Rando du 17-04-25 Milhars (81) en rempla de Moulin Neuf (11)
menée par Christine B ; env 19kms, 500m dénivelé
Bon, Jean-Michel ayant déserté, je m’y colle ! 2 galopins, 3 donzelles !
Départ de Milhars après un peu d’errance, par un « rampaillon » hors coeur de village, d’où on s’élèvera réguliérement par des sentes herbeuses où le printemps fantasque et volubile (tiens, lui aussi ?!) se déchaîne : le premier objectif, semblant difficile à réaliser dans les temps, est le hameau de Roussayroles pour la pause déjeuner (faut pas déc..); la jeunette de l’équipe essaie de soudoyer la guide pour « couper » mais celle-ci est inflexible ; une dernière traversée en bordure de bois nous semble un peu looonguette (on a faim!).
Après la fontaine de la Mère de Dieu (..), nous voici à Roussayroles où un groupe de randonneurs de Plaisance-du-Touch nous laisse complaisamment une table de pique-nique sur les 3 qu’ils « squattaient » ; l’église Saint Pierre-ès-liens-fermée ;-( du XIII° S est décorée de fresques réalisées par le peintre Nicolaï Greshny (cher au coeur du père tarnais de la guide et de la scribe..) ; en revanche, nous avons « badé » les belles plaques céramiques de noms de rues et d’information, réalisées par Marie Costes.
Nous repartons non sans une remarque insidieuse proférée par le 4° âge (!) quant au « manque de sieste » ; un gros chien nous accompagne ; tout près, à la ferme du Touron : dilemme : le topo prévoit la traversée d’un pré bien garni en vaches fortement encornées et « patouillant » dans une infâme bouillasse digne de la rando de Lieurac [27/03/25] : c’est devenu le mètre-étalon en cette matière] ; point de tergiversations : on contourne en sécurité et au sec !
Peu après une grimpette, nous parvenons au « clou » du parcours : la cascade pétrifiante que Patrice a photographiée et dont J-Michel nous a expliqué la formation à propos de celle de Roquefort-les-Cascades [cf CR de Lieurac].
La scribe tout au long du parcours continue sa cueillette de « ripountchous ».. facile : il y en a partout et nous croisons même un amateur éclairé, en cheminant dans la petite vallée du Bonnan, grassement herbeuse et fleurie sous le soleil, de boutons d’or éclatants, d’ancolies délicates et légères, de monnaie du pape.
Traversée du Bonnan (ou de son frère?) un peu acrobatique avec vélléité de nage en eau courante vivement réfrénée par la meneuse secondée par le stagiaire de service !. ; la suite nous conduit sans encombres au village de Milhars -si, si, le vrai !- perché, que nous visitons succinctement : un mur de soutènement élégamment alvéolé fait causer ; le « tinal » affiché correspond à une cuve pour la vendange (on est dans le Gaillacois); la seigneurie a été donnée par le Comte de Toulouse à Géraud de Cauzaubon (i.e « qui parle bien » ?). Le château fut détruit au XVI° puis rebâti par les Cazillac au XVII°, la seigneurie étant convertie en marquisat ; le dernier marquis, pôv’ gars, a été guillotiné à la Révolution ; acquis par la mairie, le château a ensuite été transformé en école avant d’apartenir à un couple d’écrivains orientalistes, Charles et Claire Géniaux (ça ne s’invente pas!) ; passé ensuite au peintre belge Albert Lemaître (même remarque !), connu comme le peintre des reflets sur l’eau, décédé en 1975 ; il passe de mains en mains, depuis (le château, pas le peintre!).. il possède, dit Wiki, un « rare vestibule pavé d’une mosaïque de cailloux noirs* où s’entrelaçent des C » (celui de la guide???) ; on n’en a rien vu ! [*j’ai entendu appeler ce type de cour pavée de galets serrés : une cour caladée ou calade qui « marque une certaine richesse des commanditaires »].
Après un pot bien mérité bu à la terrasse d’un café du bas de Cordes-sur-Ciel et offert par C, retour, sans détour (..) dans notre bonne ville de Toulouse.
En résumé (ouf!), une rando somptueuse pour ses grasses prairies herbeuses, sa météo inespérée (presque pas mouillés), ses croix de pierre omniprésentes et son parcours sans faute, sans oublier la bonne humeur de mise .
En fait, faisant le point régulièrement, la guide et son acolyte néophyte n’auraient eu qu’à suivre les panneaux « cordiolo » (fléchage d’un parcours vélo à venir) d’une discrétion discutable !
Merci Chris, merci les amis Flos !
Patrice
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