- 20 floripédistes
- 8 km
- dénivelé 100 m.
- 2h30
Marie-Jo a choisi de nous conduire aux portes de Toulouse à Montrabé. L’existence de Montrabé se retrouve dans les listes du capitoulat toulousain dès le 14e siècle. Les premières traces remontent à l’année 1309. Une transaction avait alors été passée entre Galhard, évêque de Toulouse et Mancipius Maurand, seigneur de Montrabé (capitoul en 1358) pour régler un différend. La seigneurie de Montrabé est vendue à plusieurs reprises à des familles dont certaines ont laissé leurs noms à des lieux dits de la commune : Jean de Marinhac en1436, les Gargas en 1951… De nos jours Montrabé n’a pas de noyau villageois historique, la plupart des bâtiments sont contemporains ; seules quelques maisons anciennes sont à signaler en face de la mairie, ainsi que les fontaines et puits en briques. Le blasonnement de la commune fait référence aux symboles liés à cette commune :
- L’épi de blé : rappel la vocation agricole de la commune ;
- Le moulin à vent : fut présent sur la commune ;
- Le double chêne : lieu caractéristique de la commune (qui a donné son nom à l’allée du Double-Chêne) ;
- La colombe : symbole de paix ;
- La croix occitane (crotz occitana) dite du Languedoc ;
- La fontaine qui abreuve et réunit, symbole d’amitié : il y en avait plusieurs à Montrabé.
1) d’azur au demi-moulin à vent d’or mouvant du flanc et du trait de partition, chargé d’un épi de blé de sable, senestré d’une croisette d’or cléchée vidée et pommetée de douze pièces du même ; au 2) d’or à la fontaine en demi-profil d’argent, mouvant du flanc et de la pointe, au robinet de sable déversant jusqu’à la pointe, une eau d’azur en forme de foi en barre, adextrée d’une colombe contournée de sable ; au chêne de sable brochant sur la partition au canton senestre du chef.
Le vent du diable s’est endormi ; nous profitons de la nature sous un soleil automnal. Au bout du chemin, un joli clocher-mur de brique, typique de la région, pointe une église. C’est l’église Saint-Martial à Mondouzil. Tiens, elle est ouverte ! Le chœur très simple est orné d’une niche habitée par le saint patron : Martial. Saint Martial, évêque de Limoges, est un des saints les plus populaires de l’Aquitaine. Aujourd’hui encore vingt-trois villages portent son nom et de nombreuses paroisses lui sont dédiées.
Une douce lumière, traverse les vitraux de 1926 ; elle éclabousse les ébrasements de feux multicolores.
Sur le chemin du retour, la lumière rasante du couchant éclaire le golf Saint-Gabriel et magnifie le velouté du green.
Un grand merci à Marie-Jo pour cette très agréable randonnée illuminée par un soleil radieux ! À la prochaine !
Nicole C.
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