Roquefort les Cascades – 15 sept. 2026 – menée par Geneviève

 CR de jp

Roquefort les Cascades – 17 personnes – 5h30 de marche (environ 14 km) – dénivelé : 670m – Beau temps. Belle randonnée, merci Geneviève.

Un pourcentage élevé de randonneurs explorent les vestiges du château de Roquefort dont l’enceinte est interdite !

Au retour, nous allons admirer les cascades pétrifiantes : une tufière, phénomène rare et très fragile, sur trente mètres de hauteur. Véritable curiosité géologique naturelle, la tufière ou cascade pétrifiante est formée de tuf, calcaire pulvérulent et friable, de couleur blanche à beige. L’eau des sources de la Turasse étant particuliérement calcaire, le tuf se dépose sur les mousses et les morceaux de bois sous la forme d’une croûte. la disparition de ces débris végétaux, par fermentation donne en partie à la roche sa texture poreuse rappelant celle d’une éponge.

Curiosité géologique certes MAIS parlons plutôt de l’anthropocène…  Révolution géologique !!!

Comment vous n’êtes pas au courant ? Nos hommes politiques l’ignorent ! Aucun des prétendants au trône n’en parle ! Et pourtant c’est une information à mes yeux majeure. Réunis au Cap (Afrique du Sud), lundi 29 août, lors du Congrès géologique international, des scientifiques ont voté à 30 voix contre trois (dont deux abstentions) que le passage à l’anthropocène devait bel et bien être déclaré, compte tenu de l’impact de l’homme sur la planète. Que signifie le mot « Anthropocène » ? C’est Paul Crutzen, chimiste et prix Nobel néerlandais, qui a imaginé ce nom en 2000. Selon lui, cette « ère de l’homme » consiste en un nouvel âge géologique marqué par la capacité de l’humain à transformer la Terre. Disons au revoir à l’holocène, une ère géologique commencée il y a environ 10 000 ans et entrons dans l’anthropocène !

Les chercheurs doivent désormais identifier un signe pour marquer le passage à l’anthropocène. Ils vont donc le traquer dans les sédiments des lacs, les carottes de glace en Antarctique, les coraux ou encore les cernes des arbres. La pollution plastique, l’aluminium, les particules de béton pourraient constituer des preuves de l’impact humain sur la Terre. Mais ce sont les éléments radioactifs dispersés dans l’atmosphère avec les essais nucléaires qui tiennent la corde. On en retrouve la trace « dans les tourbes, les sables et jusque dans les sédiments marins ».

A suivre !

http://quaternary.stratigraphy.org

http://globaia.org/fr/portfolio/cartographie-de-lanthropocene/

http://www.franceculture.fr/emissions/mot-mot-13-14/anthropocene

 

 

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  1. Mireille Thédenat /

    Quelle belle transition, JP, pour nous amener au sujet qui te tient légitimement à cœur ! Continue à nous informer.

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