En ce Jeudi 14 septembre 17, 12 floripèdes sont en route pour Miglos 09 ( Arquizat ), pour une randonnée tranquille , revue à minima en raison des conditions météo plutôt pluvieuse. En effet, passé Pamiers la pluie et le crachin commencent à sévir. De bonne augure pour notre animateur Jean, fidèle à lui-même qui nous a concocté une rando de 600m de dénivelé en forêt avec des sentiers disparus sous la végétation, des balisages illusoires et aléatoires !! Résultats 7h plus tard nous aurons effectués 1100m de dénivelés, certes en forêt, toujours en forêt et encore en forêt sous une pluie assez fine, avec un brouillard qui nous attendait au col pour nous permettre de jouir de la belle supposée vue. Une grande partie de la rando se passe en version topo, digne d’un entrainement commando, merci ST GPS qui nous indique que nous sommes à 100 m du bon chemin, mais pas de problème, nous sommes dans la bonne direction. Quelques passages délicats où la machette serait bien utile, mais qui ravisse Philippe B. qui se fait un plaisir d’aider ces dames à franchir un talus en les soutenant par leur fessier ! Dans une brève éclaircie nous apercevons le château de Moglio en réfection intense et l’entrée de la grotte de Bédeilhac qui évoque à Bernard le souvenir de son enfance avec le décollage des avions allemand en 43, cachés dans la grotte (cf ci dessous) ! En fait c’était la grotte de Niaux.. La journée se termine naturellement au bistro habituel de Tarascon où Philippe H. nous offre un verre pour son retour après plusieurs mois d’absence. Heureux de ton retour cher Philippe et merci encore à Jean pour ces moments intenses qui font oublier le dénivelé et au GPS de Michel qui nous a permis de rentrer avant la nuit !
Joel
Animateur JEAN
https://gazette-ariegeoise.fr/tresors-caches-de-grotte-de-bedeilhac/
Extrait sur grotte de Bédeilhac
Mais l’Histoire allait bouleverser tout cela : en septembre 1939, alors que la France entre en guerre, l’entrée de la grotte est choisie par l’avionneur toulousain Dewoitine pour abriter ses usines de montage, conformément aux directives du ministère de l’Industrie.
L’Armistice de 1940 interrompt des travaux de nivellement qui reprennent en 1943, par l’armée allemande cette fois qui utilise le porche comme stockage de matériel et réparation de certains appareils – contrairement à la légende, l’armée allemande ne fera décoller aucun avion depuis la grotte (1).
A la Libération, les stigmates sont importants : l’entrée de la grotte a été nivelée sur près de 350 mètres, ces travaux ont irrémédiablement détruits de nombreux vestiges archéologiques.
Ces six années de guerre auront sans doute été fatales à la réputation de la grotte de Bédeilhac, qui sans cela “aurait figuré dans la cour des grands”, considèrent aujourd’hui les meilleurs spécialistes du site. La découverte d’un Faon à l’oiseau dans les années 1950, une dizaine d’années après le Faon aux oiseaux du Mas d’Azil, montre bien le potentiel mobilier de l’endroit.
Bravo à Joël pour ce brillant compte rendu plain d’humour ! Il s’en est fallu de peu que vous ne soyez obligés de sortir du sac la couverture de survie, la lampe frontale … et les éventuels restes des pique-niques !
Mireille
Bravo Joël pour ce brillant compte rendu plein d’humour ! Vous avez bien failli être obligés de sortir du sac la couverture de survie, la lampe frontale et … les restes éventuels des pique-niques !
Mireille
Erreur: l’auteur du commentaire précédent n’est pas « l’animateur du jour » mais Christiane L.
Avec ce commentaire de Joël, très imagé et précis, nous revivons, avec plaisir quand même, cette journée insolite …
Nous avons quand même passé une bonne journée, mangé à l’abri (enfin presque) dans la véranda de la mairie de Gesties . Et on peut lire La vie dans les forêts de Marie Darieussecq (sujet du jour à la grande Librairie)