cité médiévale où il y a tant de lieux à visiter, la porte du Barry, la maison La Pierre, la Halle, l’église St Thyrs, le château Cardaillac, la Chapelle des Pénitents… bleus le bastion, le lavoir, nous fêtons joyeusement l’anniversaire d’André en découvrant les ploumpets.
jp
Salade printanière de pissenlits aux lardons et croûtons
Je n’ai pas compris le rapport entre le plumpet, poumpet ou feuillat que je ne connaissais pas et la salade printanière !
Je sais on va me répondre qu’il fallait que j’assiste à la balade et non ballade ! Pour éviter la confusion entre la balade (la promenade) et la ballade (le poème médiéval), retenez que la balade n’a pas besoin de deux ailes puisqu’on marche à pied, alors que la ballade en a besoin car c’est un chant qui s’envole. Désolée pour cette « leçon » , mais beaucoup font l’erreur et moi j’en fais bien d’autres…
Mireille
Merci pour cette mise au point orthographique.
Pourquoi cherches-tu un rapport entre pumpet et salade de pissenlit ? IL N’Y EN A PAS.
Ni avec le morceau de melsat que m’a offert Pierre.
Plumpet, melsat, coudenat, respounchous, que reste-t-il à découvrir ?
Ah le rapport des Floripèdes à la nourriture ! En tout cas, sympa ta salade JP.
Et les respounchous, c’est pour quand ?
J’attends avec impatience le programme des prochaines randos pour savoir à quelle sauce nous allons manger !
Tu ne nous dis pas si les ploumpets font partie de tes madeleines ?
Je suppose que vous avez aussi trouvé pissenlits, oeufs etc en plus des pumpets sur votre chemin . Une vraie rando gastronomique !
Ah ces Tarnais sont pleins de ressources !