Connaissez-vous Dame Fines ? Non ? Dame Fines Alaman ? Toujours pas ? Pourtant les 25 floripèdes qui ont répondu présent à la sollicitation de Solange vont parcourir son chemin ce mardi 25, de 9h et demie à quatre heures, 14 km, dénivelé 490 m, un magnifique 8 en passant le matin par la Chapelle de St Martin de Grizac et l’après midi par la Chapelle de Sainte-Cécile de Mauribal (XIVe siècle).
Une journée de grand soleil sans un souffle de vent d’où un ressenti, appelé également indice de refroidissement éolien (En cherchant la formule de calcul de cet indice, R = 13,12 + 0,6215 T + (0,3965 T – 11,37) V16 où T est température ambiante exprimée en degré Celsius et V est la vitesse du vent exprimée en km/h, je n’ai trouvé aucune trace de la boule noire mentionnée par Jean), ressenti fort agréable en ce mois de janvier ; au cours de la journée les randonneurs vont abandonner petit à petit, couche par couche, les pelures entassées au saut du lit ! Une chouette randonnée dans une campagne aux airs de Toscane, les collines du Vaurais.
Dominant du haut de sa butte la vallée du Dadou et contrôlant les voies qui menaient à celle du Tarn, la place-forte de Puybegon avait une importance stratégique et économique importante et était l’objet de convoitise de nombreux seigneurs.
Au Moyen-Age, le 29 mai 1246, Dame Fines Alaman accorde des franchises aux habitants du village de PUYBEGON ; en son nom et celui de son fils Sicard Alaman, elle crée le « Cartulaire des Alaman » donnant droits et règles de vie aux habitants et futures habitants du Castel de Puech Buégo, devenu Puybegon. Sicard Aleman fut le conseiller du dernier comte de Toulouse Raymond VII.
Au début du siècle, Puybegon est une commune essentiellement agricole, pratiquement toutes les cultures de l’époque y sont produites (blé, maïs, plantes fourragères, légumes), l’élevage représente 50 % de l’activité agricole et les vignes sont également présentes, particulièrement sur les coteaux.
Merci Solange de ce choix et bravo pour ta maîtrise de la météo.
jp
Merci JP. Mon ressenti éprouvé à la lecture de ton CR est incalculable !
Mireille T.