CR de jp – Sorèze – 23 nov. 2017 – menée par Pierre

Cr de jp – Sorrèze – 23 nov. 2017 – menée par Pierre

14h30 fin de la randonnée ! Nous étions pas attablés depuis cinq minutes au soleil, à une terrasse d’un café dehors (oui je sais, Régine, tu aurais préféré l’intérieur mais ce n’était pas tenable vu l’odeur effroyable !) sur les ramblas (d’accord ramblas c’est un peu prétentieux) qu’un énergumène, grand, le nez un peu fort, les cheveux roux en bataille, habillé en autrichien d’opérette style fête de la bière à Munich nous interpelle :

 » Hé les amis, je suis content de vous retrouver « . Silence.  » Vous ne me reconnaissez pas ? Je vous ai accompagné au printemps à La Roya, je suis reporter à Radio-Floripèdes « .

Mais oui bien sur, ce type sans gène qui nous interrogeait tous les soirs en mai lors de notre raid dans les Alpes maritimes.

Il se met à parler comme une mitrailleuse et nous interroge, n’écoute pas les réponses, en fait, il écrit notre compte rendu :

 » Avez vous visité le musée Don Robert ? Comment trois seulement alors que c’est à une heure de Toulouse !

Et l’Abbaye-école ?

C’est Pierre qui a mené cette randonnée, pas trop fatigué par tes allers et venus ? le stress causé par les randonneurs du jeudi ? Pierre as-tu des nouvelles récentes de Jean-Louis Etienne ?

• Vous avez vu la carrière ? 
• La grotte du Calel ? 
• La table d’orientation de la Fendeille
• Les traces de l’exploitation minière du moyen-âge (1050 et 1150). Savez-vos que c’est un site archéologique unique en France classé aux Monuments historiques depuis 1977.
• Et la cabane des chasseurs ?
• La chapelle Saint Jammes qui appartenait aux moines de l’abbaye de Sorèze, église rurale du domaine des « Prats Vieils ». Elle fut détruite à la Révolution. Dans ces restants de murs, la construction en « opus spicatum » (en épis de blé) indiquerait un édifice préroman. 
• Et le fagus sylvatica multicentenaire, haut de 18-20 mètres. La circonférence de son tronc atteint 6 mètres, celle de sa frondaison, 90 mètres ! Avec ses 400 ou 450 ans, il est un des deux plus vieux arbres de la Montagne Noire.
• La pierre à cupules de la forêt de l’Aiguille ;
• la marmite des charbonnierse
• et le site de l’Oppidum de Berniquaut, habité par des hommes depuis le paléolithique supérieur jusqu’aux XIIème et XIIIème siècles.

Pas trop fatigués par ces 600 m. de dénivelé ?

Bien, je vous abandonne, à bientôt j’espère  » 

Les onze Floripèdes, pétrifiés, étourdis par cette rencontre, sirotent leur boisson dans un silence apaisant… avant de se séparer en remerciant Pierre pour cette randonnée.
résumé par jp

Crédit Photos : https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15115489091900